Archive pour la catégorie 'Vexilla Regis'

Prière à Sainte Jeanne de France :

Sainte Jeanne de France (2)

       « Nous honorons, ô sainte Princesse, les vertus héroïques dont votre vie a été remplie, et nous glorifions le Seigneur qui vous a admise dans Sa gloire. Mais que vos exemples nous sont utiles et encourageants, au milieu des épreuves de cette vie ! Qui plus que vous, a connu les disgrâces du monde ; mais aussi qui les a vues venir avec plus de douceur, et les a supportées avec plus de tranquillité ? Les grâces extérieures vous avaient été refusées, et votre cœur ne les regretta jamais ; car vous saviez que l’Epoux des âmes ne recherche pas dans ses élues les agréments du corps, qui trop souvent seraient un danger pour elles.

   Le sceptre que vos saintes mains portèrent un instant leur échappa bientôt, et nul regret ne s’éleva en vous, et votre âme véritablement chrétienne ne vit dans cette disposition de la Providence qu’un motif de reconnaissance pour la délivrance qui lui était accordée. La royauté de la terre n’était pas assez pour vous ; le Seigneur vous destinait à celle du ciel.
Priez pour nous, servante du Christ dans Ses pauvres, et faites-nous l’aumône de votre intercession.

   Ouvrez nos yeux sur les périls du monde, afin que nous traversions ses prospérités sans ivresse, et ses revers sans murmure.
Souvenez-vous de la France qui vous a produite, et qui a droit à votre patronage.
Un jour, la tombe qui recelait votre sainte dépouille fut violée par les impies, et des soupirs s’échappèrent de votre poitrine, au sentiment des malheurs de la patrie. C’était alors le prélude des maux qui depuis se sont appesantis sur la nation française ; mais du moins la cause de la foi trouva, dans ces temps, de généreux défenseurs, et l’hérésie fut contrainte de reculer. Maintenant, le mal est à son comble ; toutes les erreurs dont le germe était renfermé dans la prétendue Réforme se sont développées, et menacent d’étouffer ce qui reste de bon grain.
Aidez-nous, conservez la précieuse semence de vérité et de vertus qui semble prête à périr. Recommandez-nous à Marie, l’objet de votre tendre dévotion sur la terre, et obtenez-nous des jours meilleurs. »

Dom Prosper Guéranger,
in « L’Année liturgique », sanctoral – IV février.

Gisant de Sainte Jeanne de France

Gisant (XVIIème siècle) de Sainte Jeanne de France, à l’aplomb de son tombeau,
dans la chapelle militaire Sainte-Jeanne-de-France, à Bourges

2025-26. « Restez imperturbablement fidèles à l’héritage que le Christ vous a confié et transmis par la longue chaîne de vos saints ! »

4 février,
Fête de Sainte Jeanne de France, Reine puis moniale ;
Mémoire de Sainte Véronique, veuve, modèle des âmes réparatrices ;
Mémoire de Saint Raban Maur, évêque et confesseur ;
Mémoire de Saint Joseph de Léonisse, martyr, dont nous possédons une relique au Mesnil-Marie ;
Mémoire de Saint André Corsini, évêque et confesseur.

Canonisation de Sainte Jeanne de France - procession d'entrée - bannière

Dimanche de Pentecôte 29 mai 1950 : canonisation de Sainte Jeanne de France.
Procession d’entrée dans la basilique vaticane avec la bannière de Sainte Jeanne de France.

       A l’occasion de la fête de Sainte Jeanne de France, il n’est pas inutile, je crois, de lire et de relire le discours de Sa Sainteté le Pape Pie XII à l’adresse des pèlerins français qui s’étaient rendus très nombreux à Rome (ils étaient plus de 25.000) pour la canonisation de cette Fille de France.
Cette canonisation fut célébrée le dimanche 28 mai 1950, dimanche de Pentecôte de l’Année Sainte.

   Rappelons – ce n’est jamais inutile compte-tenu du fait que nous sommes, malgré tout, tous pollués par les pratiques qui se sont imposées depuis le concile vaticandeux – que, dans la liturgie traditionnelle, le Souverain Pontife ne prêche pas aux fonctions solennelles.
En 1950, on n’avait pas encore échangé le « sermon sur la montagne » en une montagne de sermons !
C’est donc le lendemain, lundi de Pentecôte 29 mai 1950, que le Vénérable Pie XII reçut la délégation française en audience et qu’il prononça l’allocution dont nous reproduisons ci-dessous le texte intégral.

Canonisation de Sainte Jeanne de France - Pie XII pendant le rite de canonisation

Dimanche de Pentecôte 29 mai 1950 : canonisation de Sainte Jeanne de France.
Le Vénérable Pie XII préside aux rites de la canonisation.

   Un lecteur attentif et non superficiel fera de ce discours du Vénérable Pie XII un véritable aliment de sa méditation, non seulement en ce qui concerne la vie et les exemples de Sainte Jeanne de France, mais aussi en ce qui concerne la France, sa vocation catholique et royale, et les devoirs qui incombent aux Français.

   Pie XII aimait la France : il l’aimait en Dieu, en raison de la mission particulière qui lui a été assignée par la divine Providence en ce monde. Pie XII aimait l’histoire sainte de la France. Pie XII aimait aussi la langue française, en laquelle il s’exprimait parfaitement et avec style (ce discours a été entièrement rédigé par lui, et directement en français) ; il aimait la culture française classique…

   Mon Dieu, que la lecture de ce discours fait du bien à l’âme et nous change de la grossièreté de la pensée et de l’expression vulgaire des hiérarques d’aujourd’hui !!!

Tolbiac.

Canonisation de Sainte Jeanne de France - Pie XII lisant la collecte de la nouvelle canonisée

Dimanche de Pentecôte 29 mai 1950 : canonisation de Sainte Jeanne de France.
Le Vénérable Pie XII chantant la collecte de la nouvelle canonisée.

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« Restez imperturbablement fidèles à l’héritage

que le Christ vous a confié et transmis

par la longue chaîne de vos saints ! »

       La Pentecôte ! la Pentecôte de l’Année Sainte, année d’effusion, extraordinairement abondante, de l’onction divine : spiritalis unctio ! Quelle fête ! quelle joie pour l’univers chrétien, pour les pèlerins accourus des quatre points cardinaux à la Ville éternelle, autour de la Chaire du successeur de Pierre !

   Mais quelle fête et quelle joie spéciales pour vous, chers fils et filles de France, de la nation qui vient de voir couronner du diadème lumineux et impérissable de la sainteté une de ses reines, une reine qui s’était, avec la majesté d’une incomparable humilité et d’une incomparable dignité, laissée frustrer de la couronne terrestre, dont Bossuet, citant les paroles mêmes de saint Grégoire le Grand, disait qu’elle était « autant au-dessus des autres couronnes du monde que la dignité royale surpasse les fortunes particulières » (Oraison funèbre d’Henriette-Marie de France – Cf. S. Gregorius I Childeberto, regi Francorum, 595 sept. 1. VI ep. 6 – Monum. Germaniae hist. Epist. t. I pag. 384).

   Cette affluence, ce fleuve imposant de pèlerins, après tant d’autres déjà venus cette année de votre patrie, porte aujourd’hui ses flots, dans un élan de gratitude, aux pieds de celui qui a eu l’honneur et la consolation de mettre au rang des saints de l’Eglise, près d’un demi millénaire depuis sa naissance, cette fille de sang royal, Jeanne de France. Peut-on n’y voir pas comme le plébiscite de la foi d’un peuple fier d’une galerie de saints, qui difficilement le cède en ampleur et en magnificence à celle de tous les autres pays du monde ?

   Qu’est-elle donc cette nouvelle sainte que, de toutes les provinces et diocèses, pèlerins de tous âges, de toutes conditions, de toutes professions, prêtres, religieux, laïques, vous êtes venus honorer et vénérer ici dans la capitale de la chrétienté ? Elle est une de ces héroïnes silencieuses, dont la silhouette, d’une grandeur morale exceptionnelle, loin de s’estomper au cours des âges, semble commencer seulement à prendre dans la lumière de l’histoire, des contours plus nets, un coloris plus éclatant.

   Telle est Jeanne de France. Elle est du nombre de ces saints, dont la lumière, naissante et croissante à l’écart du monde, était restée, au cours de leur vie d’ici-bas, presque entièrement cachée sous le boisseau. Mais cette lumière, aujourd’hui, élevée sur le flambeau, rayonne aux yeux de tous les fidèles ; elle marche, elle monte, entraînant dans son sillage de clarté tous ceux qui savent encore regarder, comprendre, apprécier les vraies valeurs de la vie. Jeanne prend place en reine glorieuse sur un trône que jamais ses contemporains n’eussent songé à lui assigner. Et voici que ce temple même, où viennent de se dérouler les cérémonies solennelles de sa canonisation, est, en ce moment, témoin de l’affectueuse rencontre du Père de la grande famille chrétienne avec sa fille aînée, la France catholique !

   Aussi, tout rempli encore de l’émotion de cette inoubliable matinée, Nous sentons Notre cœur se dilater et Nos lèvres s’ouvrir pour un paternel souhait de bienvenue, qui spontanément se mue aussitôt en une prière ardente et une tendre exhortation. Nous vous disons à tous : écoutez et suivez l’appel intérieur de cette sainte de la terre de France, le message qu’elle adresse à l’âme et à la conscience de tous ceux qui, vivant dans une ambiance, trop souvent hélas ! bien éloignée du Christ, prennent au sérieux leur dignité de chrétiens.

   Il Nous semble voir la vie et l’œuvre de Jeanne de France marquée d’un triple sceau divin : dons intérieurs, dont l’Esprit Saint l’enrichit dès sa prime jeunesse — intelligence exceptionnellement pénétrante de la vie et de l’action efficace de la Vierge Mère du Rédempteur — et, fruit de l’union de sa vie avec la vie de la Mère de Dieu, union d’autant plus étroite avec le Christ, sans limite ni réserve, haussée d’un élan généreux au-dessus de toutes les épreuves et de toutes les humiliations, victorieuse de toutes les amertumes et de toutes les douleurs.

   Chers fils et chères filles, de retour dans votre patrie, si belle et, quand même, secouée par les troubles de l’heure présente, restez imperturbablement fidèles à l’héritage que le Christ vous a confié et transmis par la longue chaîne de vos saints. Restez fidèles à l’Esprit que l’Eglise invoque en cette fête de Pentecôte : sans le secours de votre divin pouvoir, l’homme n’a plus rien en lui, plus rien qui ne soit pour son mal et sa perte : sine tuo numine, nihil est in homine, nihil est innoxium.

   Regardez-le notre temps, avec ses misères et ses angoisses, avec ses erreurs et ses égarements, avec ses soulèvements et ses injustices : ne vous offre-t-il pas une trop fidèle peinture de l’horreur qui menace l’humanité tout entière et chacun des individus qui la composent, dès qu’ils prétendent se soustraire au joug aimable de l’Esprit de Dieu ? Seule une France docile à cet Esprit divin, purifiée, obéissante à son essentielle vocation, appliquée à valoriser toujours davantage ses plus belles ressources, sera capable d’apporter à l’humanité, à la chrétienté, en toute plénitude, une contribution digne d’elle pour l’œuvre de réconciliation et de restauration.

   La profonde pénétration de Jeanne de France dans la vie de la Bienheureuse Mère de Dieu, la totalité absolue de sa consécration à Marie, le reflet resplendissant des sentiments et des vertus mariales dans sa propre vie et dans son Ordre de « l’Annonciade », donnent de nos jours à ses exemples et à ses règles l’aspect d’un nouveau Message à la France. Dans les grandes luttes spirituelles de ces temps, où les tenants du Christ et ses négateurs se trouvent confondus dans la foule, la dévotion à la Mère de Jésus est une pierre de touche infaillible pour discerner les uns des autres. Catholiques de France, votre histoire, dont toute la trame est tissue des grâces et des faveurs de Marie, vous fait un devoir tout spécial de veiller sur l’intégrité et sur la pureté de votre héritage marial. Défendez-le contre ceux qui ont rompu leurs liens avec vos antiques et glorieuses traditions, par votre courageuse persévérance dans la poursuite de vos intérêts les plus sacrés, unie à l’exemple du respect des justes lois et de l’ordre légitime de l’Etat. Vous allez quitter ces lieux, où vous venez d’assister au triomphe de votre sainte ; vous allez de nouveau fouler la terre, qui tant de fois a éprouvé les effets de la protection et de l’intercession puissante de Marie : faites alors monter vers le ciel d’azur et de lumière le grand désir de votre cœur, l’ardente prière de votre âme : Vierge sainte, rendez nous forts dans le combat contre vos ennemis : Virgo sacrata, da mihi virtutem contra hostes tuos !

   La vie de Jeanne porte enfin le sceau de son union avec le Christ. Cette union l’imprègne, jusque dans les profondeurs de son âme, de grandeur héroïque. Sa naissance de sang royal, sa destinée de reine, fille, sœur, épouse, de rois, réservaient à la pauvre créature disgraciée aux yeux du monde, mais toute gracieuse de charmes divins, un sort des plus douloureux. De bien rares éclairs de joie et d’honneur allaient faire descendre un peu de lumière dans la nuit d’une vie de douleur et d’humiliation ; à peine quelques gouttes de douceur allaient atténuer un peu l’amertume de son calice d’affliction. Quel cœur resterait impassible à mesurer la distance de la félicité, qui aurait dû être la sienne, à l’abîme de tribulations, où s’est écoulée son existence mortelle. Elle traverse la vallée de larmes et gravit les sommets avec la sérénité de ceux qui, formés à l’école sublime de la folie de la Croix, ont su y tremper et affiner leurs esprits.

   Au cœur des femmes de France, à qui dans les conjonctures actuelles, incombe une mission de souveraine importance, daigne Dieu, le Seigneur tout-puissant, infuser en une mesure riche et débordante, le courage dans la souffrance et dans la lutte, par où s’est héroïquement signalée la vie intérieure de Jeanne de France.

   Elle est admirable la part des femmes dans l’histoire de la France. Clotilde la délivre de l’infidélité et de l’hérésie, et par la baptême de Clovis elle est donnée au Christ ! Blanche de Castille est l’éducatrice de Saint Louis, « le bon sergent du Christ » ! Jeanne d’Arc rend à la France sa place dans le monde, et son étendard porte les noms de Jésus et de Marie ! La glorification, aujourd’hui, de Jeanne de France n’est-elle pas un présage que son message de paix, resté si longtemps, comme le grain, enfoui dans la terre et stérile en apparence, va germer enfin et monter en épis dorés, dont porteront joyeusement les gerbes, pour la France et pour le monde, ceux qui l’avaient semé dans les larmes et dans leur sang ?

   A une condition ! que la femme française continue de répondre à sa vocation, de remplir sa mission. Ces héroïnes providentielles ont rempli la leur par la sagesse de leur esprit, la force de leur volonté, la sainteté de leur vie, la générosité dans le sacrifice total d’elles-mêmes, en somme par l’imitation des vertus de Marie, trône de la Sagesse, femme forte, servante du Seigneur, Vierge compatissante au cœur percé du glaive, Mère de l’Auteur de la Paix et Reine de la Paix. Soyez telles, femmes de France. Par votre jeunesse virginale, par votre dévouement filial et conjugal, par votre sollicitude maternelle, par la dignité de votre vie chrétienne, privée et sociale, vous ferez plus encore pour la vraie, la grande paix que ne pourraient faire, sans vous, les conquérants, les législateurs, les génies.

   C’est dans cette pensée et avec cet espoir que Nous appelons sur la France, par l’intercession de sainte Jeanne, les plus belles faveurs de Dieu, en gage desquelles Nous vous donnons de tout cœur Notre Bénédiction apostolique.

A.A.S., vol. XXXXII (1950), n. 5 – 6, pp. 481 – 484.

Sainte Jeanne de France - gravure XVIIIème siècle

2025-22. De Saint Sigisbert III, roi des Francs (Austrasie) et confesseur.

1er février,
Fête du Bienheureux Guillaume Repin et de 98 ses compagnons, martyrs d’Angers et d’Avrillé (cf. ici et ici) ;
Mémoire de Saint Ignace d’Antioche, évêque et martyr (cf. > ici) ;
Mémoire de Saint Sigisbert III, Roi des Francs et confesseur.

Saint Sigisbert ou Sigebert - vitrail de l'église Saint-Vincent de Paul à Clichy

Saint Sigisbert ou Sigebert
(vitrail de l’église Saint-Vincent de Paul, à Clichy)

       Né à Clichy vers l’an 630, Saint Sigisbert – ou Sigebert – était fils du Roi Dagobert 1er et de Ragintrude ou Ragnétrude, qui était l’une des concubines du souverain. Celui-ci en effet menait alors une vie peu édifiante. Il fut toutefois touché par la grâce au moment de cette naissance et il résolut de s’amender et de réparer ses torts : en particulier, désireux de faire baptiser Sigisbert par le plus saint des prélats de son royaume, il pensa à Saint Amand, évêque de Maëstricht, qu’il avait précédemment exilé en raison du fait que ce digne pontife n’avait pas hésité à lui reprocher ses désordres.
Ayant fait venir Saint Amand à Clichy, il se prosterna à ses pieds, lui demanda pardon et le pria de procéder au baptême de l’enfant, auquel il donna pour parrain son frère Caribert, roi d’Aquitaine, avec lequel aussi il avait été précédemment brouillé.
C’est ainsi que Sigisbert fut perçu comme un prince de paix dès sa naissance, puisqu’elle permit la réconciliation de son père avec son frère Caribert et l’évêque Saint Amand.

   Sigisbert avait neuf jours lorsqu’il fut baptisé dans la cathédrale d’Orléans. A ce baptême assistaient aussi Saint Ouen et Saint Eloi, qui étaient encore laïcs.
Les anciens biographes n’ont pas manqué de rapporter un miracle qui marqua beaucoup les contemporains : le nourrisson répondit lui-même un « Amen » distinct à l’oraison que récitait Saint Amand.

Le baptême de Saint Sigisbert dans un manuscrit de la Légende dorée de 1348

Baptême de Saint Sigisbert par Saint Amand
(miniature d’un manuscrit de La Légende dorée daté de 1348]

   L’éducation du jeune prince fut confiée à Saint Pépin de Landen (voir sa biographie > ici) et nous avons justement rapporté dans la vie de ce dernier le résumé des agitations politiques de la période qui suivit la mort de Dagobert 1er (+ 19 janvier 639), qui, conformément à l’usage des Mérovingiens, avait partagé son royaume entre ses deux fils, Sigisbert III et Clovis II.
A Clovis II, le plus jeune, échut la Neustrie, tandis qu’à Sigisbert revint l’Austrasie, ou Francie orientale, qui comprenait alors la Provence et la Suisse (démembrées de l’ancien royaume des Burgondes), l’Albigeois et le Quercy, l’Auvergne et le Rouergue, les Cévennes, la Champagne et la Lorraine, la Haute Picardie, l’archevêché de Trèves, l’Alsace et le Palatinat, la Franconie et la Thuringe (dont, à l’âge de 12 ans, il dut mater militairement une révolte), la Souabe et la Bavière, et d’autres provinces jusqu’aux frontières de la Frise et de la Saxe.

   Sigisbert renouvela Saint Pépin de Landen dans la charge de Maire du Palais qu’il avait précédemment exercée sous Dagobert, puis après la mort de celui-ci (+ 21 février 640) la confia à son fils Grimoald, qui était pour lui un véritable ami.
En 647 (il avait donc environ 17 ans), Sigisbert épousa la princesse Chimnechilde (en latin Chimnechildis), probablement sœur de Bereswinde (épouse du duc Etichon d’Alsace et mère de Sainte Odile -  cf. > ici et > ici). Comme leur union resta sans fruit pendant plusieurs années, Sigisbert adopta pour fils, en 651, le fils de Grimoald,  Childebert, qui avait alors une quinzaine d’années et lui succédera à sa mort (Childebert III « l’adopté »). Toutefois, Chimnechilde lui donnera finalement deux enfants : un garçon, Dagobert (futur Dagobert II), et une fille, Bilichilde.

Bague de Saint Sigisbert

Bague de Saint Sigisbert
[Paris, musée du Moyen-Age dans l'ancien Hôtel de Cluny]

   Se confiant entièrement à Grimoald pour la gestion politique et administrative de son royaume, Saint Sigisbert III s’adonna surtout à la contemplation et aux œuvres de piété, fonda une douzaine d’églises et de monastères, et fit de larges aumônes aux pauvres.
Il s’éteignit saintement à l’âge de 26 ans, terrassé par une maladie, le 1er février de l’an 656.

   D’abord inhumé dans une église qu’il avait fondée en l’honneur de Saint Martin de Tours, près de Metz, mais au début du XVIIème siècle, le duc souverain de Lorraine Charles III fit translater ses reliques à Nancy, dont il devint dès lors le saint patron, lorsqu’il y fit construire une cathédrale primatiale.
En 1793, les « patriotes » profanèrent et livrèrent aux flammes la plupart des reliques de Saint Sigisbert, dont une petite partie toutefois put être sauvée et se trouve vénérée soit à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation et Saint-Sigisbert, à Nancy, soit dans quelques heureuses paroisses ou communautés religieuses.

Reliquaire de Saint Sigisbert au carmel de Plappeville

Reliquaire de Saint Sigisbert III au Carmel de Plappeville (près de Metz)

2025-18. Première lettre mensuelle aux membres et amis de la Confrérie Royale pour l’année 2025 : dixième anniversaire et annonce du pèlerinage annuel au Puy-en-Velay.

Samedi 25 janvier 2025,
Fête de la conversion de Saint Paul ;
Mémoire de Saint Pierre, apôtre ;
Dans la Confrérie Royale, journée de prières plus instantes et d’offrande à l’intention de Sa Majesté le Roi.

Affiche de l'annonce du pèlerinage - blogue

Lettre mensuelle aux membres et amis de la

Confrérie Royale

- 25 janvier 2025 – 

Bien chers Amis,

       Cette année 2025 de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, année jubilaire du quart de siècle, année où l’on commémore aussi le dix-septième centenaire du concile de Nicée (325), est aussi celle du dixième anniversaire de notre Confrérie Royale, dont la fondation fut annoncée à l’occasion de la fête de Saint Louis, le 25 août 2015, alors que nous nous apprêtions à célébrer, quelques jours plus tard, le troisième centenaire de la mort du Grand Roi (+ 1er septembre 1715).

   J’aimerais que tous les membres de notre Confrérie profitent de ce dixième anniversaire pour revivifier et approfondir le sens de leur appartenance et de leur engagement, afin de ne pas laisser la routine en éroder l’importance et la ferveur, afin de ne pas laisser le redoutable pouvoir d’édulcoration des habitudes en amoindrir la fécondité et en gâter les fruits.

   Nous devons tous – et chacun (insistons sur ce renvoi à notre propre première personne du singulier, parce que le pluriel pourrait facilement se transformer en un paravent derrière lequel, plus ou moins inconsciemment, nous réussirions à camoufler notre responsabilité personnelle) – nous poser cette question : que puis-je faire pour marquer ce dixième anniversaire de manière à progresser dans l’intensité de mon engagement spirituel au service du Roi ?

   Bien sûr, ce n’est pas une question de pure rhétorique. Chacun se la doit poser afin d’y apporter une réponse : une vraie réponse, une réponse qui n’élude pas la question, une réponse personnelle, une réponse concrète, une réponse suivie d’effets, une réponse franche, une réponse sans complaisance pour notre tendance à nous contenter du « minimum syndical », une réponse comparable à un saut énergique et joyeux sur un trampoline !

   Pour se la poser et y répondre, il ne faut pas se placer en face d’un miroir, afin de se contempler soi-même (et de s’apitoyer sur ses bobos), mais il se faut mettre à genoux à côté de Saint Remi et de Sainte Clotilde suppliant le Ciel de toucher le cœur du roi encore païen Clovis ; à genoux à côté de Saint Charlemagne mettant son glaive au service de la foi ; à genoux à côté de Saint Louis prononçant son vœu de croisade ; à genoux à côté de Sainte Jeanne d’Arc criant les saints noms de Jésus et Marie au milieu du brasier ; à genoux à côté de la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin (née Louise de France) s’adonnant à d’austères pénitences dans sa cellule du Carmel de Saint-Denis ; à genoux à côté de la guillotine dont Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que la Vénérable Elisabeth de France gravissent les marches ; à genoux à côté de Sa Majesté le Roi Louis XVII, emmuré vivant, dévoré de vermine dans les ténèbres et amené à toute extrémité par la tuberculose… A genoux, bien sûr, en face de notre crucifix !

   Voilà ce qu’il nous faut considérer et méditer avec persévérance lorsque nous nous interrogeons sur la manière dont nous devons revivifier et intensifier notre engagement dans la Confrérie Royale.

   Dans quelques jours, nous vous ferons parvenir un programme et un formulaire concernant le dixième pèlerinage de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay, qui aura lieu, comme à l’accoutumée, à l’Ascension (qui sera cette année le jeudi 29 mai : providentiellement, ce 29 mai sera aussi l’exact deuxième centenaire du Sacre de Sa Majesté le Roi Charles X – dimanche 29 mai 1825 -, dernier Sacre célébré à Reims).

   Comme en 2024, pour des raisons évidentes déjà explicitées l’année dernière, parce qu’il ne nous est plus possible de trouver un lieu d’hébergement à des tarifs raisonnables au Puy même, ni d’y disposer d’un lieu décent pour y célébrer la liturgie traditionnelle (sans parler de la campagne de calomnies par laquelle une presse locale à l’affût jouant au Guépéou nous veut désigner à la vindicte de groupuscules fanatiques), l’essentiel du séjour se fera de manière discrète – et totalement sereine – dans une structure champêtre en dehors du Puy, où nous ferons un déplacement afin d’y prier et d’y obtenir de précieuses indulgences dans les sanctuaires de cette ville sainte.

   Dès ce jour-ci, les personnes qui désirent prendre part au pèlerinage (voire nous aider dans sa préparation), peuvent nous le signaler en nous écrivant au moyen de cette adresse électronique :

pelerinage.confrerie@gmail.com

   Je vous laisse méditer sur les éléments que je vous ai livrés au travers de ces modestes lignes, et, en vous recommandant tous et chacun aux bénédictions de Notre-Seigneur et de Notre-Dame, ainsi qu’à l’intercession de Saint Michel, de Saint Charlemagne, de Saint Louis, de Sainte Jeanne d’Arc, de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face, et de tous les saints de France, je vous assure de mon entier et religieux dévouement…

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur. 

Blason Confrérie Royale petite taille

2025-16. Louis XX : des vœux pour l’année 2025 qui dressent un tableau lucide de la situation de la France et ouvrent de vraies perspectives de renouvellement.

20 janvier 2025.

       C’est désormais une tradition : à l’occasion des cérémonies qui entourent l’anniversaire de la mort du Roi-martyr, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, publie, souvent par voie de presse, un message de vœux à l’adresse de tous les Français.
Ce message ne se contente pas de formules conventionnelles mais profite des circonstances pour essayer d’amener ses lecteurs à une réflexion politique authentique et rappelle des fondamentaux qui n’ont rien à voir avec la démagogie républicaine, mais rappellent opportunément les solutions de continuité et de pragmatisme réaliste qui ont toujours fait la force et la pérennité plus de douze fois séculaire des Rois qui ont fait la France.

   A nous de savoir méditer ces lignes, d’en vivre, et de les faire connaître autour de nous.

Source > ici.

Sa Majeté le Roi - Copie

       Au seuil de l’année 2025, fidèle à ma position d’héritier de la plus ancienne tradition politique française, j’adresse mes vœux de bonheur et d’espérance à tous les Français. Que l’œuvre des siècles continue !

   Que la nouvelle année permette à chacun de retrouver les chemins de l’espoir et de croire, de nouveau, en l’avenir. Cette voie est possible si nous en avons la volonté. L’histoire de la France nous apprend qu’il n’est jamais de situation si désespérante soit-elle, qui ne trouve son dénouement. Il y a toujours eu des hommes de bien qui continuent à entreprendre et à se battre pour apporter à leurs contemporains cette harmonie et les progrès qu’ils chérissent tant. C’est pourquoi, malgré les temps difficiles que nous vivons, j’ai confiance quant au retour de jours heureux si, collectivement, nous œuvrons dans ce sens et si, individuellement, nous acceptons nos responsabilités de tous ordres, dans le souci de l’équilibre entre droits et devoirs.

   Cela passe par les familles et nos activités qui doivent être soucieuses du bien commun. Sans doute faut-il aussi ouvrir une réflexion sur les institutions comme cela a été souvent le cas au cours de notre histoire. Comment ne serions-nous pas capables de faire ce qu’ont réalisé en leur temps, Louis IX, François Ier, Henri IV, Louis XIV, à savoir faire évoluer la société non pas vers sa perte mais vers son salut ?

   Les institutions actuelles ont montré ces derniers mois combien elles étaient usées et ne répondaient plus à ce qui fait normalement l’essence même du pouvoir, à savoir la gestion des hommes et des choses. La démocratie n’est plus qu’un vain mot quand elle n’assure plus la représentativité des forces vives. Le droit lui-même est bafoué quand il sert les intérêts de certaines communautés et ne garantit plus la justice, quand les délinquants sont préférés aux victimes, quand la partialité supplante l’équité.

   L’économie est faussée quand elle ne sert plus à produire pour répondre aux besoins mais qu’elle n’est plus que financiarisation au profit de quelques-uns. Ce sont maintenant, non plus seulement telle ou telle catégorie de la société qui est atteinte mais la société dans son ensemble, du haut en bas de l’échelle sociale. Tout nous porte à redonner à nos institutions le souffle qui leur manque depuis des décennies.

   Ainsi seront chassés les doutes et l’inquiétude qui rongent notre société et ébranlent la France. Appuyons-nous sur l’histoire, nos valeurs et nos traditions ; revenons aux fondamentaux puisés aux racines chrétiennes et à celles de l’antiquité gréco-romaine. Ce sont ces principes et ces valeurs dont la Révolution nous a coupé et qui, peu à peu, ont été oubliés jusqu’à mener la France à l’abandon des promesses de son baptême.

   Retrouvons-les et la France se réinscrira dans sa destinée qui est d’être souveraine. Redevenant grande, fière, audacieuse, elle retrouvera aussi sa mission de modèle pour éclairer les nations. Elles en ont tant besoin alors que dans une grande partie du monde la barbarie revient !

   Abandonnons les idéologies et le déni qu’elles engendrent pour renouer avec le réel ! Retrouvons dans tous les domaines l’objectif du bien commun partagé, la Res Publica, c’est-à-dire la volonté de faire passer l’intérêt social nécessaire à tous avant les individualismes. Cet esprit fait de volonté, de réalisme et de bon sens, est celui qui a guidé la France durant des siècles. Abandonné progressivement à partir du XVIIIème siècle, il n’est, heureusement, pas perdu. Il demeure dans de nombreux foyers et se transmet dans les familles. Amour du travail, du métier bien fait, souci des autres sont ce qui fait vivre la France que l’on aime et lui permet d’échapper aux fausses valeurs délétères qui détruisent notre société.

   Déjà, nous voyons des initiatives de bon sens se développer. On le voit dans le domaine social où de nombreux équipements conçus tant pour les enfants que pour les personnes âgées ou en fin de vie, les malades ou les handicapés, sont créés par les familles luttant contre les carences des structures étatiques. En matière d’éducation, des classes primaires à l’université, l’enseignement imposé par l’Etat trouve une heureuse concurrence chaque jour plus importante à mesure que le succès des nouveaux établissements est au rendez-vous, reposant sur la transmission des connaissances et non des idéologies. En matière économique et entrepreneuriale, comment ne pas reconnaître que l’activité tient grâce à l’initiative et à l’abnégation de quelques-uns ?

   L’armée et la sécurité en général font également preuve d’une résilience qu’il faut admirer et encourager, alors que les moyens leur sont toujours comptés et que des législations contre-nature sont imposées pour les forces de l’ordre. Agriculteurs et pêcheurs résistent pour faire valoir leurs pratiques visant à nourrir leurs contemporains, plutôt que de recevoir des primes pour créer des jachères…. Toutes ces initiatives que je salue, forment le terreau sur lequel la France trouvera la force pour reprendre sa destinée en main. Quand toute la société sera ainsi progressivement reconstituée sur des bases saines, la réflexion sur les institutions pourra reprendre de manière à donner à la France les meilleures d’entre elles, les plus adaptées à son génie.

   Ainsi, il y a en ce début d’année suffisamment d’espoir pour croire en l’avenir. N’ayez pas peur ! N’ayons pas peur ! La France possède de nombreux atouts. Il lui faut maintenant les ordonner vers le bien commun, vers le renouveau. Tels sont les vœux que je forme, en ce début d’année, sachant que Notre-Dame qui vient encore de faire tant de miracles et Saint-Louis veillent sur notre cher et vieux pays.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Grandes armes de France

2025-15. D’autres messages de Sa Majesté au sujet de la journée du dimanche 19 janvier 2025.

20 janvier 2025,
Fête des Saints Fabien et Sébastien, martyrs ;
Anniversaire de la mort de SM la Reine Anne d’Autriche (+ 20 janvier 1666).

       En complément des messages publiés hier au soir, dimanche 19 janvier (cf. > ici), Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a publié pendant la nuit du dimanche au lundi et dans la journée du lundi 20 janvier, deux autres messages sur les réseaux sociaux :

Sa  Majesté remettant le prix d’Histoire de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier

Sa Majesté remettant le Prix d’Histoire
de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier

   « Je suis heureux de remettre le Prix d’Histoire de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier pour son dernier ouvrage « Robert le Pieux, l’enracinement dynastique », ainsi que le Prix de Thèse à Luc Taupenas pour sa thèse de doctorat en droit intitulée « La nature juridique du sacre et du couronnement dans la tradition française médiévale ».

   Toutes mes félicitations aux lauréats pour leurs travaux remarquables ! »

Sa Majesté remettant le Prix de Thèse à Luc Taupenas

Sa Majesté remettant le Prix de Thèse à Monsieur Luc Taupenas

fleur de lys gif2

   Notre Souverain est aussi revenu sur la commémoration de la mort du Roi-martyr :

   « Chers amis, cette année encore vous étiez nombreux à mes côtés pour perpétuer fidèlement le souvenir du roi Louis XVI à la Chapelle Expiatoire bravant le même froid que celui qui avait glacé Paris le 21 janvier 1793 lors de l’exécution de l’Auguste Roi.

   Je vous remercie de votre présence et de votre chaleureux soutien sans cesse renouvelé. »

Louis XX à Paris le 19 janvier 2025

2025-14. Messages de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la célébration à la Chapelle Expiatoire et de la « Marche pour la Vie ».

Dimanche soir 19 janvier 2025,
Deuxième dimanche après l’Epiphanie ;
Anniversaire de la mort de Gustave Thibon (+ 19 janvier 2001).

Armes de France pour le deuil

   Le mardi 14 janvier, sur les réseaux sociaux, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, avait annoncé sa présence à Paris à l’occasion de la Messe commémorative de la mort du Roi martyr, célébrée à la Chapelle Expiatoire, ce dimanche 19 janvier :

   « Je serai présent, comme chaque année, pour l’anniversaire de la mort du Roi Louis XVI qui sera célébrée ce dimanche pour la France et la Famille Royale en la Chapelle Expiatoire, Square Louis XVI à Paris.

   Entretenons la mémoire de ce moment qui rendit la France orpheline. »

Louis XX arrivant à la Chapelle Expiatoire 19 janvier 2025

Sa Majesté gravissant les marches de la Chapelle Expiatoire
ce dimanche 19 janvier 2025

   Au soir de ce dimanche 19 janvier, Sa Majesté a publié (toujours sur les réseaux sociaux) le message suivant :

   « Chaque année, fidèle à cette commémoration, j’entretiens la mémoire de ce moment qui rendit la France orpheline. Le 21 janvier 1793 vit bien plus que l’exécution d’un homme innocent des crimes qu’on lui imputait, mais la mort de celui qui se vivait comme un père pour tous ses peuples qui le reconnaissaient comme tel.

   Prions pour son âme et plus encore pour la France et les Français. »

Le Roi à la Chapelle Expiatoire 19 janvier 2025

   Dans l’après-midi de ce même dimanche, le Roi, toujours soucieux de manifester son soutien à la défense de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle, a pris part à la « Marche pour la Vie » qui se déroulait dans les rues de la capitale, puis a encore publié les lignes suivantes :

   « La défense de la Vie, quel qu’en soit son état, est une œuvre de justice. En défendant l’être humain, du ventre de sa mère jusqu’à son dernier soupir, nous ne nous livrons pas à un acte de charité mais à un devoir impérieux, guidé par notre conscience.

   Vous pouvez être fiers de vous ! »

Louis XX à la Marche pour la Vie

Sa Majesté à la « Marche pour la Vie », ce dimanche 19 janvier 2025

2025-7. Annonce : au Mesnil-Marie, Sainte Messe de Requiem à la pieuse mémoire du Roy martyr.

frise lys deuil

annonce de la messe du 25 janvier 2025

Informations pratiques :

- La Sainte Messe de Requiem commencera à 11 h 30 précises.
- Repas partagé ensuite pour ceux qui le désirent : nous contacter pour l’organisation.
- La chapelle du Mesnil-Marie est, d’une part, une chapelle privée, et, d’autre part d’une capacité limitée : ce pourquoi il est absolument impératif de s’inscrire pour cette cérémonie (et pour le déjeuner qui suivra si l’on souhaite y participer).
- Inscriptions et renseignements au moyen du formulaire de commentaires, ci-dessous (ce ne sera évidemment pas publié).

frise lys deuil

2024-291. Message de Sa Majesté pour la fête de Noël 2024.

Mercredi 25 décembre 2024,
Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

   En ce jour de Noël, en milieu d’après-midi, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, a publié sur ses réseaux sociaux ce message paternel à l’adresse des Français, accompagné de l’illustration suivante :

Crèche Message du Roi 25 décembre 2024

   « En ce jour de la Nativité, la Princesse Marie-Marguerite et moi-même souhaitons un joyeux et saint Noël à tous les Français.

   Que chacun puisse trouver dans cette fête, la joie et l’Espérance au sein de sa famille ou de ses proches. »

grandes armes de France

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