2023-113. Les premiers samedis du mois au Mesnil-Marie :

     « Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,

- pendant cinq mois, le premier samedi,
- se confesseront,
- recevront la sainte Communion,
- réciteront un chapelet
- et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire
- en esprit de réparation,

je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.»

Paroles de la Bienheureuse Vierge Marie à Sœur Lucie, le 10 décembre 1925.

Statue de Notre-Dame de Fatima avec Cœur apparent - détail

Il est désormais possible de répondre aux demandes de Notre-Dame
au Mesnil-Marie même,

grâce à la venue mensuelle de l’un de nos amis prêtres (*)

(*) sauf si les conditions climatiques rendent les routes dangereuses

- A 14 h 30 : enseignement pour approfondir le message de Notre-Dame de Fatima.
- A 15 h 15 : récitation du chapelet et méditation conformément à la demande de Notre-Dame.
- A 16 h 30 : Sainte Messe.
- De 14 h 30 à 16 h 30 : possibilité de se confesser.

Coeur douloureux et immaculé de Marie

Note importante :   

   En outre, pour ceux qui désirent apporter une aide concrète au Refuge Notre-Dame de Compassion, ces mêmes premiers samedis du mois, à partir de 9 h du matin : travaux et services…
Il y en a pour tous les âges et pour toutes les forces, pour toutes les capacités et tous les talents (couture ou bricolages divers, entretien à l’intérieur ou à l’extérieur, travaux de terrassement ou jardinage, préparatifs des chantiers futurs… etc.). Ces quelques heures de bénévolat s’achèveront  par le repas partagé.

Merci de bien vouloir nous signaler votre présence et vos domaines particuliers de compétence.

2023-112. De Sainte Richarde d’Andlau, impératrice d’Occident, reine des Francs et vierge.

18 septembre,
Dans l’Ordre de Saint Augustin, fête de Saint Thomas de Villeneuve, archevêque et confesseur ;
Fête de Saint Joseph de Cupertino, confesseur (cf. > ici) ;

Fête de Sainte Richarde d’Andlau, impératrice et reine, vierge et abbesse ;
Anniversaire de la bataille de Castelfidardo (cf. > ici).

Sainte Richarde - vitrail de l'église Saint-Barthélemy à Muhlbach-sur-Munster

Vitrail de l’église Saint-Barthélémy à Muhlbach-sur-Munster (archidiocèse de Strasbourg) 

       Sainte Richarde (en latin : Richgardis ou Richardis) est issue d’une très importante maison de la noblesse carolingienne, toutefois tous les auteurs ne s’accordent pas.
Selon les « Annales Alamannicorum » elle appartiendrait à celle des Alaholfinger, et son père serait Berthold 1er (alias Erchanger II) comte palatin d’Alsace ; pour d’autres elle appartiendrait à la descendance d’Etichon d’Alsace (père de Sainte Odile) en étant fille d’Erchanger le Jeune (+ 864), comte de Nordgau ; pour d’autres enfin, elle descendrait, par sa mère des comtes d’Andlau.

   Elle est née aux alentours de l’an 840. Le bourg de Kintzheim revendique d’être le lieu de sa naissance.
Belle, vertueuse et spirituelle, Richarde grandit dans le Nordgau (partie septentrionale du duché d’Alsace) : cette contrée sera rattachée au duché de Souabe en 925, et c’est la raison pour laquelle Richarde passera à la postérité sous le nom de Richarde de Souabe.

   En 862, elle épouse un jeune prince carolingien, Charles III, (839-888), arrière petit-fils de Saint Charlemagne, fils de Louis II dit le Germanique, dit Charles le Gros, qui sera le dernier carolingien à porter le titre d’empereur (« Empereur Auguste des Romains »), et qui sera aussi le dernier des descendants de Charlemagne à réunir sur sa tête les couronnes de Roi d’Alémanie (865-882), Roi d’Italie (879-887), Roi de Francie Orientale (882-887) et Roi de Francie Occidentale – c’est-à-dire ce qui deviendra la France – (885-887). Il ne faut pas le confondre avec son petit cousin, Charles III, dit le Simple, qui règnera sur la France un peu après lui.

   Charles III le Gros fut couronné Empereur d’Occident, à Rome, par le pape Jean VIII le 12 février 881, et son épouse Richarde est couronnée en même temps que lui.

Généalogie simplifiée des Carolingiens

   C’est une période extrêmement troublée, sous fond d’invasions normandes (les Vikings ne se contentant plus de pillages côtiers mais remontant les fleuves, semant dévastation et terreur à l’intérieur des terres), de raids sarrasins dans le sud et d’incursions hongroises à l’est. L’empire carolingien est en pleine décomposition interne et ne sait comment faire face aux menaces extérieures. La suspicion est partout, d’autant que l’empereur, faible, est sujet à des accès de folie…

   Richarde, à laquelle Charles doit en grande partie ses premiers succès politiques et son ascension, tente de prendre en mains l’administration de l’Empire, au grand dam d’un certain nombre de courtisans. Manipulé par quelques conseillers jaloux, Charles accuse sa femme d’adultère avec son principal ministre et archichancelier, Liutward, évêque de Verceil, et la répudie en arguant du fait que leur mariage n’a jamais été consommé.

   « La calomnie essaya de noircir la vertu de Sainte Richarde ; mais elle ne réussit  qu’à la faire briller davantage. On l’accusa de trahir la fidélité conjugale. L’empereur, trop crédule, la força de se justifier devant tous les grands de l’empire rassemblés. La sainte impératrice parut avec intrépidité devant ce tribunal, disant dans son cœur : « Seigneur, je suis innocente, ne me livrez pas à ceux qui me calomnient ». Elle offrit de prouver son innocence par le jugement de Dieu. Un grand feu fut allumé tout autour d’elle ; Sainte Richarde se tint immobile au milieu des flammes, puis en sortit sans recevoir la moindre lésion…» -Mgr. Paul Guérin, in « Les Petits Bollandistes » 18 septembre).
La chemise enduite de cire que portait Sainte Richarde lors de cette ordalie était conservée dans l’abbatiale d’Etival, au diocèse de Saint-Dié : si l’ancien reliquaire a été pillé lors de la grande révolution, la précieuse relique a été sauvée et se trouve toujours offerte à la vénération des fidèles dans cette église abbatiale, devenue paroissiale.

Thierry Bouts l'ancien, ordalie de Sainte Richarde

Thierry Bouts l’Ancien : ordalie de Sainte Richarde

Statue et châsse de Sainte Richarde dans l'église d'Etival

Statue et châsse de la tunique de Sainte Richarde dans l’église d’Etival (diocèse de Saint-Dié)

   Après la destitution de Charles III (en 887), dont les accès de folie ne permettent plus qu’il exerce le moindre pouvoir, Richarde sera réhabilitée et sa virginité sera dûment constatée, ce qui fera définitivement taire toute calomnie.

   Après l’épreuve de l’ordalie, Sainte Richarde, qui avait déjà été une bienfaitrice des monastères et abbayes de l’empire, choisit de se retirer dans l’abbaye d’Andlau, qu’elle avait fondée quelques années auparavant : c’était à l’origine une abbaye bénédictine, mais qui devint plus tard abbaye de chanoinesses régulières de Saint Augustin, une place tout-à-fait particulière dans la société dans tous les siècles suivants, et jusqu’à la grande révolution qui la réduisit à néant.
En effet, c’était une abbaye noble, qui n’accueillait donc que des filles ou des veuves de la plus haute noblesse, qui était dite « fondation du Saint Empire », et dont l’abbesse devenait « princesse d’Empire » et avait le droit de vote aux diètes du Saint Empire Romain Germanique.
Lors du rattachement de l’Alsace à la France (traité de Westphalie), les chanoinesses conservèrent le privilège d’élire leur abbesse librement (et non une candidate désignée par le Roi de France) et la plupart de leurs privilèges particuliers : jusqu’à la révolution, l’abbesse d’Andlau demeurera donc « princesse du Saint Empire » nonobstant le fait que l’abbaye n’était plus dans les frontières du Saint Empire.

   Une belle légende (mais nous savons tous qu’une légende ne signifie pas que ce qu’elle rapporte soit faux, fictif ou le fruit de pieuses affabulations) nous rapporte que la fondation de l’abbaye d’Andlau fut consécutive à l’apparition d’un ange qui enjoignit à Richarde de fonder un monastère au lieu qui lui serait indiqué par un ours.
Se promenant dans la forêt d’Andlau, Richarde rencontra une ourse pleurant son ourson mort. S’approchant, Richarde prit l’ourson dans ses bras, et il revint à la vie : dès lors l’ourse et son petit restèrent attachés à Richarde, ce pourquoi, pendant des siècles, les chanoinesses d’Andlau gardèrent un ours vivant à l’abbaye et offrirent l’hospitalité aux montreurs d’ours qui allaient de ville en ville, de château en château.
Cette ourse désigna à Richarde le lieu où elle devait fonder l’abbaye, conformément à la prédiction de l’ange, en creusant le sol dans le Val d’Eléon, proche de la rivière qui est appelée Andlau et qui donnera son nom à la petite ville qui se développera autour de l’abbaye.
Ceci explique pourquoi Sainte Richarde est représentée accompagnée par une ourse.

Abbatiale d'Andlau - statue de Sainte Richarde

Statue de Sainte Richarde dans l’abbatiale d’Andlau

   Richarde finit ses jours à l’abbaye d’Andlau, dans la prière et les bonnes œuvres : elle rendit sa belle âme à Dieu un 18 septembre, entre 894 et 896.
En 1049, le pape Saint Léon IX, né Bruno von Egisheim-Dagsburg, canonisa Sainte Richarde, sous le nom de Sainte Richarde d’Andlau, lorsqu’il vint en personne à Andlau pour y consacrer l’église abbatiale qui venait d’être reconstruite par l’abbesse Brigitte de Bavière, sœur de l’empereur Henri II dit le Saint.

   Sainte Richarde, avec Sainte Clotilde, Sainte Radegonde (cf. > ici) et Sainte Bathilde (cf. > ici), Sainte Hildegarde de Vintzgau (cf. > ici) et Sainte Jeanne de France (cf. > ici) est donc une sixième Reine de France a avoir été élevée sur les autels, et vers laquelle nous pouvons faire monter de ferventes prières pour notre cher Royaume des Lys.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur

Eglise abbatiale d'Andlau - châsse du chef de Sainte Richarde

Eglise abbatiale d’Andlau : autel de Sainte Richarde et châsse contenant son chef

2023-111. Nous avons lu et nous avons aimé : « Louis XVIII » de Philip Mansel.

16 septembre,
Fête des Saints Corneille et Cyprien, pontifes & martyrs ;
Mémoire des Saints Euphémie, Lucie et Géminien, martyrs ;
Mémoire du deuxième jour dans l’octave de Notre-Dame des Douleurs ;
Anniversaire de la mort de SMTC le Roi Louis XVIII.

       Sa Majesté le Roi Louis XVIII rendit le dernier soupir le 16 septembre 1824 en son palais des Tuileries, à Paris.
Ce souverain n’est pas toujours bien connu ni bien compris, même dans les milieux monarchistes et légitimistes : entre l’image d’un « roi voltairien » que se sont plu à lui donner certains historiens, et une espèce de « légende noire » sur sa personne que certains prétendus « dévots » continuent à colporter sur la base de pseudo apparitions (cf. ce que nous avons déjà publié à ce sujet > ici), le Roi Louis XVIII ne fait pas vraiment l’objet d’une grande popularité de nos jours, lors même que, pendant la Restauration, il fut le centre d’une immense dévotion populaire rarement égalée difficilement imaginable aujourd’hui.

   En outre, la très simpliste habitude qu’ont beaucoup de « fixer » les personnages historiques dans un unique moment de leur vie, ou de les circonscrire à tel ou tel événement précis, a pour fâcheuse conséquence logique de placer un écran opaque devant la vérité historique.
En ce qui concerne Sa Majesté le Roi Louis XVIII, c’est spécialement vrai : le comte de Provence n’est pas le même en 1774 ou en 1790, il est encore différent en 1795 lorsque la mort tragique de son neveu fait de lui le Roi Louis XVIII, et sa personnalité morale évolue encore pendant le temps de son long exil, lors de son retour à Paris en 1814, pendant les Cent-Jours, puis pendant le reste de son règne.
Ce n’est pas la première fois (ni la dernière) dans l’histoire qu’un Prince dont le comportement ne fut pas d’abord édifiant ou exemplaire, se révèle ensuite un très grand souverain. Qu’on songe à Louis XII, pour n’en citer qu’un autre.
Pour ce qui me concerne, je crois aux grâces d’état, et très spécialement à celles qui sont attachées par la divine Providence à la fonction royale en France.

   C’est pourquoi nous recommandons instamment cet excellent ouvrage de l’historien anglais Philip Mansel, que nous avions déjà cité > ici, et qui fait, jusqu’à présent, figure d’ouvrage de référence, pour mieux comprendre et apprécier, malgré ses erreurs, un grand Souverain à l’intelligence politique peu commune, qui sut tenir un équilibre délicat entre une rigoureuse fidélité aux principes et l’adaptation aux circonstances qui lui étaient imposées par les malheurs des temps.

Louis XVIII - Philip Mansel

Quatrième de couverture :

   La biographie de référence du dernier roi de France mort sur le trône.

   Louis XVIII est un roi mal connu et jamais jugé à sa juste valeur. Philip Mansel en propose un portrait original et documenté à partir de nombreuses sources inédites.
Il montre ainsi le rôle politique du frère de Louis XVI durant les années 1787-1789 où il se fait à la fois l’avocat des  » idées nouvelles  » et le soutien d’une monarchie forte. Il retrace ensuite les années d’exil à partir de 1791 et l’espèce de contre-gouvernement organisé à Coblence qui conspire contre la République, soutient les Vendéens et, une fois installé à Vérone, s’efforce d’organiser un réseau diplomatique, une vie de cour, et de préparer la Restauration. L’auteur dénoue aussi l’écheveau des deux retours de 1814-1815 avec son lot d’erreurs, mais également la rédaction de la Charte et une tentative délicate de réconciliation entre la nation et la monarchie. Car Louis XVIII se veut l’initiateur d’une royauté qui emprunte à l’Angleterre ses meilleurs acquis. Ses hésitations, ses échecs, son soutien à son favori Decazes donnent la mesure d’un régime certes fragile mais, à bien des égards, engagé sur la voie de la modernité.

   Philip Mansel est l’auteur chez Perrin du Prince de Ligne (2002) et Paris, capitale de l’Europe (2003).

2023-110. Récapitulatif des textes et des prières en l’honneur des Douleurs et de la Compassion de la Très Sainte Mère de Dieu.

       Voici le « catalogue » de textes publiés sur ce blogue concernant la dévotion à la Mère des Douleurs, Notre-Dame de Compassion : on y trouvera de véritables trésors pour nourrir et faire croître sa vie spirituelle, et pour alimenter les exercices de piété à l’occasion des deux fêtes liturgiques par lesquelles la tradition catholique honore les douleurs de la Très Sainte Mère de Dieu.

Canivet de Notre-Dame des Sept-Douleurs

A – Prières en l’honneur de la Vierge des Douleurs et de Compassion :

- « Ave Maria » à la Vierge de Compassion > ici
– Le chapelet des Sept Douleurs de Notre-Dame > ici
– Confiante supplication à Notre-Dame de Compassion > ici
– Prières de Saint Alphonse de Liguori pour honorer les Sept Douleurs de Notre-Dame > ici
– Litanies de Noter-Dame des Douleurs (du pape Pie VII) > ici
– Prière à la Vierge de Compassion en faveur des âmes du Purgatoire > ici
– Neuvaine à Notre-Dame des Douleurs > ici
– Chemin de Croix avec la Mère des Douleurs > ici
-

B – Stabat Mater :

- De Jean-Baptiste Pergolèse > ici et aussi > ici
– De Zoltan Kodaly > ici
– De Marc-Antoine Charpentier > ici
-

C – Textes spirituels pour approfondir la Compassion de la Mère de Dieu :

- Marie au Calvaire (Vénérable Jean-Jacques Olier de Verneuil) > ici, > ici, et > ici
– Homélie du pape Benoît XVI sur la Compassion de Marie (Lourdes – 2008) > ici
– « Mater Dolorosa » (Rd.P. Augustin-Marie Lépicier) > ici
– Extrait de « L’Imitation de la Sainte Vierge » : l’amour de la Croix > ici
– Extrait d’un sermon de Saint François de Sales sur la Compassion de Marie > ici
– Extrait d’un ouvrage de l’abbé Henry Baudrand sur la dévotion aux Douleurs de Notre-Dame > ici
– Méditation de Sainte Marie-Eugénie de Jésus > ici

D – Pèlerinages en l’honneur de la Vierge des Douleurs :

- Pèlerinage à Notre-Dame de l’Etoile à Montusclat > ici
– Pèlerinage à l’ermitage de la Vierge de Pitié, à Ucel > ici
– Notre-Dame des Ardilliers à Saumur > à paraître
-

E – Histoire du culte de Notre-Dame des Douleurs :

- Les sept saints fondateurs des Servites et le scapulaire de Notre-Dame des Douleurs > ici
-

F – Au Refuge Notre-Dame de Compassion :

- La grande statue de Notre-Dame de Compassion au Mesnil-Marie > ici
-

Litanies de Notre Dame des Sept Douleurs :

       Il existe plusieurs formulaires de litanies en l’honneur de la Vierge des Douleurs, celles qui se trouvent ci-après auraient été composées par le pape Pie VII (+ 20 août 1823).
Dans les anciens recueils d’indulgences antérieurs au concile vaticandeux, les concessions suivantes avaient été accordées à leur récitation : 1) indulgence de deux ans toutes les fois qu’on les récite ; 2) indulgence plénière pour chaque vendredi, si l’on y joint le Credo, le Salve Regina et trois Ave Maria en l’honneur du sacré et douloureux Cœur de la Bienheureuse Vierge Marie.

Vierge des Douleurs Philippe de Champaigne - Louvre

Vierge de Douleur au pied de la Croix
par Philippe de Champaigne (vers 1655-1660)
Tableau réalisé pour l’église Sainte-Opportune de Paris, aujourd’hui au musée du Louvre

* * * * * * *

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Père éternel, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous,
Sainte Vierge des Vierges, priez pour nous,

Ô Mère crucifiée, priez pour nous.
Ô Mère de Douleurs, priez pour nous.
Ô Mère éplorée, priez pour nous.
Ô Mère affligée, priez pour nous.
Ô Mère délaissée, priez pour nous.
Ô Mère désolée, priez pour nous.
Ô Mère privée de votre Fils, priez pour nous.
Ô Mère transpercée d’un glaive au pied de la Croix, priez pour nous.
Ô Mère dévorée par les angoisses, priez pour nous.
Ô Mère abîmée dans un océan d’amertume, priez pour nous.
Ô Mère ensevelie dans les chagrins, priez pour nous.
Ô Mère dont le cœur fut attaché à la Croix, priez pour nous.
Fontaine de larmes, priez pour nous.
Comble de souffrance, priez pour nous.
Miroir de patience, priez pour nous.
Sublime roc de constance, priez pour nous.
Ancre de confiance, priez pour nous.
Refuge des délaissés, priez pour nous.
Bouclier des opprimés, priez pour nous.
Victorieuse des incrédules, priez pour nous.
Consolation des malheureux, priez pour nous.
Guérison des malades, priez pour nous.
Force des faibles, priez pour nous.
Port du salut contre le naufrage, priez pour nous.
Calme aux tempêtes, priez pour nous.
Douce paix aux affligés, priez pour nous.
Terreur des malfaiteurs, priez pour nous.
Trésor des fidèles, priez pour nous.
Œil des prophètes, priez pour nous.
Bâton des apôtres, priez pour nous.
Couronne des martyrs, priez pour nous.
Lumière des confesseurs, priez pour nous.
Perle des vierges, priez pour nous.
Soutien des veuves, priez pour nous.
Joie de tous les saints, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Prions :

   Daignez, ô tendre Mère, abaisser sur nous vos regards compatissants : délivrez-nous et préservez-nous de tous les dangers qui nous entourent, par la vertu de Jésus-Christ.
Ainsi soit-il.

Gravez ma Souveraine, vos sacrées plaies dans mon cœur afin que je puisse y lire votre douleur, pour supporter par vous toute douleur ; et votre amour, pour mépriser pour vous tout autre amour.
Ainsi soit-il.

2023-109. Leçons du deuxième nocturne des matines de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.

14 septembre,
Fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.

Palma le Jeune - Héraclius rapportant la Croix au mont Calvaire

Jacopo di Antonio Negretti, dit Palma le jeune (vers 1550 – 1628) :
Héraclius rapportant la Sainte Croix sur le mont Calvaire
[sacristie de l'église de l'Assomption - Santa Maria Assunta -, à Venise]

nika

       Les leçons du deuxième nocturne des matines de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, au bréviaire romain traditionnel, rappellent les circonstances historiques qui sont à l’origine de cette fête :

Quatrième leçon. 

   Vers la fin du règne de Phocas, Chosroës, roi des Perses, après avoir envahi l’Egypte et l’Afrique et s’être emparé de Jérusalem, où il fit périr plusieurs milliers de chrétiens, emporta en Perse la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’Hélène avait déposée sur le mont Calvaire. Fatigué des vexations et des calamités innombrables de la guerre, Héraclius, successeur de Phocas, demanda la paix. Mais Chosroës, enorgueilli par ses victoires, ne voulut à aucun prix la lui accorder. Dans cette extrémité, Héraclius eut recours aux jeûnes et aux prières multipliées, implorant avec beaucoup de ferveur le secours de Dieu. Sur l’inspiration du ciel, il rassembla une armée et, ayant engagé le combat, il défit les trois généraux de Chosroës avec leurs trois armées.

Cinquième leçon. 

   Abattu par ces défaites, Chosroës prit la fuite ; et lorsqu’il se disposait à traverser le Tigre, il désigna son fils Médarsès, comme devant partager avec lui l’autorité royale. Son fils aîné ne supporta pas cet affront sans un cruel dépit, et en vint à méditer la perte commune de son père et de son frère : dessein qu’il exécuta bientôt au retour de ces deux fugitifs. Après quoi il sollicita d’Héraclius le droit de régner et l’obtint à certaines conditions, dont la première était la restitution de la Croix du Seigneur. C’est ainsi que la Croix fut recouvrée, quatorze ans après qu’elle était tombée en la possession des Perses. De retour à Jérusalem, Héraclius la prit sur ses épaules et la reporta, en grande pompe, sur la montagne où le Sauveur l’avait Lui-même portée.

Sixième leçon. 

   Cette action fut marquée par un éclatant miracle. Héraclius, tout chargé d’or et de pierreries, sentit une force invincible l’arrêter à la porte qui donnait accès au mont Calvaire ; plus il faisait d’efforts pour avancer, plus il semblait être fortement retenu. Comme l’empereur et avec lui tous les témoins de cette scène étaient stupéfaits, Zacharie, évêque de Jérusalem, lui dit : « Prenez garde, ô Empereur, qu’avec ces ornements de triomphe, vous n’imitiez point assez la pauvreté de Jésus-Christ et l’humilité avec laquelle il a porté sa Croix ». Héraclius se dépouillant alors de ses splendides vêtements, et détachant ses chaussures, jeta sur ses épaules un vulgaire manteau et se remit en route. Cela fait, il accomplit facilement le reste du trajet et replaça la Croix sur le mont Calvaire, à l’endroit même d’où les Perses l’avaient enlevée. La solennité de l’Exaltation de la sainte Croix, que l’on célébrait chaque année en ce même jour, prit alors une grande importance, en mémoire de ce qu’elle avait été remise, par Héraclius, au lieu même où on l’avait dressée la première fois pour le Sauveur.

Palma le Jeune - Héraclius rapportant la Croix au mont Calvaire - détail

Palma le jeune (vers 1550 – 1628) :
Héraclius rapportant la Sainte Croix sur le mont Calvaire (détail)

2023-108. « Te Deum » pour le seizième anniversaire du Blogue du Mesnil-Marie.

Dimanche soir 10 septembre 2023.

2007 – 10 septembre – 2023

Seizième anniversaire de la création de ce modeste blogue

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Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

   Il est impossible d’achever cette journée sans faire monter vers le Ciel de très vives actions de grâces pour l’anniversaire de la « fondation » de ce blogue.
En référence à celui qui s’en trouve à l’origine, mon prédécesseur au Mesnil-Marie, feu Monseigneur le Maître-Chat Lully, il était tout naturel que j’optasse pour la publication, ci-dessus,  du très fameux (et à juste titre) Te Deum de Monsieur le Surintendant des musiques royales du Grand Roi, Jean-Baptiste de Lully.

   Pour ceux, plus ou moins nouveaux lecteurs ou abonnés de ce modeste blogue qui n’en connaîtraient pas l’histoire, je me permets de vous proposer quelques liens qui leur permettront, s’ils le désirent, d’en prendre connaissance.
Voici donc :

1) Le premier prologue du Maître-Chat, avec lequel commença cette aventure > ici ;
2) Le prologue qui l’a remplacé après le trépas du Maître-Chat Lully > ici ;
3) Le premier article, daté du 11 septembre 2007, dans lequel le Maître-Chat Lully, brossait un rapide historique > ici ;
4) Et un article de 2012, où le Maître-Chat revenait sur cette histoire > ici

   Ce dimanche 10 septembre 2023 au soir, le compteur du blogue totalise plus de 4.346.400 visiteurs, et 1.815 articles y ont été publiés avant celui-ci.

   Au tout petit groupe des  destinataires d’origine, composé d’amis que nous connaissions tous directement, se sont rajoutées des centaines d’autres, que nous n’avons jamais rencontrés – ou du moins pas encore -, mais avec lesquels se sont tissés des liens, amicaux et spirituels, authentiques. Certains mêmes, sont venus jusqu’en cette thébaïde pour faire connaissance avec mon papa-moine ou avec feu le Maître-Chat Lully.
Certes, ces publications nous valent bien sûr de solides inimitiés ou des critiques tenaces ; mais nous recevons aussi très fréquemment des témoignages bien plus intéressants de personnes qui, sans qu’elles se fassent forcément connaître, ou du moins pas tout de suite, grâce à la lecture de ces articles, sont venues à plus de ferveur religieuse ; ont davantage pris conscience de la crise de l’Eglise ; ont résolu de se mieux former pour s’ancrer davantage dans la sainte Tradition spirituelle, doctrinale et 
liturgique et résister au modernisme mortifère ; ont été gagnées à la Légitimité… etc.

   C’est pour tout cela que nous faisons monter vers Dieu, ce soir, de vibrantes actions de grâce, et que, Frère Maximilien-Marie et moi-même, nous renouvelons devant vous nos résolutions et engagements, avec joie et avec une détermination renforcée.

Que Dieu nous soit en aide et soit Lui-même notre force.
Ainsi soit-il !

Patte de chatTolbiac.

Pour s’inscrire aux publications et mises à jour du blogue > ici

Tolbiac 10 septembre 2023

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2023-107. 10 septembre 2023 : Son Altesse Félinissime le Prince Tolbiac a un an et demi.

10 septembre 2023,
Dans l’Ordre de Saint Augustin, fête de Saint Nicolas de Tolentino, confesseur ;
15ème dimanche après la Pentecôte ;
Mémoire de Sainte Pulchérie, impératrice et vierge ;
Mémoire de Saint Aubert d’Avranches, évêque et confesseur ;
16ème anniversaire de la création de ce blogue par le Maître-Chat Lully (cf. > ici).

1 - 21 juin 2023

       « Selon un petit tableau de correspondance que mon papa-moine avait jadis rapporté de la clinique vétérinaire, il semblerait que ces dix-huit mois de vie que j’accomplis en ce jour correspondent à vint-et-un ans et demi de l’âge d’un homme : il y a déjà longtemps que je ne suis plus un chaton ; j’ai largement dépassé l’âge de la majorité ; et je fais bien comprendre à ceux qui m’approchent que je ne suis pas une espèce de peluche décorative…
Je suis un chat. Un jeune chat, certes, mais pleinement un chat ! 
Je suis Tolbiac, le jeune guerrier, dont le regard est aussi acéré que les griffes, dont la vivacité à bondir est impitoyable pour les sauterelles, lézards, souris, mulots, musaraignes, libellules, araignées, passereaux et chauves-souris…

   Mais je suis un Prince monastique.
De fait, je dois être de la race de ces moines-soldats qui virent le jour au temps glorieux des croisades : je suis impitoyable et sans état d’âme pour l’extermination des ennemis, ces nuisibles que Dieu mon Créateur et Maître, m’a donné vocation de combattre.
Désormais, les livres et les réserves de cierges, tout comme les provisions alimentaires de notre ermitage, sont en pleine sécurité.

   Notre Oratoire est un lieu que j’affectionne particulièrement : on y trouve une telle quiétude ! On y est si près du Bon Dieu !
Ne vous fiez pas aux apparences : si je semble dormir, je suis néanmoins toujours les sens en éveil, prêt à bondir sur l’impudent rongeur qui aurait eu la téméraire audace de s’introduire dans le lieu saint : « comme une flèche dans la main d’un archer vigoureux » (cf. Ps. CXXVI, 4) ainsi le chat, dévot et zélé, dans l’Oratoire du Mesnil-Marie ».

2 - 7 juillet 2023

   « Bon, je confesse néanmoins qu’il m’arrive de me livrer à quelques facéties, même dans la sacristie, où normalement le silence et le plus grand calme sont de rigueur, lorsque Frère Maximilien-Marie prépare des cérémonies : il ouvre alors les grands tiroirs où sont soigneusement rangées les chasubles, et j’y trouve alors de merveilleuses cachettes…
J’avais particulièrement aimé le tiroir des chasubles vertes : certaines avaient des nuances de couleur qui s’accordaient parfaitement à la couleur opalescente de mes yeux ! »

3 - 22 juillet 2023

   « L’une des preuves irréfragables que je suis bien un véritable chat, c’est mon enthousiasme pour les sacs ; surtout si j’arrive à me glisser à l’intérieur.
En ce qui concerne celui que l’on peut voir sur ce cliché ci-dessous, Frère Maximilien-Marie m’a beaucoup taquiné, à cause de l’inscription qu’il porte… ou plutôt qu’il portait.
Il est bien vrai qu’il a eu une double vie : la première, pour transporter les courses depuis le magasin jusque chez nos amis ; la seconde, pour transporter jusqu’en notre thébaïde diverses choses que nos amis ont offertes à notre Frère. Je lui en ai alors offert une troisième, qui a consisté à me divertir pendant un joyeux moment lors de son arrivée ici.
Mais j’avoue qu’après moins d’une demi heure de jeu, il a été absolument impossible de lui prévoir une quatrième vie… »

4 - 3 août 2023

   « Cela m’amène à vous parler de l’un de mes jeux favoris, celui de cligne-musette, ainsi qu’on l’appelait au Grand Siècle, et que, de nos jours, l’on nomme plus communément cache-cache.

   Le soir, après que je suis rentré de mes escapades et chasses diurnes, au moment où l’ombre descend doucement dans la maison, c’est devenu une vraie tradition que de jouer à cligne-musette pendant quelques minutes : je trouve toujours des recoins à ma mesure, dans lesquels mon moine de compagnie ne peut en aucune manière envisager de se glisser ; je m’y tapis furtivement ; puis, lorsque Frère Maximilien-Marie est passé devant moi, sans me voir, j’en bondis comme le Zébulon du « Manège enchanté » et lui attrape les mollets par derrière.
S’il se met à courir, pour aller se cacher à son tour, je cours derrière lui et le rattrape bien souvent avant qu’il ne soit parvenu à se cacher.
Je suis donc toujours gagnant au jeu de cligne-musette !

   Une variante du jeu consiste à m’installer sur l’une des chaises bien sagement rangée autour de la table, et d’y attendre patiemment que Frère Maximilien-Marie passe à proximité. Alors, vif comme l’éclair, par l’espace libre entre le dossier et l’assise, je fais jaillir ma patte pour attraper son scapulaire… et avoir le plaisir de l’entendre s’écrier : Oh, le coquinou !!! »

6 - 5 septembre 2023

   « J’ai gardé pour la fin de ma publication de ce jour cette photo qui a été prise par l’un de nos amis le 25 août, après la Sainte Messe de la fête de Saint Louis, parce que c’est un cliché que j’aime très spécialement : il témoigne de l’affection qui nous unit, mon papa-moine et moi, et je crois qu’elle n’a finalement pas besoin de commentaires.

   Je suis vraiment très heureux de ma condition de Prince monastique, et très fier d’avoir été choisi par la divine Providence pour être investi de la charge de guerrier défenseur des biens du Mesnil-Marie.

   En définitive, si j’ai quelque souhait à formuler à votre intention, c’est que votre âme soit entre les mains du Bon Dieu dans la même confiance et le même abandon que ceux dont je vous donne l’exemple entre les mains de mon moine de compagnie…

Que notre commun et divin Créateur, vous bénisse et vous garde !

pattes de chatTolbiac.  

5 - 25 août 2023

2023-106. Indispensable formation légitimiste : cahiers du camp-chouan et formation en ligne.

       Nous vous rappelons que l’Union des Cercles Légitimistes de France propose déjà plusieurs outils de formation, comme par exemple son Programme des études politiques.
Et il y a également les  Cahiers politiques de l’UCLF, qui constituent, eux aussi, une synthèse de la pensée royaliste facilement utilisable dans le cadre d’un travail en cellule d’étude.
Chaque année, de nouveaux textes illustrant la pensée légitimiste sont ainsi publiés dans ces Cahiers politiques : cahiers de l’Université d’été Saint-Louis et, cette  année, à la suite du premier camp-chouan en Dauphiné – qui s’est déroulé en juillet dernier -, publication aussi du cahier des textes qui y ont été approfondis. Tous ces cahiers sont téléchargeables gratuitement. Il suffit de se rendre > ici
 et > ici.

   Les Cercles légitimistes de l’UCLF existent dans plusieurs provinces et nous ne pouvons qu’encourager, une fois de plus, à les rejoindre.
Mais nous signalons aussi à nos amis et aimables lecteurs, qu’il existe un Cercle Saint Raphaël qui offre des formations en ligne tous les derniers jeudis de chaque mois : c’est une offre particulièrement précieuses pour ceux qui sont isolés, trop éloignés d’un Cercle légitimiste existant ou qui ont des difficultés pour se déplacer : l’affichette que nous reproduisons ci-dessous donne tous les renseignements à ce sujet >>>

Réunions du Cercle Saint-Raphaël

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