Archive pour la catégorie 'Recettes du Mesnil-Marie'

2021-14. « Que mangez-vous pendant le carême ? »

Dimanche de la Quinquagésime.

William Bouguereau - Flagellation 1880 - cathédrale de La Rochelle

« Voici que nous montons à Jérusalem et que va s’accomplir pour le Fils de l’homme tout ce qui a été écrit par les prophètes.
En effet, il sera livré aux Gentils, sera bafoué, sera outragé, et sera couvert de crachats ;
et, après l’avoir flagellé, on le fera mourir, et il ressuscitera le troisième jour »
(Luc XVIII, 31-33).

William Bouguereau : la Flagellation -1880
(cathédrale Saint-Louis de La Rochelle) 

scapulaire du Sacré-Coeur

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       « L’observance du Carême est le lien de notre milice ; c’est par elle que nous nous distinguons des ennemis de la Croix de Jésus-Christ ; par elle que nous détournons les fléaux de la divine colère ; par elle que, protégés du secours céleste durant le jour, nous nous fortifions contre les princes des ténèbres. Si cette observance vient à se relâcher, c’est au détriment de la gloire de Dieu, au déshonneur de la religion catholique, au péril des âmes chrétiennes ; et l’on ne doit pas douter que cette négligence ne devienne la source de malheurs pour les peuples, de désastres dans les affaires publiques et d’infortunes pour les particuliers » (S.S. le Pape Benoît XIV – constitution apostolique « Non ambigimus » – 1741).

   J’avais déjà eu l’occasion de vous livrer cette belle et importante citation qui nous place en face de nos responsabilités pour ce qui concerne notre observance du saint carême, et sur les conséquences de notre générosité ou de notre manque de générosité dans la pratique de la pénitence qui est pour tous un précepte certain de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui nous a avertis sans détour : « Si vous ne faites pas pénitence, vous périrez tous ! » (cf. Luc XIII, 5).
Le refus de la pénitence ou la négligence à s’adonner à la pénitence entraînent en effet de grands malheurs dès ici-bas dans la vie personnelle et la vie sociale, et pour l’au-delà le plus grand malheur qui puisse être : la damnation éternelle !

   J’ai déjà eu l’occasion de le dire et de le redire (au point que certains commencent à penser que je rabâche), les obligations qui découlent de la discipline actuelle, imposées par le droit canonique en vigueur, sont absolument minimalistes. Cela ne signifie pas pour autant qu’un chrétien qui veut vraiment marcher dans les pas de Notre-Seigneur doive et puisse se contenter du minimum !
C’est dans cette perspective qu’ont été publié dans les pages de ce blogue 1) le petit catéchisme sur le carême et la pénitence (cf. > ici) et 2) un rappel de la discipline antique du carême telle que la prescrivent toujours la plupart des Eglises d’Orient (cf. > ici).
Je puis témoigner devant Dieu et devant les hommes que l’observance de la discipline antique du jeûne et de l’abstinence n’est pas un fardeau insupportable, mais qu’au contraire elle est source d’une grande liberté intérieure et qu’elle a très souvent pour conséquence une immense joie surnaturelle.

   Je dois néanmoins ajouter quelques précisions sur lesquelles il n’est jamais inutile d’insister :

1) les trois éléments essentiels du carême sont : la prière, le jeûne et l’aumône.
Tous les trois sont à pratiquer. On ne peut en privilégier un aux dépens des deux autres, ou deux  aux dépens du troisième. La pratique d’un bon carême se fonde sur les trois.

2) l’aumône n’est pas prise sur notre superflu ou prélevée sur des choses qui ne nous feront pas défaut, mais sur ce qui nous est l’occasion d’un vrai sacrifice. Les « économies » que nous réalisons sur la nourriture en particulier (puisque notre nourriture en carême est moins abondante et moins riche) nous permettent de donner davantage à ceux qui sont dans le besoin ; c’est le sens des paroles de la Sainte Ecriture : « Partage ton pain avec l’affamé ». Partager, c’est bien prendre une part de ce qui est à nous pour le donner à celui qui se trouve dans la nécessité : notre part s’en trouve véritablement diminuée.
Il n’est pas normal d’être nourri à satiété pendant le carême ; il est même normal d’y ressentir la faim !

3) le jeûne a pour but de nous rendre plus disponibles à Dieu et au prochain.
Il ressort de là qu’il serait tout-à-fait contraire à son esprit que de passer autant, voire davantage, de temps en cuisine, au prétexte de préparer des « recettes de carême » qui correspondraient matériellement aux règles de l’abstinence (par la privation de tous les mets d’origine animale), mais qui seraient confectionnées dans le but de flatter le goût et de rechercher des saveurs agréables : une telle manière de faire serait en effet un pur pharisaïsme !
Le jeûne (et le véritable esprit du jeûne) doit nous dégager de la préoccupation excessive de la nourriture et des satisfactions physiques qu’elle apporte : l’allègement dans lequel consiste le jeûne n’est pas seulement une question de quantité de nourriture mais aussi un allègement de sa qualité et un allègement du temps que nous lui consacrons tant pour la préparer que pour la consommer.

   Notez que l’on trouve sur Internet (en particulier sur plusieurs sites orthodoxes, puisqu’ils ont gardé la discipline originelle du carême) des recettes de carême que l’on peut confectionner sans aucun produit d’origine animale et sans huile d’olive : chacun peut librement s’en inspirer certes, mais – je me répète – le but du carême n’est justement pas de passer du temps à expérimenter de nouvelles recettes et de se préoccuper de nourriture…

   Concrètement, parce qu’un certain nombre de personnes désireuses de mettre en pratique la discipline antique du carême m’ont demandé « Mon Frère, pour nous aider à nous faire une idée de ce que nous pourrions faire, dites-nous comment vous faites ? Que mangez-vous et de quelle manière pendant le carême ? », voici donc ce que je fais moi-même. Je ne prétends pas que cela puisse convenir à tous (en particulier à ceux dont le devoir d’état demande d’accomplir des travaux de force) :

A – Pour les jours de « jeûne ordinaire » (c’est-à-dire tous les jours du carême sauf le mercredi des cendres, les vendredis et les vigiles) :
1) un fruit, pris en début de repas (alternativement pommes, bananes, kiwis, agrumes…),
2) un plat qui sera tantôt des crudités (endives, ou carottes râpées, ou concombres, ou chou râpé, ou betteraves, ou pousses de haricots mungo…), ou bien un plat chaud (haricots verts, ratatouille ou autres bocaux de préparations de l’été précédent), ou bien encore une salade de légumineux (lentilles, pois-chiches) ou une salade de pommes de terre ; à toutes ces salades on peut ajouter, selon les cas, soit des graines (de sésame, de lin, de courges…) soit des raisins de Corinthe.
3) pour terminer, si l’on tient à prendre un dessert (mais ce n’est pas obligé), un yahourt de soja peut très bien faire l’affaire, ou un peu de confiture sur une tranche de tartine de seigle (je ne consomme pas de pain) ;
4) en boisson de l’eau claire, ou bien un grand bol de thé ou de tisane avec une cuiller de miel.

B – Les jours de « grand jeûne » (mercredi des cendres, tous les vendredis, et les vigiles), le repas se compose uniquement de 60 grammes de riz (ou de quinoa), sur lequel on peut verser un peut de sauce soja.

C – Tous les soirs :
une écuelle de soupe.

   Vous le voyez, toutes ces choses sont très vite réalisées, sont peu onéreuses, et permettent d’établir un « roulement » que l’on reproduit de semaine en semaine sans qu’on ait à se prendre la tête avec la sempiternelle question-cauchemar des cuisiniers : « mais qu’est-ce que je vais faire à manger aujourd’hui ? »

Philippe de Champaigne : Sainte Face

Recette du Mesnil-Marie : potiron au miel et au thym rôti au four.

Jeudi 12 décembre 2019,
Fête de Notre-Dame de Guadalupe (cf. > ici).

Potiron au miel et thym rôti au four

Voulez-vous savoir ce qu’il y a dans mon assiette ?
Lisez et vous le saurez !

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion.

Il est fréquent que, lorsque je reçois des hôtes au Mesnil-Marie, j’en profite pour inaugurer de nouvelles recettes : j’aime bien taquiner mes convives en leur disant que je me sers d’eux comme cobayes ! Jusqu’à présent, je le précise pour ceux qui auraient tendance à faire du mauvais esprit, il semble que je n’ai empoisonné personne et que mes amis sont plutôt heureux de venir goûter à mes recettes monastiques, et que lorsqu’ils me disent que « c’est bon » ce n’est pas uniquement par politesse, puisqu’ils reviennent !!!

Bref ! Comme il y a plus d’une année que je ne vous ai pas proposé de nouvelle recette, j’ai résolu de vous livrer celle que j’ai expérimentée hier sur l’un de mes amis de passage : une recette très facile qui satisfaisait à la fois aux exigences de la période du jeûne et de l’abstinence monastiques préparatoires à la Nativité de Notre-Seigneur (aucun met d’origine animale), et au souci d’honorer mon hôte. 

- Potiron au miel et au thym rôti au four -

Ingrédients (pour 2 personnes) :

- Environ 800 grammes de potiron (avant épluchage et épépinage – note : on peut aussi utiliser du potimarron ou tout autre cucurbitacée).
– Thym, sel, poivre, miel liquide, huile d’olive.

Préparation :

- Préchauffer votre four à 180°.
- Eplucher le potiron et retirer les graines et les filaments, couper en gros dés, les disposer dans un plat à gratin.
- Saler, poivrer, saupoudrer de thym.
- Dans un bol, préparer un mélange d’huile d’olive, de miel liquide et de thym (chacun dose selon ses préférences).
- Verser cette préparation sur les dés de potiron, bien mélanger et enfourner pendant environ 50 mn (il faut que tous les dés soient bien tendres, pour cela, en cours de cuisson, il ne faut pas hésiter à sortir le plat du four et à retourner les dés de potiron) ; sur la fin de la cuisson vous pouvez aussi, à votre convenance, mettre quelques minutes en position grill.

- Ce potiron miel et thym rôti accompagne délicieusement un riz (auquel on peut si on le désire ajouter un peu de sauce soja), et peut être servi avec du rôti de porc (ce qui fut le cas pour mon hôte, et non pour moi).

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon appétit…

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

chats et citrouilles

Et toutes les autres recettes déjà publiées sur ce blogue sont accessibles > ici.

Publié dans:Recettes du Mesnil-Marie |on 12 décembre, 2019 |4 Commentaires »

2018-21. C’était – paraît-il – succulent, toutefois je ne vous engage pas à réaliser cette recette de la même manière !

Mercredi soir 14 mars 2018,
« Dies natalis » de la servante de Dieu Zita de Bourbon-Parme, impératrice et reine (cf. > ici).

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Après avoir abordé des sujets d’une grande gravité, j’ai résolu de vous faire sourire ce soir, en vous rapportant une recette. Une recette tout-à-fait succulente si j’en crois celui qui en a dégusté le résultat.
Je tiens toutefois à préciser que ce que vous allez lire ci-dessous n’est pas un fait récent : nous sommes en carême, et mon papa-moine observe strictement la discipline antique du carême (cf. > ici) ! Ce fait réel appartient en toute vérité à l’histoire de notre Mesnil-Marie ; il s’est passé à la mi-septembre 2017. Quelques uns de nos amis en ont été informés à l’époque, et ils en ont bien ri. Je tiens pour ma part à ce que ce haut-fait ne tombe pas dans les oubliettes.
Je pense que, tout comme nous, vous avez horreur du gaspillage de nourriture et que lorsque vous avez des fruits ou des légumes dont la maturation s’accélère, vous vous hâtez de préparer quelque chose avec pour qu’ils ne soient pas perdus. La recette qui suit fut réalisée sur cette bonne intention de départ… mais vous le savez bien : les bonnes intentions ne font pas tout !
Le résultat était – paraît-il – succulent, toutefois je ne vous engage pas à réaliser cette recette de la même manière…
Je vous laisse maintenant lire l’énoncé de la recette tel que Frère Maximilien-Marie l’a lui-même rédigé à l’intention de ses amis proches le jour où cela arriva.

Patte de chat  Lully.

Voici une recette absolument originale et exclusive du Mesnil-Marie :

les bananes caramélisées vanille-cannelle.

Recette bananes caramélisées 1

1) Prenez 4 bananes très très très mûres qui sont en train de s’abîmer dans la corbeille à fruits ;
2) Epluchez-les et coupez-les en rondelles dans une casserole ;
3) Ajoutez-y du sucre à confiture (approximativement la moitié du poids des bananes épluchées), un jus de citron, une grosse cuiller d’arôme vanille liquide et un bâton de cannelle ;
4) Mettez à cuire sur le petit feu de la gazinière.

5) Pendant que vos bananes commencent leur cuisson, mettez-vous à la préparation de votre déjeuner. En l’occurrence, il s’agissait ce jour-là de pommes de terre sautées à la poêle : donc, après avoir coupé vos pommes de terre, mettez-les dans la poêle, avec un peu de matière grasse et mettez-les à cuire à feu vif [sur le feu moyen de la gazinière, juste à côté du petit feu sur lequel cuisent les bananes].

6) Coupez le feu sous la poêle contenant les pommes de terre avant d’aller dans le bureau pour répondre au téléphone : prenez tout votre temps pour échanger sur des questions relatives à la Légitimité avec Monsieur le Président de l’UCLF qui est votre interlocuteur.

7) Comme, tout en discutant, vous ne pouvez pas rester les mains inoccupées, préparez aussi la convocation pour la prochaine réunion de formation du Cercle Légitimiste du Vivarais.

8) Ne vous occupez surtout pas de la pendule.
9) Toutefois, à la fin de votre conversation, réalisez qu’une très agréable odeur de vanille caramélisée s’est répandue dans toute la maison.
10) Allez voir où en sont vos bananes, sous la casserole desquelles vous n’aviez pas éteint le feu…

11) Hâtez-vous de couper le feu sous la casserole dans laquelle ont bien cuit vos bananes et leurs ingrédiens (ou du moins ce qu’il en reste).
12) Regardez de tous vos yeux la quantité de liquide de caramel de bananes vanillées et cannellisées qui s’est répandu hors de la casserole sur l’inox de la gazinière [gazinière que vous aviez astiquée à fond il y a seulement quelques jours].

Recette bananes caramélisées 2

13) Décollez laborieusement du sol les semelles de vos sandales.
14) Appréciez les sons originaux que vous produisez avec vos semelles désormais caramélisées en marchant jusqu’à l’évier.
15) Déposez la casserole toute « empéguée » dans l’évier dans un fond d’eau froide, qui commencera à dissoudre tout le caramel de bananes vanillées et cannellisées qui à coulé sur l’extérieur de la casserole, tout en veillant à ne pas gaspiller ce qui demeure à l’intérieur de la susdite casserole.

16) Sortez les pieds de vos sandales qui pendant l’opération de trempage de la casserole sont restées collées au sol devant l’évier.
17) Retournez (pieds nus) à la gazinière, pour remettre en chauffe la poêle dans laquelle se trouvent les pommes de terre pour votre déjeuner : prenez le temps de remarquer qu’elles aussi ont bénéficié des largesses débordantes de la casserole où cuisaient les bananes.
18) Décollez vos pieds nus du sol – toujours caramélisé – à côté de la gazinière.

19) Pendant que cuisent vos pommes de terre, nettoyez la semelle caramélisée de vos sandales et allez vous passer les pieds – eux aussi caramélisés – sous la douche ;
20) Puis à l’aide d’une serpillière bien humide et d’un balai brosse, frottez le sol autour de la gazinière ; enfin allez rincer la serpillière.

21) Revenez vers la gazinière et glissez sur le sol mouillé avec vos semelles de sandales mouillées : débrouillez-vous pour vous rattraper à autre chose qu’à la queue de la poêle dans laquelle cuisent les pommes de terre !

Recette bananes caramélisées 3

22) Quand elles sont à point, arrêtez la cuisson de vos pommes de terre sautées.
23) Récitez votre bénédicité et savourez vos pommes de terre auxquelles vous ne manquerez pas de relever un petit goût de bananes, de vanille, de cannelle et de caramel pas désagréable du tout…
24) Pour votre dessert, allez jusqu’à l’évier, retirez-en la casserole toujours en train de tremper et, au moyen d’une cuiller très très solide et de toute la force de vos biceps, retirez votre très originale préparation de bananes caramélisées à la cannelle et à la vanille : pour votre dessert, ajoutez-en une cuiller à votre yahourt nature.
25) Récitez les grâces puis attaquez-vous avec une ardeur impitoyable au décaramélisage de la gazinière.

gif banane

Recette du Mesnil-Marie : Spaghettis aux courgettes.

Chats en cuisine

       Voici une autre recette que nous avons testée au Mesnil-Marie, avec l’un des fruits de saison : la courgette.
Facile à préparer, elle n’en a pas moins
 régalé les convives que Frère Maximilien-Marie recevait à déjeuner lorsqu’il l’a cuisinée pour la première fois : en apportant le plat sur la table, il leur a d’ailleurs dit qu’il les prenait pour cobayes… Et les cobayes se sont régalés en donnant pour preuve qu’ils se sont resservis sans se faire prier, et n’ont pas laissé de restes !

   Les quantités que je donne ci-dessous correspondent à une tablée de cinq hommes dotés d’un appétit d’ « homme normal » : ni obsédés par leur tour de taille et par la balance, ni émules de Gargantua !

Ingrédients :

- 300 grammes de spaghettis.
- 1 grosse courgette (elle pesait presque 2 kg avant d’être évidée de ses graines).
- 1 gros oignon.
- 25 cl de crème fraîche épaisse.
- 60 gr. de parmesan râpé.
- Huile d’olive, sel et poivre.

Préparation :

- Emincer l’oignon et le mettre de côté.
- Faire cuire les spaghettis « al dente », les égoutter et les réserver.
- Pendant que les spaghettis cuisent, râper la courgette après en avoir retiré les graines mais sans l’éplucher.
- Dans une grande poêle, un wok ou un fait-tout, mettre un fond d’huile d’olive, y faire dorer l’oignon et rajouter la courgette râpée en remuant régulièrement pour que tout soit bien également cuit : cuisson d’environ 10 minutes.
- Mélanger la crème fraîche et le parmesan râpé.
- Ajouter les spaghettis aux courgettes, bien mélanger, puis incorporer le mélange crème fraîche et parmesan.
- Salez et poivrez à votre convenance.

- Bien mélanger, laisser quelques minutes à feu doux, tout en remuant délicatement.
- Servir bien chaud.

Courgettes

Retrouvez toutes les recettes du Mesnil-Marie publiées dans ce blogue en cliquant > ici

Recette du Mesnil-Marie : Gâteau à la crème de marron.

21 novembre, fête de la Présentation de Notre-Dame au Temple.

La fête de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, très aimée en notre Mesnil-Marie (cf. > ici, > ici, > ici et > ici), se doit d’être, selon un néologisme de Frère Maximilien-Marie, une « fête bon-dessertifère » : on sait que le suffixe « -fère », dérivé du verbe latin ferre, indique l’action de porter, d’apporter ou de contenir.
Alors, puisque bon dessert il doit y avoir, bon dessert il y aura ! Je vous propose ci-dessous – parce que nous sommes en automne et parce qu’en Vivarais la châtaigne est par excellence le fruit de l’automne – un excellent gâteau à base de crème de marron, l’une de nos plus fameuses spécialité vivaroise…
Allez ! Vite ! A vos jattes et à vos fourneaux !

Lully.

châtaignes

Ingrédients :

3 œufs, 100 grammes de sucre, 100 grammes de farine, 150 grammes de beurre, 500 grammes de crème de marron.

Préparation :

préchauffer le four à 230° (thermostat 8) ; dans une casserole faire fondre le beurre et y ajouter le sucre tout en remuant ; hors du feu ajouter la crème de marron, bien mélanger, puis laisser refroidir un peu le mélange ; battre les œufs en omelette, les ajouter au mélange, enfin ajouter la farine ; mettre sur une plaque – ou un plat pas très profond – préalablement revêtu de papier cuisson,  et enfourner ; baisser le thermostat du four à 180° (thermostat 6) ; laisser cuire pendant 30 mn environ (surveiller).
A
 la sortie du four, couper en petits carrés (on peut, si on le souhaite, le saupoudrer de sucre glace, mais cela n’a rien d’impératif).
Ce gâteau se déguste seul ou bien accompagné d’un fromage blanc léger, ou encore d’une crème fouettée.

gâteau à la crème de marron

chat cuisinier.jpg

Publié dans:Recettes du Mesnil-Marie |on 21 novembre, 2015 |6 Commentaires »

Dessert du Mesnil-Marie : Délicieux aux courgettes.

29 septembre 2015,
fête de l’archange Saint Michel.

       Une de mes fidèles lectrices m’a fait remarquer qu’il y avait vraiment très longtemps que je n’avais pas publié de recettes dans les pages de ce blogue : eh bien, je profite de cette fête de Saint Michel pour vous en dévoiler une qui a été réalisée par Frère Maximilien-Marie la semaine dernière, et qui pourrait, aujourd’hui, faire participer vos papilles à l’allégresse spirituelle de cette belle fête.

   Je crois pouvoir écrire qu’il s’agit d’une exclusivité absolue de notre Mesnil-Marie, puisque notre Frère l’a réalisée pour la première fois sans fiche-recette préalable sur mes seules suggestions : il devait ce soir-là se rendre à une réunion d’association pour la fin de laquelle chacun apporte quelque chose à partager avec tous, et il lui avait été demandé d’apporter un gâteau.
Nous avions une grosse courgette – la dernière – qui menaçait de s’abîmer sous peu : « Prépare donc un gâteau avec cette courgette, lui ai-je dit, et fais des membres de ce conseil d’administration les cobayes du résultat sans leur révéler ce que tu auras mis dans ce gâteau… » 

   Ainsi fut fait !
Tous se régalèrent, et tous se resservirent sans se faire prier : le coup d’essai fut donc un coup de maître.
Un seul convive a fini par découvrir que les morceaux de fruits présents dans le gâteau étaient de la courgette, la plupart ont spontanément pensé à des poires et furent bien étonnés que l’on puisse faire un gâteau si délicieux avec ce que l’on prend très souvent pour un légume !

   Voilà ! Il ne vous reste qu’à l’essayer à votre tour.

animauxchats00330.gif

Ingrédients (pour une vingtaine de convives) :

Une grosse courgette qui, une fois qu’elle fut épluchée et vidée de ses graines, pesait environ un kilo.
180 grammes de sucre en poudre.
150 grammes de farine.
2 sachets de sucre vanillé.
1 sachet de levure chimique.
4 œufs.
100 grammes d’amandes effilées.

60 grammes de beurre très mou.

Préparation :

Préchauffer le four à 175°.
Eplucher la courgette, la vider, la couper en petits cubes que l’on fait cuire dans une casserole d’eau salée : il faut que ces cubes soient cuits à point mais qu’ils ne s’écrasent pas.

Quant les cubes de courgette sont à point, les laisser égoutter dans une passoire pendant la préparation des autres ingrédients.
Dans une jatte mettre le sucre et le sucre vanillé, puis la farine et la levure, ajouter les œufs : mélanger au fouet, puis incorporer le beurre jusqu’à obtenir une pâte homogène qui ne soit ni trop épaisse ni trop liquide.
Ajouter enfin les cubes de courgette et les amandes effilées et les mélanger doucement à la pâte en veillant bien à ne pas les écraser.
Verser dans des moules préalablement graissés (ici nous avons utilisé deux moules à cake et – comme il restait encore un peu de pâte – un petit moule fantaisie en forme de coeur) et mettre au four pendant une demi-heure environ (il faut surveiller la cuisson en vérifiant avec la lame d’un couteau).
Attendre que les gâteaux soient bien refroidis avant de les démouler.

Bon appétit !

Délicieux aux courgettes

Toutes les recettes du Mesnil-Marie sont > ici

Publié dans:Chronique de Lully, Recettes du Mesnil-Marie |on 29 septembre, 2015 |5 Commentaires »

Recette du Mesnil-Marie : Gâteau de pommes de terre aux amandes.

Ingrédients gâteau pommes de terre

Une personne me demande si j’ai renoncé à publier des recettes… Non, ce n’est pas le cas, mais il est vrai que cela dépend des opportunités.
Eh bien ! justement, en voici une : une de nos amies est venue la semaine dernière à la Veillée Culture & Patrimoine avec un succulent gâteau aux pommes de terre qui a remporté des suffrages unanimes.
Alors, avant l’arrivée du Carême, je vous en recopie la recette, telle qu’elle me l’a confiée :

Ingrédients :

Pour 8 personnes :

  • 300 g de pommes de terre à chair ferme (de type Charlotte, Belle de Fontenay, Chérie – celles qui sont sur la photo ci-dessus – ou Pompadour)
  • 100 g de beurre + 20 g
  • 3 œufs
  • 150 g de sucre en poudre (maxi) + 20 g
  • 120 g de poudre d’amandes
  • Le zeste d’un citron (ou écorces d’orange ou autre parfum)
  • 1 cuillère à soupe de rhum (facultatif)
  • 2 cuillères à soupe de farine pour le moule
  • 1 pincée de sel fin

Préparation :

- Préchauffez le four à 150 °C (th. 5).
- Lavez les pommes de terre, ne pas les éplucher. Faites-les cuire dans une casserole d’eau froide non salée 15 à 20 minutes à partir de l’ébullition.
- Égouttez-les, épluchez-les, passez-les au moulin à légumes, grille fine, pour obtenir une purée.
- Ajoutez 100 g de beurre coupés en petits morceaux, les jaunes d’œufs, la poudre d’amandes, 150 g de sucre en poudre, le zeste râpé du citron et le rhum. Mélangez l’ensemble pour obtenir une pâte onctueuse à laquelle vous ajouterez les blancs d’œufs fouettés en neige ferme avec une pincée de sel.
- Beurrez un moule à charlotte avec le beurre restant, puis farinez-le légèrement.
- Versez la préparation dans le moule.
- Saupoudrez le dessus du gâteau avec les 20 g de sucre restants.
- Enfournez pour 45 minutes. Vérifiez la cuisson avec une aiguille à brider qui doit ressortir sèche.
- Démoulez le gâteau sur une grille.
- Servez froid avec une compote de fruits, une mousse au chocolat ou une crème anglaise.

"Le chat gourmand"

Bon appétit !

Publié dans:Recettes du Mesnil-Marie |on 22 février, 2014 |Pas de commentaires »

Recette du Mesnil-Marie : Gâteau à la sardine pour l’apéritif.

Une de mes « fans » m’écrit pour me faire remarquer que je n’ai pas publié de recette depuis le mois d’août, et me demande si je n’en ai pas une nouvelle à proposer. Eh bien, si, justement !
Son intitulé pourra surprendre… et pourtant je puis témoigner que le jour où nous avons réalisé ce gâteau à la sardine - c’était pour une réunion d’association, suivie d’un apéritif – , il n’en est pas resté une miette.
Vous pourrez donc soit, comme nous l’avons fait, le présenter découpé en petits carrés comme amuse-gueule pour l’apéritif, soit en faire une entrée servie en même temps qu’une bonne salade en le découpant alors en parts comme les quiches ou les tartes.

Lully.

Recette du Mesnil-Marie : Gâteau à la sardine pour l'apéritif. dans Recettes du Mesnil-Marie titre-gateau-a-la-sardine

Ingrédients (pour une douzaine de convives) :

12 cuillers à soupe de farine ; 1/2 litre de lait ; 4 oeufs ; 220 grammes de fromage râpé (emmental ou gruyère) ; 4 boites de 135 grammes de sardines à l’huile ; sel et poivre.

Préparation :

Préchauffez votre four à 200°. Dans un saladier, mélangez la farine, le lait et les oeufs, salez et poivrez. A part, mixez ou écrasez finement toutes les sardines, puis insérez-les au reste de la préparation. Enfin, ajoutez le fromage râpé : la pâte obtenue ne doit être ni trop épaisse ni trop liquide.
Versez dans un moule à tarte (pour cette quantité nous en avions d’ailleurs deux) que vous avez préalablement garni(s) de papier cuisson sulfurisé. Puis mettre au four pendant environ 35 minutes (bien surveiller la cuisson : l’intérieur doit être cuit mais rester tendre… et la surface ne doit évidemment pas carboniser !).

Si vous servez ce gâteau à la sardine en entrée, vous pouvez l’apporter sur la table encore chaud. Si vous le servez en apéritif, il faut attendre qu’il soit refroidi pour le découper en petits carrés.

Bon appétit !

gateau-aperitif-a-la-sardine apéritif dans Recettes du Mesnil-Marie

Publié dans:Recettes du Mesnil-Marie |on 12 novembre, 2013 |1 Commentaire »

Recette du Mesnil-Marie : Gratin de pommes de terre et courgettes au jambon et à la ricotta.

Il y a fort longtemps que je ne vous ai pas proposé de recette !
Au Mesnil-Marie, nous avons profité de ce que nous avions quelques amis à déjeuner pour tester sur eux une nouvelle recette avec un légume de saison : la courgette.
Nos « cobayes » se sont resservis et se sont régalés ; car leurs compliments, semble-t-il, n’étaient pas de simple politesse. Le test était donc concluant… A vous maintenant de goûter à ce gratin de pommes de terre et courgettes agrémenté de jambon et de ricotta.

Lully.

Recette du Mesnil-Marie : Gratin de pommes de terre et courgettes au jambon et à la ricotta. dans Recettes du Mesnil-Marie courgettes

Temps de préparation : 45 minutes
Temps de cuisson : 40 minutes

Ingrédients (pour 10 personnes) :

2 grosses courgettes du jardin (les nôtres mesuraient environ 40 cm de longueur) ; une douzaine de pommes de terre ; 4 gros oignons jaunes ; 12 tranches de jambon blanc ; un pot de 250 grammes de ricotta ; un pot de 50 cl de crème fraîche épaisse ; 3 oeufs ; un sachet de parmesan râpé ; muscade en poudre ; sel et poivre.

Préparation :

Commencer par éplucher les pommes de terre, puis les faire cuire pendant 30 minutes au cuit-vapeur (le temps de cuisson des pommes de terre est en effet plus long que celui des courgettes).
Eplucher et couper les oignons en fines tranches et les attendrir à la poêle dans un fond d’huile d’olives.
Pendant la cuisson des pommes de terre et des oignons, couper les courgettes en tranches fines (nous n’avons pas enlevé la peau, mais seulement les pépins). O
n peut aussi couper le jambon en grosses lamelles, ou bien simplement rouler les tranches.
Graisser le fond de votre plat à gratin avec de l’huile d’olives. Y déposer ensuite les pommes de terre, coupées en tranches, recouvrir les pommes de terre avec les oignons, les courgettes et le jambon (si on l’a coupé en lamelles on tapisse l’ensemble du plat avec celles-ci, si on a gardé les tranches entières roulées, les disposer dans le plat en les enfonçant légèrement dans la couche de courgettes.
Dans un saladier, mélanger la ricotta, la crème fraîche et les oeufs, saler, poivrer et ajouter de la muscade en poudre (selon le goût de chacun. Verser ce mélange sur le plat à gratin puis saupoudrer de parmesan.
Mettre au four (préchauffé) pendant environ 40 minutes à 175°C.

Il ne vous reste plus qu’à vous régaler !

dyn002original100160gif2582326252bfec892843f9590a88cd226fbca7f courgettes dans Recettes du Mesnil-Marie

Publié dans:Recettes du Mesnil-Marie |on 8 août, 2013 |3 Commentaires »
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