Archive pour la catégorie 'Chronique de Lully'

2013-60. De quelques citations & de quelques félines réflexions… (juin-juillet 2013)

Mercredi 31 juillet 2013,
fête de Saint Germain d’Auxerre
Mémoire de Saint Ignace de Loyola.

   En complément de ma chronique d’hier (cf. > ici) je recopie ci-dessous à votre intention, quelques citations qui me paraissent remarquables et que j’ai relevées à l’occasion de mes lectures. J’y ajoute quelques réflexions personnelles faites – au jour le jour – plus ou moins en lien avec l’actualité.

2013-60. De quelques citations & de quelques félines réflexions... (juin-juillet 2013) dans Chronique de Lully livre000

- Début juin, en relisant « Mon coeur mis à nu » de Charles Baudelaire, je relève :

« La croyance au progrès est une doctrine de paresseux (…).
C’est l’individu qui compte sur ses voisins pour faire sa besogne.
Il ne peut y avoir de progrès (vrai, c’est-à-dire moral) que dans l’individu et par l’individu lui-même.
Mais le monde est fait de gens qui ne peuvent penser qu’en commun, en bandes. (…)
Il y a aussi des gens qui ne peuvent s’amuser qu’en troupe.
Le vrai héros s’amuse tout seul. »

patte-de-chat 14 juillet dans Commentaires d'actualité & humeurs

- Gustave Thibon !
Source inépuisable à laquelle je reviens sans cesse, qui m’enrichit et me fortifie toujours davantage…
Ce 12 juin, je trouve dans  « Les hommes de l’éternel » (p. 236) cette citation lumineuse :

« Prenons garde, surtout dans le monde actuel, à ne pas éparpiller nos forces, à ne pas nous laisser accaparer et avaler par la multitude. Dans ce monde de plus en plus contraire à la vie intérieure et au recueillement, creusons soigneusement, ne cessons pas de creuser notre solitude, non en nous renfermant sur nous-mêmes, mais en nous ouvrant à Dieu. »

patte-de-chat Anatole France dans Lectures & relectures

- Mi-juin 2013 : intempéries et dégâts considérables dans les Pyrénées. Les media font grand cas de la grotte de Lourdes inondée. Je me fais ces réflexions :
Que la grotte de Massabielle soit envahie par les eaux, c’est spectaculaire, certes ! mais cela sera nettoyé. Et puis, le lieu de l’apparition de la Madone n’est pas détruit.
Pourquoi cela suscite-t-il donc plus d’émotion que la destruction – absolument illégale – de certaines églises, en France même ?
Pourquoi cela suscite-t-il plus d’émotion que ces innombrables églises sales et mal entretenues dans lesquelles le Saint Tabernacle est délaissé, dans lesquelles les Saintes Hosties moisissent, dans les sacristies desquelles les objets et ornements du culte se détériorent ?
Pourquoi cela suscite-t-il plus d’émotion que ces parodies de liturgie au cours desquelles prêtres et « laïcs engagés » font fi des règles de la liturgie ?
Pourquoi cela suscite-t-il plus d’émotion que ces innombrables communions sacrilèges par lesquelles des personnes en état de péché grave reçoivent et profanent le Corps adorable de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Pourquoi cela suscite-t-il plus d’émotion que le « délabrement » de tous ces sanctuaires spirituels que sont les âmes des baptisés, desquelles la grâce divine et la Présence Trinitaire sont chassées par le péché et la tiédeur ?

Perplexité… 

patte-de-chat Charles Baudelaire

- 23 juin : j’achève l’excellent ouvrage d’Albert Boudon-Lashermes intitulé « Les chouans du Velay » (1911) et j’en recopie les dernières lignes :

« Gentilshommes, bourgeois ou paysans, nos montagnards avaient su jusqu’au bout accomplir leur devoir.
En lisant leur histoire on comprendra peut-être pourquoi leurs petits-fils sont si récalcitrants lorsque les descendants des régicides et des tueurs de prêtres, devenus catholiques et libéraux, leur reprochent aujourd’hui de ne point aimer la république.
Ils n’ont pas pour l’aimer les mêmes raisons qu’eux… »

patte-de-chat Charles X

- Je relis l’encyclique « Mirari vos » (15 août 1832) de Sa Sainteté le Pape Grégoire XVI, grand pontife calomnié. Il définit « l’indifférentisme » comme « une opinion perverse (…) d’après laquelle on pourrait obtenir le salut éternel par quelque profession de foi que ce soit, pourvu que les mœurs soient droites et honnêtes ».
Le Bienheureux Pie IX renouvelle cette condamnation dans le « Syllabus » de 1864 : l’opinion selon laquelle « les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n’importe quelle religion » (§ III, 16) est condamnée ; est aussi dénoncée la liberté « pour chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie d’après la lumière de sa raison » (§ III, 15).
En 1928, le Pape Pie XI, dans l’encyclique « Mortalium Animos » sur l’unité de l’Église de Jésus-Christ critique le mouvement œcuménique moderne. Le document dénonce énergiquement le panchristianisme, le faux irénisme, l’indifférentisme et le relativisme. Il rappelle « qu’il ne peut y avoir de vraie religion en dehors de celle qui s’appuie sur la parole de Dieu révélée : cette révélation, commencée à l’origine et continuée sous la Loi Ancienne, le Christ Jésus lui-même l’a parachevée sous la Loi Nouvelle… » Il affirme au passage que « (…) la plupart des hommes désirent voir, au nom de cette fraternité universelle, les divers peuples s’unir entre eux par des liens chaque jour plus étroits.
C’est un résultat semblable que d’aucuns s’efforcent d’obtenir dans les choses qui regardent l’ordre de la Loi nouvelle, apportée par le Christ Notre Seigneur. Convaincus qu’il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l’espoir qu’il serait possible d’amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C’est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d’auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission.
De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l’athéisme. La conclusion est claire : se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la religion divinement révélée…. »
Force est de constater l’actualité de ces condamnations…
Commentaires de notre ami Pierre-Frédéric : « Comme on le constate de nos jours, l’indifférentisme conduit logiquement et mécaniquement :

- à la négation de la nature divine de Jésus, rabaissé au rang de prophète parmi d’autres ;
- à la perte de sens des sacrements, rabaissés à des expressions folkloriques d’une simple tradition culturelle ;
- à la ridiculisation des « obligations » religieuses, qui ne peuvent plus intéresser que les névrosés dans la mesure où tout se vaut et son contraire… »

patte-de-chat François Ducaud-Bourget

- 14 juillet : la république célèbre – paraît-il – sa « fête nationale »…
Et moi, qui suis témoin de l’appauvrissement des Français – matériellement, culturellement, psychologiquement et spirituellement – , je ressors cette citation d’Anatole France (il écrivait fort bien mais il n’est pourtant pas « de notre bord ») relevée dans « Le lien légitimiste » (numéro 50, mars-avril 2013, p. 9) :

« Un Roi en France, oui, un Roi aurait pitié de notre pauvre peuple exsangue, exténué… Mais la démocratie est sans coeur comme sans entrailles. Au service des puissances d’argent, elle est impitoyable et inhumaine. »

patte-de-chat Grégoire XVI

- 15 juillet :  le président Hollande a dévoilé hier le visage d’une nouvelle « marianne » pour les timbres poste.
Un concert d’indignations s’élève sur le ouèbe parce que le dessinateur ne fait pas mystère qu’il s’est inspiré du visage de la fondatrice des « Femen ».

Une fois de plus, je vais mettre les pattes dans le plat et les remuer.
Car pour dire les choses de manière très claire, je ne vois vraiment pas en quoi il est étonnant ou scandaleux que le visage de cette nouvelle « marianne » des timbres postes ait été en partie inspiré par celui d’une virago dépoitraillée et hystérique.
Est-ce, parce qu’elle est peinte par Eugène Delacroix, que la « marianne/liberté guidant le peuple sur les barricades » serait plus respectable et plus vertueuse ?
Depuis l’origine, « marianne », choisie pour symboliser la république et ses prétendues « valeurs », est une fille de rien, une catin : qu’elle soit représentée par Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Laetitia Casta, Sophie Marceau ou la harpie ukrainienne y change-t-il quelque chose ?
Ce n’est pas au sujet des modèles de « marianne » qu’il faut se scandaliser, mais plutôt du fait même qu’il existe une « marianne » – coiffée du hideux bonnet des septembriseurs et des tricoteuses – et qu’on veuille, à travers elle, nous faire croire que la république et la France sont une seule et même réalité…

patte-de-chat Gustave Thibon

- 22 juillet : au Royaume-Uni, c’est la liesse autour de la naissance du « royal baby ».
Moi, je me délecte en découvrant cette citation de Sa Majesté le Roi Charles X :

« J’aimerai mieux scier du bois que de régner à la façon du roi d’Angleterre. »

patte-de-chat indifférentisme

- Dimanche 28 juillet : dixième dimanche après la Pentecôte, dimanche du pharisien et du publicain. Je remercie une amie d’avoir porté à ma connaissance cette belle citation de Monseigneur François Ducaud-Bourget (in « Le Hérisson spirituel ») :

« (…) il se créa peu à peu cette catégorie de « gens sérieux » qui montre du Christianisme le visage le plus déplaisant. Estimant avec justesse au plus haut point la Vérité, ils se sont enfermés avec elle de la façon la plus stricte comme on le ferait d’un lingot d’or dans un coffre fort. Mais la Vérité n’est pas un métal ; elle est fleur, elle est vie, elle respire l’air et le soleil de Dieu. La Vérité des « gens sérieux » s’est desséchée ; et ce qui en a survécu n’a plus aucun rayonnement… accusant les catholiques les plus humains et normaux d’être des libéraux… »

Par ailleurs, je ne peux faire autrement que de citer une fois de plus mon cher et incomparable Gustave :

« Le publicain est nu, le pharisien est masqué. Si misérable qu’on soit, il suffit d’être nu devant Dieu pour désarmer Dieu. Ce qui brûlera en enfer, ce n’est pas notre visage avec ses plaies, c’est notre masque avec sa fausse dignité, ce n’est pas notre péché, c’est notre mensonge. » ( Gustave Thibon, in « L’échelle de Jacob »)

patte-de-chat Jésuites

- 31 juillet : Fête de St Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus.
Tout comme la fameuse langue d’Esope, la Compagnie ne peut-elle pas se révéler la meilleure et la pire des choses ?
Je ne peux m’empêcher de penser, quoi qu’il en soit, que c’est tout de même un « sacré » coup de manipulation mentale que d’arriver à faire répéter à presque toute la planète qu’un jésuite est quelqu’un de simple…!!!

lully-signature Lourdes

2013-59. De Saint Léopold de Castelnuovo et de la chronique des mois de juin & juillet 2013 au Mesnil-Marie.

Mardi 30 juillet 2013 ;
Fête des Saints Abdon et Sennen, martyrs (cf. > ici) ;
Commémoraison de 
Saint Léopold de Castelnuovo.

2013-59. De Saint Léopold de Castelnuovo et de la chronique des mois de juin & juillet 2013 au Mesnil-Marie. dans Chronique de Lully saint-leopold-confessant

Saint Léopold de Castelnuovo dans le ministère du confessionnal

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

A – Saint Léopold de Castelnuovo :

   Le saint prêtre capucin que nous honorons par une commémoraison liturgique en ce 30 juillet est très cher à notre dévotion.
Saint Léopold de Castelnuovo, né Bogdan Mandic le 12 mai 1866, à Castelnuovo di Cattari (aujourd’hui Herceg Novi dans l’actuel Monténégro), dévoré du désir d’œuvrer à l’unité des églises catholiques et orthodoxes, entra à l’âge de seize ans et demi  chez les Capucins ; il espérait qu’on l’enverrait plus tard comme missionnaire dans l’Est de l’Europe ou au Proche Orient.

Il était de très petite taille (ce qui lui vaudra parfois de cruelles moqueries) et souffrait de problèmes d’élocution.
A la fin de sa période de probation, il reçut, avec le saint habit, le nom de Frère Léopold de Castelnuovo : ayant achevé son noviciat et ses études cléricales, il fut ordonné prêtre en septembre 1890.
Après quelques années dans divers couvents, ses supérieurs l’envoient à Padoue : nous sommes en 1906, Père Léopold a quarante ans. Il va rester à Padoue pour le restant de ses jours, essentiellement adonné au ministère du confessionnal.
Il doit se rendre à cette évidence : ce n’est pas vers des missions lointaines en Orient que Notre-Seigneur le voulait, mais à travailler à la purification et à la sanctification des âmes à travers le sacrement de pénitence.
Disponible, aimable, patient, attentif, répandant la miséricorde de Dieu et sa consolation, Père Léopold s’épuisera au confessionnal, dans lequel il passe certains jours jusqu’à quinze heures.
Usé par les pénitences et la maladie, il s’éteint à l’âge de soixante-seize ans, le 30 juillet 1942, le « Salve Regina » sur les lèvres.
Béatifié en 1976 et canonisé en 1983, sa fête d’abord fixée au 12 mai a été ramenée au jour anniversaire de son entrée dans la gloire, le 30 juillet.

Au Mesnil-Marie, nous sommes heureux d’avoir – offerte par le Père Gardien des Capucins de Padoue – une relique de Saint Léopold, que nous exposons et devant laquelle brûle une veilleuse pour le jour de sa fête.

[on trouvera ici une prière pour demander à Dieu
des grâces par l’intercession de Saint Léopold > ici ]

relique-de-st-leopold activités dans De liturgia

Relique de Saint Léopold au Mesnil-Marie

B – Activités en juin et juillet 2013 au Mesnil-Marie :

   Certains d’entre vous se sont étonnés de ne pas avoir reçu mon habituel récit des « événements » du mois, à la fin juin.
En fait, nous avons été bien pris par le festival « Montagne, ouvre-toi ! », auquel frère Maximilien-Marie apporte sa modeste contribution et qui avait justement lieu les deux derniers jours de juin : ce ne sont pas seulement les deux jours du festival qui l’ont occupé, mais plusieurs journées de préparation puis de rangements ; en suite de quoi il lui a fallu aussi se reposer et récupérer des forces.
Car la santé de mon « papa-moine », après l’accroc qu’elle a subi au mois d’avril dernier, demande encore beaucoup de ménagements et de précautions : les maux de tête, en particulier, restent très fréquents et d’assez grande intensité, le contraignant parfois – malgré les traitements – à de longs moments de repos forcé.

Pendant le mois de juin, mois du Sacré-Coeur, ce sont une centaine de personnes qui, sur Facebook, étaient inscrites pour suivre les méditations et prières quotidiennes pour approfondir la spiritualité et les attentes du divin Coeur de Jésus.

J’énumérerai juste assez rapidement les activités associatives auxquelles notre Frère a été présent au cours de ces dernières semaines en sus du festival déjà évoqué : la « Ronde des Sucs » au début de juin, le lancement de la saison estivale de l’Office de Tourisme (dont il est membre du conseil d’administration), une excellente après midi de découverte des tourbières du Mézenc et de leurs plantes carnivores, quelques inaugurations d’exposition ou vernissages…
Avec l’été, il y avait la reprise des promenades contées « Sur les pas du Grand Chanéac » (cf. > ici) ; les conditions météorologiques ont contraint d’annuler celle du début juin, tandis que celle du 6 juillet a été suivie par un groupe des plus sympathiques.

Je ne dois pas oublier de faire une mention spéciale pour la fête catholique et légitimiste du 1er juin, qui a eu lieu à côté de Bourg-en-Bresse (je l’avais annoncée > ici), occasion de revoir de nombreux amis ou relations, et d’entendre d’excellentes conférences.

Et puis, bien sûr, jour après jour, quand la météo et sa santé le lui permettent, Frère Maximilien-Marie consacre de très nombreuses heures aux travaux extérieurs : il faut élaguer, débroussailler, désherber, arracher des ronces, du lierre, du liseron et des orties… etc. Le nettoyage des extérieurs du Mesnil-Marie me fait parfois penser au travail de Sisyphe !
Je me dois aussi de noter le passage – pour quelques heures de visite et d’échanges – de certains amis ou personnes en déplacement dans notre province.

Je me suis  enfin beaucoup réjoui que notre Frère – dont vous connaissez comme moi la passion pour l’histoire locale – se permette, la semaine dernière, une demi-journée d’escapade avec des amis : ils sont allés visiter deux châteaux vivarois en restauration, l’un depuis quarante cinq ans, Ventadour (cf. > ici) et l’autre depuis deux ans, Hautségur (cf. > ici).

visite-de-hautsegur chronique dans Nos amis les Saints

Passionnée et passionnante, Patricia fait visiter Hautségur dont elle a entrepris la restauration.

C – De quelques anniversaires et… d’une station météo :

   Le 30 juin, nous avons fêté le cinquième anniversaire de l’installation du Refuge Notre-Dame de Compassion au Mesnil-Marie ; le 3 juillet c’était l’anniversaire de la naissance de Frère Maximilien-Marie et le 15 l’anniversaire de son baptême ; le 10 juillet, j’ai eu moi-même sept ans (il paraît que cela équivaut à avoir quarante-quatre ans pour vous, les humains).

C’est au milieu de tous ces anniversaires que l’un de nos bons amis a apporté et mis en place pour notre Mesnil-Marie une station météo :

station-meteo Constantin dans Vexilla Regis

Elle est installée à côté du poulailler et envoie de manière constante dans le bureau de Frère Maximilien-Marie les mesures qu’elle enregistre : températures, vitesse et orientation du vent, pression atmosphérique, humidité de l’air, pluviométrie…

le-plus-heureux-des-chats événements

D – Pour marquer le dix-septième centenaire de l’édit de Milan :

   Je vous ai parlé en octobre 2012 du dix-septième centenaire de l’apparition de la Croix à l’empereur Constantin (cf. > ici) puis, le 13 juin dernier, du dix-septième centenaire de l’édit de Milan (cf. > ici).
A cette occasion, je vous annonçai notre désir d’ériger une Croix commémorative de cet anniversaire : ce projet est maintenant bien lancé.

Un ami fidèle et généreux s’est employé à trouver de belles poutres en chêne, bien sèches, qu’un autre de nos bons amis, menuisier, va parfaire et assembler : nous aurons ainsi une Croix de deux mètres cinquante de hauteur !

Frère Maximilien-Marie a rencontré hier le maître maçon pour lui commander la pierre de granit, proportionnée, et convenablement taillée sur laquelle la Croix sera solidement fixée.

L’emplacement de cette Croix a été mûrement réfléchi par Frère Maximilien-Marie : nous avons, sur le côté ouest du Mesnil-Marie, une espèce de terrasse, qui surplombe la route d’une dizaine de mètres, à l’entrée du hameau.
Nous avons donc résolu de donner à cet endroit le nom de « Terrasse Saint Constantin » et d’ériger la Croix en son centre. Ainsi sera-t-elle bien visible pour tous ceux qui traverseront le hameau, mais, en même temps, se trouvera-t-elle protégée d’éventuels attentats sacrilèges, que nombre de Croix des bords de nos chemins ont malheureusement subis en ces temps où l’antichristianisme se fait plus virulent.

Le cliché ci-dessous vous permet de vous en faire une idée : la croix rouge marque l’emplacement où sera érigé cette Croix commémorative.

emplacement-de-la-croix-1 juillet 2013

Cette seconde photographie, prise cette fois au niveau de la terrasse, vous montre l’affleurement de la roche-mère sur laquelle Frère Maximilien-Marie compte construire le socle de la Croix :

emplacement-de-la-croix-2 juin 2013

Notre Frère doit donc maintenant opérer quelques petits travaux de terrassement, construire le socle, acheter quelques sacs de ciment, prévoir le règlement de la grosse pierre taillée qu’il a commandée au maçon, commander aussi le système de fixation de la Croix (avec des pattes métalliques scellées)… et tout cela il ne pourra pas en venir à bout sans aide…
Si donc, d’une part, quelques amis géographiquement proches veulent venir l’assister dans ces travaux très physiques, et si, d’autre part, quelques généreux bienfaiteurs veulent contribuer de leurs deniers à ces frais, que les finances de l’association ne sont pas en mesure de supporter dans l’état actuel des choses, cela sera accepté avec gratitude.

Monsieur l’Abbé a accepté avec beaucoup de spontanéité de venir au Mesnil-Marie pour accomplir la bénédiction solennelle de cette Croix selon les rites traditionnels de la Sainte Eglise, à la date hautement symbolique du 14 septembre, fête de l’Exaltation de la Sainte Croix : vous le voyez, il n’y a donc plus de temps à perdre !

nika Léopold Mandic

Pour achever ma chronique, je vous encourage à vous unir à nous pour la neuvaine préparatoire à la fête de l’Assomption (vous trouverez une proposition de prière > ici), du 6 au 14 août, et je vous assure de notre union très amicale dans le Coeur de Jésus et Marie.

Lully.

pattes-de-chat-frise Mesnil-Marie

Pour aider et soutenir le Refuge Notre-Dame de Compassion > ici

2013-58. Du coût des royautés contemporaines en Europe et de celui de la présidence de la république française…

Vendredi 12 juillet,
anniversaire du massacre du Comte François-Louis de Saillans
et de MM. les abbés Boissin et Pradon,
tous trois horriblement massacrés aux Vans le 12 juillet 1792
à la suite de l’échec du troisième rassemblement de Jalès.

2013-58. Du coût des royautés contemporaines en Europe et de celui de la présidence de la république française... dans Commentaires d'actualité & humeurs frise-lys

L’un de nos amis, qui vit au Royaume de Belgique, nous a communiqué une étude qui date du mois d’avril 2012 et qui, à ma connaissance – et on se demande bien pourquoi (!!!) – , n’a pas fait l’objet de diffusion dans les grands media français : il s’agit du sixième rapport sur le coût des chefs d’Etats européens publié par Monsieur Herman Matthijs, professeur d’administration et de finances publiques à l’Université de Gand.
Le Professeur Matthijs est connu pour sa probité intellectuelle et sa rigueur, on ne peut lui reprocher de faire intervenir des idées partisanes ou des préjugés idéologiques dans son travail.
Le Professeur Matthijs publie des chiffres : ces chiffres parlent d’eux-mêmes sans avoir besoin d’être longuement interprétés… 

Le rapport du Professeur Herman Matthijs révèle donc que le président de la république française est le chef d’État le plus coûteux d’Europe : en effet, le budget de la présidence de la république française s’élevait, à la parution du rapport, à 111,7 millions d’euros.
Le budget de la présidence de la république fédérale d’Allemagne, s’élevait, lui, à 30,7 millions d’euros.

Par ordre décroissant, voici ensuite le budget des différentes royautés européennes :
- pour la couronne néerlandaise : 39,4 millions d’euros ;

– pour la couronne britannique : 38,2 millions d’euros ;
- la couronne norvégienne : 25,2 millions d’euros ;
– la couronne belge : 14,2 millions d’euros ;
– la couronne suédoise : 13,9 millions d’euros ;
– la couronne danoise : 13,2 millions d’euros ;
– la couronne luxembourgeoise : 9,2 millions d’euros ;
– la couronne espagnole : 8,2 millions d’euros.

Habituellement, dans ces royautés, les souverains ne partent pas à la retraite, tandis que la république française doit pourvoir à la retraite de trois anciens présidents qui ont coûté chacun 1,5 millions d’euros en 2012.

En outre, il faut ajouter que, dans les pays où il y a un roi ou une reine, la succession est réglée à l’avance, tandis qu’en France elle fait l’objet d’élections dont le coût s’avère absolument exorbitant : pour les élections présidentielles de 2012, il a atteint 228 millions d’euros.

Si les budgets annuels restent à peu près stables, et malgré le décret de la fin août 2012 qui a réduit de 30% la rémunération du président de la république, le coût du quinquennat de François Hollande s’élèvera à près de 809 millions d’euros, en tenant compte des élections présidentielles et des retraites.

Selon les mêmes conditions et pour la même période, la royauté néerlandaise devrait coûter 197 millions d’euros.
La royauté britannique, 191 millions d’euros.
La royauté norvégienne, 126 millions d’euros.
La royauté belge, 71 millions d’euros.
La royauté suédoise, 69,5 millions d’euros.
La royauté danoise, 66 millions d’euros.
La souveraineté luxembourgeoise, 46 millions d’euros.
La royauté espagnole, 41 millions d’euros.

Ainsi donc, alors que la présidence de la république devrait coûter aux Français quelque 809 millions d’euros sous le quinquennat de François Hollande, dans le même temps les huit principaux souverains européens réunis ne devraient coûter que 807,5 millions d’euros à l’ensemble de leurs sujets, c’est-à-dire qu’à eux huit ils atteignent à peine le coût total de l’actuel président et des trois présidents retraités, en France !

Avec un budget annuel de 40 millions d’euros par an, un Roi de France reviendrait donc 75% moins cher que l’actuel président de la république.

Et après cela, malgré l’implacable objectivité des chiffres, en France, on persiste à faire croire aux gens que la royauté est un régime dispendieux et que ce sont les Rois qui dilapident les finances publiques…

Lully.

lully-defenseur-de-la-couronne budget dans Vexilla Regis

2013-57. Des réparations et expiations qu’il convient de faire monter vers le Ciel au jour du 14 juillet.

9 juillet,
Fête des Bienheureuses Martyres d’Orange (cf. > ici) ;
Dans l’Ordre de Saint Augustin, fête des Prodiges de la Bienheureuse Vierge Marie. 

2013-57. Des réparations et expiations qu'il convient de faire monter vers le Ciel au jour du 14 juillet. dans Chronique de Lully pillage-dune-eglise-pendant-la-grande-revolution

Pillage d’une église pendant la révolution
(tableau conservé au musée Carnavalet)

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Pendant le cours du mois de juin, j’ai insisté sur le caractère essentiellement réparateur du culte du Sacré-Coeur de Jésus, et j’ai rappelé combien les appels de Notre-Seigneur à la réparation étaient la conséquence des outrages et sacrilèges dont Il est accablé dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie (cf. > ici).

   Dans quelques jours, le 14 juillet, la république française célébrera ce qu’elle considère comme sa grande « fête nationale » : la loi l’instituant, promulguée le 6 juillet 1880, a été proposée par des parlementaires qui se référaient au 14 juillet 1789 et à la prétendue « prise » de la Bastille, devenue le symbole de la fin de l’Ancien Régime.
A ceux qui protestèrent en disant qu’il ne convenait pas d’élever au rang de fête nationale un jour marqué par des effusions de sang et des exécutions sommaires, il fut répondu que le 14 juillet 1789 avait été suivi d’autres 14 juillet, en particulier celui de l’année 1790, et qu’on pouvait voir en cette dernière date l’accomplissement de « l’unité nationale » (sic).

Je connais quelques personnes qui colportent encore aujourd’hui cette manière de présenter les choses et qui se donnent ce jour-là une sorte de bonne conscience en prétextant qu’elles célèbrent l’anniversaire de la fête de la fédération ; mais lorsqu’on sait que la date de cette fête de la fédération a très précisément été choisie pour marquer le premier anniversaire de la prétendue « prise » de la Bastille, j’ai envie de dire que c’est bonnet phrygien et phrygien bonnet… (*)

   Par ailleurs, une étude objective menée en dehors des bobards de l’histoire officielle permet de rétablir la réalité des faits, et elle démontre de manière irréfragable que les événements qui vont depuis l’ouverture des Etats Généraux jusqu’à la fête de la fédération sont un enchaînement rigoureux de félonie, de parjures, de violences, d’atteintes aux droits les plus élémentaires, de crimes, de vols, de spoliations matérielles, psychologiques et institutionnelles… etc.
Qu’on se souvienne – pour ne citer qu’un seul exemple – du massacre des catholiques et des capucins de Nîmes survenu exactement un mois avant la fête de la fédération (cf. > ici). 

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Fête de la fédération du 14 juillet 1790 : le serment de La Fayette

   De toute manière, pour voir dans la fête de la fédération l’accomplissement de « l’unité nationale » il me semble qu’il faut se faire de drôles de noeuds au cerveau après s’être volontairement crevé les yeux.
Une grand’ Messe célébrée par un évêque impie et sacrilège, les conflits et les haines qui couvent dans les coeurs de ceux qui veulent prendre en mains la conduite de la révolution, la poudre mensongère jetée aux yeux du peuple abusé par une phraséologie grandiloquente qui voile les plus grands vices sous les atours de la vertu et des nobles idéaux, le serment imposé à un monarque qui n’est déjà plus libre, et le blasphème érigé en fondement d’une pseudo constitution (article 3 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 – « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation » – qui prend le contre-pied des enseignements de la Sainte Ecriture : « omnis potestas a Deo : tout pouvoir vient de Dieu »)…
Ah ! la belle « unité nationale » que voilà !

Ecce Homo par Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne : Ecce Homo.

   Pour nous, il ne saurait en aucune manière être question de faire la fête le jour du 14 juillet : puisque les ennemis les plus acharnés de la société chrétienne traditionnelle y voient le début de l’avènement de leur monstrueuse idéologie, nous sommes bien obligés d’y voir le début d’une série de blasphèmes, de profanations et de sacrilèges dont il semble incroyable qu’ils aient pu se produire dans un pays qui brillait jusque là dans les premiers rangs des royaumes chrétiens et passait pour celui dans lequel régnait la plus exquise des civilisations…

   Qui pourra dire le nombre des sacrilèges qui furent alors perpétrés contre l’adorable Sacrement de l’autel ? Qui dira le nombre des lieux solennellement consacrés à Dieu – cathédrales, églises, chapelles, autels, couvents et abbayes – qui Lui furent volés en étant exécrés, souillés par des bacchanales, démolis ou attribués depuis lors à des usages profanes ? Qui dira le nombre des saintes reliques qui furent profanées et brûlées ? Qui dira le nombre de statues de la Madone et des Saints qui ont été détruites ou odieusement mutilées ? Qui dira le nombre des vases sacrés et ornements du culte, admirables produits de l’art conjugué à la foi, qui ont disparu après avoir servi à des beuveries et des scènes orgiaques ? Qui dira le nombre des prêtres et des religieux que l’on a poussés à rompre leurs engagements sacrés ? Et qui dira le nombre de prêtres, religieux et fidèles que, lorsqu’on ne pouvait les faire apostasier, l’on a martyrisés avec d’infinis raffinements de cruauté ? Qui dira le nombre de jurons et de blasphèmes contre le Saint Nom de Dieu qui furent alors proférés ? Qui dira le nombre des dimanches, jours dus au culte du Vrai Dieu par la plus stricte et la plus absolue des justices, que l’on a intentionnellement profanés ? Qui dira le nombre de péchés et de vices que cette funeste révolution a suscités et enracinés dans des coeurs qui étaient appelés à devenir de vivants sanctuaires de la Très Sainte Trinité ? Qui dira le nombre d’âmes qui ont été pour jamais livrées à l’enfer éternel, comme une sorte de tribut offert à Satan, par les chefs de la révolution ?

hans-memling-la-chute-des-damnes 14 juillet dans Memento

Hans Memling : la chute des damnés.

   Voilà pourquoi nous invitons et encourageons tous nos amis, et tous les amis de nos amis, à faire du 14 juillet une journée particulièrement intense de réparation et d’expiation adressée au divin Coeur de Jésus, par quelques sacrifices volontaires, par des prières de pénitence, et – autant que possible – par l’assistance à la Sainte Messe et l’offrande de la Sainte Communion réparatrice

Coeur de Jésus, broyé par les crimes de la France apostate, ayez pitié de nous !
Coeur de Jésus, broyé par les crimes de la France apostate, faites-nous miséricorde ! 

Lully.  

sacre-coeur blasphème dans Prier avec nous

(*) Pour lire ce qui s’est réellement passé le 14 juillet 1789 > ici.

Litanies de Notre-Dame du Perpétuel Secours.

Pour retrouver l’histoire de l’icône miraculeuse
et l’explication de son symbolisme > ici

Litanies de Notre-Dame du Perpétuel Secours. dans Chronique de Lully notre-dame-du-perpetuel-secours

Litanies de Notre-Dame du Perpétuel Secours
(pour la récitation privée) 

Seigneur, ayez pitié de nous !
Jésus-Christ, ayez pitié de nous !
Seigneur, ayez pitié de nous !

Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous !

Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
Mère du Christ, priez pour nous.
Reine conçue sans péché, priez pour nous.
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous.
Notre-Dame du Perpétuel Secours, priez pour nous.

O Mère du Perpétuel Secours, dont le nom inspire la confiance,
venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous puissions aimer Dieu de tout notre cœur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous nous conformions en toute choses à la Volonté de Dieu et à Celle de Votre Divin Fils, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous puissions déjouer les pièges du Malin, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous nous souvenions toujours de nos derniers moments, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous nous approchions toujours des Sacrements avec ferveur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous évitions toute occasion de pécher, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous ne négligions jamais la prière, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous n’oublions jamais de Vous invoquer dans les moments de tentation, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous soyons toujours victorieux des tentations du Malin, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous pardonnions généreusement à tous nos ennemis, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous ne puissions jamais commettre de péché mortel, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous évitions toute mauvaise fréquentation, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous puissions être fortifiés dans notre inconstance, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous ne puissions jamais remettre notre conversion quotidienne, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous combattions nos mauvaises habitudes avec zèle, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous Vous aimions toujours plus, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous portions notre prochain à Vous aimer, à Vous servir et à Vous invoquer, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous vivions et que nous mourions dans l’amitié de Dieu, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans tous les besoins de l’âme et du corps, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans notre pauvreté et dans notre détresse, venez à notre secours ô charitable Mère.
Dans les persécutions et les moments d’abandon, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans les moments ou notre esprit souffrira, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans les périodes de guerre, de famine et d’épidémie, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans toutes les occasions de pécher, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous sommes assaillis par les forces du Mal, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous succombons aux tentations de ce monde, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous luttons contre les mauvais penchants de notre nature corrompue, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous sommes tentés contre la sainte vertu de pureté, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand la mort sera proche, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous perdrons nos sens, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Au moment de notre départ de ce monde, pour que nous ne soyons pas remplis de crainte et de terreur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Au moment de la mort, quand le mauvais essaiera de plonger mon esprit dans le désespoir, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Au moment où le Prêtre nous donnera la dernière absolution et la dernière bénédiction, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nos amis et nos relations, entoureront notre lit avec compassion pour invoquer sur nous la clémence de Votre Nom, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand ce monde disparaîtra de notre vue et que notre cœur cessera de battre pour toujours, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous remettions notre âme entre les mains du Créateur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand notre âme paraîtra devant le Souverain Juge, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Lorsque la sentence irrévocable sera prononcée, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous serons en Purgatoire et que nous soupirerons après la vision de Dieu, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur !
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur !
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous !

V./ : Priez pour nous, ô Mère du Perpétuel Secours.
R./ : Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions :

       O Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui, en vue de secourir la race humaine, avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marie devienne la Mère de Votre Fils unique, accordez-nous par Son intercession, nous Vous en supplions, de toujours éviter la contagion du péché pour que nous Vous servions toujours avec un cœur pur. Nous Vous le demandons, par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi soit-il !

mosaique-nd-du-perpetuel-secours-entouree-danges 27 juin dans De liturgia

2013-56. Du joug de Jésus-Christ, doux et humble de cœur.

Sermon de notre glorieux Père Saint Augustin
sur ces paroles du Saint Evangile :
« Mon joug est doux et mon fardeau léger »

Vendredi 21 juin 2013,
fête de Saint Louis de Gonzague (cf. > ici).

A la suite des textes que j’ai précédemment livrés à vos réflexion et méditation au cours de ce mois du Sacré-Coeur, voici le texte d’une prédication de notre bienheureux Père Saint Augustin commentant le seul passage de l’Evangile dans lequel Notre-Seigneur Jésus-Christ parle Lui-même de Son Sacré-Cœur : Matthieu XI, 28-30.
On y verra à quel point les révélations reçues par la sainte Visitandine de Paray-le-Monial sont dans la pleine continuité de la tradition patristique.

2013-56. Du joug de Jésus-Christ, doux et humble de cœur. dans De liturgia sacre-coeur-de-jesus

§1 – Notre-Seigneur dit que Son joug est doux et cependant bien des choses donnent l’impression que, lorsqu’on se met à la suite de Jésus-Christ, on subit les épreuves et la peine. L’Ecriture elle-même annonce des tribulations pour les disciples du Seigneur.

Plusieurs s’étonnent, mes frères, d’entendre dire par le Seigneur : « Venez à Moi, vous tous qui fatiguez et qui êtes chargés, et Je vous soulagerai. Prenez mon joug sur vous et apprenez de Moi que Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes ; car mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matth. XI, 28-30).
Ceux qui sans frémir se sont courbés sous ce joug et qui ont avec une docilité parfaite présenté leurs épaules à ce fardeau, leur semblent tourmentés et éprouvés par tant de difficultés dans ce siècle, qu’ils les considèrent comme étant appelés, non pas du travail au repos, mais du repos au travail, l’Apôtre disant lui-même : « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ souffriront persécution » (2 Tim. III, 12).
Comment donc, s’écrie-t-on, le joug du Seigneur serait-il doux et Son fardeau léger, puisque porter ce joug et ce fardeau n’est autre chose que de vivre pieusement en Jésus-Christ ? Comment aussi le Sauveur dit-Il : « Venez à Moi, vous tous qui fatiguez et qui êtes chargés, et Je vous soulagerai ? » Ne devrait-Il pas dire au contraire : Vous qui êtes en repos, venez travailler ? Ainsi trouva-t-Il en repos les ouvriers qu’Il loua et qu’Il envoya à Sa vigne pour y porter le poids de la chaleur (Matt. XX, 3-7). 

sacre-coeur Coeur de Jésus dans Lectures & relectures

§2 – Exemples de Saint Paul : le joug du Christ lui a valu de nombreuses souffrances et persécutions, mais le Saint-Esprit lui enseignait que la perspective du bonheur de la vie future est un puissant contrepoids aux peines d’ici-bas.

Et sous ce joug si doux, sous ce fardeau si léger, l’Apôtre nous dit encore : « Montrons-nous en toutes choses comme des ministres de Dieu par une grande patience dans les tribulations, dans les nécessités, dans les angoisses, sous les coups » (2 Cor. VI, 4). Ailleurs encore, dans la même épître : « Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups de fouet moins un ; j’ai été trois fois déchiré de verges, lapidé une fois ; trois fois j’ai fait naufrage, j’ai été un jour et une nuit au fond de la mer » (1 Cor. XI, 24-25). Combien d’autres dangers encore, qu’il est facile d’énumérer mais que l’on ne saurait affronter qu’avec l’aide de l’Esprit-Saint!
L’Apôtre ressentait donc souvent et abondamment les travaux et les angoisses dont il parle : mais il était sans aucun doute soutenu par l’Esprit de Dieu ; et pendant que l’homme extérieur s’usait, cet Esprit renouvelait l’homme intérieur de jour en jour, il le comblait de saintes délices, lui faisait goûter ainsi le repos de l’âme ; et l’espoir du bonheur futur aplanissait toutes les aspérités de la vie, et relevait toutes les pesanteurs. Voilà comment le joug du Christ devenait doux et son fardeau léger. Paul allait même, jusqu’à nommer « tribulation légère » toutes ces afflictions et toutes ces extrémités dont on ne saurait entendre le récit sans frémir.
Ah ! son œil intérieur saisissait parfaitement à quel prix on doit acheter, dans te temps, cette vie future où l’on est exempt des éternelles souffrances des impies, et où l’on jouit sans inquiétude de l’éternelle félicité des justes.

sacre-coeur doux et humble de coeur dans Nos amis les Saints

§3 – Saint Augustin fait ressortir que l’on voit partout des hommes se livrer avec un certain bonheur aux plus rudes travaux afin d’atteindre des satisfactions terrestres qu’ils se sont fixées et la jouissance qui en résultera pour eux.

On se laisse tailler et brûler les chairs afin d’échapper, par ces douleurs aiguës, à d’autres douleurs qui ne sont pas éternelles, mais qui viennent d’un mal dont la durée se prolonge un peu plus. Dans l’espoir incertain d’obtenir un court et languissant repos sur la fin de ses jours, le soldat use sa vie au milieu des guerres les plus horribles ; exposé à passer plus d’années dans l’agitation et la fatigue que dans la paix et le repos. A quelles tempêtes, à quels écueils, à quelles affreuses et redoutables colères du ciel et de la mer ne s’exposent pas, les négociants pour acquérir de volages richesses, des richesses d’où s’échapperont plus de dangers et de tempêtes qu’il n’en a fallu braver pour les acquérir ? A quelles chaleurs, à quels frimas, à quels périls ne s’exposent pas les chasseurs ? Chevaux, fossés, précipices, fleuves et bêtes sauvages, tout est pour eux plein de dangers. Comme ils souffrent la faim et la soif, comme ils se contentent des aliments les plus vils et de la plus insuffisante quantité, quand il s’agit de s’emparer d’un animal, dont parfois, malgré tout ce qu’ils endurent, la chair ne saurait être offerte sur leurs tables ! Il faut même le reconnaître, s’il leur arrive de prendre un sanglier ou un cerf, la pensée de l’avoir pris les flatte plus que le plaisir de le manger. A quels tourments et à quels coups ne sont pas exposés chaque jour les plus tendres enfants ? A combien de veilles, à combien de dures abstinences on les condamne, dans les écoles, non pour les former à la sagesse, mais pour les préparer aux vaines richesses et aux vains honneurs, pour leur enseigner le calcul et les lettres, pour leur apprendre les détours trompeurs de l’éloquence !

sacre-coeur fardeau léger

§4 – Ce qui fait que certains portent allègrement les épreuves tandis que d’autres s’en trouvent accablés, c’est l’amour. Les uns souffrent facilement parce qu’ils aiment, et les autres difficilement parce qu’ils n’aiment pas. Ainsi aussi est-ce l’amour qui rend doux le joug de Jésus-Christ et son fardeau léger.

Observons-le néanmoins : quand on n’aime pas on trouve tout cela difficile, et la difficulté disparaît quand on aime ; car l’amour rend léger, il ne laisse presque pas sentir ce qui est en soi lourd et accablant.
Quelle fermeté donc, et quelle facilité bien plus grandes ne donne pas la charité pour faire en vue de l’éternelle béatitude ce que fait la concupiscence en vue de la misère présente ! Avec quelle aisance on endure toutes les peines temporelles pour échapper aux éternels châtiments et parvenir à l’éternel repos ! Ce n’est pas sans motif que ce Vase d’élection s’écriait avec de si vifs transports : « Les souffrances de ce temps ne sont point comparables à la gloire future qui sera révélée en nous » (Rom. VIII, 18).
Voilà ce qui rend ce joug doux et ce fardeau léger. S’il en coûte au petit nombre de le prendre sur leurs épaules, l’amour le fait supporter à tous aisément. « A cause des paroles de vos lèvres, dit le Psalmiste, j’ai gardé de dures voies » (Ps. XVI, 4). Mais ce qui est dur en soi, s’adoucit par l’amour.
Aussi admirez la sage économie de la bonté divine. Elle veut qu’affranchi de la loi et déchargé par la grâce du poids de ces innombrables observantes qui faisaient du joug divin un joug réellement lourd, quoiqu’il dût être tel pour les opiniâtres qui le portaient alors, l’homme intérieur qui se renouvelle de jour en jour (2 Cor. IV, 16), trouve allégées par la joie intérieure, par la facilité de pratiquer la foi pure, l’espérance qui soutient et la sainte charité, toutes les vexations produites contre l’homme extérieur par le prince rebelle qui a été mis dehors. Rien ne pèse moins à la bonne volonté que cette volonté même, et Dieu s’en contente.
Quelles que soient donc les persécutions du monde, c’est avec une incontestable vérité que les Anges s’écrièrent après la naissance temporelle du Seigneur : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et, sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté ! », car l’Enfant nouveau-né n’apportait qu’un joug doux et un fardeau léger ; d’ailleurs, comme s’exprime l’Apôtre : « Dieu est fidèle, Il ne souffre pas que nous soyons  tentés au dessus de nos forces ; mais Il nous fait tirer profit de la tentation même, afin que nous puissions persévérer » (1 Cor. X, 13).

frise-avec-lys-naturel joug de Jésus-Christ

2013-54. « Règne à jamais » : cantique en l’honneur du Sacré-Coeur du Christ-Roi.

       Pour le mois du Sacré-Coeur, comme aussi pour la fête du Christ-Roi, nous aimons à chanter ce cantique que Frère Maximilien-Marie chantait dans les premières années de sa vie religieuse et qui, à sa grande joie, est à nouveau au répertoire de nombreuses chapelles traditionnelles.

   Il s’agit d’un cantique composé sur une mélodie de Praetorius facile à mémoriser (à ce qu’il me semble, elle a été utilisée aussi pour d’autres compositions).
Les paroles que l’on trouve ci-dessous sont d’un certain chanoine G. Mignot, dont nous ignorons tout par ailleurs.
Ce cantique a été publié dans le « Recueil de Cantiques Populaires » (21e édition – 1948) du chanoine Joseph Besnier, maître de chapelle de la cathédrale de Nantes. 

   Pour la petite histoire, je note que cet « ouvrage honoré des félicitations et de la bénédiction de Sa Sainteté Pie XII » (sic) s’ouvre par une lettre des plus élogieuses à l’entête de la Secrétairerie d’Etat de Sa Sainteté, datée du 2 janvier 1948, et signée de… J.B. Montini, substitut.
Qui pouvait alors imaginer que, vingt ans plus tard, le même Montini, devenu pape Paul VI, œuvrerait à envoyer aux oubliettes liturgiques tout le travail du bon chanoine Besnier, spécialement en faveur du chant grégorien ?

Qui bene cantat bis orat, disait notre glorieux Père Saint Augustin : qui bien chante, deux fois prie !
Prions pour la France !
Prions et supplions le divin Coeur de Jésus, pour le Royaume des lys !
Prions et invoquons la miséricorde du Sacré-Coeur en chantant avec ferveur… 

2013-54. Lully.      

regne-a-jamais cantiques dans Prier avec nous

1 – Règne à jamais, Cœur glorieux,
Dans tous les temps, dans tous les lieux,
Sur terre comme dans les Cieux !

Refrain :   O Cœur Sacré, sois notre Roi :
                Nous voulons vivre sous Ta loi,
                Nous n’aimerons jamais que Toi ! 

2 – Règne à jamais sur nos foyers :
Sur eux, toujours, reviens veiller ;
Avec foi, nous saurons prier !

3 – Aux peuples tremblants dans leur foi 
Il faut un Chef, il faut un Roi :
Ce Roi, Sauveur Jésus, c’est Toi !

4 – Depuis qu’à Reims, aux temps jadis,
Tu baptisas le fier Clovis
Tu dois régner sur nous, ses fils ! 

5 – Règne, ô Jésus, sur tous les cœurs,
Sur Tes amis, sur les pécheurs,
Sur les brebis et les pasteurs !

coeur-de-jesus-sauvez-la-france- chanoine Joseph Besnier dans Vexilla Regis

2013-53. L’Evangéliste ne dit pas que le côté du Sauveur a été blessé, mais qu’il a été ouvert.

du cent-vingtième traité
de
notre glorieux Père Saint Augustin

sur
l’Evangile de Saint Jean

à propos du côté ouvert de Notre-Seigneur Jésus-Christ
(Johan. XIX, 31-37) 

2013-53. L'Evangéliste ne dit pas que le côté du Sauveur a été blessé, mais qu'il a été ouvert. dans Chronique de Lully creation-deve-mosaique-palerme

La création d’Eve – mosaïque de Palerme

* * *

Résumé :
Saint Augustin commente les versets de l’Evangile selon Saint Jean racontant de quelle manière le côté du Sauveur a été transpercé : il attire notre attention sur le verbe précis choisi par l’Evangéliste, et montre – à partir de là – que l’arche de Noé et le récit de la création d’Eve étaient des prophéties en acte annonçant ce qui s’est passé à la mort du Sauveur ainsi que les fruits spirituels de cette mort.  Notre foi se trouve confortée par l’accomplissement des Ecritures en Notre-Seigneur Jésus-Christ.

sacre-coeur-gif arche de Noé dans De liturgia

   § 1. Tout ce que le Sauveur prévoyait comme devant avoir lieu avant Sa mort, ayant été accompli, Il rendit l’esprit au moment choisi par Lui. L’Evangéliste nous raconte ce qui arriva ensuite ; voici son récit : « Les Juifs, parce que c’était la veille du sabbat, afin que les corps ne demeurassent point sur la croix le jour du sabbat (car le sabbat était un jour très-solennel), prièrent Pilate de faire rompre les jambes aux criminels et de les enlever ». D’enlever non pas les jambes, mais les criminels, à qui l’on brisait les jambes pour les faire mourir et les détacher de la croix : on agissait ainsi, afin de ne point prolonger le supplice des crucifiés, et de ne point attrister par le spectacle de leurs tourments un grand jour de fête.

   § 2. « Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes de ceux qu’on avait crucifiés avec Lui ; et, s’approchant de Jésus, quand ils virent qu’Il était déjà mort, ils ne Lui rompirent pas les jambes, mais un des soldats Lui ouvrit le côté d’un coup de lance ; et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau ».
L’Evangéliste se sert d’une expression choisie à dessein : il ne dit pas qu’on a frappé ou blessé le côté du Sauveur, ou qu’on a fait quelque autre chose semblable ; mais : « on l’a ouvert ».
Effectivement, la porte de la, vie devait s’ouvrir à l’endroit où ont pris naissance les Sacrements de l’Eglise ; sans lesquels il est impossible d’arriver à la vie, qui est la seule véritable. Ce sang a été répandu pour la rémission des péchés ; cette eau est un salutaire liquide, car elle nous sert de bain et de breuvage.
Dieu annonçait d’avance cet événement (Gen. VI, 16), en donnant à Noé l’ordre d’ouvrir, au flanc de l’arche, une porte par laquelle devaient entrer les animaux destinés à ne point périr sous les eaux du déluge ; ces animaux préfiguraient l’Eglise.
Voilà encore pourquoi la première femme a été tirée du côté d’Adam, pendant qu’il dormait (Gen. II, 22) ; voilà pourquoi elle a reçu le nom de vie et de mère des vivants (note : c’est la signification du nom d’Eve ; cf. Gen. III, 20). Même avant l’incalculable mal de sa prévarication, elle a été ainsi l’annonce d’un bien infini. Le second Adam, Jésus-Christ, ayant baissé la tête, S’est endormi sur la croix, pour qu’une épouse Lui fût donnée, et, pendant Son sommeil, cette épouse est sortie de Son côté.
O mort, qui fait revivre les morts ! Y a-t-il rien de plus pur que ce sang ? Quoi de meilleur pour guérir nos plaies ?

   § 3. « Et celui qui l’a vu a rendu témoignage, et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez ».
Jean ne dit pas : Afin que vous aussi, vous sachiez ; mais : « afin que vous croyiez » ; car celui qui a vu, sait, et celui qui n’a pas vu, doit croire à son témoignage. Le propre de la foi est plutôt de croire que de voir. Qu’est-ce, en effet, que croire une chose, sinon y conformer sa foi ?
« Car cela a été fait pour accomplir ces paroles de l’Ecriture : Vous ne briserez aucun de ses os. L’Ecriture dit encore : Ils verront quel est Celui qu’ils ont percé ». Il tire des Ecritures deux témoignages à l’appui des différents faits dont il raconte l’accomplissement. Il avait dit : « Et s’étant approchés de Jésus, ils virent qu’Il était déjà mort, et ils ne Lui rompirent point les jambes ». A ce passage se rapporte le témoignage suivant : « Vous ne briserez aucun de ses os » . Voilà l’ordre donné à tous ceux qui, sous l’ancienne loi, devaient célébrer la Pâque par l’immolation de l’agneau ; cette immolation était l’ombre antécédente de la Passion du Sauveur. C’est pourquoi « Jésus-Christ, notre Agneau pascal, a été immolé » (1
 Cor. V, 7). Le prophète Isaïe avait dit d’avance à Son sujet : « Il a été conduit à la mort comme une brebis » (Isaïe LIII, 7). De même encore l’Evangéliste avait ajouté : « Mais l’un des soldats ouvrit Son côté d’un coup de lance ». A cela se rapporte l’autre témoignage : « Ils verront quel est Celui qu’ils ont percé ». Voilà la promesse de la venue du Christ avec le même corps que celui avec lequel il a été crucifié. (…)

mont-st-odile-crucifixion-dapres-herrade-de-landsberg-hortus-deliciarum Coeur de Jésus dans Lectures & relectures

Monastère du Mont-Sainte-Odile (Alsace) – peinture murale de la Crucifixion
reproduisant une miniature du « Hortus deliciarum » de l’abbesse Herrade de Landsberg (XIIe siècle) 

2013-52. Concerto floral pour la fête du Sacré-Cœur de Jésus.

2013-52. Concerto floral pour la fête du Sacré-Cœur de Jésus. dans Chronique de Lully chatons-jardiniers

Vendredi 7 juin 2013,
fête du Sacré-Cœur de Jésus.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Après un hiver qui nous a semblé interminable et un printemps qui n’a été qu’un prolongement de l’hiver, notre modeste jardin de fleurs, qui borde la petite route, au pied de notre Mesnil-Marie, commence à prendre plutôt belle allure…
Tout à l’heure, alors que j’étais bien caché sous les feuilles d’iris, à l’affût de quelque sans-culotte de rat-taupier qui vient saccager les lys que Frère Maximilien-Marie se donne tant de mal à faire pousser (certains commencent juste à pointer leur nez hors de terre), des randonneurs néerlandais sont passés : ils se sont arrêtés pour admirer nos fleurs (car même si je ne comprends pas le flamand, j’ai bien entendu qu’il s’agissait d’admiration) et j’en ai été plutôt fier.
Alors cela m’a donné l’idée de vous offrir, à vous nos amis qui êtes à des kilomètres du Mesnil-Marie, un petit album présentant une sélection de photographies de notre jardin : petit concerto floral pour le plaisir des yeux et cadeau d’amitié en l’honneur de cette fête du Sacré-Cœur qui nous est si chère…

Lully.

Concerto floral pour la fête du Sacré-Coeur

sacre-coeur-gif album photos dans De liturgia

Pour aider le Refuge Notre-Dame de Compassion > ici

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