Archive pour la catégorie 'De Maria numquam satis'

2020-21. « O Jésus, avec les mains de Marie, je veux m’offrir aujourd’hui avec Vous au Père éternel. »

2 février,
Fête de la Purification de Notre-Dame.

Chandeleur - Purification - Présentation au temple

Elévation :

« O Seigneur, je viens à Vous et Vous supplie, par l’intercession de la Sainte Vierge Marie, de purifier mon âme… »

Méditation :

1er point :

   La solennité de ce jour, qui clôt le temps de Noël, est une fête de Jésus aussi bien que de Marie : Jésus est présenté au temple par Sa Mère quarante jours après Sa naissance, selon la prescription de la loi ; Marie se soumet au rite de la purification.

   La liturgie célèbre, avant tout, la première entrée de Jésus-Enfant dans le temple : « Voici que le Seigneur Dominateur vient dans Son saint temple : Réjouis-toi et sois dans l’allégresse, Sion, en accourant au-devant de ton Dieu » (bréviaire). Allons à Sa rencontre nous aussi ; que nos sentiments rivalisent avec ceux du vieillard Siméon qui « mû par l’Esprit-Saint, alla au temple » et, plein de joie, reçut l’Enfant Jésus dans ses bras.

   Aujourd’hui, pour mieux célébrer cette rencontre, l’Eglise bénit les cierges et nous les remet ; en procession, cierges allumés, nous entrons dans le temple. Le cierge allumé est le symbole de la vie chrétienne, de la foi et de la grâce qui doivent resplendir dans notre âme. Mais il est aussi l’image du Christ, lumière du monde, « lumière qui doit éclairer les nations », tel que L’a salué Siméon. Le cierge allumé nous rappelle que nous devons toujours porter avec nous le Christ, source de notre vie, auteur de la foi et de la grâce. Jésus Lui-même, par Sa grâce, nous dispose à aller à Sa rencontre avec une foi plus vive et un plus grand amour. Puisse, en ce jour, notre rencontre avec Lui être particulièrement intime et sanctifiante !

   Jésus est présenté au temple pour être offert au Père. Le rachat n’a pas d’effet sur Lui comme sur les autres premiers-nés des Hébreux. Il est la Victime qui devra être immolée pour le salut du monde. Sa présentation au temple est, pour ainsi dire, l’offertoire de Sa vie, le sacrifice s’accomplira plus tard sur le Calvaire. Offrons-nous en même temps que Jésus.

Chandeleur - Vieillard Siméon

2ème point :

   Jésus est présenté au temple par Sa Mère : contemplons donc aujourd’hui Marie dans sa fonction de Co-Rédemptrice.
La Vierge n’ignorait pas que Jésus était le Sauveur du monde et, à travers le voile de la prophétie, elle sentait que Sa mission s’accomplirait dans une mystère de douleur auquel elle aurait à participer, en sa qualité de Mère. La prophétie de Siméon : « Quant à toi, un glaive de douleur transpercera ton âme » (Luc II, 35), confirma son intuition. Dans le secret de son cœur, Marie dut répéter en cet instant son fiat : « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole » (Luc I, 38). En offrant son Fils, elle s’offre elle-même, toujours intimement unie à Son sort à Lui.

   Mais avant d’entrer dans le temple pour y présenter Jésus, Marie veut se soumettre à la loi de la purification légale. Bien qu’elle soit consciente de sa virginité, elle se met au rang de toutes les autres mères juives et, confondue avec elles, elle attend humblement son tour, portant « une paire de tourterelles », l’offrande des pauvres. Nous voyons Jésus et Marie se soumettre à des lois auxquelles ils n’étaient pas tenus : Jésus ne devait pas être racheté, Marie ne devait pas être purifiée. Leçon d’humilité et de respect envers la loi de Dieu.

   Il y a des lois auxquelles nous sommes tenus et auxquelles notre amour-propre nous soustrait sous de faux prétextes : ce sont des dispenses abusives réclamées au nom de droits en réalité inexistants. Humilions-nous et, alors que Marie n’avait nullement besoin d’être purifiée, reconnaissons notre extrême besoin de purification intérieure.

Chandeleur - Purification - Présentation au temple

Colloque :

   « O Jésus, Vous êtes allé Vous offrir au temple. Qui Vous a offert ? La Vierge Marie qui n’a jamais eu d’égale, et n’en aura jamais. Marie Vous a offert, elle qui, par la bouche de la sagesse, fut appelée par Votre Père la « toute belle »…
A qui Vous a-t-elle offert ? A Dieu, essence infinie, sublime dans Sa création, fécond dans Son héritage, insondable dans Ses desseins, gracieux et suave dans l’amour.
Et qu’a-t-elle offert ? Vous, Verbe éternel, substance de l’Essence divine, Fils du Très-Haut, Législateur de l’univers, Vous, qui avez reçu tant de noms illustres et choisis : ô Clef de David, ô Roi des nations, ô Emmanuel !

   « Que m’enseignez-Vous, ô Seigneur, en Vous offrant au temple ? Vous me montrez Votre respect pour la loi en voulant l’observer ; Vous m’enseignez l’adoration, car Vous Vous êtes offert au Père, non comme Son égal, quoique Vous le fussiez vraiment, mais comme homme. Vous m’avez donné ici le modèle du respect que je dois à Votre loi, car je n’ai pas seulement pour loi les dix commandements, mais aussi la Règle et les Constitutions. Cette loi m’est toute douceur et suavité, mais je me la rends amère quand je ne renonce pas à moi-même, car alors, au lieu de la porter suavement, la loi est obligée de me porter » (Sainte Marie-Madeleine de Pazzi).

   O Jésus, avec les mains de Marie, je veux m’offrir aujourd’hui avec Vous au Père éternel. Mais Vous êtes l’Hostie pure, sainte, immaculée, tandis que je suis plein de souillures, de misères, de péchés.
O Marie, ma Mère, vous qui avez voulu être purifiée, bien qu’exempte de la moindre ombre d’imperfection, purifiez, je vous prie, ma pauvre âme, afin qu’elle soit moins indigne d’être offerte au Père en même temps que Son Jésus qui est aussi le vôtre.
O Vierge très pure, acheminez-moi vers une purification intérieure et profonde et puis, accompagnez-moi vous-même afin que ma pusillanimité ne me fasse pas défaillir devant l’âpreté du chemin.

Père Gabriel de Sainte Marie-Madeleine, ocd,
in « Intimité divine – méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l’année » (1957).

Coeur douloureux et immaculé de Marie

Autres publications relatives à la fête de la Chandeleur :
- Des adieux à la Crèche et de la Crèche blanche > ici
- « Des chats et des crêpes » > ici

2019-83. « Aujourd’hui sort de la souche de Jessé le rejeton sur lequel va s’épanouir pour le monde une fleur divine.»

Pietro  Cavallini - Nativité de la Vierge vers 1291

Pietro Cavallini : mosaïque de la Nativité de la Vierge
(Rome, basilique Sainte-Marie au Transtévère – vers 1291)

* * *

Extraits d’une homélie de Saint Jean Damascène
pour
la fête de la Nativité de la Vierge Marie

« Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l’appela du nom de Marie...

Il s’agissait de la naissance, non d’un enfant ordinaire, mais de cette première-née d’où allait naître le premier-né de toute créature, en qui subsistent toutes chose.
O bienheureux couple, Joachim et Anne ! Toute la création vous doit de la reconnaissance, car c’est en vous et par vous qu’elle offre au Créateur le don qui surpasse tous les dons, je veux dire la chaste Mère qui était seule digne du Créateur.

Aujourd’hui sort de la souche de Jessé le rejeton sur lequel va s’épanouir pour le monde une fleur divine. Aujourd’hui Celui qui avait fait autrefois sortir le firmament des eaux crée sur la terre un ciel nouveau, formé d’une substance terrestre ; et ce ciel est beaucoup plus beau, beaucoup plus divin que l’autre, car c’est de lui que va naître le Soleil de justice, celui qui a créé l’autre soleil…

Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d’alliances se font en elle !
Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante.
En elle se fera l’union de la divinité et de l’humanité, de l’impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu’en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur.
O fille d’Adam et Mère de Dieu !

Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur !
Si grand était Votre amour pour moi que Vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par Vous-même celui que Vous aviez d’abord créé Vous-même.
C’est pourquoi je tressaille d’allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la Source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l’Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance…

Aujourd’hui le Créateur de toutes choses, Dieu le Verbe compose un livre nouveau jailli du cœur de Son Père, et qu’il écrit par le Saint-Esprit, qui est langue de Dieu…

O fille du roi David et Mère de Dieu, Roi universel. O divin et vivant objet, dont la beauté a charmé le Dieu créateur, vous dont l’âme est toute sous l’action divine et attentive à Dieu seul ; tous vos désirs sont tendus vers cela seul qui mérite qu’on le cherche, et qui est digne d’amour ; vous n’avez de colère que pour le péché et son auteur.
Vous aurez une vie supérieure à la nature, mais vous ne l’aurez pas pour vous, vous qui n’avez pas été créée pour vous. Vous l’aurez consacrée tout entière à Dieu, qui vous a introduite dans le monde, afin de servir au salut du genre humain, afin d’accomplir le dessein de Dieu, l’Incarnation de son Fils et la déification du genre humain.
Votre cœur se nourrira des paroles de Dieu : elles vous féconderont, comme l’olivier fertile dans la maison de Dieu, comme l’arbre planté au bord des eaux vives de l’Esprit, comme l’arbre de vie, qui a donné son fruit au temps fixé : le Dieu incarné, la vie de toutes choses. Vos pensées n’auront d’autre objet que ce qui profite à l’âme, et toute idée non seulement pernicieuse, mais inutile, vous la rejetterez avant même d’en avoir senti le goût.

Vos yeux seront toujours tournés vers le Seigneur, vers la lumière éternelle et inaccessible ; vos oreilles attentives aux paroles divines et aux sons de la harpe de l’Esprit, par qui le Verbe est venu assumer notre chair… Vos narines respireront le parfum de l’Epoux, parfum divin dont Il peut embaumer Son humanité. Vos lèvres loueront le Seigneur, toujours attaché aux lèvres de Dieu. Votre bouche savourera les paroles de Dieu et jouira de leur divine suavité. Votre cœur très pur, exempt de toute tache, toujours verra le Dieu de toute pureté et brûlera de désir pour Lui. Votre sein sera la demeure de Celui qu’aucun lieu ne peut contenir. Votre lait nourrira Dieu, dans le petit enfant Jésus. Vous êtes la porte de Dieu, éclatante d’une perpétuelle virginité. Vos mains porteront Dieu, et vos genoux seront pour Lui un trône plus sublime que celui des chérubins… Vos pieds, conduits par la lumière de la loi divine, Le suivant dans une course sans détours, vous entraîneront jusqu’à la possession du Bien-Aimé.
Vous êtes le temple de l’Esprit-Saint, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les fleuves abondants, les fleuves saints de la grâce divine. Vous êtes toute belle, toute proche de Dieu ; dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, très proche de Dieu lui-même.

Salut, Marie, douce enfant d’Anne…
Quelle demeure eût été plus digne de Dieu ? Il est juste que toutes les générations vous proclament bienheureuse, insigne honneur du genre humain. Vous êtes la gloire du sacerdoce, l’espoir des chrétiens, la plante féconde de la virginité. Par vous s’est répandu partout l’honneur de la virginité Que ceux qui vous reconnaissent pour la Mère de Dieu soient bénis, maudits ceux qui refusent…

Ô vous qui êtes la fille et la souveraine de Joachim et d’Anne, accueillez la prière de votre pauvre serviteur qui n’est qu’un pécheur, et qui pourtant vous aime ardemment et vous honore, qui veut trouver en vous la seule espérance de son bonheur, le guide de sa vie, la réconciliation auprès de votre Fils et le gage certain de son salut. Délivrez-moi du fardeau de mes péchés, dissipez les ténèbres amoncelées autour de mon esprit, débarrassez-moi de mon épaisse fange, réprimez les tentations, gouvernez heureusement ma vie, afin que je sois conduit par vous à la béatitude céleste, et accordez la paix au monde. A tous les fidèles de cette ville, donnez la joie parfaite et le salut éternel, par les prières de vos parents et de toute l’Eglise. »

Ave Maria et lys

2019-73. Message de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la fête de l’Assomption, fête patronale du Royaume de France.

Ce jeudi 15 août 2019, en milieu de journée, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, a publié sur les réseaux sociaux le message suivant à l’adresse de tous les Français à l’occasion de la fête patronale du Royaume.

Ingres : le voeu de Louis XIII

(Ingres : le Vœu de Louis XIII)

A tous les Français, je veux souhaiter une belle fête de l’Assomption. 

Que Notre-Dame, Reine de France et protectrice du Royaume, selon le vœu fait en 1638 par mon aïeul le Roi Louis XIII, veille, et protège la France et les Français en ces temps troublés, où se perdent tous les repères essentiels !
Prions-la, supplions-la d’intercéder pour que la France reste fidèle aux promesses de son baptême !

Louis de Bourbon, duc d’Anjou.

Armes de France & Navarre

Prières pour renouveller le Vœu de Louis XIII > ici, > ici et > ici.

« Vous qui avez porté la Vie, vous êtes entrée dans la vie par votre sainte Dormition ! »

Jacopo Torriti - Basilique Sainte Marie Majeure Rome 1296 - la Dormition

Rome, basilique de Sainte Marie Majeure :
la Dormition de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)

Strophes empruntées à la liturgie grecque :

Venez ! Depuis toutes les extrémités de la terre, glorifions la vénérable Assomption de la Mère de Dieu !
Car elle a remis dans les mains de son Fils son âme immaculée.
C’est pourquoi, par sa sainte Dormition le monde est éveillé à la vie et, dans des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, il célèbre, en union avec les anges et les Apôtres, une fête joyeuse.

Pour glorifier votre vénérable Dormition, ô Sainte et Pure Vierge, les troupes angéliques dans le Ciel, et le genre humain sur la terre, chantent de concert.
Car vous avez été la Mère du Créateur de toutes choses, le Christ notre Dieu !
Ne cessez point d’intercéder pour nous auprès de Lui, nous qui avons, après Dieu, notre espoir fixé sur vous, ô Pure Mère de Dieu qu’on ne saura jamais assez glorifier !

Dieu le Créateur de toutes choses vous a donné ce qui surpasse la nature.
Car de même qu’à votre maternité Il vous a laissée vierge, Il a préservé votre corps de la corruption du tombeau et vous a glorifiée dans votre sainte Assomption, vous comblant de présents, comme il convient qu’un fils fasse pour sa mère.

Votre Enfant vous a vraiment, ô Vierge, cachée dans le saint des saints comme le flambeau qu’alimente un feu immortel, comme l’encensoir doré qui contient un charbon divin, comme la houlette, comme les tables écrites par Dieu, comme l’arche sainte, la table du Pain de Vie.

Vous qui avez porté la Vie, vous êtes entrée dans la vie par votre sainte Dormition, sans subir les injures de la mort ; les Anges, les Principautés, les Puissances, les Apôtres, les Prophètes et toute la création vous un fait un cortège d’honneur lorsque votre Fils reçut dans Ses mains pures votre âme immaculée, ô Vierge et Mère, Epouse de Dieu !

Jacopo Torriti - Basilique Sainte Marie Majeure Rome 1296 - Couronnement de Marie

Rome, basilique de Sainte Marie Majeure :
le Couronnement de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)

Vous trouverez aussi dans ce blogue pour ce qui concerne la fête du 15 août :
– La manière dont il convient de faire la procession du Vœu de Louis XIII > ici
- Une prière publiée en 1825 pour le renouvellement du Vœu de Louis XIII > ici
– Une autre belle prière pour le renouvellement du Vœu de Louis XIII > ici
- La lettre apostolique de Pie XI établissant ND de l’Assomption patronne de la France > ici
- Une prière du Vénérable Pie XII à ND de l’Assomption > ici
- La paraphrase du « Salve Regina » par Saint Bonaventuree > ici

2019-67. Du « Carême de la Dormition de la Mère de Dieu ».

31 juillet – 14 août

Monogramme Marie 2

Les Eglises d’Orient (catholiques et orthodoxes) ont conservé très vivant l’usage du « Carême de la Dormition de la Mère de Dieu », appelé de manière plus brève tantôt « Carême de la Dormition » tantôt « Carême de la Mère de Dieu », lequel en revanche est – malheureusement ! – quasi ignoré des catholiques latins (surtout en notre temps où une majorité de fidèles et de clercs – même à des postes élevés de la hiérarchie – sont d’une ignorance crasse).

Comme le Grand Carême de préparation à Pâques, le « Carême de la Dormition » est un temps de préparation à l’une des très grandes fêtes du cycle liturgique, celle du 15 août, et il en possède les mêmes caractéristiques :
– Prière plus intense et plus longue.
– Jeûne.
– Aumône (œuvres de charité).

De ce point de vue-là donc, on peut reprendre complètement, en les transposant à l’esprit de la liturgie propre à cette période estivale, les prescriptions et usages du Grand Carême pascal (cf. > ici et > ici).
Toutefois il n’en a pas la longueur, puisqu’il dure seulement une quinzaine de jours : le plus souvent du 1er au 15 août. Au Mesnil-Marie, nous le faisons commencer le 31 juillet, de manière à avoir véritablement 15 jours entiers de carême.
Ce chiffre 15 possède en effet une valeur symbolique très importante à nos yeux, puisque, selon la Tradition, il est celui des années que la Très Sainte Mère de Dieu a vécues encore sur la terre après l’Ascension de son divin Fils, et avant d’être élevée auprès de Lui.

Hugo van der Goes - dormition de Notre-Dame

La dormition de la Vierge (Hugo van der Goes 1440-1482)

Pendant le « Carême de la Dormition », tous les jours sont jours de jeûne (un seul repas frugal et une collation le soir) sauf :
1) le 6 août (fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur) ;
2) les dimanches qui surviennent dans cette période ;
3) et spécifiquement pour nous, le 11 août, fête de Sainte Philomène, qui est patronne du Refuge Notre-Dame de Compassion en second (sous le rit double de 2ème classe donc).
Et tous les jours (même les dimanches et jours de fête qui font exception au jeûne mentionnés ci-dessus), sont des jours d’abstinence, c’est-à-dire qu’on n’y peut consommer rien d’origine animale (viandes, poisson, œufs, laitages et fromages), ni boisson alcoolisée, ni huile d’olive.

Et comme le 15 août est la fête patronale principale de la France, plus encore qu’à l’accoutumée en ce carême qui prépare cette seule authentique « fête nationale », nos prières et nos pénitences sont offerts pour la conversion de la France et le pour le retour de notre Royaume, jadis chrétien mais aujourd’hui apostat, à la fidélité à sa vocation (cf. discours du Cardinal Pacelli sur la vocation de la France le 13 juillet 1937 > ici) : « C’est qu’il ne s’agit plus aujourd’hui, comme en d’autres temps, de soutenir la lutte contre des formes déficientes ou altérées de la civilisation religieuse et la plupart gardant encore une âme de vérité et de justice héritée du christianisme ou inconsciemment puisée à son contact ; aujourd’hui, c’est la substance même du christianisme, la substance même de la religion qui est en jeu ; sa restauration ou sa ruine est l’enjeu des luttes implacables qui bouleversent et ébranlent sur ses bases notre continent et avec lui le reste du monde » (extrait du discours sus-cité du Cardinal Pacelli, futur Pie XII).

J’ose espérer que, même s’ils ne peuvent pas pratiquer avec toute la rigueur traditionnelle la discipline du jeûne monastique, il y aura néanmoins de nombreux amis du Refuge Notre-Dame de Compassion qui auront assez de générosité et d’amour pour marquer, en union avec nous, ce « Carême de la Dormition » et offrir à Dieu Notre-Seigneur des pénitences, des sacrifices volontaires, des privations de nourriture et de plus instantes et plus longues prières, afin de mieux préparer leurs âmes à la resplendissante fête du 15 août et de demander à Dieu la conversion et le salut de la France !

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

P1080750 France, Paris, «le voeu de Louis XIII» dans le fond du choeur de la cathédrale Notre-Dame; Louis XIII et Louis XIV entourent la Vierge de pitié «Pieta»

Monument du Vœu de Louis XIII à Notre-Dame de Paris.

Monogramme Marie 2

2019-4. Allons prier pour la France à Cotignac !

Mardi 15 janvier 2019,
Fête de Saint Paul, premier ermite ;
Mémoire de Saint Maur, abbé et confesseur ;
Mémoire de Sainte Tarsitie, fille de France et vierge.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Parmi les anniversaires importants de cette année 2019 en laquelle nous venons d’entrer, il y a le cinquième centenaire de l’apparition de la Très Sainte Mère de Dieu à Cotignac, dans le comté de Provence à quelque cinq lieues au nord de Brignoles.

C’est en effet les 10 et 11 août de l’an 1519, que la Bienheureuse Vierge Marie, portant l’Enfant Jésus dans ses bras et accompagnée de l’archange Saint Michel et de Saint Bernard, se manifesta à un pieux bûcheron, Jean de la Baume lui confiant ce message : « Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de Notre-Dame de Grâces et qu’on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre ».

Vous savez très certainement que, en 1637, lorsque la Très Sainte Vierge apparut à Paris au Frère Fiacre de Sainte-Marguerite, moine augustin, pour lui demander trois neuvaines afin d’obtenir la naissance d’un Dauphin qui serait un véritable don de Dieu pour la France, elle désigna ce sanctuaire de Notre-Dame de Grâces en Provence pour l’accomplissement de l’une de ces neuvaines.
Ce pourquoi, le 21 février 1660, Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Cotignac pour rendre grâce de sa naissance, accompagé de la Reine-mère Anne d’Autriche.

« Qu’on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre » : les demandes de Notre-Dame ne sont pas compliquées et ne requièrent pas une exégèse particulière. Elle a choisi ce lieu ; on lui a construit là un sanctuaire conformément à sa requête ; elle veut répandre ses dons en ce lieu de manière spéciale (et depuis cinq siècles elle l’a fait en abondance) : à nous, il incombe de nous y rendre en procession pour les recevoir.
C’est aussi simple que cela !

Nous invitons donc très instamment tous nos amis qui en ont la possibilité à nous rejoindre pour un pèlerinage à Cotignac le samedi 9 février prochain.
Pèlerinage organisé, à la demande explicite de Son Excellence Monseigneur l’Evêque de Fréjus & Toulon, par nos très chers amis Messieurs les Chanoines de l’Ordre de Saint-Remi (cf. > ici et > [au § E] ici).
Pèlerinage accompli spécialement pour la France, en ces jours de crise qui nécessitent plus que jamais nos prières et nos sacrifices.

Pèlerinage à Cotignac 9 février 2019

Vous trouvez sur l’affiche reproduite ci-dessus le programme et les horaires de ce pèlerinage, qui est aussi annoncé sur le site internet du diocèse de Fréjus & Toulon (cf. > ici).
Ajoutons en outre que l’indulgence plénière, aux conditions habituelles, peut-être obtenue à cette 
occasion.

J’en profite aussi d’ailleurs pour vous signaler la récente mise en ligne d’un site internet propre pour l’Ordre de Saint-Remi : voir > ici.

Allons donc prier ensemble à Cotignac ce 9 février prochain : date choisie en lien avec l’Edit de Saint-Germain (10 février 1638) par lequel Sa Majesté le Roi Louis XIII a rendu publique la consécration de sa personne et du Royaume de France à la Très Sainte Vierge Marie.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.   

Cotignac Notre-Dame de Grâce - gravure ancienne

Gravure ancienne représentant le tableau miraculeux de
Notre-Dame de Grâces

2018-97. Ce 8 décembre 2018 au Mesnil-Marie.

Mercredi 12 décembre 2018,
Fête de Notre-Dame de Guadalupe (cf. > ici).

Blason du Refuge Notre-Dame de Compassion

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Voici, au moyen de quelques photographies, un petit compte-rendu de la très belle fête de la Conception immaculée de Notre-Dame au Mesnil-Marie, le samedi 8 décembre dernier.
C’était le jour de la réunion mensuelle du Cercle Légitimiste du Vivarais Abbé Claude Allier, et, par bonheur et par grâce, nous avions un prêtre ami de passage, ce qui a permis de bénéficier de la Sainte Messe, qui a été chantée.

8 décembre 2018

Voici donc une photo de notre oratoire apprêté pour la Sainte Messe :

Oratoire du Mesnil-Marie 8 décembre 2018

Et voici l’autel plus en détail :

autel 8 décembre 2018

Du côté de l’épître se trouvaient un reliquaire contenant une parcelle du Saint Voile de Notre-Dame (le plus à droite) et un autre contenant une parcelle de bure de Saint Maximilien-Marie Kolbe, le « chevalier de l’Immaculée » :

autel 8 décembre 2018 - reliquaires côté épître

Tandis que du côté de l’Evangile, Frère Maximilien-Marie avait placé un reliquaire contenant des reliques du Bienheureux Pie IX, le pape de l’Immaculée Conception :

autel 8 décembre 2018 - reliquaire côté Evangile

Et voici la splendide chasuble de moire blanche brodée d’or que Monsieur l’Abbé a revêtue :

chasuble de Notre-dame

Après un délicieux déjeuner (les austérités de l’Avent étant suspendues en ce grand jour de fête), ainsi que je l’ai évoqué hier (cf. > ici), notre Frère a donné un enseignement sur « la Vierge Marie dans l’histoire de France ».
Puis, nos amis du Cercle Légitimiste ont repris la route et, le soir arrivant, nous nous sommes activés à allumer la centaine de lumignons déjà préparés et disposés sur les rebords des fenêtres du Mesnil-Marie :

8 décembre 2018

8 décembre 2018

Car nous sommes très attachés à la tradition initiée à Lyon le 8 décembre 1852 (cf. > ici).

8 décembre 2018

Or, cette année, profitant d’un anniversaire local dont je vous parlerai un peu plus loin, nous avions invité la population de Saint-Martial à suivre aussi cette belle tradition.
Un tract et des affichettes avaient été déposés chez les commerçants du village qui les avaient tous acceptés très volontiers. Afin que les non-catholiques ou les non-pratiquants eux-mêmes se sentent concernés et ne rechignent pas à placer des lumignons sur leurs fenêtres, ce tract avait été rédigé ainsi :

tract pour le 8 décembre 2018

Voici l’article que Frère Maximilien-Marie avait publié dans l’Hebdo de l’Ardèche après avoir interrogé les anciennes du village et qui vous renseignera sur l’histoire de cette statue dont ce 8 décembre a marqué le 80ème anniversaire de la bénédiction :

Hebdo de l'Ardèche - 29 novembre 2018

Mais les aînés du village avaient aussi demandé à Frère Maximilien-Marie d’acheter une guirlande électrique fonctionnant avec un petit capteur solaire et de l’installer, ce qu’il fit quelques jours avant la fête aidé par deux messieurs du village, et avec l’accord de Madame le Maire.
Sur cette photo on ne distingue pas très bien cette guirlande, à cause du flash qui s’est déclenché lors de la pris de vue, mais je vous assure qu’elle fait son petit effet et qu’elle met bien en valeur cette Madone octogénaire !

Statue de Notre-Dame de Rouveiller le 8 décembre 2018

Notre Frère a pris le volant et il est monté jusqu’au village, parcourant la rue principale, pour voir si l’invitation à mettre des lumignons sur les fenêtres avait été suivie.

Il faut savoir que la population de Saint-Martial est d’environ 250 habitants, mais loin s’en faut qu’il y ait 250 personnes au village : d’abord parce qu’il y a de nombreux hameaux éloignés et ensuite parce que certaines personnes officiellement domiciliées à Saint-Martial n’y habitent pas tout le temps. C’est ainsi que l’on voit au village de nombreuses maisons fermées qui ne sont occupées que l’été…

Eh bien, malgré cela, Frère Maximilien-Marie a été très heureux de constater qu’effectivement beaucoup de villageois présents ce 8 décembre avaient allumé de petites lumières sur au moins une ou sur plusieurs sde leurs fenêtres.
C’était aussi le cas pour les deux bars du village !!!…

fenêtres de Saint-Martial 8 décembre 2018

fenêtres de Saint-Martial 8 décembre 2018

fenêtres de Saint-Martial 8 décembre 2018

fenêtres de Saint-Martial 8 décembre 2018

J’espère que Notre-Dame a été touchée par ce modeste hommage et protègera maternellement notre village et ses habitants.

pattes de chatLully.

Trois lys blancs

2018-96. Où le Maître-Chat propose à nos amis éloignés la possibilité d’entendre la communication de Frère Maximilien-Marie sur la Vierge Marie dans l’histoire de France.

Regnum Galliae Regnum Mariae

« La Vierge Marie dans l’histoire de France » : ce titre est celui d’un ouvrage relativement célèbre dans les milieux catholiques traditionnels publié par le pseudo « marquis de La Franquerie ».
Propre à stimuler la dévotion à Notre-Dame, Reine et patronne principale du Royaume de France, ce livre, dans lequel on trouve de nombreuses vérités, n’est cependant pas exempt d’approximations, d’affirmations parfois un peu hasardeuses, ou d’interprétations très personnelles d’un auteur qui ne brille pas toujours par son jugement…

Le Cercle Légitimiste du Vivarais Abbé Claude Allier avait l’une de ses réunions mensuelles ce samedi 8 décembre 2018 et – profitant de cette date si chère à la piété catholique et à la ferveur mariale – Frère Maximilien-Marie a très intentionnellement repris le même titre que l’ouvrage sus-cité pour l’enseignement qu’il a donné aux membres du Cercle présents ce jour-là au Mesnil-Marie.

Cette communication a été enregistrée.
Je vous préviens tout de suite : il ne s’agit ni d’un exposé exhaustif ayant la prétention d’épuiser son sujet, ni d’une conférence magistrale, mais cet enseignement se présente davantage comme un entretien amical, vivant et familier.
Nous avons toutefois pensé qu’il pouvait intéresser plusieurs de nos amis pour lesquels l’éloignement géographique et certaines difficultés de circulation ne permettaient pas d’être présents au Mesnil-Marie ce 8 décembre.

Les personnes qui souhaiteraient posséder cet enregistrement peuvent donc nous écrire pour nous le demander – > ici – et nous leur ferons alors bien volontiers parvenir un lien de téléchargement du fichier audio de cette conférence.

Lully.

Trois lys blancs

Prière de louange en l’honneur de la Très Sainte Mère de Dieu

prononcée par
Saint Cyrille d’Alexandrie
au
Concile d’Ephèse

11 octobre,
Fête de la Maternité divine de la Bienheureuse Vierge Marie.

   « En l’an 1931, aux applaudissements de tout l’univers catholique, on célébrait le quinzième centenaire du concile d’Éphèse, au cours duquel la bienheureuse Vierge Marie, de qui est né Jésus, fut proclamée, contre l’hérésie de Nestorius, Mère de Dieu par les Pères en union avec le Pape Célestin ; le Souverain Pontife Pie XI voulut que le souvenir de cet heureux événement fut perpétué par un témoignage constant de sa piété. Il existait à Rome un monument glorieux de la proclamation d’Éphèse, l’arc triomphal de la basilique de Sainte-Marie-Majeure, sur l’Esquilin, orné par son prédécesseur Sixte III d’admirables mosaïques, mais détérioré par l’injure du temps ; il le fit heureusement restaurer à ses frais, ainsi que l’aile transversale de la basilique. Il décrivit dans une lettre encyclique la vraie physionomie du concile œcuménique d’Éphèse et exposa abondamment et avec piété le privilège ineffable de la Maternité divine de la bienheureuse Vierge Marie, afin que la connaissance d’un mystère si sublime se gravât plus profondément dans les âmes des fidèles. En même temps il proposa Marie Mère de Dieu, bénie entre toutes les femmes, et la famille de Nazareth, comme un modèle à imiter, illustre entre tous, tant pour la dignité et la sainteté d’un chaste mariage que pour la pieuse éducation de la jeunesse. Enfin, pour que subsistât aussi un monument liturgique, il décréta que la fête de la Maternité divine de la bienheureuse Vierge Marie serait célébrée chaque année le 11 octobre par l’Église universelle, sous le rite double de deuxième classe, avec une Messe et un office propres ».

(sixième leçon des matines de cette fête).

Mosaïque de la cathédrale grecque Sainte Sophie à Washington

Mosaïque de la cathédrale grecque de Washington

   Salut, Marie, Mère de Dieu, Vierge et Mère, vous qui portez la Lumière, vase incorruptible.

   Salut, Vierge Marie, Mère et servante ; Vierge à cause de Celui qui est né de votre virginité, Mère à cause de Celui que vous avez porté dans vos bras et nourri de votre lait, servante à cause de Celui qui a pris la forme d’un serviteur. Car le Roi est entré dans Sa cité, ou plutôt dans votre sein, et Il en est sorti comme Il l’a voulu, et votre porte est demeurée scellée. Vous L’avez conçu sans la volonté d’un homme et vous L’avez enfanté d’une manière divine.

   Salut, Marie, temple où Dieu descend, temple sacré comme le prophète David l’avait proclamé : votre temple est saint, admirable en justice.

  Salut, Marie, trésor de tout l’univers ; salut, Marie, colombe sans tache ; salut, Marie, flambeau qui ne peut s’éteindre : c’est de vous qu’est né le Soleil de justice.

   Salut, Marie, lieu de Celui qui n’a pas de lieu, vous qui avez tenu enfermé dans votre sein le Fils unique, Dieu le Verbe, vous qui avez produit sans charrue et sans semence l’épi incorruptible.

   Salut, Marie : à cause de vous les prophètes chantent et les bergers entonnent avec les anges l’hymne redoutable : « Gloire à Dieu dans les hauteurs, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté ».

   Salut, Marie, Mère de Dieu : à cause de vous les anges se réjouissent et les archanges éclatent en chants retentissants.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : à cause de vous les mages viennent adorer, conduits par une étoile étincellante.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : à cause de vous les douze Apôtres furent choisis.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : à cause de vous Jean bondit dans le sein de sa mère et le flambeau adora la Lumière éternelle.

   Salut, Marie, Mère de Dieu, par qui est venue la grâce ineffable, dont l’Apôtre disait : « La grâce de Dieu est apparue aux hommes pour leur salut ».

   Salut, Marie, Mère de Dieu : c’est de vous qu’est venue la Lumière véritable, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui dit dans l’Evangile : « Je suis la Lumière du monde ».

   Salut, Marie, Mère de Dieu, c’est de vous que S’est levée la Lumière pour ceux qui étaient assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort ; car le peuple qui gisait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Quelle est cette Lumière, sinon Notre-Seigneur Jésus-Christ, la Lumière véritable qui éclaire tout homme venant en ce monde ?

   Salut, Marie, Mère de Dieu : c’est par vous qu’est annoncé dans l’Evangile : « Béni soit Celui qui vient au Nom du Seigneur ! » ; c’est par vous que les villages, dans les îles, les Eglises des justes sont fondées.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : par vous est venu le vainqueur de la mort et le destructeur de l’enfer.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : par vous est venu le Créateur qui a racheté Sa créature de la faute et l’a conduite au Royaume du ciel.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : par vous a brillé la lumière de la Résurrection.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : par vous a jailli le baptême redoutable de la sanctification dans le Jourdain.
Salut, Marie, Mère de Dieu : par vous Jean et le Jourdain ont été sanctifiés et le démon a été écrasé.

   Salut, Marie, Mère de Dieu : par vous tout esprit qui croit est protégé.

Trois lys blancs

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