Archive pour la catégorie 'Intentions de priere'

2025-101. Message de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la mort de Monsieur Thierry Ardison.

       Ce 15 juillet 2025 en fin d’après-midi, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, a publié sur les réseaux sociaux le message suivant :

Armes de France

       C’est avec une tristesse sincère que j’ai appris la disparition de Thierry Ardisson.

   Il fut un homme d’esprit libre et de verbe acéré, dont la silhouette a marqué plusieurs générations de téléspectateurs. Interviewer sans concessions, il savait mêler avec un équilibre rare l’impertinence à l’élégance, et la culture à la provocation, sans jamais céder à la facilité.
   Au-delà de son talent télévisuel, Thierry Ardisson portait en lui une fidélité discrète mais profonde à certaines valeurs intemporelles — notamment son attachement assumé à la tradition monarchique, qu’il évoquait sans dogme mais avec conviction, comme un contrepoint aux dérives du monde moderne.
   Pour moi, il fut aussi un ami. Le temps avait mis un peu de distance entre nous, sans rien entamer de l’estime ni de l’affection que je lui portais.

   J’adresse à sa famille mes pensées fidèles en ces moments douloureux. Qu’il repose en paix.

Thierry Ardisson

Publié dans:Chronique de Lully, Intentions de priere, Memento, Prier avec nous |on 15 juillet, 2025 |Commentaires fermés

2025-79. Point n’est besoin ni utile de se monter le bourrichon…

Lettre mensuelle aux membres et amis de la 

Confrérie Royale

 - 25 avril 2025 -

Sa Majeté le Roi - Copie

Jeudi de Pâques 24 avril 2025.

Chers membres et sympathisants de la Confrérie Royale,

    De tout cœur, j’ose espérer que vous avez passé une fervente Semaine Sainte, un fervent Triduum Sacré, une fervente fête de Pâques : fête que l’octave en laquelle nous sommes nous donne de célébrer pendant huit jours comme s’il s’agissait d’un unique jour – « haec dies quam fecit Dominus » -, et que nous prolongerons encore jusqu’à la fête de l’Ascension dans les richesses inouïes de notre belle liturgie catholique authentique.

   Les trois fondateurs de cette humble Confrérie étaient réunis en mon ermitage depuis la fête de la Compassion de Notre-Dame (le vendredi de la Passion) jusqu’au matin du mardi de Pâques : occasion de célébrer ensemble, dans le déploiement liturgique maximal qu’il nous a été possible d’accomplir, les accomplissements du mystère de notre salut en ces diverses phases.
Est-il utile de préciser que les membres de la Confrérie étaient spirituellement présents dans nos prières ?

A – Le pèlerinage annuel auprès de Notre-Dame du Puy aux jours de l’Ascension :

   La quarantaine d’allégresse qui succède à la quarantaine de pénitence est pour nous, en particulier, une préparation au pèlerinage annuel auprès de Notre-Dame du Puy : en ma qualité de Prieur, je demande instamment à tous les membres de la Confrérie, même s’ils ne peuvent participer physiquement à ce pèlerinage (les inscriptions ont été closes le 19 mars, je le rappelle, et il n’y a désormais plus de possibilité d’accepter des « retardataires ») de prier quotidiennement, ne serait-ce qu’un « Ave Maria » à l’intention de cette démarche spirituelle qui est celle de la Confrérie tout entière, par la médiation de ses représentants participant « en chair et en os » à ces trois journées de prière et d’approfondissements spirituels.

   Je rappelle que l’intention fondamentale qui nous porte aux pieds de la Mère de Dieu dans sa « cathédrale angélique » est de la prier d’une manière particulière pour notre Roi légitime et pour la France.
Cela n’empêche évidemment pas d’y apporter aussi des intentions secondaires, que, si vous le souhaitez, vous nous pouvez confier…

B – L’anniversaire de la naissance de Sa Majesté le Roi :

   La date du 25 avril ramène avec elle l’anniversaire de la naissance de Sa Majesté le Roi, qui, vous le savez, a vu le jour exactement sept-cent-soixante ans après son ancêtre direct et saint patron, le Roi Saint Louis IX (25 avril 1214 – 25 avril 1974).

   Par son engagement – qu’il soit simple ou par vœu -, chacun des membres de cette Confrérie a contracté devant Dieu un devoir sacré et impérieux de prier chaque jour (et plusieurs fois par jour) à l’intention de Sa Majesté.
Notre dévotion envers notre Roi légitime se nourrit d’un effort quotidien dont Dieu, qui voit tout, dans le secret des cœurs comme dans les lieux les plus éloignés de la société des hommes (cf. Matth. VI, 6), recueille avec délicatesse les mérites de fidélité et de générosité, afin de les transformer en grâces qu’Il répand sur l’âme de Sa Majesté, sur sa famille, et sur la France, quand bien même nous ne le voyons pas.

   En priant aujourd’hui avec encore davantage de ferveur et de zèle qu’à l’accoutumée, n’omettons pas de fortifier notre prière par l’offrande de quelque sacrifice.
La « monnaie du sacrifice » est indubitablement la devise la mieux cottée à la bourse spirituelle pour faire croître les capitaux de la grâce surnaturelle !

C – Situation de l’Eglise en ce jour :

   La mort de celui qui occupait depuis le 13 mars 2013 le trône pontifical et la prochaine réunion d’un conclave dans l’enceinte du Vatican afin de lui élire un successeur, ne doit en aucune manière nous distraire de l’essentiel.
Je suppose que les radios, chaînes télévisuelles « d’information » (ou prétendues telles) et « fils d’actualité » sur certains réseaux de l’Internet doivent faire leurs choux gras en cette occurrence, en les assaisonnant d’une quantité astronomique d’approximations, de supputations, d’erreurs, d’interprétations ou de tentatives d’influences de l’opinion publique.
Ne cédons pas aux tentations multiformes de la curiosité et de la superficialité, et attachons-nous avant tout, là encore, à l’essentiel.

   Les membres de la Confrérie Royale sont des enfants aimants de la Sainte Eglise catholique romaine.
Mais, être un enfant aimant ne dispense pas d’être lucide, ne dispense pas de faire preuve d’esprit de prudence et de discernement, ne dispense pas de se prémunir contre ses propres impressions personnelles subjectives, contre le sentimentalisme, et – par-dessus tout – contre le fatras des pseudo prophéties et autres écrits « mystiques à deux balles » (si vous me permettez cette expression familière) que l’on ne manque pas de ressortir de derrière les fagots et de commenter avec une excitation malsaine née de ces prurits d’oreille que dénonçait Saint Paul (2 Tim. IV, 3) : foin donc de la « prophétie de Saint Malachie » (qui n’est pas une prophétie et n’est jamais jaillie de la plume de ce digne évêque du XIIème siècle qui mérite bien autre chose que l’attribution de vaticinations grotesques), des interprétations alambiquées des stances de Nostradamus, ou de je ne sais quelle autre sibylline prédiction !

La fin des temps… et le jugement.

   Point n’est besoin ni utile de se monter le bourrichon, car les Saints Apôtres nous l’ont dit depuis déjà quelque deux mille ans : nous sommes entrés dans « la fin des temps » depuis le moment de l’Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Elle est plus proche de nous aujourd’hui qu’elle ne l’était hier, et chaque jour nous en rapproche inexorablement.
Est-ce à dire qu’elle est imminente ? Point du tout !
Relisez dans vos catéchismes les signes certains du retour du Christ enseignés par les Apôtres… et tenez-vous en à cela, vous attachant sereinement et inébranlablement à votre devoir d’état, ainsi qu’à l’accomplissement des engagements auxquels vous avez souscrit.
Le reste ne nous appartient pas.

   Vôtre, in Corde Iesu & Mariae,

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur.

Blason de la Confrérie Royale

2025-49. « Je me glorifierai dans mes infirmités, afin qu’habite en moi la force du Christ ».

25 février 2025,
Mardi après le dimanche de la Septuagésime ;
« 25 du mois » : dans la Confrérie Royale, journée spéciale de prières et d’offrandes à l’intention de Sa Majesté le Roi.

Blason de la Confrérie Royale

Note :

   Les membres de la Confrérie Royale s’engagent à sanctifier d’une manière particulière le 25 de chaque mois de la manière suivante, en sus des 3 angélus quotidiens qu’ils offrent habituellement en y ajoutant l’oraison pour le Roi extraite du Missel romain. Chaque 25 du mois donc, ils redoublent de prières, et offrent avec encore davantage de ferveur qu’à l’accoutumée les exercices de leur devoir d’état ainsi que les peines et les joies de ce jour ; ils travaillent plus méticuleusement à leur sanctification ; et, lorsque cela leur est possible, ils assistent à la Sainte Messe et offrent la sainte communion à l’intention du Roi ; ou bien encore, ils accomplissent quelque petit pèlerinage ou acte de dévotion supplémentaire, offerts à l’intention de Sa Majesté et du Royaume des Lys.

   La lettre mensuelle, envoyée à tous les membres ainsi qu’aux amis qui ont manifesté le désir de la recevoir, à l’occasion de ce 25 de chaque mois, est écrite par les prêtres, religieux ou clercs membres de la Confrérie Royale. Le but de cette lettre est de raviver la ferveur et la détermination des membres, en leur proposant des réflexions et des approfondissements, qui sont toujours nécessaires.  

frise lys

« Je me glorifierai dans mes infirmités,

afin qu’habite en moi la force du Christ ».

Chers Membres et Amis de la Confrérie Royale,

   La longue et néanmoins sublime épître du dimanche dans la Sexagésime (2 Cor. XI, 19-33 ; XII, 1-9) s’achève par ces paroles si consolantes que nous pouvons, tous, faire nôtres : « Bien volontiers, donc, je me glorifierai dans mes infirmités, afin qu’habite en moi la force du Christ ».

   Tous, à quelque âge que nous soyons, à quelque degré de vie spirituelle ou d’oraison que nous nous trouvions, à quelque échelon de l’échelle de la vertu que nous nous soyons hissés, tous – oui absolument tous ! -, nous sommes des êtres de faiblesses et d’infirmités.
Bien pis : nous sommes de pauvres pécheurs !

   La considération de nos péchés, de nos infirmités et de nos faiblesses ne saurait cependant être un motif d’amertume et de tristesse ; du moins pas à la manière humaine, pas selon les critères de l’estime mondaine.
Nous pouvons être « tristes » d’avoir offensé Dieu, notre Créateur et notre Sauveur, « tristes » de L’avoir offensé, « tristes » d’avoir fait de la peine à Son Cœur très aimant, mais cette tristesse-là doit s’exprimer en repentir et en contrition, lesquels se doivent aussitôt muer en volonté de rebondir, en détermination de réparation et en reprise de notre marche sur le chemin caillouteux, étroit et escarpé, qui nous conduit vers les sommets. Cette tristesse-là doit se métamorphoser en une démarche de confiance et d’humilité – d’humble confiance et de confiante humilité – pour nous précipiter vers Dieu et en recevoir, avec gratitude et joie, des flots de pardon miséricordieux.
Ce ne doit, en aucune manière, être une tristesse tournée vers soi-même et alimentée par la rancœur de paraître à nos propres yeux si loin de l’image idéalisée que nous nous faisons de nous-mêmes. Cette tristesse-là est une forme plus ou moins subtile de l’amour-propre et de l’orgueil : elle n’est que du dépit, du ressentiment.

   Celui qui est dans la tristesse amère à cause de ses échecs et de ses fautes ne peut vraiment comprendre ce que Saint Paul écrit, dans une véritable exultation spirituelle, à la conclusion de cette extraordinaire épître de la Sexagésime ; il ne peut se glorifier de ses infirmités afin que la force du Christ habite en lui ; il ne peut entendre avec les oreilles de l’âme le sens si profond et si exaltant de la parole entendue par l’Apôtre des Gentils : « Ma grâce te suffit, car Ma puissance est amenée à sa perfection dans (ton) infirmité » !

   Celui qui est véritablement humble et spirituel ne s’étonne pas d’être tombé, à la vérité, et donc il ne peut éprouver ce dépit amer qui est alimenté par l’orgueil : il s’étonne plutôt de ne pas être tombé plus souvent et plus bas.
Et quand il se tourne vers Dieu il est plutôt dans la disposition d’esprit de Saint Philippe Néri qui disait à Dieu : « Méfiez-Vous de moi, Seigneur, car je pourrais bien Vous trahir », plutôt que de celle qui consiste à penser avec une folle inconscience : « Cœur Sacré de Jésus, ayez confiance en moi ! »

   Pour moi, Seigneur, je veux avoir de plus en plus la conscience vive et concrète, chaque jour et à chaque instant du jour, que Vous m’avez mis au monde pour que Votre puissance se déploie pleinement et démontre toute l’infinie perfection de Sa miséricorde rédemptrice et sanctificatrice dans ma faiblesse et mes infirmités !
Pour moi, Seigneur, je veux avoir de plus en plus la conscience vive et concrète que n’ayant, par moi-même, ni force ni vertu ni perfection ni sainteté, mon inanité et ma faiblesse appelleront irrésistiblement le déploiement de Votre puissance.
A quelques jours du grand et saint carême, je veux avec une conscience toujours plus vive et plus concrète, me présenter devant Vous pour Vous exposer mes infirmités et ma faiblesse, et Vous dire, éperdu de confiance et d’amour : Puisque je ne suis par moi-même, ô mon divin Sauveur, que vide de vertus, je place mon âme béante sous le flot miséricordieux qui s’écoule de Votre divin Cœur, afin qu’elle en soit remplie !
Puisque je n’ai point de force, Vous me remplirez de la Vôtre !
Puisque je n’ai point de vertu, Vous me comblerez des Vôtres !
Puisque je manque de tout, Vous serez Vous-même le tout qui vient combler mon vide et me remplir de Votre plénitude !
Votre grâce toute puissante se fera mienne en se déversant en moi, et Votre puissance démontrera à tous les regards sa perfection en se déployant dans mon infirmité !

   C’est dans ces dispositions que je veux sérieusement me préparer à ce grand chemin de conversion et d’amour, de générosité et de ferveur, que Votre Sainte Eglise m’appelle à parcourir, en entrant en carême, avec une joie intérieure renouvelée, avec une confiance renouvelée, avec un enthousiasme spirituel renouvelé… et ce faisant être Votre instrument pour que, conformément à ce que je Vous ai promis dans mes divers engagements, Vos grâces surabondent sur la Sainte Eglise, sur la France et sur « le Fils de Votre droite », notre Souverain, Votre lieu-tenant au Royaume des Lys !

Ainsi soit-il !

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
prieur.

Supplication profonde - blogue

2025-14. Messages de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la célébration à la Chapelle Expiatoire et de la « Marche pour la Vie ».

Dimanche soir 19 janvier 2025,
Deuxième dimanche après l’Epiphanie ;
Anniversaire de la mort de Gustave Thibon (+ 19 janvier 2001).

Armes de France pour le deuil

   Le mardi 14 janvier, sur les réseaux sociaux, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, avait annoncé sa présence à Paris à l’occasion de la Messe commémorative de la mort du Roi martyr, célébrée à la Chapelle Expiatoire, ce dimanche 19 janvier :

   « Je serai présent, comme chaque année, pour l’anniversaire de la mort du Roi Louis XVI qui sera célébrée ce dimanche pour la France et la Famille Royale en la Chapelle Expiatoire, Square Louis XVI à Paris.

   Entretenons la mémoire de ce moment qui rendit la France orpheline. »

Louis XX arrivant à la Chapelle Expiatoire 19 janvier 2025

Sa Majesté gravissant les marches de la Chapelle Expiatoire
ce dimanche 19 janvier 2025

   Au soir de ce dimanche 19 janvier, Sa Majesté a publié (toujours sur les réseaux sociaux) le message suivant :

   « Chaque année, fidèle à cette commémoration, j’entretiens la mémoire de ce moment qui rendit la France orpheline. Le 21 janvier 1793 vit bien plus que l’exécution d’un homme innocent des crimes qu’on lui imputait, mais la mort de celui qui se vivait comme un père pour tous ses peuples qui le reconnaissaient comme tel.

   Prions pour son âme et plus encore pour la France et les Français. »

Le Roi à la Chapelle Expiatoire 19 janvier 2025

   Dans l’après-midi de ce même dimanche, le Roi, toujours soucieux de manifester son soutien à la défense de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle, a pris part à la « Marche pour la Vie » qui se déroulait dans les rues de la capitale, puis a encore publié les lignes suivantes :

   « La défense de la Vie, quel qu’en soit son état, est une œuvre de justice. En défendant l’être humain, du ventre de sa mère jusqu’à son dernier soupir, nous ne nous livrons pas à un acte de charité mais à un devoir impérieux, guidé par notre conscience.

   Vous pouvez être fiers de vous ! »

Louis XX à la Marche pour la Vie

Sa Majesté à la « Marche pour la Vie », ce dimanche 19 janvier 2025

Prières liturgiques pour Leurs Majestés le Roi et la Reine :

- 6 novembre 2004 -

6 novembre 2004

Prière pour le Roi :

Domine, salvum fac Regem nostrum Ludovicum !

V/ Domine salvum fac Regem.
R/ Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.
V/ Fiat manus Tua super virum Dexterae Tuae.
R/ Et super filium hominis quem confirmasti Tibi.

Oremus :

   Quaesumus, omnipotens Deus, ut famulus Tuus Ludovicus Rex noster, qui Tua miseratione suscepit regni gubernacula, virtutum etiam omnium percipiat incrementa quibus decenter ornatus est, et vitiorum monstra devitare, hostes superare, et ad Te, Qui via, veritas et vita es, gratiosus valeat pervenire. Per Christum Dominum nostrum.
Amen.

   Nous Vous prions, ô Dieu tout puissant, pour Votre serviteur notre Roi Louis, qui par Votre miséricorde a reçu le gouvernement de ce Royaume : qu’il reçoive aussi l’accroissement de toutes les vertus par lesquelles, ennobli comme il convient à son état, il évitera la laideur des vices, sera vainqueur des ennemis, et Vous soit assez agréable pour parvenir jusqu’à Vous qui êtes la Voie, la Vérité et la Vie. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Notre-Seigneur
Ainsi soit-il.

Grandes Armes de France

Prière pour la Reine :

Domine, salvam fac Reginam nostram Mariam-Margaritam !

V/ Domine salvam fac Reginam.
R/ Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.
V/ Domine exaudi orationem meam.
R/ Et clamor meus ad Te veniat.

Oremus :

   Deus, Cui omnis potestas et dignitas famulatur, da huic famulae Tuae Mariae Margaritae Reginae nostrae prosperum suae dignitatis effectum, in qua semper Te timeat, Tibique jugiter placere contendat. Per Christum Dominum nostrum.
Amen.

   O Dieu, Que tout pouvoir et toute dignité doit servir, donnez à Votre servante, notre Reine Marie-Marguerite, les conséquences prospères de sa dignité, afin que par elle, elle Vous craigne toujours, et essaie constamment de Vous plaire. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Ainsi soit-il.

armoiries de la Reine Marie-Marguerite

Publications de ce blogue relatives à l’anniversaire de mariage de Leurs Majestés :
- Dixième anniversaire de mariage, le 6 novembre 2014 > ici
- Messages publiés par le Roi en octobre et novembre 2020 > ici

Litanies de Saint Michel protecteur de la France :

Saint Michel au péril de la mer - Fr.Mx.M. fecit - blogue

   Le texte des litanies suivantes, différentes de celles que nous avons déjà publiées > ici, est tiré du « Manuel de piété et offices liturgiques à l’usage des religieuses et des élèves de la Présentation de Marie, nouvelle édition revue et augmentée… », édité par la Société de Saint Jean l’Evangéliste, Desclée et Cie, imprimeurs du Saint-Siège et de la S. Congrégation des Rites, Paris, Tournai, Rome, 1929, pp.238-240.

vignette Saint Michel

Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Mère de Dieu, Reine et Souveraine de tous les chœurs des Anges, priez pour nous.

Grand Saint Michel, parmi les esprits célestes , la plus vive image de la Divinité, priez pour nous.
Grand Saint Michel, défenseur invincible des intérêts de Dieu, priez pour nous.
Grand Saint Michel, le premier de tous les Anges en gloire, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui avez triomphé de l’orgueil de Lucifer par une humilité profonde, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui êtes le premier adorateur d’un Dieu incarné, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui avez été revêtu de toutes les grâces dont Lucifer fut dépouillé par son crime, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui n’avez point reçu les grâces de Dieu en vain, mais qui en avez fait un saint usage, priez pour nous.
Grand Saint Michel, le plus élevé, le plus proche et le plus uni à Dieu de tous les Anges, priez pour nous.
Grand Saint Michel, le plus élevé des Séraphins en amour, priez pour nous.
Grand Saint Michel, la splendeur des Chérubins, priez pour nous.
Grand Saint Michel, la paix et la fermeté des Trônes, priez pour nous.
Grand Saint Michel, l’Ange gardien des Anges mêmes, qui les avez contenus dans la fidélité à Dieu, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui recevez immédiatement les lumières et les grâces du Très-Haut, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui répandez sur les autres Anges les dons de Dieu, priez pour nous.
Grand Saint Michel protecteur de l’Eglise et de la France en particulier, priez pour nous.
Grand Saint Michel, l’Ange tutélaire de l’Eglise, qui combattez sans cesse ses ennemis, priez pour nous.
Grand Saint Michel, revêtu de la force de Dieu, pour maintenir la pureté de la foi, priez pour nous.
Grand Saint Michel, dont les prières auprès de Dieu sont plus efficaces que celles des autres Anges, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui êtes choisi pour éclairer les pasteurs dans le gouvernement des peuples, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui êtes destiné à présenter à Dieu les dons qui Lui sont offerts dans le Saint Sacrement de l’autel, Priez pour nous.
Grand Saint Michel, prince libéral, imitateur du Roi des rois, qui répandez partout vos bienfaits, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui avez voulu choisir la France pour y être honoré, afin de lui faire sentir votre esprit bienfaisant et charitable, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui êtes chargé de nos âmes, qui vous sont spécialement données en garde, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui avez un zèle ardent pour nous sauver, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui nous défendez dans les combats que nous avons à soutenir contre le démon pendant la vie, et surtout à l’heure de la mort, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui nous fortifiez dans les tentations par la force de ces mots : Qui est semblable à Dieu?, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui recevez nos âmes à l’heure de la mort, priez pour nous.
Grand Saint Michel, porte-étendard des armées du ciel, et destiné à introduire nos âmes dans cet heureux séjour, priez pour nous.
Grand Saint Michel, qui délivrez du Purgatoire ceux qui vous honorent, priez pour nous.
Grand Saint Michel, puissant protecteur de ceux qui vous invoquent à la vie et à la mort, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Prions :

   Grand Dieu, qui avez élevé en grâce et en gloire, au-dessus de tous les esprits bienheureux, Votre Archange Saint Michel, nous Vous supplions de mettre en fuite, par son intercession, l’ennemi qu’il a terrassé par ces paroles : Qui est semblable à Dieu ?, faites que nous soyons, comme cet Ange fidèle, remplis d’une profonde vénération pour Vos grandeurs, et d’un amour de préférence pour Vos perfections infinies : qu’il nous dirige en toutes nos actions et nous obtienne le bonheur de Vous bénir à jamais avec lui.
Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi soit-il !

Mont Saint-Michel et drapé fleurs de lys

2024-187. Celui qui a reçu la charge du ministère a le grave devoir de conduire ses fidèles vers le salut et de les sanctifier pour les amener à la vie éternelle, et aux fidèles incombe le grave devoir de prier pour leurs pasteurs.

4 septembre,
Octave de notre Bienheureux Père Saint Augustin (double majeur) ;
Mémoire de Sainte Rosalie de Palerme, vierge (cf. > ici) ;
Anniversaire de la mort de Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, calvairienne (+ 4 septembre 1653 – cf. > ici).

       A l’occasion de la fête de Saint Augustin, nous avons publié le premier des deux sermons qui nous sont parvenus prononcés à l’occasion de l’anniversaire de son sacre (sermon CCCXXXIX – cf. > ici), appelé aussi premier sermon sur la charge pastorale ; à l’occasion du jour octave de cette fête, voici l’autre, qui traite du même sujet et qui a donc reçu le nom de second sermon sur la charge pastorale.
L’un comme l’autre, sous des points de vue complémentaires, nous montrent de manière fort édifiante la conscience aiguë dont le grand Docteur de l’Occident était habité des responsabilités de son ministère de successeur des Apôtres, et à ce titre, ce qu’il exprime est tout-à-la-fois une puissante leçon et un exemple stimulant pour tous ceux qui, dans la Sainte Eglise, ont charge d’âmes, en même temps qu’il décrit l’attitude spirituelle des fidèles envers leurs pasteurs légitimes.

Carl van Loo -Saint Augustin prêchant devant Valère - Basilique ND des Victoires Paris - blogue

Charles André van Loo (1705-1765) : la prédication de Saint Augustin devant Valère (milieu XVIIIème siècle)
[Basilique de Notre-Dame des Victoires, à Paris]

vignette augustinienne

Second sermon de notre

Bienheureux Père Saint Augustin

pour le jour anniversaire de son sacre

(sermon CCCXL)

La charge pastorale

§ 1. Introduction du discours : Saint Augustin sollicite instamment la prière de ses fidèles. La charge qu’il a reçu en devenant leur pasteur est pour eux, pour leur salut : il y a donc un devoir mutuel et réciproque des pasteurs et des fidèles les uns envers les autres.

   A la vérité, depuis que ce fardeau, dont j’ai à rendre un compte si difficile, est placé sur mes épaules, la pensée de ma dignité me tient constamment en éveil : toutefois je m’en sens beaucoup plus pénétré et plus ému, quand, en me renouvelant la mémoire du passé, ce jour anniversaire de mon sacre me met si vivement en présence du fardeau dont je suis chargé, qu’il me semble arriver pour m’en charger aujourd’hui seulement. Or, qu’y a-t-il à craindre dans cette dignité, sinon qu’on n’aime plus les dangers qu’elle renferme, que l’avancement de votre salut ?

   Ah ! aidez-moi donc de vos prières, afin que le Seigneur daigne porter avec moi ce fardeau qui est le Sien.
Quand vous priez pour moi, d’ailleurs, vous priez aussi pour vous, car le fardeau dont je vous parle est-il autre chose que vous ?
Priez pour moi sincèrement, comme je demande pour vous que vous ne me pesiez pas.
Jésus Notre-Seigneur n’appellerait pas ce fardeau léger, s’Il ne le portait avec quiconque en est chargé.
Vous aussi, soutenez-moi, et conformément au précepte de l’Apôtre, nous porterons les fardeaux les uns des autres et nous accomplirons ainsi la loi du Christ (Gal. VI, 2).
Ah ! si le Christ ne les porte avec nous, nous fléchissons ; et nous succombons, s’Il ne nous porte.

§ 2. L’évêque, comme ses fidèles, sont tous des rachetés : mais l’évêque est un serviteur au service du salut des fidèles, et à ce titre il doit donner l’exemple d’un plus grand amour du divin Sauveur.

   Si je m’effraie d’être à vous, je me console d’être avec vous ; car je suis à vous comme évêque, comme chrétien je suis avec vous ; le premier titre rappelle des obligations contractées, le second, la grâce reçue ; le premier, des dangers, le second, le salut ; en accomplissant les devoirs attachés au premier, nous sommes en proie aux secousses de la tempête sur une mer immense ; mais en nous rappelant quel Sang nous a rachetés, nous trouvons dans la tranquillité que nous inspire cette pensée, comme un port paisible, et tout en travaillant au devoir qui nous est propre, nous goûtons le repos de la grâce faite à tous.
Si donc je suis plus heureux d’être racheté avec vous que de vous être préposé, je ne vous en servirai que mieux, comme l’ordonne le Seigneur, pour ne pas payer d’ingratitude Celui qui m’a obtenu d’être avec vous Son serviteur.
Ne dois-je pas aimer mon Rédempteur et ne sais-je pas qu’Il a dit à Pierre : « Pierre, m’aimes-Tu ? Pais Mes brebis » (Jean, XXI, 17), et cela, une fois, deux fois, trois fois ? En lui demandant s’il L’aimait, Il le chargeait de travailler ; c’est que plus est grand l’amour, moins pèse le travail.

§ 3. La charge pastorale doit être exercée avec un amour désintéressé : le véritable pasteur rend grâces à Dieu du don qui lui a été fait par Dieu de la vocation au ministère apostolique en ne s’attribuant aucun mérite et en s’acquittant humblement de son travail de salut et de sanctification des âmes qui lui sont confiées.

   « Que rendrai-je au Seigneur pour tous les biens qu’Il m’a rendus ? » (Ps. CXV, 12).
Si je prétends Lui rendre en paissant Ses ouailles, je ne dois pas oublier que « ce n’est pas moi, mais la grâce de Dieu avec moi » qui accomplit ce devoir (1 Cor. XV, 10).
Comment rendre à Dieu quand, pour tout, Il me prévient ?
Et pourtant, si gratuit que soit notre amour, nous cherchons une récompense en paissant le troupeau sacré. Comment cela ? — Comment pouvons-nous dire : j’aime purement afin de pouvoir paître, et je demande à être récompensé de ce que je fais ? La chose serait impossible ; jamais le pur amour n’ambitionnerait de récompense, si sa récompense n’était Celui-là même à qui il S’attache (note : on remarque ici combien cette doctrine, que l’on retrouve souvent chez Saint Augustin, est opposée à ce que soutenait Fénelon quand il fut combattu par Bossuet). Eh ! si nous Lui témoignons, en paissant Son troupeau, notre reconnaissance pour le bienfait de la Rédemption, que Lui rendrons-nous pour la grâce d’être pasteurs ?
Il est vrai, et à Dieu ne plaise que ceci s’applique à nous, c’est notre malice personnelle qui nous rend mauvais pasteurs ; mais sans Sa grâce – et puisse-t-Il nous accorder celle-là -, nous ne saurions être bons pasteurs. Aussi « vous prions-nous et vous commandons-nous », mes frères, « de ne recevoir pas en vain », non plus « la grâce de Dieu » (2 Cor. VI, 1). Rendez fructueux notre ministère : « Vous êtes le champ que Dieu cultive » (1 Cor. III, 9). Accueillez, à l’extérieur, celui qui vous plante et vous arrose ; à l’intérieur, Celui qui donne l’accroissement.

§ 4. Saint Augustin dresse un tableau saisissant de la charge pastorale et montre par là les raisons pour lesquelles il incombe aux fidèles, comme un grave devoir, de prier pour leurs pasteurs :

   Il nous faut arrêter les inquiets, consoler les pusillanimes, soutenir les faibles, réfuter les contradicteurs, nous garder des astucieux, instruire les ignorants, exciter les paresseux, repousser les contentieux, réprimer les orgueilleux, apaiser les disputeurs, aider les indigents, délivrer les opprimés, encourager les bons, tolérer les méchants, aimer tout le monde.

   Sous le poids de devoirs si importants, si nombreux et si variés, aidez-nous de vos prières et de votre soumission, obtenez que nous soyons moins flattés de vous commander que de vous rendre service.
De même, en effet, qu’il est bon pour vous que nous nous appliquions à implorer pour votre salut la divine miséricorde, ainsi faut-il que pour nous vous répandiez vos prières devant le Seigneur.
Jugerions-nous peu convenable ce qu’a fait l’Apôtre, et ce que nous savons ? Il avait un si vif désir qu’on le recommandât à Dieu dans la prière, que s’adressant à un peuple tout entier, il lui disait d’un ton suppliant : « Priez en même temps pour nous aussi …etc. » (Colos. IV, 3).

§ 5. Conclusion : Saint Augustin, appuyé sur l’exemple de Saint Paul, presse ses ouailles de ne point négliger les devoirs qui leur incombent envers leur pasteur tout donné à sa tâche de les conduire à la vie éternelle.

   Ainsi devons-nous vous dire ce qui peut nous encourager nous-mêmes et vous instruire.
S’il faut, en effet, que nous réfléchissions avec beaucoup de crainte et d’application à la manière dont nous pourrons accomplir sans reproche les fonctions de notre pontificat, vous devez également chercher à accomplir humblement et généreusement tout ce qui vous sera prescrit.

   Par conséquent, mes bien-aimés, demandons avec une égale ardeur, que mon épiscopat profite et à vous et à moi. Il me profitera, si je dis ce qu’il faut faire ; et à vous, si vous faites ce que j’aurai dit. Oui, si nous prions pour vous et si vous priez pour nous sans cesse et avec l’amour parfait de la charité, nous parviendrons heureusement, avec l’aide du Seigneur, à l’éternelle béatitude.

Carl van Loo - Saint Augustin prêchant devant Valère - détail

2024-172. Bref, mais dense, message de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la fête patronale de la France, 15 août 2024.

    Dans la soirée de ce 15 août 2024, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, a publié sur les réseaux sociaux un court message (deux phrases) dont la concision, toutefois, n’empêche pas que l’essentiel de ce qui constitue la fête patronale du Royaume y soit exprimé, tant dans l’ordre à strictement parler spirituel que dans l’ordre royal dont il est le légitime successeur :

Philippe de Champaigne - Louis XIV renouvelant le vœu de Louis XIII

Philippe de Champaigne (1602-1674) : Louis XIV enfant renouvelant le vœu de Louis XIII son père

En la fête de l’Assomption de la Sainte Vierge Marie,
je confie la France à sa sainte Patronne.

Que ses prières maternelles fassent pleuvoir
sur les Français et notre pays
les grâces spirituelles et temporelles dont ils ont besoin,
en particulier l’Espérance
en demeurant « sans cesse tournés vers les choses d’en-haut ».

Grandes armes de France

 

2024-129. Devons-nous nous attendre à de nouvelles mesures contre la Messe latine traditionnelle ?

Mardi 18 juin 2024,
Fête de Saint Ephrem de Nisibe, diacre et docteur de l’Eglise (cf. > ici) ;
Mémoire des Saints Marc et Marcellien, martyrs ;
Dans l’Ordre de Saint Augustin, mémoire de la Bienheureuse Marine de Spolète ;
Deuxième jour du Jeûne des Apôtres (cf. > ici) ;
Anniversaire de la victoire de Patay (18 juin 1429 – cf. > ici) ;
Anniversaire de la mort de Michel-Richard de Lalande.

Messe traditionnelle

       Dans un article daté de ce 17 juin, le site anglophone « Rorate cœli », généralement bien informé, a publié une véritable alerte sous ce titre : Rumeurs grandissantes sur une « solution finale » pour la messe latine traditionnelle. C’est à lire > ici. Même les personnes qui, comme moi, sont absolument incapables de lire un texte en langue anglaise peuvent néanmoins faire un « clic » droit sur la page indiquée ci-dessus et activer « traduire en français » pour en prendre connaissance.

   En résumé : en rappelant la fiabilité des sources qui informent de ce genre d’événements à venir la rédaction de « Rorate cœli », cet article fait état de manigances acharnées et incessantes des ennemis de la Messe catholique, bien installés à la Curie, qui chercheraient par tous les moyens, en sus de toutes les mesures restrictives à sa célébration déjà publiées pendant l’actuel pontificat, à l’éradiquer totalement et définitivement.
Ils voudraient pour cela la publication la plus rapide possible, d’un document du Saint-Siège.

   Malgré le caractère urgent et très alarmiste de cet article, j’ai toutefois envie de commenter par un « nihil novi sub sole », sans trouble ni inquiétude véritables : je n’ai en effet jamais imaginé le moins du monde que ceux qui sont à la manœuvre dans l’ombre – mal cachés sous la soutane transparente de l’actuel occupant du trône pontifical – en resteraient là.
Qu’un énième document, quelque forme qu’il prenne, vienne encore restreindre de manière plus ou moins drastique la célébration publique et officielle de la Sainte Messe latine traditionnelle (ou tout, pour parler encore plus simplement, de la Sainte Messe catholique, pour la distinguer de la « Messe équivoque » que dénonçait feu Monseigneur Ducaud-Bourget cf. > ici), c’est dans la logique la plus évidente de cette pitoyable fin de règne.

   Mais j’entends déjà la question : « Mais, si cela arrive, et qu’un nouveau document vient carrément interdire la Messe traditionnelle, qu’allez-vous faire ? »
La réponse est très simple, absolument sereine, et sans l’ombre d’une hésitation : « Nous ferons ce que nous avons toujours fait : nous résisterons ! »

   Nonobstant une éventuelle « absolue interdiction », et n’en déplaise à tous ceux qui prêcheront « l’humble soumission » à des mesures qui ne seront qu’un abus de pouvoir supplémentaire, il ne manquera jamais de prêtres authentiquement catholiques qui, compte-tenu du caractère abusif et contraire à toute la Tradition liturgique et canonique d’une telle mesure, continuerons de célébrer la Messe latine traditionnelle, même s’il leur faut pour cela entrer en clandestinité ou passer pour « schismatiques ».
Et il ne manquera jamais de lieux non plus pour permettre au rite multiséculaire et sans équivoque d’être célébré, même s’il nous faut pour cela parcourir encore davantage de kilomètres.

   Je l’écris en toute tranquillité d’âme et je n’en fais pas mystère : nous résisterons… et nous patienterons.
Les papes ne sont pas éternels, leurs règnes ont toujours une fin : une grande partie de la solution de toute crise est toujours d’ordre biologique.
Il suffit d’attendre paisiblement.

   Aux heures difficiles, il faut toujours se souvenir que Dieu nous aime et que Sa vérité finit toujours par triompher.
A côté de cela, quelque pénibles que puissent être les agitations des méchants, et quelque douloureuses que puissent être les épreuves qu’ils nous infligent et infligeront encore, elles n’ont en réalité pas beaucoup de consistance et les promesses de la vie éternelle ne leur ont pas été assurées.  

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur

Missel traditionnel - vignette blogue

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