Archive pour la catégorie 'Intentions de priere'

2016-43. De la sainte icône des martyrs de la famille royale désormais exposée dans l’oratoire du Mesnil-Marie.

Mercredi 8 juin 2016,
221e anniversaire du rappel à Dieu de S.M. le Roi Louis XVII (cf. > ici).

Armes de France gif

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

     C’est très intentionnellement que j’ai choisi cette date du 8 juin pour vous dévoiler, après que Frère Maximilien-Marie l’a lui-même dévoilée dimanche dernier aux participants du pèlerinage jubilaire de la Légitimité au Puy-en-Velay (cf. > ici), une icône que nous avons commandée à une artiste, Madame Olga Platonova, iconographe originaire de Saint-Petersbourg, professeur d’iconographie à la paroisse orthodoxe russe de la Présentation de Marie (rue Olivier de Serre, Paris XVe).

   Pour vous en parler, il faut que je revienne deux ou trois ans en arrière.
Romain, l’un de nos amis, et Frère Maximilien-Marie s’étaient demandé à plusieurs reprises comment il serait possible de relancer la cause de béatification des membres de la famille royale mis à mort pendant la grande révolution : Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que Madame Elisabeth, soeur du Roi. En effet, si diverses tentatives ont existé au cours des XIXe et XXe siècles, elles n’ont jusqu’ici pas abouti.

   Il est bien certain que c’est principalement en haine de la foi catholique, en haine de l’Eglise catholique et en haine des desseins de Dieu sur la France, que le Roi Louis XVI, la Reine Marie-Antoinette et Madame Elisabeth ont été envoyés à la guillotine, et que le Roi Louis XVII a été condamné à des sévices physiques et psychologiques innommables, puis à une mort lente dans la plus dégradante des réclusions.
Mais il est tout aussi certain que, d’une part, ni la république, ni la maçonnerie – qui en est la pseudo religion officielle – ne souhaitent cette glorification qui mettrait davantage en lumière leurs actions diaboliques ; et que, d’autre part, un épiscopat d’une désolante inconsistance, continûment empêtré dans ses compromissions avec un régime impie, n’a ni la capacité spirituelle et intellectuelle ni la volonté d’entreprendre les démarches en vue de leurs béatifications, au contraire de l’Eglise russe qui a élevé sur les autels la famille impériale massacrée en 1917.

   Nous en sommes donc arrivés à formuler ce raisonnement :

1 – puisque nous avons les plus solides raisons de penser que Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII, la Reine Marie-Antoinette et Madame Elisabeth sont au Ciel, rien ne nous empêche de les invoquer pour obtenir des grâces par leur intercession (sans que cela prenne les formes d’un « culte public » tel que défini par le droit canonique) ;

2 – puisque en guise de preuve qu’ils sont au Ciel, l’Eglise demande toujours des grâces et des miracles par l’intercession des « serviteurs de Dieu », rien ne s’oppose à ce que l’on diffuse une prière pour demander l’intercession de nos martyrs royaux ;

3 – puisque, dans l’état actuel des choses, nous ne pouvons pas attendre de la timorée hiérarchie de l’Eglise, leur béatification, ce doivent être les grâces et les miracles obtenus par les fidèles qui doivent en quelque manière « forcer » cette hiérarchie à sortir de sa langueur ;

4 – il nous faut donc diffuser une image permettant de matérialiser – si l’on peut dire – ou de concentrer ces prières et supplications ; toutefois ni les portraits de cour réalisés de leur vivant, ni les représentations plus ou moins romantiques postérieures à la révolution ne conviennent à une saine démarche religieuse : il serait donc opportun de proposer une représentation strictement religieuse et spirituelle qui mette en valeur leur martyre ;

5 – une icône, comme les russes en ont fait réaliser pour la famille impériale martyre, possède toutes les caractéristiques voulues pour cette expression spirituelle et permettrait la mise en évidence de la mise à mort en haine de la religion ; en sus, outre le fait que les icônes sont de plus en plus comprises et vénérées par la piété latine, cette représentation facilitera aussi la dévotion des fidèles des rites orientaux dont un très grand nombre – en France mais pas uniquement – sont royalistes et légitimistes…

   Après quelques tâtonnements, grâce à une religieuse orthodoxe sympathisante de la Confrérie Royale, nous avons été mis en relation avec Madame Olga Platonova qui a parfaitement compris notre dessein et y a adhéré de toute son âme et de tout son talent.
Madame Platonova a travaillé pendant plusieurs mois – mettant en oeuvre les canons de l’iconographie sacrée – , et notre Frère Maximilien-Marie, dans le même temps, économisait sou par sou afin de pouvoir la rétribuer en toute justice.

   Enfin, grâce à une amie proche qui devait se rendre à Paris et se l’est vue remettre par Madame Platonova, l’icône est arrivée au Mesnil-Marie le dimanche de la Sainte Trinité 22 mai 2016.
Frère Maximilien-Marie l’a déposée dans l’oratoire, mais elle y est restée voilée tant qu’elle n’était pas bénite : c’est ce dernier dimanche, 5 juin 2016, que, après avoir été dévoilée aux participants du pèlerinage jubilaire légitimiste au Puy, elle a reçu cette bénédiction.

Icône des martyrs royaux filigranée 421x600

   Comme je l’ai expliqué plus haut, ce sont les canons de la représentation sacrée dans les Eglises d’Orient qui ont présidé à la réalisation de cette icône : loin des portraits de cour et des figurations réalistes ou sentimentalo-romantiques, l’icône exprime une réalité spirituelle et montre symboliquement les serviteurs de Dieu dans leur éternité de gloire. En cela, elle tire celui qui la contemple et qui prie devant elle hors des contingences terrestres pour l’amener à un contact spirituel avec les saints.
Sur cette icône, Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII et la Reine Marie-Antoinette sont donc figurés portant les insignes canoniques de leur royauté (avec le manteau fleurdelysé propre à la royauté française), et Madame Elisabeth est représentée en princesse de sang royal : leur appartenance à une race royale particulièrement favorisée des dons divins subsiste dans l’éternité, spiritualisée.
Chacun d’un porte à la main une croix, symbole de leur martyre qui les a unis d’une manière spéciale au Christ, Roi des martyrs.

En arrière-plan sont peints les lieux de leur chemin de croix : les Tuileries, le donjon du Temple et la Conciergerie, tandis que dans les angles sont évoquées les scènes de leurs morts.
Leurs noms sont écrits en toutes lettres : Louis-Auguste Roi de France, Louis-Charles Roi de France, Marie-Antoinette Reine de France, Elisabeth-Philippine Fille de France.

   Des reproductions de cette sainte icône de nos martyrs royaux, portant au verso une prière pour demander des grâces par leur intercession, ont été imprimées afin d’être exposées dans les oratoires particuliers et largement répandues.
Les modalités pour les commander sont à consulter ci-dessous.

Lully.

Trois lys blancs

Pour commander des reproductions de la sainte icône
de la Famille Royale martyre :

Les reproductions sont disponibles en deux formats : 21 x 29,5 (format A 4) ou 10,5 x 15 (format carte postale).
Les offrandes conseillées pour l’acquisition de ces reproductions à l’unité sont :
- grand format : 5 € (+ frais d’expédition)
- petit format : 0,50 € (+ frais d’expédition)

Afin de faciliter la diffusion de cette icône et de la prière qui l’accompagne, nous proposons aussi des lots :
- 1 grande image + 10 petites :  8 € (+ frais d’expédition)
- 2 grandes images + 25 petites : 15 € (+ frais d’expédition)
- 5 grandes images + 50 petites : 35 € (+ frais d’expédition)
- autres quantités > nous demander

Pour commander, contactez-nous en nous précisant la quantité souhaitée, les modalités d’envoi (lettre prioritaire ou lettre verte, colissimo… etc) afin que nous puissions calculer les frais d’expédition et vous les soumettre, et en n’omettant pas de nous communiquer vos coordonnées exactes au moyen de l’espace réservé aux commentaires ci-dessous (ce ne sera pas publié).

frise lys

2015-95. « La France retrouvera sa paix et sa grandeur par l’union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs puisées aux sources de son histoire. »

Lundi 16 novembre 2015,
Fête de Sainte Gertrude la Grande (voir > ici et > ici).

Même s’il a déjà été relayé par de très nombreuses publications légitimistes, il est de notre devoir de retranscrire également ici le communiqué publié samedi 14 novembre par le Secrétariat du Prince, après les actes de terrorisme perpétrés à Paris dans la soirée de ce vendredi 13 novembre.
Pour nous, chrétiens, à la suite de Monseigneur le Duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, il ne s’agit pas seulement de « penser » mais aussi de prier .

Prier :
1) pour le salut des âmes de ces victimes décédées (car, il convient de le rappeler, Dieu – qui est hors du temps – , en considération des prières faites après l’événement, peut accorder des grâces, notamment en ce qui touche à la conversion, au repentir et au salut éternel, reçues par ces victimes au moment de leur mort) ;
2) pour les blessés, afin de les soutenir et pour leur obtenir des grâces de guérison (physiques, psychologiques et spirituelles) ;
3) pour leurs proches qui portent le poids du deuil ou qui se resserrent auprès de leurs blessés ;
4) pour la France…

Vous remarquerez très particulièrement la dernière phrase de ce communiqué qui, malgré sa concision, n’en est pas moins lourd d’un message fondamental : « Comme en d’autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l’union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs puisées aux sources de son histoire »,.
C’est bien là, malgré les nécessaires pudeur et sobriété imposées par les circonstances, une manière non équivoque de rappeler a) que la France – de nos jours – a perdu toute grandeur (puisqu’on ne peut retrouver que ce qui a été perdu), et b) que les valeurs qui ont toujours fait la force et la constance de la France ne sont pas les prétendues « valeurs de la république« , mais bien les authentiques principes qui ont présidé à la naissance de la France il y a plus de quinze siècles : l’alliance scellée dans les fonts baptismaux de Reims, aux sources de notre histoire.

Armes de France pour le deuil

Communiqué de Monseigneur le Duc d’Anjou :

Au moment où la lâcheté provoquant l’horreur endeuille Paris et la France tout entière, je fais part de ma profonde émotion.
Mes pensées et mes prières vont aux victimes et à leurs familles. Aux morts et aux blessés innocents. Aux gardiens de la sécurité et de la santé.
Au-delà de la douleur et de l’indignation, face à cet acte de guerre, il appartient à tous d’être responsables et confiants dans l’avenir.
Comme en d’autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l’union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs puisées aux sources de son histoire.

Louis de Bourbon, duc d’Anjou

frise lys deuil

2015-50. Appelez tout le peuple, et montrons−lui son Roi !

Vendredi 24 avril 2015,
Fête de Sainte Marie de Sainte Euphrasie Pelletier,
Fête de Saint Fidèle de Sigmaringen,
et anniversaire du baptême de Saint Augustin par Saint Ambroise (cf. > ici).

Grandes armes de France

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       La divine Providence a permis à Frère Maximilien-Marie de gagner une impression photo sur toile (de format 30 cm x 40 cm) ; sur mes conseils – car les chats sont toujours de bon conseil ! – il a donc commandé un portrait de Monseigneur le duc d’Anjou, notre Roi Louis XX, à partir de la photo de bonne résolution qui nous a été communiquée par un ami (que je remercie chat-leureusement au passage).
La livraison du tableau nous a été faite ce lundi 20 avril : il ne restait plus qu’à lui trouver la place, digne et juste, où nous l’installerions.

   Peut-être vous souvenez-vous qu’il y a tout juste un an, le 25 avril 2014, à l’occasion du quarantième anniversaire de notre Souverain légitime et de la cérémonie à laquelle Frère Maximilien-Marie avait été si heureux de participer, à Aigues-Mortes, pour célébrer le huitième centenaire de la naissance de Saint-Louis (voir > ici), notre Frère a pu dire à Monseigneur que nous prions quotidiennement pour Lui et que d’ailleurs nous avons son portrait dans notre oratoire : le portrait en question étant un petit buste, d’à peine dix centimètres de haut, qui avait été autrefois diffusé par l’Institut de la Maison de Bourbon.

   L’arrivée de ce tableau nous a permis de donner un peu plus d’importance à cette « présence » de notre Roi dans l’oratoire du Mesnil-Marieen sortant des réserves de la sacristie un chevalet, un tissu de soie blanche, une couronne, nous eûmes tôt fait cette installation, juste à l’entrée de l’oratoire. 

Portrait de Louis XX - oratoire du Mesnil-Marie

   Il y a déjà fort longtemps que Frère Maximilien-Marie insiste pour dire qu’il est très important que tous les Légitimistes aient chez eux, en une place d’honneur, le portrait de notre Roi légitime : pas une minuscule photo dans un coin confidentiel, mais un portrait bien visible par tous.
Avant la sinistre révolution, le portrait du Souverain se trouvait dans nombre de demeures, jusqu’en de très modestes chaumières, par tout le Royaume.

   Il y a quelques semaines, en relisant « Athalie », j’ai relevé une réplique de Joad à l’adresse des lévites (Act. V, sc. 7) et, me permettant d’en changer un unique mot (ce dont je suis certain que le cher Jean Racine ne peut me tenir rigueur : j’ai remplacé le nom de Jacob par celui de Clovis), j’en ai fait une véritable consigne d’action :

« Appelez tout le peuple, et montrons−lui son Roi :
Qu’il lui vienne en ses mains renouveler sa foi.
Roi, prêtres, peuple, allons, pleins de reconnaissance,
De Clovis avec Dieu confirmer l’alliance,
Et saintement confus de nos égarements,
Nous rengager à lui par de nouveaux serments. »

   Montrons notre Roi ! 
En ces temps de confusion spirituelle et intellectuelle, que les Légitimistes français considérent qu’il est de leur devoir – par un rayonnement serein qui attire les coeurs et les esprits, mais aussi en présentant son portrait bien visible dans leurs maisons – de manifester à qui appartient l’autorité légitime, à qui revient de droit la charge de régir notre pays, qui les lois plus que millénaires de notre beau Royaume désignent comme successeur de Clovis, de Saint Charlemagne, de Saint Louis, d’Henri IV, de Louis XIV, de Louis XVI, de Charles X et d’Henri V !

   Et bien sûr, en ce 25 avril, jour anniversaire de la naissance de notre Prince Dieu-donné, d’une manière plus fervente et plus instante encore qu’à l’accoutumée, nous avons à coeur de prier pour sa personne, pour sa famille et pour ses intentions :
« Domine, salvum fac Regem ; et exaudi nos in die qua invocaverimus Te : ô Seigneur, gardez notre Roi ; et exaucez-nous au jour où nous Vous invoquons ! »

Lully.

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Prière pour demander des grâces par l’intercession du Vénérable Pie XII

et
pour obtenir la glorification de ce grand serviteur de Dieu :

Sa Sainteté Pie XII donnant la bénédiction Urbi et Orbi

Sa Sainteté le Pape Pie XII
donnant la bénédiction Urbi et Orbi.

   O Jésus, Pontife éternel, qui avez daigné élever Votre Serviteur fidèle Pie XII à la suprême dignité de Votre Vicaire ici-bas, et lui avez concédé la grâce d’être un défenseur intrépide de la Foi, un courageux champion de la justice et de la paix, un glorificateur zélé de Votre très Sainte Mère, et un exemple lumineux de charité et de toutes les vertus, daignez maintenant, en vue de ses mérites, nous accorder les grâces que nous Vous demandons (…), afin que, assurés de son efficace intercession auprès de Vous, nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels.

Ainsi soit-il !

Imprimatur
+ Petrus Canisius
Vic. Gen. Civit. Vatic.
die 8 decembris 1958

Armoiries et devise de Pie XII

Armoiries et devise de Sa Sainteté le Pape Pie XII

2013-64. Lettre ouverte à un Grand Aumônier de France retourné à Dieu.

Jeudi 22 août 2013,
fête du Coeur immaculé de Marie (cf. > ici).

2013-64. Lettre ouverte à un Grand Aumônier de France retourné à Dieu. dans Chronique de Lully abbe-chanut-aux-funerailles-de-mme-la-duchesse-de-segovie-11-mai-2012

Monsieur l’abbé Christian-Philippe Chanut
récitant les prières de l’absoute
aux funérailles de Madame la Duchesse de Ségovie
(Paris, église du Val de Grâce – 11 mai 2012) 

Cher, très cher Monsieur le Grand Aumônier,

       Le téléphone du Mesnil-Marie a sonné ce samedi 17 août vers 18h.
Dès que j’eusse reconnu la voix de notre amie commune, et avant même qu’elle n’eût formulé l’annonce de votre décès survenu quelque trois heures auparavant, j’ai su que votre âme avait quitté cette vallée de larmes…

   Mon dessein n’est pas de revenir ici sur votre biographie, plusieurs sites l’ont déjà évoquée et il me suffit d’y renvoyer (par ex. « Summorum Pontificum » > ici).
En me décidant à écrire, à vous écrire, aujourd’hui je désire faire oeuvre de justice, dans une note toute personnelle.

   Je vous ai rencontré pour la première fois le samedi 4 février 1995 : c’était le jour de la fête de Sainte Jeanne de France. Des relations communes m’avaient introduit auprès de vous, m’avaient fortement encouragé à m’ouvrir à vous et à solliciter vos conseils ; je me trouvais alors dans telle une période de désarroi et d’inquiétudes, environné de pièges et de dangers…
Vous m’avez écouté, avec beaucoup d’attention. Votre regard me scrutait avec une vraie sollicitude sacerdotale qui n’était en rien inquisitoriale ; vos questions, au-delà des explications qu’elles appelaient, avaient-elles finalement un autre but que de me permettre à moi-même de me les poser de la bonne manière, afin de découvrir – adjuvante Deo – les bonnes réponses ?
Jamais auprès de vous, je n’ai éprouvé ce sentiment de malaise qu’ont provoqué en moi tant de prêtres et de religieux qui, dès lors qu’on s’ouvre un peu à eux, donnent l’impression de vouloir en profiter pour s’imposer comme « directeurs spirituels » et « conseillers éclairés » dont le Saint-Esprit ne pourrait en aucune manière se passer !

   Nous nous rencontrâmes ensuite de manière irrégulière, au gré du calendrier des pèlerinages et des « cérémonies royales » à l’occasion desquelles j’eus, à plusieurs reprises, l’honneur d’être votre cérémoniaire, à la Chapelle Expiatoire ou à la Basilique nécropole royale de Saint-Denys.
A chacune de ces rencontres, sans beaucoup de mots, j’étais sensible à vos marques d’attention, à vos réflexions judicieuses, à votre sollicitude non feinte, à vos encouragements qu’une note d’humour affranchissait de toute condescendance, à l’exquise délicatesse que vous étiez capable de voiler sous les apparences de votre affable débonnaireté (ceux qui ne vous ont point connu ne peuvent avoir l’idée de ce à quoi je fais allusion).

   Nos échanges téléphoniques, sans être très fréquents, avaient toujours quelque chose d’un peu surréaliste : vous qui portiez de nombreuses et lourdes responsabilités, vous qui fréquentiez tant de « grands » – de la société ou de la pensée -, vous qui connaissiez tant de prêtres et de religieux, lors même que nous ne nous étions pas vus ou parlé depuis des mois, vous vous adressiez à ce pauvre petit moine comme si nous nous étions simplement quittés la veille et comme si (mais fallait-il écrire ce « comme si » ?) vous saviez ce que beaucoup de personnes pourtant côtoyées quotidiennement étaient, elles, incapables de percevoir.

   Tout le monde s’accordera à célébrer votre intelligence – vive et brillante -, votre science encyclopédique, votre éloquence admirable, la pertinence de vos analyses et la sagacité de vos jugements : je n’en parlerai donc pas.

   Lorsque votre décès m’a été annoncé, en revanche, il y a une réflexion du Saint Evangile selon Saint Jean qui m’est aussitôt revenue en mémoire : «Ipse autem Iesus non credebat semetispum eis, eo quod ipse nosset omnes. Et quia opus ei non erat ut quis testimonium perhiberet de homine ; ipse enim sciebat quid esset in homine » (Johan. II, 24-25) : Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous. Et parce qu’il n’avait pas besoin que personne lui rende témoignage d’aucun homme, car il savait par lui-même ce qu’il y avait dans l’homme.
Comme j’ai envie de vous appliquer à vous-même ces deux versets !

   Vous n’aviez point d’illusion sur ce qu’il y a dans l’homme et sur ce que l’on peut attendre des hommes.
Vous avez, par expérience – par tant de douloureuses expériences ! -, su ce dont les hommes sont capables, spécialement lorsque ce sont des « hommes d’Eglise », et vous avez bien connu à quelles mesquineries et méchancetés se peuvent livrer ceux qui, par vocation et par état, sont cependant et malgré tout des représentants de Dieu ici-bas…

Vous avez aussi éprouvé ce que sont capables de faire des supérieurs ecclésiastiques médiocres et sans talent, lorsqu’ils se rendent compte que l’un de leurs subordonnés est plus brillant et davantage capable qu’eux, mais qu’au lieu d’en tirer profit avec humilité, pour la gloire de Dieu, ils laissent libre court à ce que leur inspire ce qu’il y a de plus malheureusement humain en eux ! 
Je ne vous ai jamais trouvé amer en face de ces expériences qui font pourtant si mal. Votre bon sens surnaturel et votre humour – qui n’empêchent point la souffrance – vous aidaient à rebondir, et à grandir encore. 

   Monsieur le Grand Aumônier de France – puisque comme nous avions plaisir à vous appeler ainsi avec une respectueuse affection, en raison de la dignité dont vous avait revêtu notre regretté Prince Alphonse – , en d’autres temps (j’avais envie d’écrire : « en des temps normaux », car en définitive ce Grand Siècle que vous affectionniez tant n’était-il pas bien plus « normal » que l’effrayante période en laquelle nous sommes immergés ?), vous eussiez tout naturellement été promu à l’épiscopat : cela me paraît une évidence.
Mais, en sus de l’orthodoxie doctrinale, le talent, l’intelligence et la culture, surtout lorsqu’ils s’allient à l’indépendance d’un jugement sûr et à l’humour le plus fin, ne sont pas les vertus les plus signalées pour être évêque ou cardinal aujourd’hui au Royaume de France !

   Au sortir de l’hiver, alors que votre maladie donnait l’impression d’une rémission et peut-être d’un mieux, vous aviez confié à nos amis communs votre projet de passer au Mesnil-Marie au cours de cet été…
Las ! Le crabe ne faisait que semblant de dormir, et, depuis trois mois, nous avons suivi avec douleur, dans la prière, l’implacable évolution du mal qui vous rongeait.

   En ce jour radieux où nous célébrons la fête du Coeur immaculé de Marie, la Messe de vos funérailles a été célébrée ce matin par Monseigneur votre évêque dans votre paroisse de Milly-la-Forêt.
Nos prières continuent pour vous : vous le savez, je ne suis pas de ceux qui se font illusion en pensant, même au sujet de personnes très chères et très estimées, qu’elles vont au Ciel tout droit. 

   A Dieu, cher Monsieur le Grand Aumônier ! Nous prions pour le repos de votre âme : nous prions pour que Notre-Seigneur Jésus-Christ vous donne la récompense promise aux bons et fidèles serviteurs, nous prions pour que la céleste Reine de France – dans l’octave de l’Assomption de laquelle vous avez quitté cette terre -, pour que Saint Michel et pour que les Saints innombrables qui ont illustré l’Auguste Maison de France, vous introduisent très bientôt dans le Royaume Eternel dont le Royaume de France a pour vocation d’être une image, nous prions pour que vous retrouviez sans tarder notre cher et regretté Prince Alphonse et notre bonne Princesse Emmanuelle, auprès desquels vous avez exercé un si beau et précieux ministère…

Merci ! Merci mille fois, cher Monsieur l’Abbé ! 

Frère Maximilien-Marie.

frise lys deuil

2013-57. Des réparations et expiations qu’il convient de faire monter vers le Ciel au jour du 14 juillet.

9 juillet,
Chez les Augustins, la fête des Prodiges de la Bienheureuse Vierge Marie (cf. > ici) ;
La mémoire de Saint Jean Lenaerts d’Oosterwijk, chanoine régulier, et de ses 18 compagnons, martyrs de Gorcum ;
Au couvent de Picpus, à Paris, la fête de Notre-Dame de Paix (cf. ici).

2013-57. Des réparations et expiations qu'il convient de faire monter vers le Ciel au jour du 14 juillet. dans Chronique de Lully pillage-dune-eglise-pendant-la-grande-revolution

Pillage d’une église pendant la révolution
(tableau conservé au musée Carnavalet)

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Pendant le cours du mois de juin, j’ai insisté sur le caractère essentiellement réparateur du culte du Sacré-Coeur de Jésus, et j’ai rappelé combien les appels de Notre-Seigneur à la réparation étaient la conséquence des outrages et sacrilèges dont Il est accablé dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie (cf. > ici).

   Dans quelques jours, le 14 juillet, la république française célébrera ce qu’elle considère comme sa grande « fête nationale » : la loi l’instituant, promulguée le 6 juillet 1880, a été proposée par des parlementaires qui se référaient au 14 juillet 1789 et à la prétendue « prise » de la Bastille, devenue le symbole de la fin de l’Ancien Régime.
A ceux qui protestèrent en disant qu’il ne convenait pas d’élever au rang de fête nationale un jour marqué par des effusions de sang et des exécutions sommaires, il fut répondu que le 14 juillet 1789 avait été suivi d’autres 14 juillet, en particulier celui de l’année 1790, et qu’on pouvait voir en cette dernière date l’accomplissement de « l’unité nationale » (sic).

Je connais quelques personnes qui colportent encore aujourd’hui cette manière de présenter les choses et qui se donnent ce jour-là une sorte de bonne conscience en prétextant qu’elles célèbrent l’anniversaire de la fête de la fédération ; mais lorsqu’on sait que la date de cette fête de la fédération a très précisément été choisie pour marquer le premier anniversaire de la prétendue « prise » de la Bastille, j’ai envie de dire que c’est bonnet phrygien et phrygien bonnet… (*)

   Par ailleurs, une étude objective menée en dehors des bobards de l’histoire officielle permet de rétablir la réalité des faits, et elle démontre de manière irréfragable que les événements qui vont depuis l’ouverture des Etats Généraux jusqu’à la fête de la fédération sont un enchaînement rigoureux de félonie, de parjures, de violences, d’atteintes aux droits les plus élémentaires, de crimes, de vols, de spoliations matérielles, psychologiques et institutionnelles… etc.
Qu’on se souvienne – pour ne citer qu’un seul exemple – du massacre des catholiques et des capucins de Nîmes survenu exactement un mois avant la fête de la fédération (cf. > ici). 

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Fête de la fédération du 14 juillet 1790 : le serment de La Fayette

   De toute manière, pour voir dans la fête de la fédération l’accomplissement de « l’unité nationale » il me semble qu’il faut se faire de drôles de noeuds au cerveau après s’être volontairement crevé les yeux.
Une grand’ Messe célébrée par un évêque impie et sacrilège, les conflits et les haines qui couvent dans les coeurs de ceux qui veulent prendre en mains la conduite de la révolution, la poudre mensongère jetée aux yeux du peuple abusé par une phraséologie grandiloquente qui voile les plus grands vices sous les atours de la vertu et des nobles idéaux, le serment imposé à un monarque qui n’est déjà plus libre, et le blasphème érigé en fondement d’une pseudo constitution (article 3 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 – « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation » – qui prend le contre-pied des enseignements de la Sainte Ecriture : « omnis potestas a Deo : tout pouvoir vient de Dieu »)…
Ah ! la belle « unité nationale » que voilà !

Ecce Homo par Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne : Ecce Homo.

   Pour nous, il ne saurait en aucune manière être question de faire la fête le jour du 14 juillet : puisque les ennemis les plus acharnés de la société chrétienne traditionnelle y voient le début de l’avènement de leur monstrueuse idéologie, nous sommes bien obligés d’y voir le début d’une série de blasphèmes, de profanations et de sacrilèges dont il semble incroyable qu’ils aient pu se produire dans un pays qui brillait jusque là dans les premiers rangs des royaumes chrétiens et passait pour celui dans lequel régnait la plus exquise des civilisations…

   Qui pourra dire le nombre des sacrilèges qui furent alors perpétrés contre l’adorable Sacrement de l’autel ? Qui dira le nombre des lieux solennellement consacrés à Dieu – cathédrales, églises, chapelles, autels, couvents et abbayes – qui Lui furent volés en étant exécrés, souillés par des bacchanales, démolis ou attribués depuis lors à des usages profanes ? Qui dira le nombre des saintes reliques qui furent profanées et brûlées ? Qui dira le nombre de statues de la Madone et des Saints qui ont été détruites ou odieusement mutilées ? Qui dira le nombre des vases sacrés et ornements du culte, admirables produits de l’art conjugué à la foi, qui ont disparu après avoir servi à des beuveries et des scènes orgiaques ? Qui dira le nombre des prêtres et des religieux que l’on a poussés à rompre leurs engagements sacrés ? Et qui dira le nombre de prêtres, religieux et fidèles que, lorsqu’on ne pouvait les faire apostasier, l’on a martyrisés avec d’infinis raffinements de cruauté ? Qui dira le nombre de jurons et de blasphèmes contre le Saint Nom de Dieu qui furent alors proférés ? Qui dira le nombre des dimanches, jours dus au culte du Vrai Dieu par la plus stricte et la plus absolue des justices, que l’on a intentionnellement profanés ? Qui dira le nombre de péchés et de vices que cette funeste révolution a suscités et enracinés dans des coeurs qui étaient appelés à devenir de vivants sanctuaires de la Très Sainte Trinité ? Qui dira le nombre d’âmes qui ont été pour jamais livrées à l’enfer éternel, comme une sorte de tribut offert à Satan, par les chefs de la révolution ?

hans-memling-la-chute-des-damnes 14 juillet dans Memento

Hans Memling : la chute des damnés.

   Voilà pourquoi nous invitons et encourageons tous nos amis, et tous les amis de nos amis, à faire du 14 juillet une journée particulièrement intense de réparation et d’expiation adressée au divin Coeur de Jésus, par quelques sacrifices volontaires, par des prières de pénitence, et – autant que possible – par l’assistance à la Sainte Messe et l’offrande de la Sainte Communion réparatrice

Coeur de Jésus, broyé par les crimes de la France apostate, ayez pitié de nous !
Coeur de Jésus, broyé par les crimes de la France apostate, faites-nous miséricorde ! 

Lully.  

sacre-coeur blasphème dans Prier avec nous

(*) Pour lire ce qui s’est réellement passé le 14 juillet 1789 > ici.

2013-28. Quelles seront les dispositions du prochain Pape à l’égard de la Sainte Messe latine traditionnelle?

Mercredi 13 mars 2013.

2013-28. Quelles seront les dispositions du prochain Pape à l'égard de la Sainte Messe latine traditionnelle? dans Commentaires d'actualité & humeurs cheminee-chapelle-sixtine

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Tandis que les regards de toute la Chrétienté – et les objectifs des journalistes – sont rivés sur ce bout de tuyau de poêle qui dépasse de la toiture de la Chapelle Sixtine, dans l’attente de cette fumée blanche qui annoncera à la Ville et au monde l’avènement d’un nouveau Pontife Romain, beaucoup de questions taraudent les coeurs des fidèles, beaucoup d’interrogations concernant l’avenir de l’Eglise fusent dans tous les sens…

L’un de nos jeunes amis me faisait remarquer ce matin, non sans raison, que le prochain Pape serait peut-être (mais nous sommes bien dans un pur « peut-être ») un prêtre qui n’a jamais célébré la Sainte Messe Latine traditionnelle, et la remarque de cet ami était sous-tendue d’inquiétude…

Voici le développement de la réponse que lui a adressée Frère Maximilien-Marie :

« Au point où nous en sommes, nous ne pouvons que nous jeter dans une prière instante au Saint-Esprit et dans l’abandon à la Divine Providence…

La célébration – ou pas – selon le rite antiquior n’est pas absolument déterminante à mes yeux.
Je m’explique :

- Nous avons eu plusieurs milliers d’évêques qui ont célébré pendant des années la Sainte Messe traditionnelle : ils avaient été ordonnés prêtres puis consacrés évêques dans le rite traditionnel, et cela ne les a pas empêchés de déclencher des catastrophes à partir de l’année 1962 et pendant plusieurs décennies…

- Nous avons eu un Pape, qui n’a jamais célébré QUE la Messe traditionnelle, un Pape dont le nom reste attaché au missel dans lequel sont célébrées aujourd’hui toutes les Messes traditionnelles, et dont le nom – malgré une béatification qui me paraît pour le moins hasardeuse – reste aussi lié à nombre de choses au moins surprenantes sinon franchement scandaleuses…
Un Pape qui,  malgré les apparences « conservatrices » de son pontificat et des documents tels que la Constitution Apostolique Veterum Sapientia (cf. > www), a déclenché – volontairement ou par pure inconscience? – un véritable séisme dans l’Eglise…

- Après quoi nous eûmes deux Papes, l’un italien et l’autre polonais, qui avaient bien connu la Messe traditionnelle, avaient été éduqués en elle et par elle, ordonnés pour elle, et qui n’ont manifesté pour elle aucun amour ; qui n’ont témoigné d’aucune vraie sollicitude pour les prêtres et les fidèles qui lui restaient attachés, bien au contraire…

- Nous avons eu ensuite un Pontife qui passait pour un théologien progressiste au temps où, jeune prêtre, il assista aux travaux du concile, mais qui a sincèrement aimé le rite antiquior lorsqu’il l’a redécouvert, et qui a fait davantage pour que justice soit rendue à cet ancien rite, que d’autres qui passaient pour plus conservateurs que lui …

- Et puis nous avons aujourd’hui des tas de personnes qui, comme beaucoup de nos jeunes amis – mais pas comme moi qui suis un dinosaure! – , n’ont jamais connu la Messe traditionnelle dans le temps où elle était LA MESSE de toute l’Eglise, célébrée dans toutes les paroisses de rite latin sur toute la surface du globe, et qui la découvrent, en deviennent « accros », ne peuvent plus vivre leur vie chrétienne et sacramentelle que par elle… etc., alors qu’ils n’avaient pas été éduqués en elle et par elle, alors qu’ils avaient subi en guise de « formation » les désastreuses « catéchèses » et misérables « célébrations » des dernières décennies du XXe siècle.

- Nous devons aussi penser que, selon toute vraisemblance, le prochain Pape n’aura pas participé au concile V2 (V2 = comme les engins destructeurs que le troisième Reich envoyait sur les îles britanniques), et qu’il aura peut-être une approche différente de tous les pontifes que nous avons eus depuis 1963.
Ce recul peut donc déterminer une nouvelle manière d’appréhender « le concile » qui pourrait être salutaire (… ou pas).

- Ainsi devons-nous également espérer que, même si jusqu’à présent il n’a pas manifesté d’intérêt particulier pour la liturgie traditionnelle, le futur Souverain Pontife s’ouvre à tout ce qu’elle représente au service de la Foi et de la vitalité catholique, et oeuvre en sa faveur… et nous devons prier instamment pour cela.

- Nous sommes dans l’incertitude sur tous ces points et sur tant d’autres!!!
Ce qu’il nous faut obtenir, ce que nous devons obtenir par nos prières et nos sacrifices, par une ardente invocation du Saint Esprit, à laquelle nous devons associer nos JEUNES, c’est un Pape rempli de vraie foi, un Pape qui soit avant toute autre chose un homme de prière et d’enracinement en Dieu… en ayant la certitude que la toute puissante grâce de Dieu peut faire le reste!

- Pensez vous que Dieu avait abandonné Son Eglise quand la puissante famille des Tusculani faisait placer sur le trône de Saint Pierre un adolescent sans vocation et dépravé? Quand un Alexandre VI fut élu au Souverain Pontificat, probablement après avoir acheté le vote de ses pairs?
Sans doute eût-il été à bien des égards davantage souhaitable que fussent élus des hommes intègres dans leurs moeurs et remplis des lumières de la divine Sagesse… Mais le pontificat d’Alexandre VI – qui réjouit tant les détracteurs de l’Eglise Catholique et alimente toujours les fantasmes des esprits avides de scandales –  a-t-il été plus dommageable à la Sainte Eglise que celui du sinistre Paul VI, aux moeurs réputées intègres mais dont la conscience et l’action furent si souvent dévoyées par l’esprit de la démocratie chrétienne et empoisonnées par ses complexes vis à vis de tout acte d’autorité (sauf quand il s’agissait de s’opposer à Monseigneur Lefèbvre et à la célébration de l’ancienne Messe)?

Il n’y a qu’une seule chose à dire : PRIONS!
Et à la prière ajoutons JEUNES et SACRIFICES… »

Aussi vous renvoie-je encore une fois à la supplication pour le conclave adressée à Marie, Mère de l’Eglise, publiée ici il y a quelques jours > www.

Lully.

tiarepie9 conclave dans De liturgia

2012-76. « Ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi… »

Mardi 6 novembre 2012.

Mon très cher Lully,

En corollaire de ce que je t’ai écrit hier (cf. > ici), je voudrais aujourd’hui te montrer une photographie : elle a été prise dans l’après-midi de ce 5 novembre 2012, et elle représente l’autel de la chapelle du Sacré-Cœur de Jésus, dans l’église Saint-Martin de Vals-les-Bains où j’ai été baptisé.

Cette chapelle du Sacré-Cœur est également la chapelle où se trouvent les fonts baptismaux : c’est donc aux pieds du Sacré-Cœur que j’ai reçu le don précieux de la régénération et la vie de la grâce.
Pour moi, qui suis tout dévoué au mystère de ce Sacré-Cœur, qui me dépense pour faire connaître les demandes qu’Il a adressées à toute l’Eglise par l’intermédiaire de Sainte Marguerite-Marie (cf. > ici) et qui souhaite ardemment susciter des réponses toujours plus généreuses à Ses appels, ce m’est un vrai bonheur spirituel de penser que j’ai été fait enfant de Dieu le Père, en étant incorporé au Christ, Son Fils incarné, par la puissance du Saint-Esprit, devant l’autel du Sacré-Cœur, surmonté d’un vitrail représentant l’apparition à Sainte Marguerite-Marie.

Je trouve tout particulièrement éloquent le lien qui est établi par la disposition de ces lieux : l’eau sainte du Baptême est celle qui a jailli, avec le Sang rédempteur, du Cœur de Notre-Seigneur ouvert par la lance du centurion (cf. Johan. XIX, 34) ; cela est en pleine et parfaite conformité avec les commentaires des Pères de l’Eglise.

Mais Je te laisse voir cette photographie…

2012-76.

N’es-tu pas, comme moi, cher Lully, frappé par l’impression d’abandon et par la saleté de cet autel ?

Si cela m’eût été possible, je me fusse précipité pour ôter ces horribles toiles d’araignées chargées de poussière noire, mais cette chapelle est fermée par une grille qu’il m’était impossible de franchir (et qui ne doit pas souvent être ouverte : il est probable que les baptêmes soient célébrés dans le sanctuaire au dessus d’un grand saladier ou d’une bassine à confiture!).
Tu remarqueras aussi que, contrairement aux règles du respect dû aux autels, celui-ci – comme d’ailleurs la plupart des autres dans cette église – n’est recouvert ni d’une nappe ni d’un tapis protecteur mais de ce qui, de loin, m’a semblé être une espèce de « placoplâtre » !!!

Je n’ai pu m’empêcher de penser aussitôt aux plaintes de Notre-Seigneur Jésus-Christ retranscrites par Sainte Marguerite-Marie :

- « Voilà l’état où me réduit mon peuple choisi que j’avais destiné pour apaiser ma justice et il me persécute secrètement… » (in « Mémoire composé par ordre de la Mère de Saumaise » § 36).

- « (…) Il me découvrit les merveilles inexplicables de son pur amour, et jusqu’à quel excès il l’avait porté, d’aimer les hommes, dont il ne recevait que des ingratitudes et méconnaissances. « Ce qui m’est beaucoup plus sensible, me dit-il, que tout ce que j’ai souffert en ma passion ; d’autant que s’ils me rendaient quelque retour d’amour j’estimerais peu tout ce que j’ai fait pour eux, et voudrais, s’ils se pouvait, en faire encore davantage ; mais ils n’ont que des froideurs et du rebut pour tous mes empressements à leur faire du bien… »  (in « Autobiographie » § 56).

- «  Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi… » (in « Autobiographie » § 92).

J’ai aussi repensé à la phrase du Saint Curé d’Ars : « Le sacerdoce, c’est l’amour du Cœur de Jésus », ainsi qu’à la dixième des promesses du Sacré-Cœur : « Je donnerai aux prêtres (sous entendu : qui pratiqueront cette dévotion envers le divin Cœur de Jésus) le talent de toucher les cœurs les plus endurcis » (cf. > ici).
A contrario, cela laisse entendre qu’un prêtre qui n’a pas de dévotion envers le Sacré-Cœur, qui n’a pas un fervent amour du Cœur de Jésus, sera un bien piètre apôtre et n’aura guère de talent pour toucher les cœurs…
Si l’état de cette chapelle et de cet autel est représentatif de la ferveur et de la dévotion du clergé local, on ne doit pas s’étonner de constater que ses lieux de culte se vident et que les fidèles soient de moins en moins nombreux !

Je conclurai ces quelques réflexions par cette citation de Maurice Barrès : « Devant ces églises, ça et là, à demi-désertes, à demi-écroulées, je me surprends à méditer la grande vérité, le mot décisif : les églises de France ont besoin de saints ! » (in « La grande pitié des églises de France »).

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

sacrec15 abandon dans Commentaires d'actualité & humeurs

Bande dessinée
« Je veux que tu me serves d’instrument pour attirer des coeurs à mon amour » > ici

Prière du Vénérable Pie XII pour la réparation des blasphèmes et la conversion des blasphémateurs.

   En ces tristes jours où, dans nos pays de vieille Chrétienté, l’on voit malheureusement se multiplier les outrages publics contre le Vrai Dieu, les blasphèmes contre Son Fils unique incarné Notre-Seigneur Jésus-Christ, les péchés contre le Saint-Esprit, les sacrilèges perpétrés contre la Très Sainte Eucharistie, les profanations de Croix et de statues de Notre-Dame ou des Saints, les saccages et incendies d’édifices religieux, les calomnies contre la Sainte Eglise …etc. , reprenons avec ferveur cette prière composée par le Vénérable Pie XII, prière qu’il récita lui-même pour la première fois – en italien – sur les ondes de la radio vaticane, le 11 septembre 1954.
Le vénérable Pontife a ensuite appliqué une indulgence de 1000 jours à la récitation de cette prière.

Prière du Vénérable Pie XII pour la réparation des blasphèmes et la conversion des blasphémateurs. dans Chronique de Lully 1855686624.7-copie

blason-de-pie-xii-copie blasphème dans Intentions de priere

Prière pour la réparation des blasphèmes
et la conversion des blasphémateurs :

   O Très Auguste Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, qui, bien qu’infiniment heureuse de toute éternité en Vous-même et par Vous-même, daignez accepter avec bienveillance l’hommage qui, de la création tout entière, s’élève jusqu’à Votre trône sublime ; détournez, nous Vous en prions, Vos yeux et Vos oreilles de ces malheureux qui, soit aveuglés par la passion, soit poussés par des influences diaboliques, blasphèment abominablement Votre Nom, celui de la très pure Vierge Marie et ceux des Saints.

   Retenez, ô Seigneur, le bras de Votre justice qui pourrait réduite à néant ceux qui osent se rendre coupables de tant d’impiété.

   Accueillez l’hymne de gloire qui sans arrêt s’élève de toute la nature : depuis l’eau de la source qui coule, limpide et silencieuse, jusqu’aux astres qui, mus par l’Amour, resplendissent et décrivent une orbite immense là-haut, dans les cieux.

   Accueillez en réparation le chœur de louanges qui, tel l’encens devant les autels, monte de tant d’âmes saintes, qui marchent, sans jamais dévier, dans les sentiers de Votre Loi et s’efforcent d’apaiser, par des œuvres assidues de charité et de pénitence, Votre justice offensée ; écoutez le chant de tant d’âmes d’élite qui consacrent leur vie à célébrer Votre gloire, la louange ininterrompue que Vous offre l’Eglise, à toute heure et sous tous les cieux.

   Et faites qu’un jour, le cœur des blasphémateurs étant converti, toutes les langues et toutes les lèvres s’emploient à chanter ici-bas à l’unisson ce cantique qui résonne sans fin dans les chœurs des anges : « Saint ! Saint ! Saint est le Seigneur Dieu des armées ! Les cieux et la terre sont pleins de Votre gloire. »

 Ainsi soit-il !

ghirlandaio-anges Pie XII dans Nos amis les Saints

Prière de Pie XII pour la sanctification du clergé > ici.

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