Archive pour la catégorie 'Intentions de priere'

Neuvaine du 2 au 10 mai 2018 pour préparer le 3ème pèlerinage de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay :

Tous les participants au désormais tout proche 3ème pèlerinage « Pour le Roi et la France » au Puy-en-Velay ces 11 et 12 mai 2018,
et tous les membres et sympathisants de la Confrérie Royale, même s’ils ne peuvent être présents physiquement à ce pèlerinage mais auxquels nous demandons instamment de s’y unir par le coeur et la prière,
ainsi que tous les amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,
auront à coeur de participer à cette neuvaine préparatoire au pèlerinage, du 2 au 10 mai,
pour demander à Notre-Seigneur et à Sa Très Sainte Mère de le bénir
et d’accorder
à toute la Confrérie Royale, en particulier à ceux qui s’engageront dans la Confrérie à cette occasion,
à tout le mouvement légitimiste et à chacun de ses cercles,
à la France,
à notre Roi et à sa famille,
toutes les grâces et forces – spirituelles et temporelles – qui leur sont nécessaires…

chasuble Ascension

Chasuble du Mesnil-Marie
pour le temps pascal et le temps de l’Ascencion

Neuvaine du 2 au 10 mai 2018
pour préparer le pèlerinage de la Confrérie Royale
au Puy-en-Velay

O Dieu qui, pour révéler les grandeurs de Votre Majesté, avez voulu, après Votre Résurrection d’entre les morts, monter au ciel sous les yeux de Vos apôtres et disciples : dans Votre bonté, accordez-nous Votre secours en demeurant, selon Votre promesse, toujours avec nous sur cette terre ; disposez Vous-même nos coeurs à accueillir comme il convient le divin Paraclet que Vous avez promis, pour que nous soyons enrichis de Ses sept dons ; donnez-nous de vivre ici-bas en dignes témoins du Royaume éternel, dont le royaume de la terre doit être la préparation et l’image ; et lorsque prendra fin notre séjour ici-bas, assistez-nous dans nos ultimes combats pour qu’ils soient victorieux des pièges du démon, et ordonnez à Vos saints anges d’élever nos âmes auprès de Vous dans le ciel où Vous régnez.

Vierge très sainte du Cénacle, autour de laquelle se sont réunis les apôtres et les disciples du Seigneur, après qu’Il a été élevé dans les Cieux, vous les avez entraînés dans une prière ardente qui a parfaitement disposé leurs cœurs à la réception des grâces célestes : regardez dès à présent avec bienveillance les pèlerins qui vont se retrouver à vos pieds dans la « chambre haute », de ce sanctuaire que vous avez vous-même demandé – l’un des tout-premiers à vous dédié sur le sol de ce qui deviendra le royaume de France -, « la chambre angélique » où vous tenez votre cour au Puy-en-Velay, et réservez-leur vos plus maternelles bénédictions ; recevez dès à présent leurs ardentes supplications pour la France et pour son Souverain légitime, et accordez à ce pays de revenir dans les voies du Roi du Ciel, dans la conversion et la pénitence, dans l’obéissance aux lois divines et dans une fidélité renouvelée.

Coeur Sacré de Jésus, notre Roi, ayez pitié de nous !
Reine de France, priez pour nous !
Notre-Dame du Puy, priez pour nous !
Saint Michel archange, priez pour nous !
Saint Louis, priez pour nous !
Sainte Jeanne d’Arc, priez pour nous !
Tous les saints et saintes de France, intercédez pour nous !

Bannière de la Confrérie Royale auprès de Notre-Dame du Puy

2017-98. Rappel à Dieu de la grand’mère maternelle de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon.

Deuil de Madame la Duchesse de Franco

Vendredi 29 décembre 2017.

Nous avons appris en fin de matinée, ce vendredi 29 décembre 2017, le rappel à Dieu de Madame la Duchesse de Franco, Grande d’Espagne, veuve du marquis de Villaverde, et grand’mère maternelle de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX.

Avec la Confrérie Royale,
avec l’Union des Cercles Légitimistes de France,
avec le Cercle Légitimiste du Vivarais Abbé Claude Allier,
avec tous les fidèles serviteurs de la Royauté capétienne traditionnelle
et tous les Légitimistes de France et de Navarre,

le Refuge Notre-Dame de Compassion
s’associe à la peine de la Famille Royale,
lui adresse ses plus profondes et respectueuses condoléances
et prie pour le repos de l’âme de Madame la Duchesse.

Madame la Duchesse de Franco

Fille unique du Généralissime Francisco Franco, née à Oviedo le 14 septembre 1926, Maria del Carmen Franco y Polo, première duchesse de Franco, Grande d’Espagne, épouse (et veuve) du marquis de Villaverde, est décédée ce vendredi matin 29 décembre 2017 à son domicile madrilène. 

Il y a quelques semaines, avait été annoncé que Madame la Duchesse souffrait d’un cancer en phase terminale.
Elle a reçu les derniers sacrements le jeudi 28 décembre, alors que la Princesse Marie-Marguerite de Bourbon, Duchesse d’Anjou, se trouvait auprès d’elle.

Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, son petit-fils, de jure SMTC le Roi Louis XX, qui a vécu chez elle pendant une dizaine d’années et se trouvait affectivement très proche d’elle, a lui-même annoncé son décès en ces termes :

« Dieu a rappelé Man (Note : Man était le surnom affectueux donné à Madame la Duchesse dans l’intimité familiale), Paix à son âme ; mais elle n’est pas partie : elle sera toujours dans mon cœur. Elle est passée discrètement durant 91 ans laissant des souvenirs fabuleux à toutes les personnes l’ayant connue et à moi, un grand vide.
Chère Man, vous serez toujours ma super grand-mère, ma deuxième mère, un de mes piliers et un exemple à suivre.
Vous avez été une grande chrétienne avec beaucoup de valeurs et d’une grande bonté ; vous aimiez voyager et découvrir d’autres lieux, vous étiez une des personnes des plus cultivées que j’ai pu connaître, d’une grande mémoire et toujours informée de tout ce qui se passe. [...] ; m’impressionnait la grande dame que vous avez toujours été, avec votre sang-froid, votre élégance, votre intégrité, votre sérénité, votre joie, votre patience, votre sincérité, votre force et votre ouverture d’esprit.
S’il fallait vous définir vous-même, je répéterais ce que mon cousin a dit : « Man est Man ».
Je vous aime. »

Louis de Bourbon, Duc d’Anjou.

[Texte traduit et diffusé par le Secrétariat de Monseigneur le Duc d'Anjou]

Prince Louis & Enfants de France avec la Duchesse de Franco

Madame la Duchesse de Franco, en compagnie de son petit-fils, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon
et de ses arrière-petits-enfants : (de gauche à droite) Monseigneur le Prince Alphonse, Duc de Berry, Monseigneur le Prince Louis, Dauphin de France et Duc de Bourgogne, et Madame la Princesse Eugénie.

2017-57. Le vandalisme toujours à l’oeuvre !

Vendredi dans l’octave de Pentecôte 9 juin 2017,
Quatre-Temps d’été.

Cathédrale de Viviers - sanctuaire

Cathédrale Saint-Vincent de Viviers, vue générale du sanctuaire
(carte postale vers 1960)

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Ce que je vais écrire risque (une fois de plus) de m’attirer de véritables représailles ecclésiastiques, et c’est la raison pour laquelle j’ai attendu un trimestre entier avant de le faire : j’ai hésité, j’ai réfléchi, j’ai médité, j’ai mis la chose en réserve, jusqu’à ce que, au bout de trois mois donc, je me décide fermement aujourd’hui à sortir de mon silence.

Vous savez que le Refuge Notre-Dame de Compassion est implanté sur le territoire du diocèse de Viviers, dans lequel je suis né moi-même, dans lequel j’ai de très anciennes racines familliales, à l’histoire duquel je suis très attaché, comme en témoignent d’ailleurs nombre de textes publiés dans ce blogue.

J’ai un lien spirituel très fort avec l’histoire spirituelle et ecclésiastique de ce diocèse dont la première évangélisation fut l’oeuvre de Saint Andéol, missionné dans les Gaules par Saint Polycarpe, ce qui rattache directement cette Eglise diocésaine à l’apôtre et évangéliste Saint Jean, l’intime du Sacré-Coeur (cf. > ici et > ici).
Tout au long des dix-huit siècles de son existence, l’Eglise diocésaine de Viviers (d’abord établie à Alba Augusta Helviorum puis transférée à Viviers au début du Ve siècle) a connu des périodes glorieuses et des temps moins reluisants.

Le diocèse de Viviers a été enraciné et fortifié par les labeurs de très remarquables et saints pontifes pendant le haut Moyen-Age, illustré par des évêques véritablement prestigieux depuis l’époque carolingienne jusqu’au XXe siècle ; son chapître cathédral fut puissant et influent ; les lettres et les arts lui doivent des oeuvres magnifiques ; et il faut aussi souligner que – nolens volens – c’est par ses évêques, néanmoins soucieux d’en préserver ses particularismes, que cette petite province du Vivarais a été rattachée au Royaume de France.
Le diocèse de Viviers peut se glorifier d’avoir donné à la Sainte Eglise des saints et de pieux personnages de tout premier ordre ; il fut aussi, pendant l’infâme révolution, une terre de fidélité héroïque à Dieu et au Roi, malgré l’apostasie et la conduite scandaleuse de son évêque (cf. > ici)… etc.

On peut retrouver toute l’histoire du diocèse de Viviers résumée dans sa cathédrale, la cathédrale Saint-Vincent, avec laquelle j’ai une véritable histoire d’amour : si elle porte aussi les stigmates des malheurs des siècles, de la décadence de l’institution ecclésiastique, des trahisons de ses clercs parfois ou de leurs étranges aberrations (cf. > ici), elle n’en demeure pas moins – agrippée à son acropole, derrière les hauts murs de l’antique quartier canonial – le témoignage d’une histoire humaine, artistique et spirituelle à laquelle je me sens viscéralement, amoureusement et indéfectiblement lié.

Et, ce qui me la rend encore plus chère, il me faut spécialement signaler que la cathédrale Saint-Vincent de Viviers fut, jusqu’en 1992, l’une des très rares cathédrales de France (sinon l’unique) où la Sainte Messe latine traditionnelle fut quasi quotidiennement célébrée par feu Monsieur l’abbé Bryan Houghton (cf. > ici), grande figure de la résistance à la décadence doctrinale et liturgique post-concilaire, retiré à Viviers, et auquel le très moderniste évêque d’alors avait accordé cette permission (à la condition que cette Messe demeurât une messe privée).

Cathédrale de Viviers : le maître-autel

Cathédrale Saint-Vincent de Viviers : le remarquable maître-autel du XVIIIe siècle

A propos de ce remarquable maître-autel du XVIIIe siècle, prodigieuse marquetterie de marbre qui constitue l’une des oeuvres d’art majeures de notre cathédrale, j’ai pu constater avec horreur qu’il a été exécré, c’est-à-dire qu’il a perdu sa consécration, parce que le « tombeau » – ainsi nomme-t-on en liturgie la cavitée aménagée dans la table de l’autel où sont renfermées les reliques lors de la consécration d’un autel – a été fracturé et que les reliques en ont été retirées.
S’agit-il d’un acte de malveillance accompli par un profanateur ou d’une action concertée par quelque ecclésiastique dans un but bien précis ? je l’ignore ; je constate simplement le fait. A quelle date cela a-t-il été commis ? Je ne le sais pas davantage, mais je peux affirmer que cela est postérieur au 28 février 2016, puisque ce jour-là j’ai réalisé des clichés du maître-autel qui attestent qu’il était encore intègre.
Quoi qu’il en soit, cela m’amène à conclure qu’il n’y a actuellement pas d’autel consacré à l’intérieur de la cathédrale de Viviers (puisque ce qui tient lieu d’ « autel face au peuple » ne l’est pas et ne peut l’être – cf. > ici), ce qui est contraire à toutes les règles liturgiques traditionnelles et rendrait aujourd’hui impossible toute célébration selon l’usus antiquior dans la cathédrale elle-même  (nota : il existe des chapelles adjacentes à la cathédrale dans lesquelles subsistent les autels consacrés, mais ces chapelles sont en dehors du périmètre de la cathédrale elle-même).

Mais ce n’est pas – ou du moins pas seulement – au sujet de l’exécration du maître-autel de la cathédrale que j’ai repris ici le titre d’un article du bulletin n°39 (mai 2017) du Centre International Construction et Patrimoine (CICP), association dont je dois dire au passage que je suis très heureux d’être membre.
Cet article, intitulé donc « Le vandalisme toujours à l’oeuvre », aborde, entre autres, un fait relativement récent survenu à la cathédrale de Viviers : un fait survenu il y a trois mois exactement. Ces trois mois justement dont je vous parlais en commençant ces lignes.

« Le vandalisme toujours à l’oeuvre ! »

J’en viens donc au fait.
Le vendredi 10 mars dernier, j’étais de passage à Viviers et je me suis tout naturellement proposé de faire une halte à notre chère cathédrale, afin de m’y recueillir quelques instants. 
Quelle ne fut pas ma douloureuse stupeur en entrant dans la cathédrale ! La table de communion, très belle balustre de style XVIIIe siècle en marbre de Carrare, parfaitement accordée au maître-autel, venait d’être enlevée.
Le méfait était tout-à-fait récent, puisque un monsieur (le sacristain ?) était en train d’épousseter les stalles recouvertes par la poussière de marbre produite par les disqueuses des ouvriers mandatés par les vandales.

Le lendemain, samedi 11 mars 2017, je publiais sur Facebook une photo ancienne de la cathédrale sur laquelle cette table de communion est bien visible – celle-là même qui se trouve en-tête de cet article – avec le texte suivant :
« Vous voyez la magnifique table de communion de style balustre et semi-circulaire, en marbre blanc éclatant, parfaitement accordée au maître-autel, de la cathédrale Saint-Vincent de Viviers ?
Eh bien ! regardez-la bien sur cette photo… car vous ne pourrez plus la voir in situ : elle avait résisté aux élucubrations liturgiques post-conciliaires jusqu’à ces jours-ci, mais il a – hélas ! – fallu qu’en mars 2017 les barbares iconoclastes (même pas respectueux des règles officielles du N.O.M.) s’acharnassent sur elle : elle a été sciée et démontée ! Elle a été enlevée !
Et maintenant, « ils » doivent se réjouir d’avoir un « espace ouvert » pour des « célébrations plus conviviales », et toutes les autres sornettes protestantisantes dont « ils » se gargarisent !!!
Lorsque nous nous en sommes rendus compte, hier, vendredi 10 mars, il n’y avait plus que les marques au sol, et la poussière produite par les disqueuses des marbriers que le sacristain s’employait à faire disparaître.
Et nous, nous n’avions plus que nos yeux pour pleurer !!! »

Putti - maître-autel de la cathédrale de Viviers

Putti du maître-autel de la cathédrale de Viviers

On m’objectera que cette table de communion n’était pas ancienne puisque elle ne datait que des années 20 du précédent siècle, où elle en avait remplacé une en fer forgé (je possède des cartes postales anciennes sur lesquelles en effet elle n’existe pas encore) : elle avait alors été en bonne partie offerte par les barons Pavin de Lafarge, grands bienfaiteurs du diocèse de Viviers.
A cette objection de la non-ancienneté de cette table de communion, l’article du bulletin n°39 du CICP répond : « (…) le style des balustres s’adaptait parfaitement à un sanctuaire fermé avec au milieu l’autel du XVIIIe siècle ». Et il ajoute, ce que j’ignorais jusqu’alors et que je souligne : « Ce démontage s’est fait sans l’avis des Bâtiments de France ; l’affaire est entre les mains du préfet. »

Il y a d’autres éléments de réponse, d’ordre liturgique eux (ce qui n’est donc pas du domaine de compétence propre du CICP), que je veux ajouter en complément de ma réaction du 11 mars publiée sur Facebook :

1) Ce démontage n’est même pas conforme aux dispositions de la liturgie réformée de 1969 dans laquelle, nonobstant la mode de la communion dans la main, imposée pour des motifs de pure idéologie, la manière officielle de recevoir la sainte communion demeure toujours à genoux et sur la langue : ce pourquoi il doit toujours être proposé aux fidèles de la recevoir ainsi.
Notre cher pape Benoît XVI, dans la célébration du nouvel ordo, donnait l’exemple de ce qui reste la règle liturgique officielle, en dépit des usages contraires généralisés.
La suppression de la table de communion de la cathédrale de Viviers est un témoignage supplémentaire de ce « du passé faisons table rase » (c’est – hélas ! – bien le cas de le dire) qui anime encore un clergé ignorant des normes liturgiques et de ses devoirs, un clergé attardé qui reste crispé sur des modes pseudo-liturgiques qui ont plus d’un demi-siècle et qui sont aujourd’hui récusées par les jeunes générations de prêtres et de fidèles, un clergé modernichon vieillissant figé dans son opposition systématique à tout ce qui porte le nom de tradition mais qui se cramponne à une fausse tradition tenace : celle des abus de pouvoir et du mépris cléricaliste.

2) Tout liturgiste sérieux, qui connaît les plus anciens rites, d’Orient comme d’Occident, sait que c’est un usage général, universel, dont on peut légitimement penser qu’il appartient à la Tradition Apostolique, qu’il DOIT y avoir une séparation entre le sanctuaire, espace sacré dans lequel se tiennent les ministres sacrés, et la partie de l’église où se trouvent les fidèles.
Les élucubrations modernichonnes qui, au prix d’aberrations telles que celle que nous pleurons et dénonçons aujourd’hui, n’ont rien à voir avec un retour à des usages antiques ou à la liturgie de l’Eglise des premiers âges : i
ci encore, il s’agit de pure idéologie.
L’on ne peut donc que déplorer qu’en 2017, alors que justement le peuple fidèle aspire ardemment à retrouver une dimension véritablement sacrée dans les rites qui lui sont proposés, nous devions encore subir les effets dévastateurs de la dictature de clercs ignorants et bornés qui se comportent comme de minables petits chefs.

angelot du maître-autel de la cathédrale de Viviers

Angelot (détail du maître-autel de la cathédrale Saint-Vincent de Viviers)

Ainsi que le fait judicieusement remarquer l’article sus-cité du bulletin n°39 du CICP : « On sait que les trois grands moments du vandalisme du patrimoine religieux ont été les Guerres de religion, la Révolution et… le concile de Vatican II. (…) Depuis longtemps le clergé de Viviers veut la disparition de l’autel du XVIIIe siècle et de la table de communion de la cathédrale. (…) On vient de supprimer la table de communion. (…) L’autel risque de faire les frais de la phase suivante de destruction : on voudrait, paraît-il, lui enlever toute sa superstructure pour en faire une table à utiliser pour le culte actuel. Cela n’a aucun sens. Qui plus est, le dispositif actuel permet de montrer l’évolution de la liturgie au visiteur.
Et puis il n’y aura plus de raison de s’arrêter : pourquoi ne pas supprimer les stalles qui ne servent plus à rien, comme cela s’est fait ailleurs ? Et les tapisseries qui rappellent une époque révolue, avant que l’Eglise ne s’entiche d’une soi-disant simplicité ? Voudrait-on un bâtiment nu, vide de tout élément artistique ? »

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion, chers amis de l’art et du patrimoine religieux toujours exposé au vandalisme – un vandalisme d’autant plus scandaleux lorsqu’il émane de ceux qui devraient au contraire s’employer à préserver et à chérir les monuments sacrés hérités du passé – , priez avec moi pour que le dépeçage du maître-autel de la cathédrale Saint-Vincent de Viviers n’ait pas lieu et pour que, s’il est encore possible, le préfet de l’Ardèche, ordonne le rétablissement de la table de communion.
Vous penserez peut-être que je suis insensé d’espérer cela, mais je crois que Dieu peut accomplir des miracles, même quand il lui faut parfois les faire à l’encontre de l’action dévastatrice de Ses ministres…

                                                                                            Frère Maximilien-Marie du Sacré-Coeur.

Miséricorde de l'une des stalles de la cathédrale de Viviers

Miséricorde de l’une des stalles de la cathédrale Saint-Vincent de Viviers.

Prière de Sa Sainteté le Pape Pie XII pour les vocations sacerdotales :

Dimanche du Bon Pasteur
(deuxième dimanche après Pâques).

       Le deuxième dimanche après Pâques, appelé dimanche du Bon Pasteur en raison de la péricope évangélique lue à la Messe en ce jour, est traditionnellement un dimanche particulièrement voué à la prière pour les vocations sacerdotales.
Voici une belle prière pour les vocations sacerdotales composée originellement en italien par Sa Sainteté le Pape Pie XII en 1957 un peu moins d’un an avant sa mort.

Bon Pasteur - Mosaïque à Saint-Laurent-hors-les-Murs - Rome

Le Bon Pasteur
(mosaïque de la Basilique de Saint-Laurent hors les murs, à Rome)

       Seigneur Jésus, Souverain Prêtre et Pasteur universel, qui nous avez enseigné à prier en disant : « Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à Sa moisson » (Matth. IX, 38), écoutez avec bienveillance nos supplications, et suscitez en grand nombre des âmes généreuses qui, animées par Votre exemple et soutenues par Votre grâce, aspirent à être les ministres et les continuateurs de Votre vrai et unique sacerdoce.

   Faites que les embûches et les calomnies de l’ennemi mauvais, secondé par l’esprit indifférent et matérialiste du siècle, n’obscurcissent pas parmi les fidèles la sublime splendeur et la profonde estime due à la mission de ceux qui, sans être du monde, vivent dans le monde, pour être les dispensateurs des divins mystères.
Faites que, pour préparer de bonnes vocations, continuent toujours à être promus dans la jeunesse l’instruction religieuse, la piété sincère, la pureté de la vie et le culte des idéaux les plus élevés.
Faites que, pour les seconder, la famille chrétienne ne cesse jamais d’être une pépinière d’âmes pures et ferventes, consciente de l’honneur de donner au Seigneur quelques-uns de ses nombreux rejetons.
Faites qu’à Votre Eglise, dans toutes les parties du monde, ne manquent pas les moyens nécessaires pour accueillir, favoriser, former et conduire à terme les bonnes vocations qui s’offrent à elle.
Et afin que tout cela devienne une réalité, ô Jésus, qui désirez tant le bien et le salut de tous, faites que la puissance irrésistible de Votre grâce ne cesse de descendre du ciel, jusqu’à être en de nombreux esprits d’abord appel silencieux, puis généreuse réponse et enfin persévérance dans Votre saint service.

   N’êtes-Vous pas affligé, Seigneur, à la vue de tant de multitudes, semblables à des troupeaux sans pasteur, sans personne qui leur rompe le pain de Votre parole, qui leur présente l’eau de Votre grâce, en péril de demeurer à la merci des loups rapaces, qui sans cesse les guettent ?
Ne souffrez-Vous pas de contempler tant de champs où n’a pas encore pénétré le soc de la charrue, où croissent, sans que personne leur dispute le terrain, les chardons et les ronces ?
N’êtes-Vous pas peiné de considérer tant de Vos jardins, hier verdoyants et touffus, près de se faner et de devenir incultes ?
Permettrez-Vous que tant de moissons déjà mûres s’égrènent et se perdent faute de bras pour les récolter ?

   O Marie, Mère très pure, des mains très pitoyables de qui nous avons reçu le plus Saint de tous les prêtres ; ô glorieux patriarche Saint Joseph, exemple parfait de correspondance aux appels divins ; ô saints prêtres, qui formez au ciel autour de l’Agneau de Dieu un chœur de prédilection ; obtenez-nous de nombreuses et bonnes vocations, afin que le troupeau du Seigneur, soutenu et guidé par des pasteurs vigilants, puisse rejoindre les très doux pâturages de l’éternelle félicité.

Ainsi soit-il !

Armoiries de Pie XII

Voir aussi la prière de Pie XII pour la sanctification du clergé > ici

2016-59. Vendredi 29 juillet 2016 : journée de prière et de jeûne…

Par la voix du président de la Conférence épiscopale,
Nos Seigneurs les Evêques de France
appellent tous les catholiques à faire du

vendredi 29 juillet 2016

une journée de prière et de jeûne
pour la France
et pour la paix dans le monde.

Prière et jeûne pour la France

« Ce genre de démons ne se chasse que par la prière et le jeûne ».
(Matth. XVII, 20)

Publié dans:Intentions de priere, Prier avec nous |on 27 juillet, 2016 |1 Commentaire »

2016-43. De la sainte icône des martyrs de la famille royale désormais exposée dans l’oratoire du Mesnil-Marie.

Mercredi 8 juin 2016,
221e anniversaire du rappel à Dieu de S.M. le Roi Louis XVII (cf. > ici).

Armes de France gif

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

     C’est très intentionnellement que j’ai choisi cette date du 8 juin pour vous dévoiler, après que Frère Maximilien-Marie l’a lui-même dévoilée dimanche dernier aux participants du pèlerinage jubilaire de la Légitimité au Puy-en-Velay (cf. > ici), une icône que nous avons commandée à une artiste, Madame Olga Platonova, iconographe originaire de Saint-Petersbourg, professeur d’iconographie à la paroisse orthodoxe russe de la Présentation de Marie (rue Olivier de Serre, Paris XVe).

   Pour vous en parler, il faut que je revienne deux ou trois ans en arrière.
Romain, l’un de nos amis, et Frère Maximilien-Marie s’étaient demandé à plusieurs reprises comment il serait possible de relancer la cause de béatification des membres de la famille royale mis à mort pendant la grande révolution : Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que Madame Elisabeth, soeur du Roi. En effet, si diverses tentatives ont existé au cours des XIXe et XXe siècles, elles n’ont jusqu’ici pas abouti.

   Il est bien certain que c’est principalement en haine de la foi catholique, en haine de l’Eglise catholique et en haine des desseins de Dieu sur la France, que le Roi Louis XVI, la Reine Marie-Antoinette et Madame Elisabeth ont été envoyés à la guillotine, et que le Roi Louis XVII a été condamné à des sévices physiques et psychologiques innommables, puis à une mort lente dans la plus dégradante des réclusions.
Mais il est tout aussi certain que, d’une part, ni la république, ni la maçonnerie – qui en est la pseudo religion officielle – ne souhaitent cette glorification qui mettrait davantage en lumière leurs actions diaboliques ; et que, d’autre part, un épiscopat d’une désolante inconsistance, continûment empêtré dans ses compromissions avec un régime impie, n’a ni la capacité spirituelle et intellectuelle ni la volonté d’entreprendre les démarches en vue de leurs béatifications, au contraire de l’Eglise russe qui a élevé sur les autels la famille impériale massacrée en 1917.

   Nous en sommes donc arrivés à formuler ce raisonnement :

1 – puisque nous avons les plus solides raisons de penser que Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII, la Reine Marie-Antoinette et Madame Elisabeth sont au Ciel, rien ne nous empêche de les invoquer pour obtenir des grâces par leur intercession (sans que cela prenne les formes d’un « culte public » tel que défini par le droit canonique) ;

2 – puisque en guise de preuve qu’ils sont au Ciel, l’Eglise demande toujours des grâces et des miracles par l’intercession des « serviteurs de Dieu », rien ne s’oppose à ce que l’on diffuse une prière pour demander l’intercession de nos martyrs royaux ;

3 – puisque, dans l’état actuel des choses, nous ne pouvons pas attendre de la timorée hiérarchie de l’Eglise, leur béatification, ce doivent être les grâces et les miracles obtenus par les fidèles qui doivent en quelque manière « forcer » cette hiérarchie à sortir de sa langueur ;

4 – il nous faut donc diffuser une image permettant de matérialiser – si l’on peut dire – ou de concentrer ces prières et supplications ; toutefois ni les portraits de cour réalisés de leur vivant, ni les représentations plus ou moins romantiques postérieures à la révolution ne conviennent à une saine démarche religieuse : il serait donc opportun de proposer une représentation strictement religieuse et spirituelle qui mette en valeur leur martyre ;

5 – une icône, comme les russes en ont fait réaliser pour la famille impériale martyre, possède toutes les caractéristiques voulues pour cette expression spirituelle et permettrait la mise en évidence de la mise à mort en haine de la religion ; en sus, outre le fait que les icônes sont de plus en plus comprises et vénérées par la piété latine, cette représentation facilitera aussi la dévotion des fidèles des rites orientaux dont un très grand nombre – en France mais pas uniquement – sont royalistes et légitimistes…

   Après quelques tâtonnements, grâce à une religieuse orthodoxe sympathisante de la Confrérie Royale, nous avons été mis en relation avec Madame Olga Platonova qui a parfaitement compris notre dessein et y a adhéré de toute son âme et de tout son talent.
Madame Platonova a travaillé pendant plusieurs mois – mettant en oeuvre les canons de l’iconographie sacrée – , et notre Frère Maximilien-Marie, dans le même temps, économisait sou par sou afin de pouvoir la rétribuer en toute justice.

   Enfin, grâce à une amie proche qui devait se rendre à Paris et se l’est vue remettre par Madame Platonova, l’icône est arrivée au Mesnil-Marie le dimanche de la Sainte Trinité 22 mai 2016.
Frère Maximilien-Marie l’a déposée dans l’oratoire, mais elle y est restée voilée tant qu’elle n’était pas bénite : c’est ce dernier dimanche, 5 juin 2016, que, après avoir été dévoilée aux participants du pèlerinage jubilaire légitimiste au Puy, elle a reçu cette bénédiction.

Icône des martyrs royaux filigranée 421x600

   Comme je l’ai expliqué plus haut, ce sont les canons de la représentation sacrée dans les Eglises d’Orient qui ont présidé à la réalisation de cette icône : loin des portraits de cour et des figurations réalistes ou sentimentalo-romantiques, l’icône exprime une réalité spirituelle et montre symboliquement les serviteurs de Dieu dans leur éternité de gloire. En cela, elle tire celui qui la contemple et qui prie devant elle hors des contingences terrestres pour l’amener à un contact spirituel avec les saints.
Sur cette icône, Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII et la Reine Marie-Antoinette sont donc figurés portant les insignes canoniques de leur royauté (avec le manteau fleurdelysé propre à la royauté française), et Madame Elisabeth est représentée en princesse de sang royal : leur appartenance à une race royale particulièrement favorisée des dons divins subsiste dans l’éternité, spiritualisée.
Chacun d’un porte à la main une croix, symbole de leur martyre qui les a unis d’une manière spéciale au Christ, Roi des martyrs.

En arrière-plan sont peints les lieux de leur chemin de croix : les Tuileries, le donjon du Temple et la Conciergerie, tandis que dans les angles sont évoquées les scènes de leurs morts.
Leurs noms sont écrits en toutes lettres : Louis-Auguste Roi de France, Louis-Charles Roi de France, Marie-Antoinette Reine de France, Elisabeth-Philippine Fille de France.

   Des reproductions de cette sainte icône de nos martyrs royaux, portant au verso une prière pour demander des grâces par leur intercession, ont été imprimées afin d’être exposées dans les oratoires particuliers et largement répandues.
Les modalités pour les commander sont à consulter ci-dessous.

Lully.

Trois lys blancs

Pour commander des reproductions de la sainte icône
de la Famille Royale martyre :

Les reproductions sont disponibles en deux formats : 21 x 29,5 (format A 4) ou 10,5 x 15 (format carte postale).
Les offrandes conseillées pour l’acquisition de ces reproductions à l’unité sont :
- grand format : 5 € (+ frais d’expédition)
- petit format : 0,50 € (+ frais d’expédition)

Afin de faciliter la diffusion de cette icône et de la prière qui l’accompagne, nous proposons aussi des lots :
- 1 grande image + 10 petites :  8 € (+ frais d’expédition)
- 2 grandes images + 25 petites : 15 € (+ frais d’expédition)
- 5 grandes images + 50 petites : 35 € (+ frais d’expédition)
- autres quantités > nous demander

Pour commander, contactez-nous en nous précisant la quantité souhaitée, les modalités d’envoi (lettre prioritaire ou lettre verte, colissimo… etc) afin que nous puissions calculer les frais d’expédition et vous les soumettre, et en n’omettant pas de nous communiquer vos coordonnées exactes au moyen de l’espace réservé aux commentaires ci-dessous (ce ne sera pas publié).

frise lys

2015-95. « La France retrouvera sa paix et sa grandeur par l’union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs puisées aux sources de son histoire. »

Lundi 16 novembre 2015,
Fête de Sainte Gertrude la Grande (voir > ici et > ici).

Même s’il a déjà été relayé par de très nombreuses publications légitimistes, il est de notre devoir de retranscrire également ici le communiqué publié samedi 14 novembre par le Secrétariat du Prince, après les actes de terrorisme perpétrés à Paris dans la soirée de ce vendredi 13 novembre.
Pour nous, chrétiens, à la suite de Monseigneur le Duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, il ne s’agit pas seulement de « penser » mais aussi de prier .

Prier :
1) pour le salut des âmes de ces victimes décédées (car, il convient de le rappeler, Dieu – qui est hors du temps – , en considération des prières faites après l’événement, peut accorder des grâces, notamment en ce qui touche à la conversion, au repentir et au salut éternel, reçues par ces victimes au moment de leur mort) ;
2) pour les blessés, afin de les soutenir et pour leur obtenir des grâces de guérison (physiques, psychologiques et spirituelles) ;
3) pour leurs proches qui portent le poids du deuil ou qui se resserrent auprès de leurs blessés ;
4) pour la France…

Vous remarquerez très particulièrement la dernière phrase de ce communiqué qui, malgré sa concision, n’en est pas moins lourd d’un message fondamental : « Comme en d’autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l’union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs puisées aux sources de son histoire »,.
C’est bien là, malgré les nécessaires pudeur et sobriété imposées par les circonstances, une manière non équivoque de rappeler a) que la France – de nos jours – a perdu toute grandeur (puisqu’on ne peut retrouver que ce qui a été perdu), et b) que les valeurs qui ont toujours fait la force et la constance de la France ne sont pas les prétendues « valeurs de la république« , mais bien les authentiques principes qui ont présidé à la naissance de la France il y a plus de quinze siècles : l’alliance scellée dans les fonts baptismaux de Reims, aux sources de notre histoire.

Armes de France pour le deuil

Communiqué de Monseigneur le Duc d’Anjou :

Au moment où la lâcheté provoquant l’horreur endeuille Paris et la France tout entière, je fais part de ma profonde émotion.
Mes pensées et mes prières vont aux victimes et à leurs familles. Aux morts et aux blessés innocents. Aux gardiens de la sécurité et de la santé.
Au-delà de la douleur et de l’indignation, face à cet acte de guerre, il appartient à tous d’être responsables et confiants dans l’avenir.
Comme en d’autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l’union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs puisées aux sources de son histoire.

Louis de Bourbon, duc d’Anjou

frise lys deuil

2015-50. Appelez tout le peuple, et montrons−lui son Roi !

Vendredi 24 avril 2015,
Fête de Sainte Marie de Sainte Euphrasie Pelletier,
Fête de Saint Fidèle de Sigmaringen,
et anniversaire du baptême de Saint Augustin par Saint Ambroise (cf. > ici).

Grandes armes de France

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       La divine Providence a permis à Frère Maximilien-Marie de gagner une impression photo sur toile (de format 30 cm x 40 cm) ; sur mes conseils – car les chats sont toujours de bon conseil ! – il a donc commandé un portrait de Monseigneur le duc d’Anjou, notre Roi Louis XX, à partir de la photo de bonne résolution qui nous a été communiquée par un ami (que je remercie chat-leureusement au passage).
La livraison du tableau nous a été faite ce lundi 20 avril : il ne restait plus qu’à lui trouver la place, digne et juste, où nous l’installerions.

   Peut-être vous souvenez-vous qu’il y a tout juste un an, le 25 avril 2014, à l’occasion du quarantième anniversaire de notre Souverain légitime et de la cérémonie à laquelle Frère Maximilien-Marie avait été si heureux de participer, à Aigues-Mortes, pour célébrer le huitième centenaire de la naissance de Saint-Louis (voir > ici), notre Frère a pu dire à Monseigneur que nous prions quotidiennement pour Lui et que d’ailleurs nous avons son portrait dans notre oratoire : le portrait en question étant un petit buste, d’à peine dix centimètres de haut, qui avait été autrefois diffusé par l’Institut de la Maison de Bourbon.

   L’arrivée de ce tableau nous a permis de donner un peu plus d’importance à cette « présence » de notre Roi dans l’oratoire du Mesnil-Marieen sortant des réserves de la sacristie un chevalet, un tissu de soie blanche, une couronne, nous eûmes tôt fait cette installation, juste à l’entrée de l’oratoire. 

Portrait de Louis XX - oratoire du Mesnil-Marie

   Il y a déjà fort longtemps que Frère Maximilien-Marie insiste pour dire qu’il est très important que tous les Légitimistes aient chez eux, en une place d’honneur, le portrait de notre Roi légitime : pas une minuscule photo dans un coin confidentiel, mais un portrait bien visible par tous.
Avant la sinistre révolution, le portrait du Souverain se trouvait dans nombre de demeures, jusqu’en de très modestes chaumières, par tout le Royaume.

   Il y a quelques semaines, en relisant « Athalie », j’ai relevé une réplique de Joad à l’adresse des lévites (Act. V, sc. 7) et, me permettant d’en changer un unique mot (ce dont je suis certain que le cher Jean Racine ne peut me tenir rigueur : j’ai remplacé le nom de Jacob par celui de Clovis), j’en ai fait une véritable consigne d’action :

« Appelez tout le peuple, et montrons−lui son Roi :
Qu’il lui vienne en ses mains renouveler sa foi.
Roi, prêtres, peuple, allons, pleins de reconnaissance,
De Clovis avec Dieu confirmer l’alliance,
Et saintement confus de nos égarements,
Nous rengager à lui par de nouveaux serments. »

   Montrons notre Roi ! 
En ces temps de confusion spirituelle et intellectuelle, que les Légitimistes français considérent qu’il est de leur devoir – par un rayonnement serein qui attire les coeurs et les esprits, mais aussi en présentant son portrait bien visible dans leurs maisons – de manifester à qui appartient l’autorité légitime, à qui revient de droit la charge de régir notre pays, qui les lois plus que millénaires de notre beau Royaume désignent comme successeur de Clovis, de Saint Charlemagne, de Saint Louis, d’Henri IV, de Louis XIV, de Louis XVI, de Charles X et d’Henri V !

   Et bien sûr, en ce 25 avril, jour anniversaire de la naissance de notre Prince Dieu-donné, d’une manière plus fervente et plus instante encore qu’à l’accoutumée, nous avons à coeur de prier pour sa personne, pour sa famille et pour ses intentions :
« Domine, salvum fac Regem ; et exaudi nos in die qua invocaverimus Te : ô Seigneur, gardez notre Roi ; et exaucez-nous au jour où nous Vous invoquons ! »

Lully.

Faire un clic droit sur l’image ci-dessous, puis « ouvrir dans un nouvel onglet »

Image de prévisualisation YouTube

Prière pour demander des grâces par l’intercession du Vénérable Pie XII

et
pour obtenir la glorification de ce grand serviteur de Dieu :

Sa Sainteté Pie XII donnant la bénédiction Urbi et Orbi

Sa Sainteté le Pape Pie XII
donnant la bénédiction Urbi et Orbi.

   O Jésus, Pontife éternel, qui avez daigné élever Votre Serviteur fidèle Pie XII à la suprême dignité de Votre Vicaire ici-bas, et lui avez concédé la grâce d’être un défenseur intrépide de la Foi, un courageux champion de la justice et de la paix, un glorificateur zélé de Votre très Sainte Mère, et un exemple lumineux de charité et de toutes les vertus, daignez maintenant, en vue de ses mérites, nous accorder les grâces que nous Vous demandons (…), afin que, assurés de son efficace intercession auprès de Vous, nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels.

Ainsi soit-il !

Imprimatur
+ Petrus Canisius
Vic. Gen. Civit. Vatic.
die 8 decembris 1958

Armoiries et devise de Pie XII

Armoiries et devise de Sa Sainteté le Pape Pie XII

1...456789

A tempo di Blog |
Cehl Meeah |
le monde selon Darwicha |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | mythologie
| jamaa
| iletaitunefoi