Archive pour la catégorie 'Bandes dessinées'

2011-43. Vivre l’instant présent…

   Vous connaissez très certainement, chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion, le poème de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face intitulé « Mon chant d’aujourd’hui ».
En voici quatre strophes que j’ai sélectionnées :

Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère 
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit :
Tu le sais, ô mon Dieu ! pour T’aimer sur la terre 
Je n’ai rien qu’aujourd’hui !…

(… ) Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ? 
Te prier pour demain, oh non, je ne le puis !… 
Conserve mon cœur pur, couvre-moi de Ton ombre,
Rien que pour aujourd’hui.

Si je songe à demain, je crains mon inconstance,
Je sens naître en mon cœur la tristesse et l’ennui. 
Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance 
Rien que pour aujourd’hui.

(…) Près de Ton Cœur divin, j’oublie tout ce qui passe 
Je ne redoute plus les craintes de la nuit 
Ah ! donne-moi, Jésus, dans ce Cœur une place 
Rien que pour aujourd’hui.

   Si je pensais à ces vers de Sainte Thérèse aujourd’hui, c’est parce qu’en continuant mes explorations des classeurs contenant les dessins de Frère Maximilien-Marie, j’ai trouvé l’une de ses petites « bandes dessinées » qui s’intitule « Au jour le jour » : elle aussi reprend ce thème si important pour l’équilibre de la vie spirituelle : vivre l’instant présent.

   C’est aussi ce qu’exprime la sublime prière d’abandon confiant écrite par Madame Elisabeth (cf. > ici). La pression continue à laquelle le monde d’aujourd’hui et le contexte général de la société soumettent les âmes demandent toutefois qu’on en fasse souvent le rappel…

   Quelles que soient les épreuves de cette vie, gardez, chers Amis, gardez confiance et reprenez courage en regardant vers le Cœur de Jésus et Marie et en recevant de Lui la grâce, la force et la consolation « rien que pour aujourd’hui »!

Lully.

Chat studieux

2011-43. Vivre l'instant présent... dans Bandes dessinées aujourlejourbdcopie

Chat studieux

   Autres bandes dessinées précédemment publiées sur ce blogue : « Saint Joseph et le placage » (> ici); “Une lettre pour toi” (> ici); “La préférée de Dieu” (> ici); “Concurrence” (> ici); “J’enrage!” (> ici); “Pas meilleur que les autres” (> ici); “Grindsel le séraphin se pose quelques bonnes questions” (> ici); “Comment se forment les perles” ( > ici) … etc.

2011-31. De Saint Joseph et du Carême.


Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Nous sommes en Carême : j’espère que vous êtes tous animés d’une grande ferveur et remplis d’une mâle détermination pour ce grand temps du combat spirituel aux côtés de Notre-Seigneur (cf. Evangile du premier dimanche de Carême) !

   Nous sommes au mois de mars, et ce mois est traditionnellement dédié à Saint Joseph.
Dans les petites bandes dessinées de Frère Maximilien-Marie, j’en ai justement trouvé une qui associe la dévotion à Saint Joseph et le temps du Carême, aussi ai-je pensé qu’elle pourrait tout à la fois vous plaire et vous être de quelque utilité spirituelle. Elle ne nécessite pas de plus ample commentaire de ma part, et je vous laisse donc la découvrir et en méditer les leçons.

   Que Saint Joseph vous soit en aide pour correspondre toujours plus et mieux à l’amour du divin Coeur de Jésus !

pattes de chat  Lully.    

 Saint Joseph

Pour voir ces dessins dans un format plus grand faire dessus un clic droit
puis  : « ouvrir l’image dans un nouvel onglet »

Saint Joseph et le placage 1

Saint Joseph et le placage 2

rabot gif

Rappels :

- Petit catéchisme sur le Carême et la pénitence > ici.
- Sermon de Saint Augustin sur le devoir que nous avons de faire pénitence > ici.

Quelques autres bandes dessinées précédemment publiées sur ce blogue :
- « Une lettre pour toi » (> ici) ; – « La préférée de Dieu » (> ici) ; – « Concurrence » (> ici) ; – « J’enrage! » (> ici) ; – « Pas meilleur que les autres » (> ici) ; – « Grindsel le séraphin se pose quelques bonnes questions » (> ici) ; – « Comment se forment les perles » (> ici).

Et aussi :
- Prières à Saint Joseph pour le mois de mars > ici
- Prière de Léon XIII à Saint Joseph « Nous recourrons à vous dans notre tribulation » > ici
- Salutations de Saint Jean Eudes à Saint Joseph > ici
et bande dessinée « Allez à Joseph » > ici.

2011-26. Des mille et une petites contrariétés quotidiennes.

Vendredi 25 février 2011,
Fête de la Bienheureuse Isabelle de France.

Bien chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Jour maussade, jour de bruine…

Après avoir demandé à Frère Maximilien-Marie d’ouvrir l’une après l’autre toutes les portes de la maison, afin de m’assurer que la pluie était bien de tous les côtés et qu’il m’était également impossible de sortir à l’Ouest comme à l’Est, j’ai eu – je le confesse – un mouvement d’humeur et une très forte envie de râler.

Mon papa-moine m’a alors pris dans ses bras et, tout en me caressant, il m’a expliqué que ma mauvaise humeur et ma bouderie ne feraient pas changer la météo mais pourraient contribuer à rendre l’atmosphère intérieure de notre « Mesnil-Marie » aussi grise que le ciel extérieur.

« Tu sais, a-t-il ajouté, toutes nos journées – et il en sera ainsi tout au long de notre vie – sont parsemées de moments moins agréables, de contradictions et de contrariétés : si tu en fait de continuels motifs d’irritation et de râlerie, tu seras dans une perpétuelle amertume intérieure. Non seulement tu seras toi-même malheureux, mais en plus tu rendras la vie impossible aux autres… En revanche, si tu t’efforces (car c’est un effort soutenu qu’il faut produire et on n’y arrive pas du premier coup ni tout le temps) de transformer ces petites ou grandes épreuves quotidiennes en autant d’occasions de rebondissements surnaturels, ta vie sera transfigurée ainsi que celle de ceux qui t’entourent. Il ne s’agit pas de faire de la « méthode Coué » et de se dire que « tout va bien » en niant la réalité ; il s’agit au contraire de regarder celle-ci bien en face et de l’assumer totalement dans un esprit d’offrande, dans un esprit généreux de sacrifice, dans un esprit d’union aux dispositions du Coeur de Jésus et Marie, conformément à l’exhortation de Saint Paul : ‘Je vous conjure, mes frères, par la miséricorde de Dieu, d’offrir vos corps en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous Lui devez. Et ne vous conformez pas sur le monde présent, mais réformez-vous par le renouvellement de votre esprit afin que vous éprouviez combien la Volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite!’ (Rom. XII, 1-2). »

J’avais eu mon petit sermon pour la journée et je suis allé méditer du côté de la bibliothèque, où j’ai feuilleté le petit recueil de bandes dessinées réalisées par Frère Maximilien-Marie. C’est ainsi que j’en ai extrait celle-ci  dans laquelle Grindsel le séraphin complète de manière très vivante la leçon que j’ai reçue ce matin… Aussi n’hésité-je pas à vous en faire profiter vous-aussi. Que votre journée soit bonne et belle, malgré tous les grains de sable qui tentent de s’introduire dans vos chaussures pour gêner votre marche!

Lully.

Chat gif en marche

Comment se forment les perles BD

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Autres bandes dessinées précédemment publiées sur ce blogue : « Une lettre pour toi » (> ici); « La préférée de Dieu » (> ici); « Concurrence » (> ici); « J’enrage! » (> ici); « Pas meilleur que les autres » (> ici); « Grindsel le séraphin se pose quelques bonnes questions » (> ici); « Saint Joseph et le placage » ( > ici).

2011-15. Verbum Domini.

Mercredi soir 9 février 2011.

Chers Amis du « Refuge Notre-Dame de Compassion« ,

Il faut que je vous l’avoue : j’ai pris du retard dans le programme de lectures et d’études que Frère Maximilien-Marie m’a prescrit. Ainsi, c’est uniquement aujourd’hui que j’ai commencé à étudier l’exhortation apostolique post-synodale intitulée « Verbum Domini » (deux mots latins qui signifient : la Parole du Seigneur) que notre Saint-Père le Pape Benoît XVI a signée – de manière très significative – le jour de la fête de Saint Jérôme, 30 septembre 2010.

2011-15. Verbum Domini. dans Bandes dessinées 9788820984793

C’est un texte qui est certes un peu long, mais il se lit sans difficultés. Aussi j’aimerais que tous mes lecteurs se convainquent que si un tout petit chat peut se plonger sans peine et avec un réel profit spirituel dans la lecture de cette exhortation apostolique, il est évident qu’il leur sera facile de l’étudier à leur tour (s’ils ne l’ont pas déjà fait), et qu’ils y puiseront eux aussi de très grandes richesses pour leur avancement spirituel et pour une meilleure compréhension de ce que sont les Saintes Ecritures.

J’ai même envie d’écrire que tous les fidèles de l’Eglise qui prennent au sérieux leur foi et leur engagement chrétien ont l’impérieux devoir de lire ce texte avec la plus grande attention.

Point n’est besoin d’aller se perdre dans des commentaires, des introductions ou des présentations multiples! Je vous l’ai déjà dit : ce texte se lit sans difficultés. Et il se suffit à lui-même. Je fais cette dernière remarque parce que l’une des tendances d’un certain clergé français consiste à noyer les fidèles sous un tas de commentaires des textes pontificaux plutôt que de mettre directement ceux-ci dans leurs mains ; comme s’ils voulaient que la pensée pontificale soit rectifiée par le prisme de leur propre interprétation avant d’atteindre l’intelligence et le coeur des catholiques…

Cette exhortation apostolique, on ne la résume pas, parce qu’elle est déjà elle-même un excellent exposé qui présente de manière synthétique, complète et équilibrée, le mystère de la révélation biblique, son importance et son rôle dans tous les domaines de la vie de l’Eglise et de chaque chrétien.

Les paragraphes ne sont pas très longs et il est facile d’en faire la lecture à divers moments de la journée. Ainsi donc, même si – tout comme en notre « Mesnil-Marie » – vous avez de multiples occupations, même si les belles journées presque printanières dont nous bénéficions en ce moment vous incitent à travailler dehors, il n’y a aucune opposition ni contre-indication à garder le petit volume de cette exhortation apostolique à portée de main et à en lire un paragraphe lorsque vous faites une petite pause…

Frère Maximilien-Marie, comme tous les moines, est attentif à la « lectio divina ». En outre, depuis les premières années de sa vie religieuse, il s’est plongé d’une manière très spéciale dans l’étude des Saintes Ecritures puisqu’il a même dispensé un cours de formation biblique pendant des années. Il avait eu la très grande grâce de rencontrer et de bénéficier occasionnellement des conseils de l’un des plus éminents biblistes du XXème siècle, dont il me parle très souvent : Monsieur l’abbé Jean Carmignac. Il faudra d’ailleurs que je vous en parle moi aussi de manière plus particulière parce que cette année 2011 marque le vingt-cinquième anniversaire du rappel à Dieu de ce prêtre qui fut tout à la fois un très grand savant et un spirituel de tout premier ordre.

Bref… Je vais arrêter là mes recommandations de ce soir ; toutefois, avant de vous quitter  – et parce que certains d’entre vous m’ont écrit pour me le demander -, je veux vous livrer ci-dessous une de ces petites bandes dessinées sans prétention que notre Frère avait jadis réalisées : celle-ci est l’adaptation d’un texte de « notre glorieux Père Saint Augustin » qui comparait les textes de la Sainte Ecriture à des lettres pleines de sollicitude et d’amour envoyées par Dieu aux hommes. Je vous en prie donc : ne négligez point la lecture de lettres si aimantes… 

 Lully.

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(vous pouvez cliquer sur les dessins pour les voir en plus grand)

une lettre pour toi 1a pars

une lettre pour toi 2a pars

« La Parole de Dieu est à la base de toute spiritualité chrétienne authentique. »

Benoît XVI (exhortation apostolique post-synodale « Verbum Domini » §86)

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2010-48. Où Lully reparle de ses précédentes publications relatives à la franc-maçonnerie et aborde la question de son infiltration dans l’Eglise.

Vendredi 19 novembre 2010.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

En complément aux textes que j’ai publiés ces derniers jours (c’est-à-dire la note du Cardinal Ratzinger consécutive à la parution du Code de Droit Canonique en 1983 > ici, et le texte que j’ai dû diviser en deux parties > ici & ici pour expliciter les raisons de l’impossible conciliation entre le catholicisme et la maçonnerie), mais aujourd’hui sur un mode un peu plus ironique, je voudrais vous montrer une petite bande dessinée sans prétention que Frère Maximilien-Marie avait réalisée il y a presque dix ans et que j’ai trouvée en fouillant dans ses affaires…

2010-48. Où Lully reparle de ses précédentes publications relatives à la franc-maçonnerie et aborde la question de son infiltration dans l'Eglise. dans Bandes dessinées cabochat.vignette

Avant cela, je dois néanmoins préciser que, au Mesnil-Marie, nous ne sommes pas dans l’excès de ceux qui voient des francs-maçons prêts à « bouffer du curé » à tous les coins de rue ou derrière chaque arbre, même si nous savons qu’ils sont très influents – jusqu’à constituer une sorte d’ « Etat dans l’Etat » – et que leurs effectifs ont considérablement augmenté pendant toute la seconde moitié du XXème siècle (on peut estimer qu’il y a environ 140 000 adhérents à la maçonnerie actuellement en France, toutes obédiences confondues).

Nous sommes seulement réalistes, sachant qu’ils s’efforcent de tenir des postes clefs ou d’avoir une influence prépondérante dans tous les domaines d’activité les plus importants : tous les partis politiques, les syndicats, la magistrature, l’armée, l’administration, le ministère de l’ « éducation nationale », les médias, les milieux financiers, les O.N.G. … etc.

Nous avons aussi conscience que tous les francs-maçons ne sont pas personnellement pénétrés d’intentions malveillantes contre l’Eglise et contre la Foi : il y a parmi eux des personnes qui sont sincèrement animées de sentiments philanthropiques et qui sont même dans une authentique quête spirituelle ; il y en a beaucoup (surtout dans les grades inférieurs) qui ne voient pas autre chose que la recherche d’un progrès de l’humanité et qui, très certainement, à la lecture du résumé systématique que j’ai publié, pourraient se montrer surpris ou choqués qu’on attribue de telles convictions de fond à la maçonnerie… Mais, redisons-le, sincérité n’est pas vérité!

Ce qui rend la question de la maçonnerie si complexe, c’est bien justement qu’il n’y a pas de profession de foi maçonnique universelle et clairement publiée : dans un cadre général qui demeure particulièrement opaque, malgré tout ce qu’on peut tenter pour le clarifier, il y a une multitude de « nuances » et d’ « options », d’attitudes et de déclarations, dans lesquelles, selon l’expression familière, « on trouve à boire et à manger »! Cependant, ce qui demeure fondamental dans la franc-maçonnerie, c’est son anti-dogmatisme absolu et sa croyance en une « vérité » fluctuante et évolutive qui est le fait du choix de l’homme et non la référence à un ordre révélé immuable. De là découlent tous les points d’opposition avec la Foi chrétienne et avec l’Eglise catholique que j’ai précédemment explicités.

Ce n’est pas pour rien que l’un des synonymes de franc-maçon est « libre-penseur ». Ce que la maçonnerie revendique, en définitive, c’est une absolue indépendance de l’homme, dont la réflexion et la pensée n’acceptent pas d’être soumises à un ordre extérieur à lui-même, fut-il révélé par Dieu.

Selon l’enseignement philosophique le plus rigoureux, dire : « Dieu existe », ce n’est pas faire un acte de foi, c’est seulement faire un acte naturel d’intelligence, car l’existence d’un Etre supérieur, spirituel, créateur du monde, est accessible au seul raisonnement dans une recherche intellectuelle strictement logique (c’est pour cela que l’athéisme, sur le simple plan naturel déjà, est une monstruosité). La Foi, est autre chose : la Foi, c’est l’adhésion à Dieu qui se révèle. La démarche spécifique de la Foi, c’est l’acceptation par l’homme d’une réalité qui est au-delà de ce que son intelligence naturelle peut lui faire connaître, et qui lui est communiquée par Dieu Lui-même.

L’Eglise donc a été voulue et instituée par Notre-Seigneur pour que, à la suite des Saints Apôtres, elle transmette cette Révélation définitive que Dieu a faite de Lui-même ; l’Eglise a été créée pour que – par l’évangélisation et les sacrements – elle amène les hommes à l’obéissance de la Foi (cf. Actes VI,7) et pour que, par la Foi, elle leur ouvre l’accès à la Vie éternelle. On peut donc dire que la démarche chrétienne est essentiellement une réponse d’acceptation de l’homme à l’initiative de Dieu : un Dieu qui est venu à sa rencontre en Se révélant Lui-même et qui a comblé, par cette Révélation, l’abîme sinon infranchissable que son  incapacité naturelle et son péché laissaient entre lui et Dieu.

Au contraire, l’attitude qui m’apparaît finalement fondamentale dans la maçonnerie, c’est un refus plus ou moins explicite de la révélation chrétienne, un refus plus ou moins explicite de cette obéissance de la Foi, au profit d’une attitude où c’est l’intelligence de l’homme en recherche qui a la seule initiative, qui exerce elle seule le contrôle.

9782706705175 évêques dans Chronique de Lully

Quant aux « infiltrations maçonniques dans l’Eglise », je ne veux ni les minimiser ni les majorer. Comme je le faisais remarquer dans la note conclusive de mon étude (cf. > ici), c’est une évidence qui n’a pas besoin d’être démontrée que beaucoup de catholiques – comme la plupart de nos contemporains – ont aujourd’hui admis les thèses relativistes, pour le dogme comme pour la morale, qui découlent des convictions maçonniques.  C’est justement l’une des grandes victoires de la franc-maçonnerie, à la suite d’un important travail de sape de l’influence catholique et par une mainmise de plus en plus forte sur tout ce qui peut influencer le jugement des hommes, d’avoir réussi que ses idées soient devenues quasi générales dans la société occidentale, sans que les citoyens « de base » en aient conscience.

L’Eglise n’a pas échappé à cette influence. La crise spirituelle, dogmatique et institutionnelle, qui affecte et fragilise l’Eglise catholique depuis plusieurs décennies a évidemment contribué à cette pénétration des idées maçonniques dans les consciences des fidèles. Que des prêtres, insuffisamment formés ou profondément déformés par les « recyclages » post-conciliaires, professent des idées relativistes ou modernistes très proches de celles de la maçonnerie, ce n’est pas à démontrer. Cela signifie-t-il nécessairement qu’ils sont membres de la maçonnerie? Non pas. Que de ces prêtres pervertis par les idées modernistes, certains soient devenus évêques, c’est certain. Cela signifie-t-il que tous ces évêques fréquentent les loges? Rien de moins certain.

Un jour, au terme de l’une de ses conférences, Frère Maximilien-Marie s’est fermement opposé à l’intervention d’une de ses auditrices qui affirmait avec véhémence : « Tous les évêques français sont francs-maçons! ». Qu’il y en ait quelques uns, on ne peut le nier : il y a bien eu un Judas dans le collège apostolique, il serait téméraire de prétendre qu’il n’a pas eu une sorte de « descendance spirituelle » aujourd’hui, comme il y en a eu à toutes les époques, hélas!… Mais, encore une fois, c’est une bien plus grande victoire de la maçonnerie d’avoir réussi à dominer toutes les sociétés contemporaines – et l’Eglise en est une – par une espèce d’imprégnation diffuse d’un grand nombre de ses idées, que si elle était arrivée à faire entrer consciemment tous nos contemporains dans ses loges.

C’est ce qu’a voulu exprimer notre Frère dans cette bande dessinée que je vous annonçais au début de cette chronique. Nombre de prêtres – des évêques même – ont été invités à participer à des « tenues blanches », voire à y donner des conférences : nous ne pourrions que nous en réjouir si ces évêques, avec le zèle et la force de conviction des Saints Apôtres, y étaient allés pour évangéliser en vérité et convertir ; malheureusement, dans la plupart des cas, les maçons n’ont entendu de leur bouche que des platitudes consensuelles et des thèses qui s’approchaient des leurs. Les évêques français actuellement en exercice qui ont publiquement et sans ambiguïté rappelé l’enseignement et la discipline de l’Eglise sur la franc-maçonnerie se comptent sur les doigts d’une seule main. Rien d’étonnant dès lors à ce qu’une telle confusion continue de régner dans l’Eglise et dans la société…

Lully.                     

 * * * * *

concurrence1 franc-maçon dans Commentaires d'actualité & humeurs

2010-40. Du Saint Rosaire redoutable aux démons.

Rosaire & Lépante - église ND de la Victoire à Londres

Vitrail de l’église Notre-Dame de la Victoire à Londres

   Il y aurait une véritable témérité à tenir pour négligeable l’insistance avec laquelle la Très Sainte Vierge rappelle l’importance de la prière du Rosaire, pour obtenir aussi bien de nombreuses grâces personnelles que des grâces de paix pour le monde tout entier, des grâces de victoire pour la Chrétienté sur les forces du mal qui l’assaillent, des grâces de fécondité spirituelle pour l’Eglise et des grâces de salut pour les âmes.

   Les Saints, les Pontifes, les grands auteurs spirituels depuis plus de 500 ans ont eux aussi parlé avec enthousiasme des fruits spirituels et des grâces temporelles qui sont dus à la prière du Rosaire.
Le dimanche 10 octobre 2010, à la suite de très nombreux papes qui l’ont précédé, au moment de la prière de l’Angélus, le Souverain Pontife Benoît XVI déclarait encore :
« 
… Je voudrais rappeler que le Rosaire est une prière biblique, toute remplie de la Sainte Ecriture. Elle est une prière du coeur, dans laquelle la répétition de l’ Ave Maria oriente la pensée et l’affection vers le Christ, et se fait ainsi prière confiante à Sa et notre Mère. C’est une prière qui aide à méditer la Parole de Dieu et à assimiler la Communion Eucharistique, sur le modèle de Marie qui gardait dans son coeur tout ce que Jésus faisait et disait et même Sa Présence… »

   Selon la célèbre phrase du saint homme Job : « La vie de l’homme sur la terre est un combat » (Job VII, 1).
Qui dit combat, dit aussi armes.
L’expérience de l’Eglise place le Saint Rosaire parmi les armes spirituelles les plus efficaces, parce que c’est une arme particulièrement redoutée des ennemis de la Foi, une arme qui – en raison du recours constant à Marie, « forte comme une armée rangée en bataille » – est terrible aux démons et fait trembler l’enfer tout entier.

   En continuant mes investigations dans les albums de ces modestes bandes dessinées que Frère Maximilien-Marie avait jadis réalisées pour illustrer ses enseignements catéchétiques, j’en ai trouvé une qui illustre bien mes propos de ce jour et que je vous reproduis ci-dessous.

   Continuons avec ferveur notre parcours spirituel et nos invocations à Notre-Dame en ce mois du Très Saint Rosaire.

Lully.

Chapelet

« Un seul ‘Je vous salue, Marie’ bien dit fait trembler l’enfer tout entier. »
(Saint Curé d’Ars)

2010-40. Du Saint Rosaire redoutable aux démons. dans Bandes dessinées rosaire1rosaire2 combat spirituel dans Chronique de Lully

NB. : On trouvera > ici , des prières qui conviennent particulièrement au Mois du Saint Rosaire pour accompagner la récitation du chapelet.

Chapelet

2010-30. Pas meilleurs que les autres…

5ème dimanche après la Pentecôte.

Très Saint Nom de Jésus - vignette pour blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Comme la petite bande dessinée que j’avais publiée l’autre jour (cf.> ici) a semblé plaire à un certain nombre d’entre vous, je me suis à nouveau faufilé dans les classeurs de Frère Maximilien-Marie pour vous en choisir une autre.
Finalement mon choix d’aujourd’hui a été motivé par le fait que cette page m’a paru assez bien correspondre aux lectures que nous entendons à la Sainte Messe au cinquième dimanche après la Pentecôte (épître : 1ère épître de St Pierre III, 8-15; Evangile : Matth. V, 20-24), puisqu’elles nous exhortent à ne pas avoir une religion de surface et d’apparences, mais à rechercher  la pratique la plus authentique qui soit des vertus chrétiennes afin de tendre à la sainteté évangélique.

   C’est en effet beaucoup plus par l’exemple que par des discours que les chrétiens peuvent et doivent témoigner des transformations que la Foi, l’Espérance et la Charité opèrent dans leur vie. Pour être crédibles il leur faut avoir une vraie cohérence, sinon ceux qui critiquent l’Eglise en faisant ressortir que les chrétiens ne sont pas meilleurs que les autres n’ont pas tort !

   En achevant ce court message, je reprends donc pour chacun d’entre vous le souhait que le Prince des Apôtres écrivait aux premiers fidèles et qui conclut l’épître de ce dimanche : « Dominum autem Chritum sanctificate in cordibus vestris : sanctifiez le Christ Seigneur dans vos cœurs ! »

pattes de chatLully.

frise

Pas meilleurs que les autres - Copie

Chat gif en marche

2010-27. Où Lully, profitant des jours de mauvais temps pour étudier la liturgie, évoque la question de « l’autel face au peuple ».

10 juin,
Fête du Bienheureux Bonaventure de Padoue, prêtre et théologien de notre Ordre, premier cardinal issu des Ermites de Saint Augustin (cf. > ici) ;
Mémoire de Sainte Marguerite de Wessex, reine d’Ecosse et veuve.

Lully au parapluie rouge

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Vraiment, depuis deux jours nous avons un temps épouvantable… un vrai temps de chien !
Mais pas du tout du tout du tout un temps propice aux promenades des matous.

   Un chat monastique ne restant jamais oisif, j’aide mon papa-moine à ranger et à classer des documents. Et c’est donc ainsi que j’ai sorti d’une boite un recueil de bandes dessinées que Frère Maximilien-Marie avait réalisées il y a plusieurs années de cela.
Oubliant les classements (je le confesse), je me suis plongé dedans avec une certaine délectation. Cette lecture en effet m’a  tout à la fois instruit et distrait, me faisant totalement oublier le vent et la pluie qui se déchaînaient à l’extérieur.

   J’ai ensuite pensé que cela pourrait peut-être vous intéresser vous aussi, et j’ai décidé de recopier ici à votre intention l’une d’entre elles qui m’a particulièrement fait réfléchir et qui résume bien – me semble-t-il – un des problèmes liturgiques contemporains.
Cette petite bande dessinée concerne en effet une mode liturgique désastreuse – je choisis mes mots – que la plupart des fidèles croient naïvement être une règle impérative : celle de l’autel dit « face au peuple ».
Il s’agit bien d’une mode en effet. On pourrait même dire qu’il ne s’agit QUE d’une mode.
Car en liturgie, tout comme dans les tenues vestimentaires, il existe des modes. 
En liturgie comme pour les vêtements il existe des modes qui sont en accord avec ce qui est juste et raisonné, et il en existe aussi qui sont de véritables insultes au bon sens et à la dignité de ce pour quoi l’une et l’autre sont faites.

   Il faut donc commencer par préciser que toute personne capable de lire en comprenant ce qu’elle lit chercherait en pure perte la mention de « l’autel face au peuple » dans les textes du concile vaticandeux : la constitution « Sacrosanctum concilium » qui sert de paravent et de prétexte à tous les abus liturgiques et toutes les aberrations depuis des décennies n’en parle tout simplement pas !
Je le dis, je le redis, et j’insiste : le fait de remplacer les anciens autels sur lesquels la Sainte Messe était célébrée en direction de l’Orient dans l’écrasante majorité des églises où se pratique la liturgie romaine, n’est en aucune manière une prescriptions du second concile du Vatican.

De fait, elle a été imposée d’une façon totalement arbitraire (et souvent violente) dans les églises pour révolutionner la pensée et faire gober, par le truchement d’une liturgie réformée (ou pseudo réformée), de nouvelles conceptions théologiques et spirituelles.

   Ces « autels face au peuple », dans beaucoup de cas au moment de l’abandon ou de la destruction des anciens autels, n’étaient d’ailleurs pas de véritables autels mais de vulgaires tables plus ou moins « trafiquées » (Frère Maximilien-Marie, qui était alors enfant, se souvient très bien de ce qu’il a vu dans ces années 1964 à 1970) qui renforçaient concrètement l’idée de la « messe-repas » ou de la « messe-partage » ou encore de la « messe-festive » qui s’imposait au dépens de la sacralité et de la notion même de Saint-Sacrifice.

   Faisons au passage un peu d’étymologie : le nom même d’autel vient du latin « altare«  qui évoque l’idée d’un lieu surélevé (c’est le même radical latin qui donne le mot français altitude par exemple).
Ainsi l’étymologie déjà montre qu’il n’est pas conforme aux traditions les plus anciennes que l’autel soit posé sur le sol au même niveau que les fidèles. Ceux qui ont prétendu que cette manière de faire était un retour aux usages de l’Eglise primitive n’ont pas dit la vérité…

   Mais il est bien temps que je vous laisse découvrir cela en compagnie du jeune Théophile et de Grindsel le séraphin qui sont les personnages de cette petite bande dessinée que j’ai découverte et dont je vous parlais au début de ces quelques lignes…

Lully.

pattes de chat - frise

 

BD - Les bonnes questions

pattes de chat - frise

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