Archive pour la catégorie 'Intentions de priere'

2020-99. Alors que beaucoup de processions du Vœu de Louis XIII ne pourront avoir lieu ce 15 août 2020, ce que nous pouvons et même devons faire pour suppléer :

Jeudi 13 août 2020,
Fête de Sainte Radegonde, Reine des Francs et moniale.

Ingres : le voeu de Louis XIII

Jean-Dominique Ingres : le Vœu de Louis XIII
(tableau de la cathédrale de Montauban)

fleur de lys gif2

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Dans les circonstances présentes, hélas ! beaucoup de processions célébrées le 15 août pour renouveler le Vœu de Louis XIII ne pourront avoir lieu, soit parce que nos prêtres – même avec la meilleure volonté du monde – n’ont pas la possibilité matérielle ou le temps de les préparer, soit parce que les conditions dans lesquelles se trouvent ces jours-ci nos chapelles ou nos paroisses – et en particulier les contraintes prétendument sanitaires imposées par les diocèses ou les autorités civiles – n’autorisent pas les processions…

Loin de nous une mentalité défaitiste et une passive résignation cependant !
En ce saint jour de l’Assomption de Notre-Dame, il ne nous est pas permis de renoncer purement et simplement au renouvellement de la consécration de la France à Notre-Dame en qualité de souveraine.
Il  nous appartient donc à chacun, individuellement, en famille, ou avec quelques amis, d’y suppléer autant qu’il est en notre pouvoir, et de nous organiser pour placer cette année encore le Royaume des Lys – qui en a plus que jamais besoin – entre les mains de sa céleste souveraine et principale protectrice.

Ce que nous pouvons concrètement faire :

- Au moment qui nous sera le plus opportun dans la journée ou la soirée de ce 15 août, afin de rendre à Notre-Dame de l’Assomption, Reine et céleste protectrice du Royaume de France, l’hommage et la dévotion qui lui sont dus, dans notre maison, dans notre oratoire domestique, voire dans notre jardin si nous en avons un et que nous pouvons y dresser une sorte de petit reposoir avec une statue ou une belle image de la Mère de Dieu, ou bien encore si nous avons la possibilité de nous rendre dans une chapelle dédiée à la Très Sainte Vierge Marie, récitons les prières liturgiques traditionnelles prescrites pour le renouvellement du Vœu de Louis XIII (on peut les trouver > ici) ;

– Nous pouvons aussi, si la disposition des lieux le permet, placer à l’une de nos fenêtres donnant sur la rue une image ou une statue de la Très Sainte Mère de Dieu avec quelques fleurs, un cierge ou une veilleuse ;

– En sus des prières liturgiques traditionnelles, je vous engage à réciter la prière dont vous pouvez trouver le texte > ici.

Puisse notre ferveur et notre dévotion se faire inventives et audacieuses pour suppléer aux impossibilités qui nous sont imposées par ces temps malheureux qui sont aujourd’hui les nôtres…
Plus que jamais, nous avons le grave devoir de prier pour le Royaume des Lys, devenu majoritairement terre d’impiété et d’apostasie ; de prier pour notre Roi légitime, afin qu’il reçoive de Dieu toutes les grâces nécessaires à la charge que la Providence a déposée sur ses épaules, et de prier pour sa famille ; de prier les uns pour les autres, unis par les liens invisibles de la communion des saints, afin de nous soutenir et pour que cette prière fraternelle nous soit une force pour les jours difficiles qui s’approchent…

Très sainte et très fervente fête de l’Assomption, mes bien chers Amis !
Vôtre,
in Corde Jesu & Mariae.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

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PS. Et n’oubliez pas – pour tous ceux qui le peuvent – de vous inscrire sans retard au pèlerinage organisé au Puy à l’occasion de la solennité de Saint Louis, les 29 et 30 août prochains cf. > ici

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2020-96. Où le Maître-Chat Lully revient pour rappeler quelques salutaires leçons sur les dangers du relâchement de ceux dont on devrait au contraire attendre davantage d’édification.

Lettre d’outre-tombe
adressée par

Monseigneur le Maître-Chat Lully
à
celui qui fut ici-bas son humain de compagnie

Lully au crayon

Mon cher Papa-moine,

       Au dixième dimanche après la Pentecôte, avec tous les fidèles de la Sainte Eglise qui pratiquent le rite latin traditionnel, tu entends aujourd’hui le chant de la péricope évangélique dite « parabole du pharisien et du publicain » (Luc XVIII, 9-14).

   Depuis le paradis des chats, où je suis établi en un poste d’observation privilégié qui me permet de pénétrer avec plus d’acuité encore que je n’en avais sur terre dans les replis – pas toujours édifiants – de la psychologie des hommes, il m’est permis de t’adresser, de temps en temps, quelques lignes, à fin, du moins l’espèré-je de tout cœur, de t’apporter consolation et force, et pour te stimuler dans tes bonnes dispositions.

   Je te l’ai toujours dit, dans le temps où j’étais auprès de toi, et tu en avais de toute façon une compréhension plus aiguë qu’un très grand nombre de tes congénères, il faut craindre bien plus que la peste – et infiniment plus que ce coronavirus qui alimente aujourd’hui les peurs de tes contemporains et, surtout, les peu glorieuses manigances des hommes de l’ombre -, la mentalité pervertie d’un très grand nombre de fidèles et de clercs de la Sainte Eglise catholique, notre mère.
Nous savons bien que ce n’est ni la religion en sa réalité intrinsèque, ni la Foi révélée par le Christ, ni la Sainte Eglise par elle-même, qui sont les causes de ce que nous déplorons en ces fidèles et en ces clercs : cela tombe sous le sens pour tout homme intelligent, mais en ces temps de virulence accrue de l’antichristianisme il est toutefois bon de le redire.
C’est ici que se vérifie – une fois de plus, hélas ! – la vérité de l’antique adage latin attribué à Saint Grégoire le Grand : Corruptio optimi pessima - La corruption de ce qu’il y a de meilleur est la pire des choses.
Nous savons bien, nous ne savons que trop, que ce qui est ici en cause ce sont les tendances viciées de l’homme blessé par le péché originel.
Le drame survient lorsque des fidèles ou des clercs, qui devraient trouver dans la vertu de religion, dans la Foi divine reçue de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans tous les trésors de grâce, de purification et de sanctification offerts par la Sainte Eglise, les remèdes à leurs blessures et les forces pour vaincre les tentations, cessent d’avoir une conscience suraiguë de leur fragilité, se relâchent dans le combat spirituel, pactisent avec les subtiles et quasi insensibles séductions de l’esprit du monde, et s’imaginent plus ou moins consciemment qu’à partir du simple moment où ils sont catholiques pratiquants, religieux ou ministres ordonnés, ils se trouveraient établis de manière stable et définitive dans un état d’impeccabilité qui les exempterait de vigilance, d’effort et de lutte, alors qu’il est en tout autrement.
C’est bien parce qu’ils sont catholiques pratiquants, religieux ou clercs, que Dieu leur fait un devoir plus strict et une obligation très grave d’être encore davantage exigeants avec eux-mêmes !

   C’est un sujet sur lequel il y aurait beaucoup à dire, beaucoup à écrire.
Et d’ailleurs, durant les quelque vingt siècles de la vie de l’Eglise, les prédicateurs, les moralistes, les saints et les docteurs ont insisté encore et encore sur les mille et un aspects de cette redoutable responsabilité qui est faite à tous les baptisés en général, mais d’une manière plus particulière encore aux consacrés, de ne jamais baisser la garde, et de se montrer toujours plus exigeants avec eux-mêmes et plus inexorablement méticuleux dans leur tendance à la perfection et leur recherche de la sainteté, se souvenant des graves avertissements de Notre-Seigneur Jésus-Christ : « Car à celui à qui on a donné beaucoup, on demandera beaucoup ; et de celui à qui on a confié beaucoup, on exigera davantage » (Luc XII, 48) ; et encore : « Vous êtes le sel de la terre. Que si le sel perd sa vertu, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes » (Matth. V, 13).

   Maintenant que je ne suis plus constamment auprès de toi pour te rappeler sans cesse à ces exigences (puisque c’est la vocation spécifique que Dieu donne aux chats auprès de leurs humains de compagnie, et plus encore lorsque ce sont des religieux), j’espère que tu ne te relâches pas et que tu veilles chaque jour à mettre en pratique les exemples que je t’ai donnés quotidiennement pendant nos treize années de vie commune…
Il t’est bien assez donné à toi-même de souffrir de toutes les indélicatesses qui découlent de ces déplorables relâchements de la vigilance dans la très exigeante pratique des vertus que l’on constate avec grande tristesse chez de nombreux fidèles ou ecclésiastiques, pour que tu ne doives pas t’exciter chaque jour à davantage d’efforts et de fermeté dans une intraitable rigueur.

   Tu as été avec douleur et affliction le témoin de la chute lamentable d’un certain nombre de religieux et de prêtres.
Déjà, dans ton enfance, dans ces désastreuses années qui ont suivi le concile vaticandeux, tu as vu des prêtres qui défroquaient, préférant l’amour d’une créature charnelle à celui qu’ils avaient exclusivement et solennellement promis à Dieu au pied de Ses autels !
Mais cela ne s’est pas limité à cette période de folie et de « remise en question » qui a accumulé les ruines ; tout au long de tes bientôt quarante années de vie religieuse, tu as appris les défections, les trahisons de tant de consacrés.
Aujourd’hui encore, tu reçois l’annonce de scandales et de chutes pitoyables de prêtres que tu as connus, aux Messes desquels tu as assisté, des mains desquels tu as reçu la sainte communion… En l’apprenant, il t’est donné de ressentir une infime part de la douleur du divin Cœur de Jésus dans Sa Passion, abandonné, délaissé et trahi par ceux auxquels Il avait accordé Ses prédilections.

   Ces prêtres, ces consacrés qui défaillent n’avaient-ils pas la vocation ?
Les longues années passées au séminaire ou dans leurs maisons de formation auraient probablement débusqué de fausses vocations. Du moins se prend-on à le croire pour ne pas désespérer complètement du discernement et du bon sens de ceux qui dirigent ces établissements…
Or donc, si la vocation était authentique à l’origine et que cependant ces prêtres ou religieux ont failli, la seule explication à leur chute réside dans leur attiédissement, dans leur manque de ferveur, dans leur relâchement dans le combat spirituel, et dans leur accoutumance coupable à cet état de tiédeur et de médiocrité.
Certes, seul Dieu, qui sonde les reins et les cœurs, peut être leur juste Juge et, à nous Ses créatures, il n’est pas donné de connaître ce qui n’appartient qu’à Dieu.
En revanche, constatant objectivement les faits de l’extérieur, cela doit porter tout fidèle, tout religieux et tout prêtre à davantage de générosité et d’ardeur dans sa vie personnelle, pour que, se sachant lui aussi faillible et pécheur, il se livre avec plus de pugnacité et d’acharnement aux combats qu’il lui appartient de soutenir en propre.

   J’aurais encore beaucoup de choses à t’écrire, mon cher Papa-moine, mais il y a déjà là matière à de longues réflexions et méditations. Je te laisse donc t’y livrer avec assiduité et t’adresse avec ces lignes un chat-leureux ronronnement du paradis.

pattes de chatLully.  

mains jointes - prière

2020-81. Appel en faveur du « camp-chantier Saint Constantin » du 5 au 11 juillet 2020.

Mardi 23 juin 2020,
Mardi dans l’octave du Sacré-Cœur ;
Vigile de la Nativité de Saint Jean-Baptiste ;
7ème jour du carême des Saints Apôtres (cf. > ici).

nain piocheur

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Vous vous en souvenez très probablement, le samedi 21 décembre dernier, le Mesnil-Marie a vu l’assez spectaculaire effondrement d’une partie du mur de soutènement de la terrasse Saint-Constantin, ainsi dénommée parce que c’est là qu’a été solennellement bénite, le 14 septembre 2013, la grande croix érigée pour célébrer le dix-septième centenaire de l’Edit de Milan.
Je vous avais alors montré les photographies de cet éboulement, et vous pouvez les revoir encore > ici.

Six mois se sont écoulés et les choses sont restées en l’état,
- d’une part parce qu’un hiver fort peu rigoureux et plutôt sec ainsi que les rares pluies du printemps qui vient de s’achever n’ont  - Dieu merci ! – pas aggravé la situation (je n’ai constaté que la chute de quelques pierres occasionnée par l’épisode de pluie et de vent qui a saccagé le barnum qui avait été monté sur la terrasse Saint-Charlemagne – cf. > ici) ;
- et d’autre part parce que jusqu’à présent il ne m’a pas été possible d’y commencer des travaux…

Effondrement de la terrasse Saint Constantin état au 23 juin 2020

L’effondrement de la terrasse Saint-Constantin :
état des lieux ce 23 juin 2020

L’urgence actuelle consiste à dégager et à trier l’amoncellement de pierres, gravats et terre consécutif à cet éboulement.
Evidemment, ce serait beaucoup trop simple si une mini-pelle ou quelque autre engin de chantier pouvait accéder à cet endroit : mais ce n’est pas le cas.
La seule solution donc est d’y travailler « à l’ancienne », c’est-à-dire à la pioche, à la pelle et à la brouette. Quand on est « tradi », on l’est jusqu’au bout, si j’ose dire !!!

Plusieurs jeunes gens et jeunes adultes sont décidés, avec courage et générosité, à venir au Mesnil-Marie du 5 au 12 juillet pour se consacrer à ce travail ingrat, fécond en fatigues et courbatures.
Comme il s’agit de travailler en vue de la consolidation et reconstruction de cette terrasse Saint-Constantin, je n’ai pas résisté à la tentation de donner à ce séjour de travail absolument bénévole le nom de « Camp-chantier Saint-Constantin », plaçant ainsi les labeurs et la générosité de ses participants sous la céleste protection du premier empereur chrétien, celui qui, après avoir été victorieux par la puissance de la Croix (cf. > ici et > ici), mit fin aux persécutions, permit à la Sainte Eglise de sortir des catacombes, la combla de bienfaits, convoqua le concile de Nicée (325) pour le triomphe de la vraie foi, et qui est honoré par les chrétiens d’Orient du titre magnifique d’ « égal aux Apôtres ».

Le Bernin statue équestre de Constantin (détail)

Le Bernin : détail de la statue équestre de Saint Constantin dans le narthex de la basilique vaticane

Afin de permettre à ces bénévoles d’avoir les sanitaires, les douches et toutes autres installations nécessaires à ce séjour, j’ai retenu la totalité de la maison d’hôtes de ma plus proche voisine (« Le hameau gourmand » cf. > ici), même s’il est probable qu’il faudra rajouter quelques tentes (je comptais sur le barnum pour y installer quelques couchages, mais il est actuellement absolument inapte à toute utilisation, en raison des dégâts subis pendant la nuit du 11 au 12 juin cf. > ici).
Cela permet aussi de disposer d’une cuisine et d’une salle à manger adaptées à un groupe, ce qui n’est pas le cas en mon ermitage.
La préparation des repas est assurée par deux dames amies, et un encadrement spirituel est également assuré pendant toute la durée du séjour avec la Sainte Messe quotidienne, des temps de prière et des enseignements spirituels.
C’est donc toute une petite communauté de 15 à 20 personnes qui sera présente au Mesnil-Marie en ce début juillet. 

Ces bénévoles donnant de leur temps et de leur personne, le Refuge Notre-Dame de Compassion prend en charge la nourriture de tout ce petit monde, la location du « Hameau Gourmand » (qui s’élève à 890 € pour la semaine), en sus évidemment de l’achat de tout le matériel nécessaire à ce chantier : j’ai commandé des pelles, des pioches, des gants de travail… etc.

Plusieurs de nos amis, que l’effondrement de ce mur de soutènement avait émus, avaient demandé à ce moment-là s’ils pouvaient nous aider à financer les travaux. L’occasion s’en présente donc maintenant et je tends une fois de plus la main vers vous afin de solliciter votre générosité…

Main tendue

En outre, si quelqu’un parmi vous connaît quelque « tuyau » pour que l’on nous donne, ou prête pour la durée de ce « camp-chantier », ou permette d’acquérir à un prix raisonnable une ou deux tentes de 5 ou 6 places, comme le sont les tentes de patrouille des scouts, qu’il n’hésite pas à nous contacter dans les plus brefs délais…

Location du « Hameau gourmand », nourriture, matériel, tentes… voilà donc tout ce qui motive aujourd’hui cet appel à votre générosité en faveur du « Camp-chantier Saint-Constantin » qui va commencer dans quelques jours.

Puisse Dieu vous rendre en grâces abondantes
ce que Sa Providence vous inspirera de donner
pour la réalisation de ces travaux !

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur

Pour aider le « camp-chantier Saint-Constantin » > ici 

sept nains

2020-67. Message de Sa Majesté à l’occasion de la fête nationale de Sainte Jeanne d’Arc.

Dimanche 10 mai 2020,
Fête nationale de Jeanne d’Arc ;
Solennité liturgique de Sainte Jeanne d’Arc (cf. > ici) ;
Anniversaire du martyre de Madame Elisabeth de France (cf. > ici).

Ce dimanche 10 mai au matin, deuxième dimanche du mois de mai, à l’occasion de la fête nationale et solennité liturgique de Sainte d’Arc, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a publié sur les réseaux sociaux une vidéo sur laquelle il a enregistré un message à l’adresse de tous les Français.
Vous trouverez ci-dessous le texte de ce message et le lien vers cette enregistrement.

Vitrail Sainte Jeanne d'Arc - église Saint-Georges de Néris-les-Bains

Lorsque Jeanne d’Arc élève son étendard au ciel bleu,
la France sait dans quelle direction diriger ses voix et ses prières

Chers Français,

Aujourd’hui, alors que nous commémorons le centenaire de sa canonisation, comme beaucoup de Français, je veux rendre hommage à Jeanne d’Arc. Elle est une des héroïnes les plus authentiques de l’histoire de France, puisqu’elle associe à sa sainteté, l’affirmation de ce qui représente le mieux le devenir d’un peuple, sa volonté de liberté et du bien commun.

Dès lors, on comprend l’identification de tous les Français, à la patronne extraordinaire de la France. Jeanne d’Arc, la Pucelle, apparaît à un moment crucial pour notre patrie.

Cette époque présente de nombreuses similitudes avec la nôtre : la France et les Français semblaient avoir perdu une grande partie de leur espoir, se sentant dépassés par les forces supérieures et diffuses qui leur inoculent l’incertitude de l’avenir, s’installant le doute puis le renoncement.

Heureusement, la fille aînée de l’Eglise n’est pas seule. La Providence s’est manifestée avec une force inhabituelle au cours de l´histoire de notre nation, depuis le baptême et le couronnement de Clovis, la sainteté de Louis IX, l’onction du sacre, l’ardente volonté de Louis XIII de consacrer la France à Notre-Dame de l’Assomption.

Avec Jeanne d’Arc, le destin élira une personne humble, pour que la France puisse tenir ses promesses de fidélité. Une paysanne, sans expérience militaire ou politique, pour réaliser un double exploit inexplicable : chasser les ennemis du royaume en redonnant à tous les Français la dignité perdue et la foi.

À l’heure dramatique actuelle, certains souhaitent que cet anniversaire passe inaperçu, mais la France, toujours fidèle à ses traditions et, les Français voulant retrouver confiance dans leur avenir, ne peuvent manquer d’exprimer leur attachement à la Sainte. Lorsque Jeanne d’Arc élève son étendard au ciel bleu, la France sait dans quelle direction diriger ses voix et ses prières.

Comme elle disait : « les hommes combattent et Dieu seul, donne la victoire », voilà le plus grand héritage et la référence sans équivoque de notre histoire, nécessaire pour construire l’avenir.

Vive Sainte Jeanne d´Arc, vive les Français, vive la France.

 Louis,
Duc d’Anjou.

Pour visionner l’enregistrement vidéo de ce message :
Faire un « clic » droit sur l’image ci-dessous, puis « ouvrir dans un nouvel onglet »

Image de prévisualisation YouTube

grandes armes de France

2020-66. Appel pour l’Eglise et pour le monde aux fidèles Catholiques et aux hommes de bonne volonté.

Depuis ce jeudi 7 mai en fin d’après-midi en Italie, puis ce vendredi 8 mai dans la journée, plusieurs médias catholiques ont diffusé le texte d’un « Appel » pressant relatif à l’état de l’Eglise et du monde dans la crise actuelle. Nous estimons qu’il n’est pas inutile que ce texte, important figure aussi dans les pages de ce blogue, vous invitant à le lire avec la plus grande attention et à réfléchir sur les graves avertissements dont il est porteur, qui sont très proches de l’analyse que nous faisons sur la situation présente.
A titre personnel, j’ai ajouté ma signature à cet appel. Vous-mêmes, Amis lecteurs, ferez en votre âme et conscience ce qu’il vous semble juste et bon.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

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Mater Ecclesiae

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Appel pour l’Eglise et pour le monde
aux fidèles Catholiques
et aux hommes de bonne volonté

En ce temps de très grave crise, nous, Pasteurs de l’Église Catholique, en vertu de notre mandat, considérons comme notre devoir sacré de lancer un Appel à nos Confrères dans l’Épiscopat, au Clergé, aux Religieux, au Peuple de Dieu et à tous les hommes de bonne volonté. Cet Appel est également signé par des intellectuels, des médecins, des avocats, des journalistes et des professionnels, qui en partagent le contenu. Il est ouvert à la signature de ceux qui voudront en partager le contenu.

Les faits ont montré que, sous prétexte de l’épidémie de Covid-19, en bien des cas les droits inaliénables des citoyens ont été violés, en limitant d’une manière disproportionnée et injustifiée leurs libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et de mouvement. La santé publique ne doit pas et ne peut pas devenir une excuse pour bafouer les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour exonérer l’autorité civile de son devoir d’agir avec sagesse pour le bien commun; cela est d’autant plus vrai que les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus: de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié.

Nous avons des raisons de croire – sur la base des données officielles relatives à l’incidence de l’épidémie, et sur celle du nombre de décès – qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitation inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes, de suivi de leurs mouvements. Ces formes de limitations liberticides sont un prélude inquiétant à la création d’un Gouvernement Mondial hors de tout contrôle.

Nous croyons aussi que dans certaines situations les mesures de confinement prises, y compris la fermeture des activités commerciales, ont conduit à une crise qui a submergé des secteurs entiers de l’économie, ce qui favorise l’ingérence des puissances étrangères, avec des répercussions sociales et politiques graves. Ces formes d’ingénierie sociale doivent être empêchées par ceux qui ont la responsabilité du gouvernement, en adoptant des mesures pour protéger les citoyens, dont ils sont les représentants et pour les intérêts desquels ils ont l’obligation de s’engager. Il est également nécessaire d’aider la famille, cellule de base de la société, en évitant de pénaliser déraisonnablement les personnes faibles et âgées par la séparation forcée et douloureuse de leurs proches. La criminalisation des relations personnelles et sociales doit également être jugée comme une partie inacceptable du projet de ceux qui favorisent l’isolement des individus afin de mieux les manipuler et les contrôler.

Nous demandons à la communauté scientifique de veiller à ce que les soins pour le Covid-19 soient promus honnêtement pour le bien commun, en évitant scrupuleusement que des intérêts iniques influencent les choix des gouvernements et des organismes internationaux. Il n’est pas raisonnable de pénaliser des remèdes qui se sont révélés efficaces, souvent peu coûteux, uniquement parce qu’on veut donner la priorité à des traitements ou des vaccins qui ne sont pas aussi fiables mais qui garantissent aux sociétés pharmaceutiques des bénéfices bien plus importants, qui pèsent sur la santé publique. Nous rappelons également, en tant que Pasteurs, que pour les Catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé.

Nous demandons également aux Gouvernements de veiller afin d’éviter de la manière la plus rigoureuse toute forme de contrôle des personnes, à la fois par le biais de systèmes de suivi et par toute autre forme de localisation : la lutte contre le Covid-19 – aussi grave soit-il – ne doit pas être le prétexte pour approuver des projets douteux d’entités supranationales nourrissant de très forts intérêts commerciaux et politiques. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces limitations de la liberté personnelle, sans qu’il soit imposé aucune forme de sanction à ceux qui ne veulent pas recourir aux vaccins, ni accepter des méthodes de suivi et tout autre instrument similaire. Il faut considérer également la contradiction flagrante dans laquelle se trouvent ceux qui poursuivent des politiques de réduction drastique de la population et qui se présentent en même temps comme des bienfaiteurs de l’humanité sans aucune légitimité politique ou sociale. Enfin, la responsabilité politique de ceux qui représentent le peuple ne peut absolument pas être confiée à des techniciens qui vont jusqu’à revendiquer pour eux-mêmes des formes inquiétantes d’immunité pénale.

Nous demandons instamment aux médias de s’engager activement dans une information objective qui ne pénalise pas la dissidence en recourant à des formes de censure, comme cela se produit couramment sur les réseaux sociaux, dans la presse et à la télévision. L’information correcte exige qu’un espace soit accordé aux voix qui ne sont pas alignées sur la pensée unique, permettant aux citoyens d’évaluer consciemment la réalité, sans être indûment influencés par des interventions partisanes. Une confrontation démocratique et honnête est le meilleur antidote au risque de voir imposées des formes subtiles de dictature, vraisemblablement pires que celles que notre société a vu naître et mourir dans un passé récent.

Enfin, Nous rappelons, en tant que Pasteurs responsables du Troupeau du Christ, que l’Église revendique fermement son autonomie dans le gouvernement, dans le culte, dans la prédication. Cette autonomie et cette liberté sont un droit inhérent que le Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses propres fins. Pour cette raison, en tant que Pasteurs, Nous revendiquons fermement le droit de décider de manière indépendante de la célébration de la Messe et des Sacrements, tout comme nous exigeons une autonomie absolue dans les questions qui relèvent de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et les méthodes d’administration de la Communion et des Sacrements. L’État n’a pas le droit de s’ingérer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l’Église. La collaboration de l’Autorité ecclésiastique, qui n’a jamais été refusée, ne peut impliquer de la part de l’Autorité civile des formes d’interdiction ou de limitation du culte public ou du ministère sacerdotal. Les droits de Dieu et des fidèles sont la loi suprême de l’Église à laquelle elle ne veut ni ne peut déroger. Nous demandons que les limitations à la célébration des fonctions publiques du culte soient supprimées.

Nous invitons les personnes de bonne volonté à ne pas se soustraire à leur devoir de coopérer en vue du bien commun, chacune selon son état et ses possibilités et dans l’esprit d’une sincère Charité fraternelle. Cette coopération, souhaitée par l’Église, ne peut cependant être dissociée du respect de la Loi naturelle, ni de la garantie des libertés des individus. Les devoirs civils auxquels les citoyens sont tenus impliquent la reconnaissance par l’État de leurs droits.

Nous sommes tous appelés à évaluer les faits actuels conformément à l’enseignement de l’Évangile. Cela implique de choisir son camp : avec le Christ, ou contre le Christ. Ne soyons pas intimidés ou effrayés par ceux qui nous font croire que nous sommes une minorité : le Bien est beaucoup plus répandu et puissant que ce que le monde veut nous faire croire. Nous nous trouvons en train de lutter contre un ennemi invisible, qui sépare les citoyens entre eux, les enfants des parents, les petits-enfants des grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants, les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient anéantis sous le prétexte d’un virus, en laissant s’établir une tyrannie technologique haineuse dans laquelle des personnes anonymes et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. Si tel est le plan auquel les puissants de la terre entendent nous plier, sachez que Jésus-Christ, Roi et Seigneur de l’Histoire, a promis que « les portes des Enfers ne prévaudront pas » (Mt 16, 18).

Confions à Dieu Tout-Puissant ceux qui gouvernent les nations, afin qu’Il les éclaire et les guide dans ces moments de grande crise. Qu’ils se souviennent que, tout comme le Seigneur jugera les Pasteurs pour le troupeau qui leur a été confié, de même Il jugera ceux qui détiennent le pouvoir et qui ont le devoir de préserver et de gouverner leurs peuples.

Prions avec foi le Seigneur pour qu’Il protège l’Église et le monde. Que la Très Sainte Vierge, Auxiliatrice des Chrétiens, écrase la tête de l’ancien Serpent, confonde et déroute les plans des enfants des ténèbres.

8 Mai 2020
Vierge du Rosaire de Pompéi

Source > ici

Prélats qui ont signé cet appel :

Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque, nonce apostolique
Cdl Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong
Cdl Janis Pujats, archevêque émérite de Riga
Cdl Gerhard Ludwig Mueller, préfet émérite de la Congrégation de la Doctrine de la foi
Mgr Luigi Negri, archevêque émérite deFerrara-Comacchio
Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler, Texas
Mgr Thomas Peta, archevêque métropolitain d’Astana
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana
Mgr Jan Pawel Lenga, archevêque émérite de Karaganda
Mgr Rene Henry Gracida, évêque émérite de Corpus Christi
Mgr Andreas Laun, évêque auxiliaire de Salzbourg
Mgr Robert Muetsaerts, évêque auxiliaire de Den Bosch

Si vous désirez vous aussi signer, c’est > ici

Archange Saint Michel

2020-48. Simples réflexions sur le mystère de la Croix resplendissant de la Lumière de Pâques.

Jeudi de Pâques 16 avril 2020 ;
La fête de Saint Benoît-Joseph est empêchée liturgiquement, mais nous pensons néanmoins à lui (cf. > ici et > ici) ;
93ème anniversaire de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI (cf. > ici).

Croix de pierre à Saint-Martial

L’une des antiques croix de pierre de la paroisse de Saint-Martial, en bordure de chemin

nika

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

En ces jours radieux de l’octave de Pâques, contrairement à un certain nombre de chrétiens qui ne voient les choses que d’une manière très superficielle, nous devons nous attacher à contempler avec encore plus de ferveur, plus de reconnaissance et plus d’amour, la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Cette Croix qui fut voilée pendant le temps de la Passion, cette Croix qui a été solennellement dévoilée le Vendredi Saint pour que nous l’adorassions avec transport, cette Croix que désormais nous fleurissons et contemplons resplendissante de la gloire du divin Rédempteur ressuscité : « Crucem Tuam adoramus, Domine, et sanctam Resurrectionem Tuam laudamus et glorificamus : ecce enim propter lignum venit gaudium in universo mundo : Nous adorons Votre Croix, ô Seigneur, et nous louons et glorifions Votre sainte Résurrection, car, par le bois de la Croix, la joie est venue dans le monde entier ! » (liturgie du Vendredi Saint).

Ainsi la Croix est-elle explicitement désignée comme la source bénie de notre joie spirituelle.
Pâques n’évacue pas la Croix, mais la désigne avec une insistance renouvelée à nos regards et à notre contemplation dans toute sa puissance salvatrice, pour que la vénérions avec une ardeur surmultipliée, et nous attachions davantage à elle. 

Sur cette terre, le mystère de la souffrance est-il sans doute celui qui éloigne le plus de Dieu les âmes
La souffrance ne nous répugne pas seulement, elle suscite en nous des sentiments spontanés de révolte et de fuite : la Croix ne cessera jamais d’être un scandale et une folie, pour reprendre les expressions de Saint Paul (cf. 1 Cor. I, 22-25).

Mais le mystère de la souffrance est en même temps celui qui peut le plus rapprocher de Dieu et unir à Lui les âmes !
Malgré toutes les répugnances instinctives et l’horreur naturelle qu’elle provoque, il y a en elle quelque chose d’encore plus fort qui captive les âmes généreuses et bien disposées, et qui leur fait compter pour rien les répulsions de la sensibilité pour les faire adhérer à la Croix, « force de Dieu et sagesse de Dieu » (cf. 1 Cor. I, 24), par Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, en Notre-Seigneur Jésus-Christ : « Per Ipsum, et cum Ipso et in Ipso » !

Aujourd’hui, seul le mystère de la Croix, illuminé par notre foi en la Résurrection, peut éclairer et faire rayonner l’épreuve que traversent avec douleur nombre d’âmes d’authentiques fidèles de la Sainte Eglise de Dieu, en ces jours où ils sont contraints de jeûner des offices si réconfortants de la divine liturgie, où ils sont sevrés de la réception des sacrements, où – malgré la joie de Pâques – ils se sentent si tristement orphelins, parce qu’ils ressentent douloureusement la trahison des hiérarques qui, au lieu de donner au monde et à l’Eglise le témoignage d’une foi capable d’opérer les miracles promis par Notre-Seigneur Jésus-Christ, fuient tels de vils mercenaires à l’approche du danger et se claquemurent dans des obéissances de commis médiocres en distillant de mielleuses paroles soporifiques à ceux qui devraient au contraire être galvanisés et transportés par leurs exemples d’authentiques pasteurs dévorés par le zèle du Cœur du Bon Pasteur !

Dieu met Son Eglise à l’épreuve.
Et à travers l’épreuve présente, Dieu opère un tri. Un tri implacable !

Car l’épreuve, comme la Croix du Vendredi Saint, révèle ce qu’il y a dans le fond des cœurs.

L’épreuve révèle qui sont les couards, qui sont les traîtres, qui sont les pusillanimes, qui sont les lâches, qui sont les complices – actifs ou passifs – de l’iniquité, qui sont les vendus, qui sont les inconsistants qui suivent le mouvement imposé par ceux qui détiennent le pouvoir ou qui crient le plus fort, qui sont les ronds-de-cuir sans envergure, qui sont les fonctionnaires zélés désireux de ne pas déplaire à « César »…
Et l’épreuve aussi révèle qui sont les courageux, les authentiques disciples, les magnanimes, les vrais fidèles, les forts, les incorruptibles dans la foi et la charité, ceux qui mettent l’amour du Christ Sauveur au-dessus de leurs intérêts propres et de leur petit confort, ceux qui mettent leurs pas dans les pas sanglants de Jésus portant Sa Croix, ceux qui sont de nouveaux Simon de Cyrène, de nouvelles Véronique, de nouveaux Jean, de nouvelles Marie-Magdeleine, entourant la Très Sainte Mère de Dieu au pied de la Croix…
Oui, Dieu opère un tri !

A travers l’épreuve, Dieu fait grandir dans la foi, l’espérance et la charité Ses véritables fidèles, et – dans l’aridité du désert liturgique et sacramentel, où ils continuent à avancer à la suite de notre divin Rédempteur, colonne de nuée pendant le jour et colonne de feu pendant la nuit -, Il les conduit, en dehors de toute consolation sensible, jusqu’à la Sainte Montagne où Il Se révélera plus intimement à leurs âmes et Se les unira plus étroitement.
A travers l’épreuve de la maladie, et peut-être in extremis au seuil de la mort, nous devons espérer que Dieu ramènera à Lui, comme de nouveaux Dismas, les âmes de quelques larrons touchés par la grâce. Et nous prions pour cela.
Mais à travers l’épreuve aussi, ceux qui se cramponnent aux forces de mort spirituelle consommeront leurs forfaits, iront jusqu’au bout de leur iniquité et recevront le salaire de leurs trahisons

Ici, je ne peux m’empêcher de penser au contraste à la fois magnifique et terrifiant présenté d’une part par ces nombreux prêtres qui sont en quelque sorte « tombés au champ d’honneur » du combat pour le salut des âmes, victimes de leur zèle à visiter les malades et à leur apporter le secours des sacrements du salut ; et d’autre part par la veulerie de ces évêques, confinés dans leur confortable servilité, qui ne semblent avoir de zèle que pour blâmer et menacer les prêtres qui continuent à confesser, à donner la Sainte Communion, et à vouloir  nourrir, soigner et consoler les âmes commises à leur sollicitude pastorale…

Dieu est témoin, et Dieu est juste Juge !

O Croix resplendissante de Pâques !
O Croix bénie qui crucifie aujourd’hui l’âme des vrais fidèles et des authentiques pasteurs !
O Croix qui sera la condamnation des tièdes et des lâches !
O Croix, notre unique espérance, source de notre joie surnaturelle et de notre consolation, nous vous adorons et nous vous bénissons, malgré les ténèbres qui s’appesantissent sur notre terre désolée, parce que vous avez porté le Fils de Dieu béni et avez été imprégnée de Son Sang Précieux, et que, malgré notre faiblesse, vous nous attirez vers vous, unique signe du Salut !

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

Crucifix chapelle Rome

2020-34. « Illuminons l’Annonciation ! »

Nos Seigneurs les Cardinaux, Archevêques et Evêques de France ont publié il y a quelques jours un texte qui s’adresse pour une part à tous les Français, et pour une autre part à tous les catholiques de France, demandant à ce que, ce prochain mercredi 25 mars, fête de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie et jour anniversaire de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à 19 h 30, toutes les cloches des églises de France sonnent pendant dix minutes (rappelons au passage que le son des cloches, lesquelles reçoivent une bénédiction très particulière, a un pouvoir d’exorcisme contre les puissances maléfiques), et que dans le même moment les Français allument sur leurs fenêtres au moins une bougie, ou des lumignons ainsi qu’on le fait au soir du 8 décembre, en signe d’espérance, et pour les catholiques en signe d’une grande prière commune montant à ce moment-là vers le Ciel par l’intercession de Notre-Dame…
Voici le texte introductif de Son Excellence Révérendissime Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des Evêques de France et l’appel co-signé de tous les Evêques de France. 

Annonciation

« L’ensemble des évêques de France invite les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain. Les catholiques lui donneront une signification particulière en raison de la fête de l’Annonciation, mais tout le monde peut s’y joindre : déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années. Nous, catholiques, demanderons en même temps à la Vierge Marie de remplir nos cœurs de foi, d’espérance et de charité en ces temps et de nous obtenir la grâce de l’Esprit-Saint pour que nous sachions trouver les gestes nécessaires. »

Mgr Éric de Moulins-Beaufort
Archevêque de Reims
Président de la Conférence des Evêques de France.

illuminons l'Annonciation

La première partie de ce texte s’adresse à tous les Français de bonne volonté :

« Notre pays, avec de nombreux autres, traverse une grande épreuve. Le chef de l’État nous appelle à laisser de côté nos divisions et à vivre ce temps dans la fraternité. C’est pourquoi nous avons voulu que ce message destiné en premier lieu aux catholiques s’adresse aussi à tous nos concitoyens sans distinction. 

Nous le faisons dans un esprit d’humilité, mais avec la certitude que la foi chrétienne a une mission spécifique dans ce monde et qu’elle ne doit pas s’y dérober. Nous pensons aussi à tous ceux et celles qui partagent avec nous la foi en Dieu et la conviction qu’Il accompagne notre vie. Nous pensons enfin à tous ceux et celles qui ne croient pas mais souhaitent que la solidarité et l’esprit de service s’accroissent entre les hommes. 

À tous, nous disons notre désir que notre communauté nationale sorte grandie de cette épreuve. Depuis bien des années déjà notre humanité a l’intuition qu’elle doit changer radicalement sa manière de vivre. La crise écologique nous le rappelle sans cesse, mais la détermination a fait largement défaut jusqu’ici pour prendre ensemble les décisions qui s’imposent et pour s’y tenir. Osons le dire, l’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier mettent à mal notre solidarité. Nous avons le droit d’espérer que ce que nous vivons en ce moment convaincra le plus grand nombre, qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent : alors, ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain. 

Le mercredi 25 mars, à 19h30 

Un peu partout en France, les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, non pour appeler les fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun. 

Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre histoire, la Libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste, qui est de tradition dans la ville de Lyon, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres !

Ce qui suit s’adresse maintenant spécifiquement aux catholiques :

Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Elle eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa maison, le Ciel rencontre la terre ; dans sa maison, le salut du monde est conçu ; dans sa maison, une joie nouvelle apparaît, la joie de l’Évangile, une joie pour le monde: «Car rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 37).

Cette année, sans l’avoir voulu, nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion?

Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.

Et qu’au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins.

Nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous: «Que tout m’advienne selon ta parole» (Lc 1, 38) – [1ère dizaine].

Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, «le fruit béni de ses entrailles» (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés [2ème dizaine].

Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea: «Comment cela va-t-il se faire?» (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse: «Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort», comme l’Église nous l’a appris [3ème dizaine].

Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus: «Guéris-nous !» Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4ème dizaine.]

[5ème dizaine avec intentions particulières].

Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid-19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins.

C’est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition ! »

Les Évêques de France

l'apparition de ND de Lourdes

2020-33. Concession de l’indulgence plénière en ce temps d’épidémie mondiale.

Crucifix chapelle Rome

Alors que toute l’humanité est « menacée par une maladie invisible et insidieuse » et que nombre de fidèles vivent des angoisses et des incertitudes au quotidien, ainsi que « des souffrances physiques et morales », Son Eminence Révérendissime Monsieur le cardinal Mauro Piacenza, grand pénitencier, ce vendredi 20 mars 2020, a publié avec l’autorité du Siège Apostolique un décret qui accorde l’indulgence plénière aux fidèles affectés par le Conoravirus Covid-19 en quarantaine dans les hôpitaux ou chez eux, ainsi qu’au personnel de santé, à leurs proches et à ceux qui assistent les malades en s’exposant au risque de la contamination et à tous ceux qui prennent soin d’eux à quelque titre, y compris par la prière

Cette indulgence peut en effet être obtenue par les « fidèles qui offrent la visite au Saint-Sacrement, ou l’adoration eucharistique ou la lecture de la Bible durant au moins une demi-heure, ou la récitation du chapelet, ou le Chemin de croix, ou la récitation du chapelet de la Divine Miséricorde, pour implorer de Dieu Tout-Puissant la fin de l’épidémie, le soulagement pour ceux qui en sont affectés et le salut éternel de ceux que le Seigneur a appelés à lui ».

La Pénitencerie Apostolique rappelle en même temps que les conditions pour obtenir cette indulgence sont : le détachement du péché, l’union spirituelle à la messe, au chapelet, au Chemin de croix ou à d’autres dévotions grâce aux moyens de communication, ou au moins la prière du Credo, du Notre Père et une invocation à la Vierge Marie, « en offrant cette épreuve dans un esprit de foi en Dieu et de charité envers les frères, avec la volonté de réaliser les conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du pape), dès que cela sera possible ».

L’Eglise, conclut le décret, prie pour ceux qui sont dans l’impossibilité de recevoir le sacrement des malades, en les confiant à la Miséricorde divine. Elle accorde l’Indulgence plénière aux fidèles à l’article de la mort, s’ils y sont « disposés » et s’ils avaient l’habitude de réciter quelque prière dans leur vie : l’Eglise supplée alors aux trois conditions de l’indulgence, mais elle préconise d’avoir un crucifix avec soi.

tiare et clefs.gif

2020-32. Après les ténèbres du Vendredi Saint il y aura toujours la douce clarté du matin de Pâques.

Samedi 21 mars 2020,
Fête de Saint Benoît de Nursie, abbé et confesseur, céleste protecteur de l’Europe ;
Samedi de la 3ème semaine de Carême ;
Commémoraison de Saint Nicolas de Flüe ;
Anniversaire du rappel à Dieu de Sœur Marie-Marthe Chambon (cf. > ici).

campanile du Mesnil-Marie samedi 21 mars 2020

Ce samedi 21 mars en début d’après-midi
le campanile du Mesnil-Marie se détache sur un ciel radieux…

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Dans la continuité du magnifique message de foi, d’espérance et de charité, mais aussi de lucidité humaine publié par notre Souverain bien-aimé dans la matinée du 19 mars (cf. > ici), je désire vous rejoindre par quelques mots amicaux.

Oh ! Pas pour vous parler du virus en lui-même ni pour spéculer sur le présent ou l’avenir…
Je peux lire en ce moment de multiples commentaires – et commentaires de commentaires -, parce que l’on m’envoie quantité de textes, de vidéos, d’articles relatifs aux circonstances inhabituelles dans lesquelles nous sommes plongés : je ne veux pas en rajouter ici !
Tout d’abord parce qu’il y a des domaines de compétence qui ne sont pas les miens et parce que je ne suis donc pas en mesure d’apporter un avis éclairé permettant de trancher entre les déclarations de tel médecin, de tel spécialiste, de tel chercheur ou de tel professeur. Je constate que tous ne sont pas du même avis sur l’origine réelle, les facteurs de développement, les modes de transmission et la dangerosité de ce fameux coronavirus, et surtout sur les solutions à apporter pour faire cesser cette épidémie. Certains se montrent très alarmistes, d’autres se veulent plus rassurants, et entre les deux on a droit à tous les camaïeux d’opinions… Qui croire ? à qui faire confiance ? En vérité, je n’ai ni les connaissances ni le recul nécessaires pour en juger !
Je n’ai, d’autre part, pas davantage d’avis autorisé sur le bien fondé du confinement et des mesures un peu coercitives imposées par un gouvernement, dont il est vrai que le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne brille ni par sa cohérence d’action, ni par sa capacité à anticiper les problèmes. Néanmoins, puisque confinement il y a, en l’occurrence il m’incombe de m’y conformer au mieux.

Cependant je ne veux céder ni à la panique ni à la paranoïa, dans lesquels certains semblent trouver une espèce de plaisir morbide, et je veux me garder du catastrophisme autant que d’un optimisme naïf.
Il faut garder la tête sur les épaules, les pieds sur la terre… et notre cœur près du Bon Dieu, dont la divine Providence, qui jamais ne se trompe en ses desseins, permet l’épreuve pour des raisons qui n’appartiennent qu’à Lui et dont Il n’a pas à nous rendre compte.
Ne me demandez donc pas – car je n’ai pas de révélations du Ciel à ce sujet – si ce que nous vivons est la réalisation de tel « secret » donné par la Très Sainte Mère de Dieu à l’occasion de telle apparition, ou si nous sommes proches de la fin du monde…

Notre-Dame du Perpétuel Secours dans l'entrée du Mesnil-Marie

La sainte image de Notre-Dame du Perpétuel Secours
dans l’entrée du Mesnil-Marie

Ce dont il faut être certain, c’est que ce temps de confinement qui nous est imposé sera encore long et que nous connaîtrons selon toute vraisemblance quelques moments difficiles : sur ce point il ne faut pas se faire d’illusions.

Et alors qu’ici, après un hiver particulièrement clément, nous connaissons les jours d’un printemps précoce et radieux, je jouis des joies simples que procure la vie dans une nature retirée et relativement préservée, je pense avec une véritable compassion aux citadins enfermés dans des espaces restreints.
Je pense évidemment à toutes les victimes de cette peste moderne, aux souffrances de leurs proches, et à tous ceux qui se dévouent dans les hôpitaux…

Je pense surtout et plus que jamais à toutes ces âmes qui entrent dans leur éternité sans le secours des sacrements, sans aucune préparation spirituelle, sans contrition de leurs fautes, sans regret de leurs péchés, sans demande de pardon à Dieu, sans état de grâce… et de ce fait menacées de l’éternelle damnation.
En ces jours du carême, où nous méditons plus assidûment sur les souffrances salvatrices de Notre-Seigneur Jésus-Christ, je suis plus encore qu’à l’accoutumée saisi d’effroi et pénétré de douleur en pensant à ces âmes pour lesquelles l’effusion du Précieux Sang rédempteur aura été vaine ; et je pense avec non moins d’effroi et de douleur à tous ces prêtres et évêques qui, vivant avec la conviction hérétique selon laquelle pratiquement tous les hommes sont sauvés, ne sont pas tourmentés par l’obsession du salut des âmes !…

A moi, pauvre petit moine insignifiant au fond de mon ermitage vivarois, il incombe de prier, d’offrir des sacrifices, de jeûner et de supplier Notre-Seigneur pour que ceux qui vont mourir aient la grâce d’un moment de lucidité, la grâce de se convertir, la grâce de se repentir, la grâce de se tourner intérieurement vers Dieu avant qu’il ne soit trop tard….

Je me permets de vous recopier ici quelques lignes qu’a envoyées à ses ouailles, un excellent prêtre de mes amis : « Dans ce que nous vivons en ce moment, le plus important est de considérer les choses avec foi, avec un regard surnaturel, en n’oubliant jamais que le bien des âmes et leur Salut éternel dépassent infiniment les plus grands bien naturels dont fait partie la santé du corps. Ce qu’il faut craindre au dessus de tout ce n’est pas la mort de notre enveloppe corporelle, mais la mort de l’âme qu’est le péché grave ainsi que l’oubli de Dieu et de sa Loi sainte. »

statue et relique de Saint Roch dans l'oratoire du Mesnil-Marie

Statue et relique de Saint Roch exposées dans l’oratoire du Mesnil-Marie
en ces jours d’épidémie :
J’invoque quotidiennement Saint Roch pour qu’il protège tout particulièrement nos amis fidèles !

Il faut ici préciser quelques points à l’intention de ceux qui se désolent de ne pouvoir se rendre à l’église et de ne pouvoir assister à la Sainte Messe, puisque, en raison des mesures prises par le pouvoir civil et les autorités religieuses, l’assistance à la Messe est devenue quasi impossible pour beaucoup de fidèles.

Rappelons donc qu’il faut distinguer :

  • le commandement de Dieu, qui est général (« Tu sanctifieras le jour du Seigneur »),
  • et le commandement de l’Église qui vient préciser le commandement de Dieu en imposant l’assistance au Saint Sacrifice de la Messe.

En temps normal, l’observance du commandement de Dieu et du commandement de l’Eglise s’imposent, sous peine de faute grave, à tout baptisé ayant atteint l’âge de raison.
Cependant, l’Eglise a aussi toujours enseigné que certaines circonstances peuvent dispenser du commandement de l’assistance à la messe, sans que cela dispense du commandement de Dieu.

Quand l’assistance à la messe est impossible, ainsi que c’est le cas en ces jours d’épidémie, il faut sanctifier le dimanche autrement, en donnant du temps à la prière et à l’instruction chrétienne : c’est-à-dire qu’il faut prendre au moins le temps équivalent à celui de l’assistance à une Messe basse dominicale (qui comprend, normalement, un sermon) pour prier et approfondir sa connaissance de la doctrine du salut.
Pour cela, on prendra son missel : on y lira avec attention les textes de la Messe du jour en s’unissant aux Messes qui sont célébrées en ce moment à travers le monde ; on pourra aussi se « déplacer » par la pensée dans une église auprès du Saint Tabernacle où Notre-Seigneur réside pour L’adorer et pour faire la communion spirituelle ; on relira quelque passage du catéchisme ou quelque texte des Pères de l’Eglise ou des saints papes expliquant la doctrine catholique… etc.

Bien évidemment, on a tout avantage aussi à réciter quotidiennement son chapelet, si possible en famille.
Et puisque le temps du confinement laisse à quelques uns davantage de « temps libre », qu’ils en profitent pour s’adonner chaque jour à de saintes lectures, à l’oraison, à la méditation de la Passion, et à prier plus assidûment pour les malades, les pauvres pécheurs à l’agonie, le personnel soignant, les prêtres qui peuvent encore aller exercer leur ministère de salut auprès des malades au péril de leur vie (il y en a tout de même quelques uns).

Compte-tenu des circonstances particulières dans lesquelles nous nous trouvons plongés, on fera aussi de ferventes prières pour demander à Dieu la cessation de l’épidémie, par la médiation de Sa Très Sainte Mère et des saints, nos grands et puissants intercesseurs (Saint Roch et Saint Sébastien tout particulièrement dont les siècles de foi nous ont montré leur « efficacité » en pareilles occurrences).

Veilleuse devant les saintes reliques conservées dans l'oratoire du Mesnil-Marie

Veilleuse devant les saintes reliques conservées dans l’oratoire du Mesnil-Marie

Des diocèses, des paroisses, des instituts (et en particulier beaucoup d’instituts traditionnels ou de prêtres responsables de chapellenies pour la Sainte Messe latine traditionnelle) ont mis en place des diffusions d’offices, de prédications et de Messes par le moyen d’internet.
Malgré la privation de la communion sacramentelle, il ne faut pas négliger ces propositions qui peuvent être une aide puissante pour maintenir vie spirituelle et ferveur…
Ces moyens modernes de communication, ne sont pas uniquement des sources de distractions et de péchés, mais ils se révèlent également des instruments au service du maintien d’une forme de Chrétienté, à l’heure où la visibilité de celle-ci s’estompe.

Pour terminer, en guise de message d’amitié et d’espérance, permettez-moi de vous offrir ces quelques jonquilles du Mesnil-Marie : leur couleur éclatante n’est-elle pas là pour nous rappeler qu’après l’hiver le printemps revient toujours, qu’après l’épreuve il y a la consolation, et qu’après les ténèbres du Vendredi Saint il y aura toujours la douce clarté du matin de Pâques ?

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

jonquilles du Mesnil-Marie 21 mars 2020

Jonquilles du Mesnil-Marie ce 21 mars 2020 

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