Archive pour la catégorie 'Annonces & Nouvelles'

2022-21. Du cordon de Sainte Philomène.

Sainte Philomène au Mesnil-Marie

Gisant de Sainte Philomène (détail) dans l’oratoire du Mesnil-Marie

       Même si cela dérange quelques esprits chagrins, qui nous en font grief en colportant à ce sujet toutes les mensonges répandus dans les années soixante du précédent siècle pour contrer et réduire à néant le culte de la jeune martyre, nonobstant le rayonnement actuel – rayonnement mondial – du très officiel sanctuaire de Mugnano del Cardinale où est conservé le corps de Sainte Philomène, nous ne cessons pas de recommander la dévotion envers cette puissante thaumaturge dont nous sommes presque quotidiennement témoins des merveilles qu’elle accomplit en faveur de ceux qui la prient.
Or parmi les pratiques de dévotion en l’honneur de Sainte Philomène, se trouve celle du port d’un cordon bénit en son honneur.
Nous allons donc résumer ci-dessous l’origine, les buts et les usages de cette observance. 

1 – Origines de cette pratique :

   L’usage de porter sur soi des cordons bénits – appelés aussi ceintures (en latin : « cingulum, -i, n. ») – en l’honneur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de la Bienheureuse Vierge Marie ou des saints est très ancien : le Rituale Romanum renferme plusieurs bénédictions particulières, donc très officielles, de bénédictions de cordons. Celle de la bénédiction du cordon de Sainte Philomène a été approuvée par la Sacrée Congrégations des Rites le 20 décembre 1883, et l’année suivante (4 avril 1884) Sa Sainteté le pape Léon XIII enrichit le port du cordon bénit de Sainte Philomène de précieuses indulgences.
Le port du cordon de Sainte Philomène n’est pas lié à une révélation privée ou apparition, mais, adaptant l’antique usage de porter sur soi des cordons bénits en l’honneur de tel ou tel saint, les dévots de la jeune martyre ont spontanément demandé à leurs prêtres de leur bénir des cordons en son honneur afin de concrétiser le lien de piété qui les unissaient à elle et son patronage, source de tant de grâces et de tant de miracles.
Le Saint Curé d’Ars lui-même prit l’habitude de bénir ces cordons et de les distribuer, témoignant des innombrables bienfaits et protections de cette pieuse pratique à laquelle il invitait avec chaleur tous ceux qui venaient à Ars.  

2 – Buts du port du cordon de Sainte Philomène :

   Le site officiel du sanctuaire de Mugnano del Cardinale promeut le port du cordon de Sainte Philomène en ces termes : « Cette dévotion pieuse est une aide puissante non seulement pour recevoir des guérisons du corps, mais en particulier c’est une défense contre les esprits impurs. (…) De cette façon, Sainte Philomène, chaste et pure, préservera, à l’abri de la tentation, ceux qui honorent sa pureté virginale par le moyen de cette sainte livrée. De nos jours, beaucoup, imprégnés du nouveau rationalisme, ont du mal à comprendre comment un simple cordon de fil peut avoir la vertu de guérir la maladie du corps et de l’esprit. Mais ces gens manquent d’éducation religieuse et ne réalisent pas qu’une bénédiction de la Sainte Eglise peut délivrer des vertus extraordinaires, même aux âmes les plus simples. La main du prêtre qui bénit, transmet aux objets des vertus salutaires pour le corps et l’esprit, grâce aux mérites de la Rédemption de Jésus-Christ.
(…) Le cordon de sainte Philomène est à la fois un symbole et une prière : un symbole, parce qu’avec lui nous voulons nous attacher à la sainte par une dévotion sincère ; une prière, parce que, en le portant, nous prions Sainte Philomène de nous offrir constamment sa protection. »

  En résumé, le même site précise donc :
« Le but de cette dévotion est donc d’obtenir, par l’intercession de Sainte Philomène, les moyens efficaces pour :
1. préserver la chasteté, chacun selon son état ;

2. combattre l’incrédulité sans cesse croissante et se fortifier dans la foi et l’esprit ;
3. professer un amour constant et particulier à la sainte thaumaturge, afin de mériter ses faveurs dans la lutte contre la maladie du corps et de l’âme. »

Cordon de Sainte Philomène 1

3 – Comment se présente ce cordon ? Comment le porte-t-on ?

   Le cordon de Sainte Philomène est fabriqué avec des fils de coton ou de laine de couleur blanche et rouge, couleurs évocatrices de la virginité et du martyre de la sainte ; à chacune des extrémités, il a un nœud.
L’usage habituel est de le porter attaché autour de la taille, sous les vêtements ordinaires, comme une ceinture ; toutefois il peut aussi être noué autour du poignet – ainsi que je le fais moi-même -, ce qui, à mon avis, présente deux avantages :
1. Je l’ai presque constamment sous les yeux, et donc cela me permet à tout moment de me souvenir des bienfaits de Sainte Philomène et des exigences que requiert le fait de solliciter sa protection ;
2. Ne pouvant se résoudre à imaginer que ce cordon rouge et blanc au poignet d’un religieux soit lié à des pratiques plus ou moins superstitieuses comme le sont les « bracelets brésiliens » (!!!), des personnes me demandent ce dont il s’agit, et cela devient donc l’occasion de leur parler de Sainte Philomène et des merveilles qu’elle accomplit en faveur de ceux qui l’invoquent avec confiance.

4 – Pratiques associées au port du cordon de Sainte Philomène :

   Voici les pratiques associées au port du cordon de Sainte Philomène telles qu’elles sont présentées par le site officiel du sanctuaire de Mugnano del Cardinale :
Porter avec dévotion le cordon bénit est le signe qui manifeste l’engagement pris, sous les auspices de Sainte Philomène et en son honneur, de préserver la pureté sacrée et de défendre la foi ; le port du cordon est donc lié à ces cinq autres observances qui en découlent naturellement :
1. Nous appliquer dans la prière, à l’imitation du modèle de chasteté et de foi que fut Sainte Philomène, afin de préserver en nous ces vertus, avec autant de constance qu’elle en eut à supporter le martyre ;
2. Eviter avec beaucoup de soin toutes les situations dangereuses pour la chasteté ; et éviter rigoureusement les livres, spectacles et situations qui pourraient nuire à la pureté de notre foi ;
3. Assister à la sainte messe les jours de fête de Sainte Philomène, et recevoir les sacrements sacrés (sainte communion, le jour même et confession le jour même ou dans les jours qui précèdent).
Ces jours sont : le 10 janvier, jour anniversaire de sa naissance ; le 25 mai, jour anniversaire de la découverte de son précieux corps ; le 10 août, jour anniversaire de sa mort glorieuse et de la translation de son corps à Mugnano del Cardinale ; le 11 août, jour de la fête principale de Sainte Philomène, selon les décisions du Saint Siège ;

4. Faire le « mois de Sainte Philomène », du 1er juillet au 10 août, en mémoire des 40 jours que la jeune martyre a passés en prison, selon les révélations faites à Sœur Marie Louise de Jésus ;
5. Avoir chez soi l’image de Sainte Philomène, l’honorer chaque jour et, si possible, dire la prière du soir, ensemble, devant cette image (ou statue).

   Les personnes qui portent le cordon de Sainte Philomène récitent normalement chaque jour la prière suivante :

Ô Sainte Philomène, vierge et martyre, priez pour nous,
afin que, par votre puissante intercession,
nous recevions la pureté de l’esprit et du cœur,
qui conduit à l’amour parfait de Dieu.
Ainsi soit-il.

Cordon de Sainte Philomène 2

Cordon de Sainte Philomène
déposé dans la main du gisant de la jeune thaumaturge conservé dans l’oratoire du Mesnil-Marie,
avant d’être envoyé aux personnes qui nous en font la demande.

5 – Obtenir le cordon de Sainte Philomène :

   Il n’est pas toujours facile aux dévots de Sainte Philomène qui veulent porter son cordon d’en trouver ! Il y a certes toujours la solution de le fabriquer soi-même au moyen de cordelettes de coton ou de fils de laine, rouges et blancs, en les tressant, ou en les tricotant au moyen d’un crochet… etc.
De notre côté, nous nous proposons d’en envoyer à ceux qui nous en feront la demande (et qui sont fermement décidés à respecter les pratiques de cette dévotion) : plusieurs personnes bénévoles, généreuses de leur temps et de l’habileté de leurs doigts, se sont proposées pour en confectionner afin que nous puissions les diffuser.
Nous les faisons bénir selon la formule approuvée par le Saint-Siège en 1884, et nous les déposons pendant quelques jours auprès du gisant de Sainte Philomène et de sa relique, dans notre oratoire : comme ils sont bénits, nous ne les vendons pas, mais une offrande laissée à la libre estimation de chacun (afin de couvrir les frais occasionnés par l’achat de la cordelette et les frais d’expédition) est toujours bienvenue.

Afin de nous contacter, laissez-nous un message (qui ne sera pas publié) dans l’espace des commentaires ci-dessous, ou bien cliquer > ici

Pour connaître l’histoire du gisant de Sainte Philomène vénéré dans notre oratoire > ici
Prière et litanies en l’honneur de Sainte Philomène > ici

Pax tecum Filumena

2022-18. Deux dates à retenir.

Dimanche de la Septuagésime 13 février 2022,
Mémoire de Saint Avit de Vienne (cf. > ici).

A la demande de plusieurs personnes, nous nous sommes décidés à proposer une première journée d’initiation à l’oraison.
Nous verrons par la suite si cela a lieu d’être continué et approfondi et de quelle manière.
Cette première journée sera tout ce qu’il y a de plus « basique » : il s’agira en premier lieu de défricher des notions sur les différentes formes de prière (prière liturgique et prière personnelle, prière vocale et prière silencieuse, méditation et oraison…), puis – parce que de la même façon qu’on devient forgeron en forgeant, c’est aussi en faisant oraison qu’on devient une âme d’oraison – nous ferons des « exercices » pratiques, qui permettront de mieux comprendre les caractéristiques de la prière chrétienne (car l’oraison chrétienne n’a rien de commun avec la « méditation » des bouddhistes ou autres groupes plus ou moins spirituels à la mode aujourd’hui).

mains jointes - prière

Initiation à la pratique de l’oraison

Samedi 26 février 2022
au Mesnil-Marie

Commencement de la première réunion à 11 h précises : merci de ne pas arriver à la dernière minute !
Par correction pour tous les autres participants il faudra être TRES rigoureux sur la discipline des horaires. Si l’on commence à 11 h précises c’est que l’on est à sa place au moins une minute avant 11 h, qu’on a déjà avec soi de quoi prendre des notes (si on veut en prendre), et qu’on est déjà passé par les toilettes avant de prendre sa place…

Ce qu’il faut apporter :
- de quoi prendre des notes (carnet et crayon) ;
- si on en a une Bible ou bien Nouveau Testament ;
- une bonne dose d’attention ;
- son pique-nique personnel : chacun apporte ce qu’il lui faut (pour l’occasion on ne va pas faire une grande tablée où on met en commun des tas de choses à partager) et le repas ne devra pas durer plus d’une heure !!!
Il y a des couverts, des verres et des assiettes au Mesnil-Marie, n’en apportez pas – cela permet à ceux qui préfèrent manger une salade plutôt que des sandwichs d’avoir les instruments pour la manger sans s’encombrer de trop de sacs et de panier.

Fin du dernier exercice à 17 h.

Attention ! Nombre de places limité : les premiers inscrits sont prioritaires.
Renseignements et inscriptions > ici

Sainte Véronique - Mattia Preti

Sainte Véronique, modèle des âmes réparatrices, et la Sainte Face imprimée sur son voile
(Mattia Preti 1613-1699)

Fête réparatrice de la Sainte Face

au Mesnil-Marie
mardi 1er mars 2022

Nous aurons la grâce d’avoir un ami prêtre chez nous le mardi 1er mars prochain et il a consenti à célébrer dans notre oratoire la fête réparatrice de la Sainte Face, assignée à ce jour qui précède l’entrée dans le grand et saint carême.
Les personnes qui sont disponibles en ce jour de semaine et qui veulent honorer la Sainte Face de Notre-Seigneur seront les bienvenues au Mesnil-Marie (inscription indispensable – merci !).

Programme :
- 11 h : Sainte Messe chantée.
- Repas partagé.
- 14 h 30 : enseignement sur la dévotion à la Sainte Face.
- 16 h : Chapelet des Sept-Douleurs de Notre-Dame et Bénédiction du Très-Saint-Sacrement.

Inscriptions et renseignements > ici

La gravure de la Sainte Face diffusée après le miracle et vénérée par Monsieur Dupont

2022-3. Vœux et perspectives pour l’an de grâce 2022, assortis de quelques précisions…

Lundi soir 3 janvier 2022,
Fête de Sainte Geneviève, vierge (cf. ici et ici) ;
Mémoire de l’octave de Saint Jean.

Blogue vœux 2022 3

Le Mesnil-Marie, vu du nord-est, ce 1er janvier 2022

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Dans l’inexorable marche des années qui rythment nos vies terrestres, nous voici passés de 2021 à 2022 : l’an de grâce 2022 !
Nonobstant le fait que ce passage d’une année à l’autre n’est jamais qu’un repère pratique né d’une convention – nécessaire cependant pour avoir des références communes dans notre vie en société -, et en sous-entendant tout ce que j’avais écrit dans les sept parties de cet article que j’avais intitulé « Métaphysique des vœux » (à partir d’ > ici), le mois de janvier étant le « mois des vœux », il n’est pas déplaisant de venir vers vous pour vous présenter les miens d’une manière toute particulière, en dehors de la formule « Bonne année, bonne santé ! » si usée et émoussée.
Je vous souhaite – et je prie pour cela -, bien sûr, que l’année 2022 soit pour vous remplie de bonnes et belles choses, et, certes, que vous ayez une bonne santé (et là je pense d’une manière très instante à tous ceux, très nombreux, parmi mes amis et connaissances dont la santé est fragile, ou éprouvée, ou qui lors des ces derniers mois ou semaines, ont été bien malades), mais je vous souhaite par dessus tout la force spirituelle et la sérénité d’âme pour porter pas à pas le poids des jours, chargés de leurs bagages – tellement encombrants parfois – de moments heureux et d’épreuves, de joies et de tristesses, d’inquiétudes et d’espérances, de contrariétés et de consolations…
Je pourrais ici reprendre mot pour mot ce que j’avais écrit le 4 janvier 2017 et que j’avais appelé « Au-delà des vœux conventionnels » (cf. > ici).

Blogue vœux 2022 1

Le Mesnil-Marie, vu du sud, ce 1er janvier 2022

Beaucoup d’entre vous m’ont adressé de jolies cartes ou des courriels à l’occasion de ces fêtes de la Nativité, je les en remercie ici d’une manière globale et générale, espérant avoir le temps de répondre personnellement à chacun avant la fin de ce mois de janvier !
J’ai en effet beaucoup de courrier, papier ou électronique, en retard, vivant finalement toujours dans l’urgence des situations ou sollicitations immédiates, et manquant cruellement de temps pour tout faire.

Je voudrais d’ailleurs profiter de ces quelques lignes pour préciser quelques points…

A – « On n’arrive pas à vous joindre ! »
Combien de fois n’entends-je pas cette réflexion, avec plus ou moins de nuances.
J’en ai parfaitement conscience…
Mais je ne vous cèlerai pas qu’il n’y a aucune amélioration à attendre de ce point de vue-là, pour plusieurs raisons que je vais expliciter ci-dessous.
- 1) Un moine n’est pas un standardiste : il ne faut donc ordinairement pas s’attendre à « tomber sur lui » dès la fin de la troisième sonnerie du téléphone : pour ce qui me concerne cela ne se peut qu’à la condition que je me trouve dans mon bureau, et qu’en outre je sois disponible à ce moment-là.
- 2) Un moine n’est pas toujours disponible : Vous comprendrez aisément que je ne réponde pas au téléphone lorsque je suis en prière à la chapelle, lorsque je m’adonne à des travaux physiques à l’extérieur de la maison, lorsque je suis déjà pris par un visiteur, pendant certains temps d’étude qui exigent de moi une grande concentration, ou lorsque je suis au volant… etc.

C – Si donc vous avez besoin de vous entretenir avec moi, le mieux est de m’adresser un texto sur mon téléphone portable ou par courriel, afin que nous nous fixions un rendez-vous, et en me précisant – si possible – l’objet de l’entretien et le degré d’urgence.
Je ne peux d’ailleurs vous garantir de vous répondre aussitôt, pour les mêmes motifs que j’ai exposés ci-dessus.
Je ne veux – sauf urgence ou motif d’extrême importance – pas donner plus de temps aux entretiens téléphoniques que je n’en donnerais au parloir si je vivais dans une communauté.
Le fait que je sois seul au Mesnil-Marie, que ma vie ne soit pas celle d’un pur contemplatif cloîtré, que je me rende très souvent disponible et que je m’efforce souvent d’avoir une grande souplesse (le Bon Dieu m’ayant fait le don – un peu fatigant parfois – d’avoir un très mauvais sommeil et de ne dormir que très exceptionnellement plus de cinq heures par nuit : j’en profite bien souvent pour réciter mes heures et pour faire oraison), ne signifie en aucune manière que je n’ai rien à faire d’autre que musarder ou me complaire en relations humaines, certes agréables et édifiantes, mais qui ne peuvent absolument pas prendre le pas sur les impératifs essentiels de ma vie religieuse : « Messire Dieu premier servi ».

Blogue vœux 2022 11

A l’intérieur du Mesnil-Marie, ce 1er janvier 2022

D – Et pour les visites ?
Lorsque j’accueille quelque visiteur, je préfère évidemment avoir été prévenu de sa venue.
Il me semble que c’est la plus élémentaire des politesse que d
‘être totalement disponible à mes hôtes lorsqu’ils sont là, de manière à leur consacrer, en toute sérénité d’esprit, le temps qu’il faut pour écouter, répondre… etc. Ce n’est pas nécessairement le cas si, débarquant à l’improviste, ils me trouvent dans une tenue « improbable » – et pas toujours très ragoûtante -, comme ce fut le cas ce jour d’été où des personnes de passage me trouvèrent juché sur un escabeau, dans un vieux « ticheurte » troué avec de vieilles chaussettes dépareillées dans des « basquettes » sans âge, dégoulinant de sueur et de l’huile de lin dont j’étais en train d’enduire les poutres de l’avant-toit, puisqu’elle coulait le long du manche du pinceau, sur mes mains et mes bras !!!

Il peut aussi se trouver que je doive m’absenter pour visiter quelqu’un, faire des courses ou me rendre à un rendez-vous de santé (j’ai des séances de kinésithérapie très régulières en raison de l’état de ma colonne vertébrale), ou tout simplement pour faire un peu d’exercice physique : je trouve vraiment dommage – et cela s’est pourtant produit à plusieurs reprises – que des amis qui comptaient me faire une surprise se heurtassent à une porte close (je me suis retenu d’écrire : « trouvassent une maison close », mais tout le monde n’apprécie pas forcément mon humour un peu décalé !).

Vous le comprenez, ce n’est point-là de la misanthropie ou du repli sur soi, c’est juste une question d’ordre et de cohérence.

Blogue vœux 2022 4

Campanile du Mesnil-Marie ce 1er janvier 2022

E – Cela m’amène presque naturellement à répondre à cette autre question : « Mais que peut-il bien faire de ses journées ? »

- 1) Outre la récitation de l’office divin (qui demande environ deux heures à deux heures et demi quotidiennes) et celle du chapelet des Sept-Douleurs de Notre-Dame (cf. > ici), outre les prières de dévotion, l’oraison et la lectio divina, j’ai une vie d’étude
Mais ma vie ne se passant pas uniquement dans des sphères spirituelles désincarnées ou intellectuelles, je dois aussi faire face aux tâches ordinaires de la vie dans mon ermitage : le Mesnil-Marie est loin d’être fini de restaurer et d’aménager, et il y a encore beaucoup de travaux en perspectives en sus des nécessaires lessives, repassages, ménages, corvées de bois, entretiens récurrents… etc.
- 2) Par ailleurs, vous savez que je suis chanoine d’honneur du Chapitre de Saint Remi (cf. > ici, mais il faut noter qu’il n’est plus installé en Provence depuis quelques mois), avec le titre d’écolâtre, c’est-à-dire responsable de la formation : cela requiert de moi des séjours réguliers dans mon Chapitre et me demande du travail (des corrections de copie par exemple).
- 3) Je garde également mes responsabilités dans l’Union des Cercles Légitimistes de France et dans la Confrérie Royale, même si j’ai demandé l’an passé à ne plus être Prieur de cette dernière.
- 4) Au niveau local, j’entame ma sixième année de correspondant local de presse – ce qui me prend aussi du temps -, et je garde quelques responsabilités dans des associations, même si la « crise covid » a donné un grand coup de frein à leurs activités, et que je me suis mis en retrait de certaines d’entre elles.
- 5) Enfin, beaucoup d’entre vous le savent aussi, le Bon Dieu m’ayant fait le don de soulager certaines souffrances (brûlures ou inflammations connexes), je suis très souvent sollicité par des personnes, qui me joignent depuis toutes les provinces de France, et qui demandent mes prières afin d’alléger ou – parfois – faire entièrement passer leurs tourments. Je ne fais évidemment aucune « réclame », mais c’est le seul bouche à oreille qui fait qu’on me contacte du Languedoc ou d’Artois, de Bretagne ou de Provence, de Bourgogne ou de Guyenne, de Paris ou du Maine, d’Auvergne ou des Flandres…
Je sais que ce don est incompris de beaucoup et suscite souvent des questions – ou des réticences -, mais il ne s’agit pourtant de mon côté que d’une prière en invoquant la Très Sainte Trinité, la puissance de la Sainte Croix de NSJC et l’intercession des saints, pour des personnes endolories : pas de rite bizarre ni d’occultisme !

Blogue vœux 2022 13

L’oratoire du Mesnil-Marie ce 1er janvier 2022

F – Nous aimerions avoir davantage de vos nouvelles !
J’entends ou lis assez fréquemment cette remarque. Je suis touché de la sollicitude amicale dont elle témoigne, mais connaissant plusieurs centaines de personnes, avec lesquelles j’ai des relations d’amitié et de confiance, il m’est impossible d’entretenir avec chacune une correspondance suivie à la manière de ma si chère marquise de Sévigné.
Ce blogue a l’avantage de permettre un certain suivi, bien que moins personnel, avec ceux qui souhaitent garder le contact ; de même, en l’état actuel des choses, que Facebook… Je connais et comprends les craintes et réserves légitimes que l’on peut avoir envers les réseaux sociaux, mais je vois aussi chaque jour le profit spirituel qui résulte de ma présence et de mes publications : des amitiés fidèles se sont nouées, des contacts importants se sont établis… Ce sont aussi des « lieux d’évangélisation » où, modestement, le Refuge Notre-Dame de Compassion rayonne et fait du bien.
Cela présente aussi quelques inconvénients (et je vous en entretiendrai bientôt plus longuement), puisque tous les hommes ne sont pas « bonae voluntatis » et qu’il peut arriver que, exposé de la sorte, l’on puisse aussi être suivi par quelques personnes franchement malveillantes ou déséquilibrées.
Mais n’est-ce finalement pas le cas en toutes occurrences humaines ?
Et le fait de quelques méchants doit-il faire taire et paralyser ceux qui cherchent à faire le bien ?
J’envisage peut-être la publication – par courriel ou courrier papier – d’une lettre confidentielle aux Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion, mais c’est un surcroît de travail que je ne suis pas encore en mesure d’assumer.

Pour le reste, je suis, depuis déjà six mois, entré dans ma soixantième année : certains voudraient que j’organise une fête le jour de mes 60 ans, le dimanche 3 juillet prochain, mais j’avoue ne pas avoir le goût ni les moyens de cette organisation : comme ce sera un dimanche, dès à présent retenez que je vous invite à la Sainte Messe de ce jour, où que vous soyez, pour y déposer sous forme de prières les souhaits que votre amitié formule à mon intention !

Ma santé se maintient : mon médecin, que je vois régulièrement pour des contrôles depuis mon AVC d’avril 2013, s’emploie à maintenir mon foie malade dans les frontières du raisonnable, et s’attache patiemment à faire en sorte que ma vieille carcasse, malgré l’arthrose et autres sympathiques détraquements, me permette – selon les termes un peu crus de ce bon disciple d’Hippocrate - « d’em….er encore pendant très longtemps » les ennemis du trône et de l’autel !
Mes dernières analyses (à la fin juillet) montraient de manière indubitable que j’avais été touché par le virus de la covid, en raison du taux très élevé d’anticorps qui a été relevé dans mon sang ; mais je ne m’en suis pas rendu compte : point de fièvre ni de perte de goût ou d’odorat, pas d’embarras pulmonaires ou respiratoires. Peut-être était-ce lorsque, après Pâques, je me suis senti très fatigué ? Je l’avais alors attribué au contrecoup du grand carême et de la Semaine Sainte.
Je précise que je n’ai reçu aucune des injections prétendument vaccinales préconisées par le-gouvernement-qui-nous-veut-du-bien, et que je n’ai nulle intention d’en recevoir.

Blogue vœux 2022 5

La Vierge de l’accueil, à la porte du Mesnil-Marie, ce 1er janvier 2022

G – J’ai intitulé ce long bavardage « vœux et perspectives ».
Mes vœux, je vous les ai présentés au début ; passons maintenant aux perspectives, si vous le voulez bien.

On ne peut presque pas désormais ouvrir la radio pour écouter un bulletin « d’information » (sic) sans que le sujet soit abordé : le printemps prochain sera celui de nouvelles élections républicaines.
Cela ne concerne pas directement les Légitimistes, qui restent solidement campés dans la position préconisée par S.M. le Roi Henri V (cf. > ici) et rappelée par S.M. le Roi Alphonse II (cf. > ici).
Cela ne signifie cependant pas que les Légitimistes se désintéressent de l’actualité politique et de ses enjeux, ni qu’ils sont inactifs (il faudra que l’on m’explique d’ailleurs en quoi aller urner est une action politique efficace). Au-delà de la comédie des élections pestilentielles et de leurs coups de théâtre courtelinesques, nos perspectives sont celles de la Restauration royale, dans ses principes traditionnels, et non accommodée à la sauce parlementariste pimentée des venins maçonniques.
Nous ne voyons pas une Restauration en dehors d’une conversion générale des peuples de France au catholicisme et un retour à l’alliance scellée dans les fonts baptismaux de Reims : on ne restaurera pas la Royauté très chrétienne en dehors des voies que Dieu Lui-même a prises pour l’établir, c’est-à-dire la conversion, conséquente à la prière, à la pénitence et au travail des saints !
Dans la situation actuelle de l’Eglise et de notre France, cela peut sembler pure utopie à ceux qui manquent de foi, mais nous ne devons pas douter de l’action de la Providence qui peut se servir des bouleversements humains et des crises les plus graves pour toucher les cœurs et illuminer les intelligences.

Présentement, la dictature républicaine est en place, sous de patelines apparences libérales.
Elle va se manifester par des attaques de plus en plus cruelles et outrées contre le droit naturel et contre le droit divin : nous sommes déjà entrés dans les années où nous assisterons à l’aboutissement des horreurs initiées par le siècle des prétendues lumières et par la révolution de 1789, avant de les voir s’effondrer dans un paroxysme d’abominations.
Mais ce sont ces abominations même qui susciteront la prise de conscience, le « retour au réel » et le sursaut spirituel de beaucoup.

Pour l’heure, prions, veillons, offrons de généreux sacrifices, formons-nous avec avidité afin d’être « toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en nous » (1 Petr. III, 15). Travaillons avec ténacité à faire connaître et à défendre notre  Souverain légitime et les principes de la monarchie capétienne traditionnelle de droit divin.

Blogue vœux 2022 12

L’avenir immédiat ne sera pas tout rose pour les défenseurs de la Légitimité, comme pour les défenseurs de la Sainte Messe latine traditionnelle. Je l’ai déjà écrit et je le réécris : il faut passer par le temps d’une certaine clandestinité, par le temps de la résistance, du maquis et des catacombes.
A ce propos, permettez-moi de vous citer Georges Bernanos qui, dans les « Dialogues des carmélites », place ces mots sur les lèvres de leur aumônier au moment où les religieuses sont contraintes de quitter leur monastère :
 « Un poisson ne saurait vivre hors de l’eau, mais un chrétien peut très bien vivre hors la loi. Que nous garantissait la loi ? Nos biens et nos vies. Des biens auxquels nous avions renoncé, une vie qui n’appartient plus qu’à Dieu… Autant dire que la loi ne nous servirait pas à grand-chose… »

Bonne, heureuse et sainte année, mes chers Amis !
Bonne année dans l’indéfectible espérance !
Heureuse année à travers les médisances, calomnies, critiques et persécutions !
Sainte année dans la fidélité sans faille aux principes et envers Celui qui nous a aimés le premier et qui a versé Son Sang pour nous !

Que Dieu nous bénisse et nous garde !

 Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur

Blogue vœux 2022 14

Vitrail de la chapelle du Refuge Notre-Dame de Compassion
dans la lumière de ce 1er janvier 2022.

2021-65. Nos cartes de vœux pour Noël et l’an nouveau.

16 novembre 2021,
Fête de Sainte Gertrude d’Helfta (cf. > ici et > ici).

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Comme les années précédentes, nous avons fait imprimer des cartes de vœux pour Noël et la nouvelle année, qui sont dès à présent disponibles, et qui donc, si elles vous intéressent, peuvent nous être commandées : vous trouverez ci-dessous toutes les indications pratiques pour le faire.
Nous commander quelques unes de ces cartes, pour lesquelles nous choisissons avec soin des œuvres artistiques qui nous semblent particulièrement conformes à l’envoi de « vœux catholiques », contribue à aider le Refuge Notre-Dame de Compassion, qui a toujours besoin de soutien financier, autant que spirituel et amical, pour continuer à exister.

Nous avons fait réimprimer trois de nos anciens modèles qui ont particulièrement plu :

Modèle 1 :
« Adoration des Mages » de Theodor van Loon (1581-1649), dans un décor bleu-roi avec l’ange de la Nativité et la mention « Meilleurs Vœux ».
Carte double pliée – format 18,2 cm x 11,7 cm (avec enveloppe).

cartes de vœux modèle 5

Modèle 2 :
« Vierge à l’enfant », détail d’un vitrail des ateliers Hardman (1838-2008)
Carte double pliée – format 14 cm x 14 cm (avec enveloppe).

cartes de vœux modèle 4

Modèle 3 :
« Adoration des Mages » de Corrado Giaquinto (1703-1765)
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (avec enveloppe).

Adoration des Mages Corrado  Giaquinto

Modèle 4 :
« Adoration des Mages » de Giuseppe Peroni (1700-1776)
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (avec enveloppe).

Adoration des Mages Giuseppe Peroni

Modèle 5 :
« Adoration des Anges » détail d’un vitrail de l’église Saint-Aidan de Montréal (Québec)
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (avec enveloppe).

Adoration des Anges Vitrail église Saint-Aidan Montréal Québec

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Lanterne de Noël

2021-48. « Le temps n’appartient qu’à Dieu, mais la fidélité et l’espérance appartiennent aux hommes. »

Allocution de
Monseigneur le Prince Louis de Bourbon,
duc d’Anjou,
de jure Sa Majesté le Roi Louis XX

le 18 septembre 2021

à l’occasion de la présentation de la 6ème édition
de

« L’état présent de la Maison de Bourbon »

Monseigneur le duc d'Anjou et Madame - 18 septembre 2021

Monseigneur le Prince Louis de Bourbon et Madame
devant le siège de l’Ordre de Malte à Paris
où a eu lieu la présentation de la 6ème édition de « L’état présent de la Maison de Bourbon »

fleur de lys gif2

Chers Parents,
Chers Amis,

Nous voici réunis à l’occasion de la parution de la 6e édition de l’État Présent de la Maison de Bourbon, moment important que nous aurions tous aimé vivre avec celui qui, durant tant d’années, fut le maître d’œuvre de cet ouvrage : notre cher baron Pinoteau.

Je suis donc particulièrement heureux que sa famille soit bien représentée aujourd’hui à cette cérémonie qui suit l’émouvante messe de Requiem de ce matin. Ainsi, j’ai l’occasion de rappeler publiquement tout ce que leur père, grand-père, arrière-grand-père a apporté à notre famille. La Maison de Bourbon lui doit en effet beaucoup et notamment les chefs de Maison, puisqu’avant de m’apporter son aide si précieuse, Hervé Pinoteau avait déjà été au service de mon père et de mon grand-père, tant comme secrétaire que comme chancelier, c’est-à-dire à la fois pour le quotidien et le pérenne.

Leur évocation amène à cet ouvrage, cet État présent de la Maison de Bourbon « pour servir de suite à l’Almanach royal de 1830 », dont nous sommes heureux de présenter officiellement la nouvelle édition. Mon grand-père, le prince Jacques-Henri a beaucoup fait pour que la première édition paraisse en 1975. L’idée en était venue à son propre père lorsqu’il devînt en 1936 l’aîné des Bourbons, avec tous les droits et devoirs que confère cette aînesse, notamment vis-à-vis de la France. La généalogie n’est pas toujours facile à comprendre et, sans doute, mon arrière-grand-père avait-il été habitué à se considérer davantage comme le descendant de la reine Isabelle II que comme celui de son époux, le prince François. Mais le royaume de France et le royaume d’Espagne ne suivent pas les mêmes règles de dévolution. Ainsi, c’est bien par l’intermédiaire de ce prince cadet de Charles IV que l’aînesse lui est revenue, après l’extinction des premiers rameaux de la branche aînée. Une grande aventure pouvait commencer dans laquelle Hervé Pinoteau a mis toute son énergie et son érudition. Au-delà du droit, il y a en effet le faire savoir, le faire connaître, tâche essentielle menée depuis des années et jusqu’à aujourd’hui par les éditions successives.

Il était prévu de faire paraître cette édition en 2020, année du bicentenaire du Comte de Chambord, qui vit l’extinction du rameau aîné issu de Louis XIV. Date hautement symbolique puisqu’elle permettait de saisir toute l’importance des Lois fondamentales. « Le mort saisit le vif » selon un bel adage venu de la nuit des temps et qu’Hervé Pinoteau, en fidèle et érudit chancelier, savait rappeler chaque fois que cela était nécessaire pour soutenir la cause de la Légitimité.

Les cinq éditions précédentes montrent combien il est important de faire le point régulièrement sur cette auguste Maison de Bourbon qui est aussi celle de France, chaque tige et rameau vivant sa propre histoire à travers naissances, mariages et décès. D’année en année les évolutions sont notables, d’où la nécessité des mises à jour régulières pour savoir qui est dynaste selon les lois fondamentales et dans quel ordre. Certains pourraient dire que cela paraît bien inactuel dans un monde qui, parfois, semble avoir oublié les vertus de la Royauté.

Pourtant, de génération en génération, il y a toujours une petite et vaillante cohorte qui maintient le flambeau, persuadée que le salut et le destin du pays en dépendent, et qui a besoin de savoir pour espérer.

Le temps n’appartient qu’à Dieu, mais la fidélité et l’espérance appartiennent aux hommes.

Ainsi, j’ai à cœur de féliciter ceux qui les aident à maintenir la flamme. Ce sont bien sûr tous les auteurs et collaborateurs de l’État Présent, d’abord dirigés par Hervé Pinoteau et désormais regroupés derrière Christian Papet-Vauban qui a repris la flamme, lui aussi avec érudition, rigueur et une belle ténacité. Il a su réunir des contributeurs de qualité, Benoît van Hille et Xavier d’Andeville que je tiens à remercier tout spécialement. Que tous sachent combien le Chef de Maison apprécie leur dévouement. Mais je ne peux pas oublier, non plus, le préfacier de cette édition, le Professeur Jean Barbey, lui aussi un fidèle parmi les fidèles, qui a mis depuis les années 1980 sa science du droit au service de ma famille. Il a donné pour cette édition des pages très éclairantes pour hier comme pour demain.

Enfin, je veux remercier l’éditeur, Patrice de La Perrière qui assume la tâche de la confection, et de la diffusion depuis la première édition. La qualité d’une œuvre se reconnait en particulier sur la durée. Merci à tous.

Mes derniers mots s’adressent enfin à tous les membres de ma famille, la grande famille des Bourbons. Certains sont présents physiquement, d’autres par le cœur et la pensée. J’ai reçu en effet des messages sympathiques de ceux qui ne peuvent être là ce soir. Je pense notamment à notre cousin le duc de Parme. En évoquant son nom qu’il me soit permis aussi de rappeler la mémoire de sa tante, la princesse Cécile qui est décédée le 2 septembre. Je pense aussi au duc de Séville qui a d’abord répondu qu’il serait là et qu’un empêchement inopiné a éloigné de nous ce soir. Je pense à tous, heureux d’être le Chef de la Maison capétienne qui partout garde à cœur de renforcer ses liens et de maintenir toujours vivant le souvenir de ce qu’elle représente pour tous les pays sur lesquels elle a régné.

Merci à tous et prenons rendez-vous pour la septième édition. À bientôt.

Louis, duc d’Anjou
Le 18 septembre 2021

grandes armes de France

2021-45. Nous nous permettons encore une fois de tendre la main…

Dimanche 12 septembre 2021,
16ème dimanche après la Pentecôte ;
Anniversaire de la victoire de Vienne en 1683 (cf. > ici et > ici).

Main tendue

Parce que les moines qui vivent sous la Règle de Saint Augustin sont des « moines mendiants » (comme le sont aussi les religieux des diverses congrégations de la famille franciscaine et les Dominicains, les Carmes et les Servites de Marie, les Trinitaires et les Mercédaires… etc.), et parce que de nos jours le porte-à-porte se fait aussi dans les « rues » du monde d’internet et à travers les « avenues » ouvertes par les réseaux sociaux, je me permets une nouvelle fois à travers ce message de tendre la main vers vous, nos amis fidèles et bienfaiteurs – réguliers ou occasionnels -, pour solliciter votre générosité.
Le mois de septembre est déjà bien entamé, et je dois penser
- 1) à faire rentrer du bois de chauffage : vous savez que le Mesnil-Marie est situé en moyenne montagne dans une région au climat rude, où le poêle reste allumé sept à huit mois. Pour information, le stère de bûches de hêtre de 50 cm est à 65 € [et nous nous réjouissons d'avoir un fournisseur qui n'augmente pas ses tarifs cette année !] et en période froide nous brûlons environ 2,5 stères par mois ;
- 2) renouveler la provision de veilleuses pour le Saint-Sacrement (un carton de 20 veilleuses d’une durée de 9 jours coûte presque 80 €) ;
- 3) faire livrer aussi, avant la période où la circulation sera plus délicate, les cierges nécessaires pour l’autel, ainsi que les veilleuses votives qui sont allumées devant les images ou les reliques des saints au jour de leur fête, les charbons pour l’encensoir et tout ce qui est nécessaire pour la liturgie jusqu’au printemps [car les livraisons sont plus difficiles en période hivernale]… etc. ;
- 4) à faire poser des « pneus hiver » sur notre « Duster » avant la Toussaint ;
- 5) sans compter évidemment les frais « ordinaires » et réguliers que sont les factures d’électricité, l’entretien des véhicules, l’abonnement internet et le téléphone, le « toner » pour l’imprimante, la taxe foncière, les assurances, l’entretien du Mesnil-Marie et de ses abords lorsqu’il faut faire appel à un élagueur ou un débroussailleur… etc.
Tous ces frais sont payés par le compte du Refuge Notre-Dame de Compassion, qui peut recevoir des dons en espèces, par chèques ou par virements bancaires (voir > ici). 

Les frais ordinaires de ma vie personnelle (c’est-à-dire la nourriture, le carburant, les médicaments, le vêtement, les livres pour mes études…) ne sont pas pris en charge par l’association Refuge Notre-Dame de Compassion, mais sont réglés grâce aux aumônes qui me sont remises à cette intention, et je préfère que ces aumônes soient – autant que possible – en espèces.

Que ces lignes me soient enfin l’occasion d’adresser de très chaleureux remerciements à tous ceux qui, déjà, de manières diverses, mais en particulier par leur générosité pécunière, permettent la vie et le rayonnement du Refuge Notre-Dame de Compassion, au service de Notre-Seigneur et de Notre-Dame.
Nous prions quotidiennement pour nos bienfaiteurs et nous faisons régulièrement célébrer des Saintes Messes à leur intention.

Chat noir et blanc merci

Publié dans:Annonces & Nouvelles, Chronique de Lully |on 11 septembre, 2021 |1 Commentaire »

2021-39. Message de Sa Majesté après l’assassinat du Rd Père Olivier Maire.

Mardi 10 août 2021.

Après l’assassinat du Révérend Père Olivier Maire à Saint-Laurent-sur-Sèvre, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, a publié le message suivant, témoignant de son union de prières avec les catholiques de France :

Candles

L’assassinat du Père Olivier Maire est d’une cruauté innommable, le Supérieur Provincial des Missionnaires Montfortains a rejoint le Père hier. Assassiné par l’incendiaire de la cathédrale de Nantes qu’il hébergeait, sa charité et sa bonté lui ont coûté sa vie ici-bas.

Je m’incline avec respect devant la dépouille de ce prêtre et assure de mes prières l’ensemble des catholiques de France.

Louis de Bourbon, duc d’Anjou.

Armes de France pour le deuil

2021-37. Solennité de la Saint-Louis au Puy-en-Velay avec la Confrérie Royale.

Pèlerinage
au Puy-en-Velay
pour la
Solennité de Saint Louis

- du 27 au 29 août 2021 -

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Le sixième pèlerinage annuel de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay, pour le Roi et la France, a – en cette année 2021 comme en 2020 – été empêché à sa date normale, qui est celle des jours suivants l’Ascension, en raison des difficultés liées au contexte social et ecclésiastique, conséquent à « l’épidémie » de Covid-19…

Néanmoins, comme en 2020, la Confrérie Royale tient à marquer la présence annuelle de ses représentants – de son ambassade pourrait-on dire – dans la sainte cité mariale du Puy.
Ainsi, comme en 2020, a-t-elle l’opportunité d’organiser un petit rassemblement (places limitées) au Puy les 27 et 29 août prochains, afin d’y célébrer la solennité de Saint Louis, céleste protecteur de la confrérie, saint patron de notre Roi légitime et de Monseigneur le Dauphin.

L’arrivée peut se faire dès le vendredi 27 en fin d’après-midi (une Messe basse sera célébrée à 18 h ce jour-là pour les pèlerins qui souhaiteraient y assister), mais il est aussi possible de n’arriver que pour le samedi 28 au matin (de bonne heure : pour la première conférence).
Comme d’habitude pendant ces journées des pèlerinages de la Confrérie Royale, il y aura évidemment des Saintes Messes solennelles, des temps de prière, ainsi que des visites et des conférences.
Le programme détaillé en sera communiqué en son temps aux pèlerins inscrits.

Les personnes qui souhaiteraient profiter de ce pèlerinage pour faire leur entrée dans la Confrérie Royale sont priées de se signaler auprès de ses responsables sans retard.
Ni le laisser-passer ni la vaccination ou les certificats de tests ne sont requis pour l’accès au lieu d’hébergement et aux édifices cultuels.

Les organisateurs invitent les personnes qui viendraient au Puy-en-Velay en automobile et qui disposeraient de places à se faire connaître, de manière à organiser des covoiturages.
Pour les autre modalités pratiques, et le bulletin d’inscription, veuillez vous reporter au site internet de la Confrérie Royale > ici.

Les organisateurs ont bien conscience que cette annonce, ainsi que les délais pour l’inscription (le plus rapidement possible et de toute façon avant le 20 août) sont assez courts, mais dans le contexte actuel, avec des confirmations qui ne sont arrivées que ces jours derniers, il ne leur était pas possible, d’en publier l’annonce plus tôt.

Merci pour votre compréhension
et pour vos réponses les plus promptes possibles !

Messe à l'autel de la Vierge Noire 2019

Sainte Messe solennelle à l’autel de la Vierge Noire
dans l’insigne basilique-cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation du Puy-en-Velay
lors du pèlerinage de la Confrérie Royale en 2019

2021-35. Quelques dates à retenir pour ces prochaines semaines d’été :

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Oyez ! Oyez, bonnes gens !

Voici quelques dates à retenir concernant des célébrations qui auront lieu dans les prochaines semaines au Mesnil-Marie (souvent liées au passage d’amis prêtres) :

1) Mercredi 14 juillet 2021 :
Pas de « promenade » organisée par le Cercle légitimiste du Vivarais cette année, mais au Mesnil-Marie même sera célébrée une Sainte Messe de Requiem à la pieuse mémoire des victimes de la révolution, suivie d’une absoute.
Il est possible ensuite de pique-niquer sur place.
Après le pique-nique sera proposé un enseignement sur la révolution.

2) Fête de Sainte Philomène :
Ainsi que cela a été annoncé (cf. > ici), un pèlerinage de trois jours, à pied depuis la vallée du Rhône, est organisé – modestement – pour venir fêter Sainte Philomène au Mesnil-Marie.
Le jour de la fête de Sainte Philomène, mercredi 11 août, il y aura bien évidemment la Sainte Messe de notre chère protectrice, le repas partagé, et le chapelet suivie de la bénédiction du Très Saint Sacrement.
Nous aurons besoin d’aide dans les jours précédents pour monter la grande tente dans la prairie.

3) Autour de la fête de l’Assomption :
- Samedi 14 août – vigile de l’Assomption, jour de jeûne et d’abstinence – est aussi la fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe : la Sainte Messe de cette fête sera célébrée au Mesnil-Marie.
- Dimanche 15 août, fête de l’Assomption de Notre-Dame et fête patronale de la France, la Sainte Messe sera célébrée au Mesnil-Marie, possibilité de partager le repas et, dans l’après-midi, procession pour l’accomplissement du Vœu de Louis XIII, avec la statue de Notre-Dame et la relique de son Voile.
- Lundi 16 août (fête de Saint Roch) : Sainte Messe au Mesnil-Marie et, dans l’après-midi, pèlerinage à La Louvesc.

Les personnes qui souhaitent participer à l’une ou l’autre de ces célébrations sont priées de se faire connaître au moyen de notre formulaire de contact > ici : les détails pratiques et les horaires leur seront communiqués alors.

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Publié dans:Annonces & Nouvelles, Chronique de Lully, De liturgia, Vexilla Regis |on 8 juillet, 2021 |Commentaires fermés
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