Archive pour la catégorie 'Annonces & Nouvelles'

2016-53. Où, à l’occasion d’un pèlerinage à La Louvesc, nous avons appris une très triste nouvelle.

Mercredi 13 juillet 2016,
fête de Saint Anaclet, pape et martyr.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

   Comme j’ai déjà eu l’occasion d’en parler dans ce blogue, vous savez que le village de La Louvesc est bien cher à notre coeur.
Frère Maximilien-Marie s’y rend au moins une fois par an en pèlerinage (cf. par exemple > ici), auprès des reliques de deux très grands saints que nous aimons beaucoup : Saint Jean-François Régis (cf. > ici) et Sainte Thérèse Couderc (cf. > ici).

   Hier, mardi 12 juillet, notre Frère a profité du passage de l’un de nos amis qui ne connaissait pas ces deux saints pour les lui faire découvrir « in situ ».
D’une certaine manière, c’était un jour idéal pour cette démarche spirituelle : au-dessus de 800 m d’altitude, le brouillard régnait quasi partout, souvent accompagné d’une petite pluie froide.
Avec de telles conditions météorologiques et un horizon obstinément bouché, point de hordes de touristes superficiels et bruyants, trop court vêtus ou débraillés.
Tant pis pour le panorama, et tant mieux pour l’atmosphère de recueillement ! 

Basilique de La Louvesc 12 juillet 2016

La basilique de La Louvesc enveloppée de brouillard ce 12 juillet 2016 :
à une trentaine de mètres de la façade principale, on distinguait à peine les croix au sommet des deux flèches !

   Frère Maximilien-Marie et notre ami ont donc visité le diorama de Georges Serraz présentant la vie de Saint Jean-François Régis.
Ils y étaient seuls.

   Ils se sont ensuite recueillis dans la « chapelle mortuaire », au lieu même où, le 31 décembre 1640, quelques minutes avant la minuit, les cieux se sont ouverts et où Notre-Seigneur et Notre-Dame sont venus recueillir l’âme de Saint Régis.
Ils y étaient seuls.

   Puis ils sont allés prier à la basilique, devant la châsse renfermant les reliques du saint père (nota : depuis l’époque de ses missions sur les hauts plateaux du Vivarais et du Velay et jusqu’à nos jours, quand les catholiques de ces terres d’en-haut parlent du saint père, il ne s’agit pas du pape, mais de Saint Jean-François Régis qui a si profondément et si durablement marqué le pays par sa parole et ses exemples).
Là, ils ont dû voir défiler à peine une quinzaine de personnes.

   Comme à chaque fois, Frère Maximilien-Marie a fait brûler une veilleuse devant la châsse : sa petite flamme matérialisant toutes les intentions qui nous sont recommandées et qu’il a confiées à l’intercession du bon Saint Régis.

Châsse de Saint Jean-François Régis

Châsse renfermant la plus grande partie des reliques de Saint Jean-François Régis

   En revanche, nos pèlerins ne se sont pas rendus à l’exposition, annoncée à grand renfort de tracts et d’affiches, consacrée au Père Pierre Teilhard de Chardin.
Il n’est point nécessaire, je pense, que je vous en détaille les raisons.
Pour moi, je ne cesse pas de m’étonner de la manière avec laquelle des personnes embarquées sur un navire qui prend l’eau de toutes parts semblent déployer toutes leurs énergies à en agrandir les fissures et percer encore des trous dans la coque, comme pour en accélérer l’engloutissement… et leur propre noyade. Cela me paraît défier toute espèce de raison.

   Mais bien sûr, nos deux pèlerins se sont rendus à la chapelle du Cénacle pour prier devant la châsse où est exposé le corps de Sainte Thérèse Couderc.

Châsse de Sainte Thérèse Couderc

Corps incorrompu de Sainte Thérèse Couderc dans la chapelle du Cénacle à La Louvesc

   Frère Maximilien-Marie a été fasciné par Sainte Thérèse Couderc déjà quand il avait cinq ou six ans. Lorsqu’il était étudiant à Lyon, il est allé souvent se recueillir dans sa chambre mortuaire au Cénacle de Fourvière. A l’âge de 17 ans, il a lu, approfondi et médité plusieurs ouvrages fouillés (ceux de l’abbé André Combes ou de la Rde Mère Jeanne Dehin par exemple) sur la spiritualité de la sainte fondatrice du Cénacle : ce sont des liens intimes et très anciens qui le lient à cette remarquable figure de sainteté vivaroise, et c’est donc toujours avec une ferveur toute particulière qu’il se rend près de sa dépouille mortelle incorrompue, exposée dans la chapelle du Cénacle de La Louvesc dans l’attente de la résurrection.

   Mais hier, en ce Cénacle de La Louvesc, notre Frère a été douloureusement frappé au coeur.
A la sortie de la chapelle, il a été abordé par une religieuse (il a su que c’était une religieuse parce qu’elle arborait un badge sinon rien dans sa tenue n’eût permis de le deviner), fort aimable au demeurant, qui lui a demandé d’où il venait et s’il connaissait déjà Sainte Thérèse. La conversation s’est donc engagée, jusqu’à ce que :

La sœur : « Vous savez que cette maison va fermer ? »
Fr.Mx.M. (interloqué) : « Non… mais… comment… ??? » 
La sœur : « Elle va être vendue. C’est bientôt fait. » [voir note en bas de page]
Fr.Mx.M. (abasourdi) : « Mon Dieu ! Mais… et la chapelle ? »
La sœur : « Vendue aussi. »
Fr.Mx.M. (atterré) : « Mais qu’est ce que tout cela va devenir ? »
La sœur : « Nous ne le savons pas. »
Fr.Mx.M. (d’une voix blanche) : « Et la châsse de Sainte Thérèse ? »
La sœur : « Nous ne savons pas… »
Là, Frère Maximilien-Marie a eu « une fuite aux yeux » ; il avait du mal à parler tant il avait la gorge nouée et parce que c’était comme si la « burle » s’était mise à souffler à l’intérieur de sa tête.
S’en sont néanmoins suivies quelques autres paroles : Frère Maximilien-Marie avait l’impression de s’entendre parler et d’entendre la religieuse répondre très loin, comme dans un rêve.
La sœur lui a dit que les reliques de Sainte Thérèse appartiennent en définitive à l’Eglise et que c’est l’Eglise qui en disposera. Avec un petit sourire complice elle lui a même demandé s’il ne voulait pas les emporter au Mesnil-Marie, ce à quoi, même s’il sait bien que c’est irréalisable, notre Frère a répondu qu’il les y prendrait avec empressement…

   Moi, qui suis resté auprès de lui la nuit dernière, je puis témoigner qu’il a mal dormi et qu’il a pleuré – et encore ce matin – en repensant à la fermeture et à la vente de cette maison où Sainte Thérèse Couderc a fondé la congrégation du Cénacle.

   Une fois de plus, et au fond du fond c’est bien cela qui est le plus douloureux et le plus affligeant, nous constatons, à travers la décadence et l’extinction d’œuvres admirables que le Saint-Esprit avait suscitées dans la Sainte Eglise par la vie et l’action des saints, combien le modernisme est stérile et mortifère.

   Depuis la fin du concile vaticandeux, les ruines s’accumulent et la désolation s’étend inexorablement : après avoir abandonné tout le trésor doctrinal et spirituel de l’authentique Tradition, c’est tout le patrimoine temporel des paroisses, des congrégations, des diocèses, qui est peu à peu dilapidé, vendu… et profané.
Car ramener à un usage profane des biens qui avaient été acquis, établis et développés, bénits et sanctifiés, pour le service et la gloire de la divine Majesté, c’est à proprement parler accomplir une profanation.
Un coeur profondément religieux ne peut qu’être douloureusement meurtri à ce constat.

   Ce que la grande révolution n’avait pas pu mener totalement à sa fin – et seulement en recourant à la terreur et aux plus extrêmes violences – , ce sont finalement les enfants de l’Eglise gangrenée par le modernisme, qui le mènent tout doucement – d’une manière « soft » - à son entier accomplissement depuis un demi-siècle.
Ils le font tantôt avec une espèce de résignation, tantôt avec une béate irresponsabilité, souvent en se gargarisant de pseudo motifs spirituels faussement évangéliques.

   Que l’on ne m’objecte pas que mes propos sont empreints de matérialisme et d’attachement aux biens de ce monde : la Sainte Eglise, figure du Royaume éternel et porte par laquelle il faut passer pour y accéder, est néanmoins établie en ce monde.
En ce monde où pour vivre, croître, se développer, rayonner et travailler pour le Royaume des Cieux, il est indispensable de recourir à des moyens matériels : les tâches spirituelles ont besoin du support des biens terrestres.
Pour mener à bien la mission qui lui a été confiée par son divin Fondateur, l’Eglise doit user des biens de ce monde, dans l’esprit de la première Béatitude bien sûr, mais aussi avec le soin et la diligence du bon intendant fidèle ou du serviteur industrieux auquel ont été confiés les cinq talents d’argent, décrits par Notre-Seigneur en Ses paraboles.

   Ainsi, lorsque nous sommes affligés et que nous versons des larmes sur la dilapidation des biens de l’Eglise et des congrégations, c’est sur la disparition progressive de la Chrétienté que nous pleurons ; c’est sur la destruction – qui apparaît parfois comme inexorable, bien que nous ne cessions pas d’être animés par l’espérance et la foi surnaturelles – de tout ce qu’avaient merveilleusement construit et patiemment édifié les longs siècles de civilisation chrétienne qui nous ont précédés ; c’est parce qu’ « il y a grande pitié au Royaume de France » et que ces abandons et pertes du patrimoine religieux ne sont que le signe et le symbole de la trahison des clercs et de la perte des âmes

Saint Jean-François Régis, Sainte Thérèse Couderc, priez pour nous !
Secourez-nous en ces temps si douloureux !
Obtenez-nous quelque part à la force des consolations divines !

Venez-nous en aide et gardez-nous inébranlables dans la foi,
dans l’espérance et dans la charité !
Ainsi soit-il. 

Lully.

Sainte Thérèse Couderc

Note complémentaire :
La décision de vendre les bâtiments du Cénacle, avec la chapelle et le grand parc, nous a été annoncée en juillet 2016 dans les termes exacts où ils ont été reproduits dans cet article. Depuis ce temps, à la date où nous rédigeons cette note [été 2022], les bâtiments ont été vidés, la châsse de Sainte Thérèse Couderc a été transportée dans la basilique Saint-Jean-François-Régis le 22 septembre 2018 (cf. > ici et > ici), mais la vente n’a toujours été pas réalisée…

2016-43. De la sainte icône des martyrs de la famille royale désormais exposée dans l’oratoire du Mesnil-Marie.

Mercredi 8 juin 2016,
221e anniversaire du rappel à Dieu de S.M. le Roi Louis XVII (cf. > ici).

Armes de France gif

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

     C’est très intentionnellement que j’ai choisi cette date du 8 juin pour vous dévoiler, après que Frère Maximilien-Marie l’a lui-même dévoilée dimanche dernier aux participants du pèlerinage jubilaire de la Légitimité au Puy-en-Velay (cf. > ici), une icône que nous avons commandée à une artiste, Madame Olga Platonova, iconographe originaire de Saint-Petersbourg, professeur d’iconographie à la paroisse orthodoxe russe de la Présentation de Marie (rue Olivier de Serre, Paris XVe).

   Pour vous en parler, il faut que je revienne deux ou trois ans en arrière.
Romain, l’un de nos amis, et Frère Maximilien-Marie s’étaient demandé à plusieurs reprises comment il serait possible de relancer la cause de béatification des membres de la famille royale mis à mort pendant la grande révolution : Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que Madame Elisabeth, soeur du Roi. En effet, si diverses tentatives ont existé au cours des XIXe et XXe siècles, elles n’ont jusqu’ici pas abouti.

   Il est bien certain que c’est principalement en haine de la foi catholique, en haine de l’Eglise catholique et en haine des desseins de Dieu sur la France, que le Roi Louis XVI, la Reine Marie-Antoinette et Madame Elisabeth ont été envoyés à la guillotine, et que le Roi Louis XVII a été condamné à des sévices physiques et psychologiques innommables, puis à une mort lente dans la plus dégradante des réclusions.
Mais il est tout aussi certain que, d’une part, ni la république, ni la maçonnerie – qui en est la pseudo religion officielle – ne souhaitent cette glorification qui mettrait davantage en lumière leurs actions diaboliques ; et que, d’autre part, un épiscopat d’une désolante inconsistance, continûment empêtré dans ses compromissions avec un régime impie, n’a ni la capacité spirituelle et intellectuelle ni la volonté d’entreprendre les démarches en vue de leurs béatifications, au contraire de l’Eglise russe qui a élevé sur les autels la famille impériale massacrée en 1917.

   Nous en sommes donc arrivés à formuler ce raisonnement :

1 – puisque nous avons les plus solides raisons de penser que Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII, la Reine Marie-Antoinette et Madame Elisabeth sont au Ciel, rien ne nous empêche de les invoquer pour obtenir des grâces par leur intercession (sans que cela prenne les formes d’un « culte public » tel que défini par le droit canonique) ;

2 – puisque en guise de preuve qu’ils sont au Ciel, l’Eglise demande toujours des grâces et des miracles par l’intercession des « serviteurs de Dieu », rien ne s’oppose à ce que l’on diffuse une prière pour demander l’intercession de nos martyrs royaux ;

3 – puisque, dans l’état actuel des choses, nous ne pouvons pas attendre de la timorée hiérarchie de l’Eglise, leur béatification, ce doivent être les grâces et les miracles obtenus par les fidèles qui doivent en quelque manière « forcer » cette hiérarchie à sortir de sa langueur ;

4 – il nous faut donc diffuser une image permettant de matérialiser – si l’on peut dire – ou de concentrer ces prières et supplications ; toutefois ni les portraits de cour réalisés de leur vivant, ni les représentations plus ou moins romantiques postérieures à la révolution ne conviennent à une saine démarche religieuse : il serait donc opportun de proposer une représentation strictement religieuse et spirituelle qui mette en valeur leur martyre ;

5 – une icône, comme les russes en ont fait réaliser pour la famille impériale martyre, possède toutes les caractéristiques voulues pour cette expression spirituelle et permettrait la mise en évidence de la mise à mort en haine de la religion ; en sus, outre le fait que les icônes sont de plus en plus comprises et vénérées par la piété latine, cette représentation facilitera aussi la dévotion des fidèles des rites orientaux dont un très grand nombre – en France mais pas uniquement – sont royalistes et légitimistes…

   Après quelques tâtonnements, grâce à une religieuse orthodoxe sympathisante de la Confrérie Royale, nous avons été mis en relation avec Madame Olga Platonova qui a parfaitement compris notre dessein et y a adhéré de toute son âme et de tout son talent.
Madame Platonova a travaillé pendant plusieurs mois – mettant en oeuvre les canons de l’iconographie sacrée – , et notre Frère Maximilien-Marie, dans le même temps, économisait sou par sou afin de pouvoir la rétribuer en toute justice.

   Enfin, grâce à une amie proche qui devait se rendre à Paris et se l’est vue remettre par Madame Platonova, l’icône est arrivée au Mesnil-Marie le dimanche de la Sainte Trinité 22 mai 2016.
Frère Maximilien-Marie l’a déposée dans l’oratoire, mais elle y est restée voilée tant qu’elle n’était pas bénite : c’est ce dernier dimanche, 5 juin 2016, que, après avoir été dévoilée aux participants du pèlerinage jubilaire légitimiste au Puy, elle a reçu cette bénédiction.

Icône des martyrs royaux filigranée 421x600

   Comme je l’ai expliqué plus haut, ce sont les canons de la représentation sacrée dans les Eglises d’Orient qui ont présidé à la réalisation de cette icône : loin des portraits de cour et des figurations réalistes ou sentimentalo-romantiques, l’icône exprime une réalité spirituelle et montre symboliquement les serviteurs de Dieu dans leur éternité de gloire. En cela, elle tire celui qui la contemple et qui prie devant elle hors des contingences terrestres pour l’amener à un contact spirituel avec les saints.
Sur cette icône, Leurs Majestés les Rois Louis XVI, Louis XVII et la Reine Marie-Antoinette sont donc figurés portant les insignes canoniques de leur royauté (avec le manteau fleurdelysé propre à la royauté française), et Madame Elisabeth est représentée en princesse de sang royal : leur appartenance à une race royale particulièrement favorisée des dons divins subsiste dans l’éternité, spiritualisée.
Chacun d’un porte à la main une croix, symbole de leur martyre qui les a unis d’une manière spéciale au Christ, Roi des martyrs.

En arrière-plan sont peints les lieux de leur chemin de croix : les Tuileries, le donjon du Temple et la Conciergerie, tandis que dans les angles sont évoquées les scènes de leurs morts.
Leurs noms sont écrits en toutes lettres : Louis-Auguste Roi de France, Louis-Charles Roi de France, Marie-Antoinette Reine de France, Elisabeth-Philippine Fille de France.

   Des reproductions de cette sainte icône de nos martyrs royaux, portant au verso une prière pour demander des grâces par leur intercession, ont été imprimées afin d’être exposées dans les oratoires particuliers et largement répandues.
Les modalités pour les commander sont à consulter ci-dessous.

Lully.

Trois lys blancs

Pour commander des reproductions de la sainte icône
de la Famille Royale martyre :

Les reproductions sont disponibles en deux formats : 21 x 29,5 (format A 4) ou 10,5 x 15 (format carte postale).
Les offrandes conseillées pour l’acquisition de ces reproductions à l’unité sont :
- grand format : 5 € (+ frais d’expédition)
- petit format : 0,50 € (+ frais d’expédition)

Afin de faciliter la diffusion de cette icône et de la prière qui l’accompagne, nous proposons aussi des lots :
- 1 grande image + 10 petites :  8 € (+ frais d’expédition)
- 2 grandes images + 25 petites : 15 € (+ frais d’expédition)
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Pour commander, contactez-nous en nous précisant la quantité souhaitée, les modalités d’envoi (lettre prioritaire ou lettre verte, colissimo… etc) afin que nous puissions calculer les frais d’expédition et vous les soumettre, et en n’omettant pas de nous communiquer vos coordonnées exactes au moyen de l’espace réservé aux commentaires ci-dessous (ce ne sera pas publié).

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2016-31. Des trésors versaillais dans la sacristie d’un village piémontais ?

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Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

   Connaissez-vous Craveggia ?
Non ?
Moi non plus, je ne savais rien de ce village jusqu’à ce qu’un chat piémontais de mes amis me fasse parvenir un article du journal italien « La Stampa » (article disponible en italien dans sa version numérique > ici).
Cet article a retenu toute mon attention, et je l’ai porté à la connaissance de Frère Maximilien-Marie qui, s’il n’avait pas été assis et bien calé dans son fauteuil, serait probablement tombé à la renverse tant il en a été ému…

   De quoi s’agit-il donc ?
Commençons dans l’ordre.

   Craveggia est un village italien, dont la population est aujourd’hui inférieure à 800 habitants ; sis dans la vallée de Viggezzo, il appartient à la province de Verbano-Cusio-Ossola, dans le Piémont italien.
Craveggia est un village très pittoresque avec ses toitures traditionnelles en gneiss. 
Son église principale, dédiée aux Saints Jacques et Christophe (chiesa dei Santi Giacomo e Cristoforo), est un bel édifice du XVIIIe siècle : elle a été consacrée en 1770 et renferme de nombreuses œuvres d’art.

Craveggia dans  la vallée de Viggezzo

Dans la vallée de Viggezzo, le village de Craveggia avec ses toitures traditionnelles en gneiss,
dominées par le clocher de l’église des Saints Jacques et Christophe.

   Mais l’église des Saints Jacques et Christophe de Craveggia est aussi connue au-delà des Alpes pour son trésor.
Un trésor composé de nombreuses pièces liturgiques : vases sacrés, tableaux, reliquaires, parements d’autel, ornements sacerdotaux, statues… etc.
Or plusieurs pièces de ce trésor intéressent au plus haut point les Français, surtout s’ils sont passionnés d’histoire, encore plus s’ils ont gardé l’amour de leur monarchie sacrée, et davantage encore s’ils entretiennent et font vivre la pieuse mémoire de leurs souverains.

   C’est qu’en effet, la sacristie de Craveggia revendique de posséder plusieurs pièces et ornements liturgiques qui proviendraient – excusez du peu ! – de la chapelle royale de Versailles.
C’est cela qui a failli faire tomber à la renverse Frère Maximilien-Marie.

   L’arrivée de ces pièces exceptionnelles est liée à l’histoire des émigrés de cette vallée du Piémont.
La légende rapporte qu’un jeune ramoneur originaire de la vallée de Viggezzo, qui travaillait dans les cheminées du palais du Louvre en 1612, découvrit un complot visant le jeune Louis XIII ; sa loyauté permit d’éventer la conjuration et valut, en contrepartie, une protection particulière des Bourbons sur les émigrés de la province d’Ossola venus travailler à Paris, et des conditions privilégiées pour leurs activités commerciales (ramoneurs, négociants de bois, parfumeurs… etc.).
Certains, venus pauvres du Piémont, se firent en France, à Paris ou à Versailles, des situations honorables, voire s’enrichirent, et, quoique éloignés géographiquement de leur pays d’origine, lui restaient proches par le coeur et par l’attachement à l’église de leur village : l’église des Saints Jacques et Christophe doit une bonne partie de sa splendeur à la pieuse et généreuse reconnaissance des ressortissants de Craveggia établis au loin.

   La famille Mellerio – nom qui fut ensuite francisé en Meller – est originaire de Craveggia : venus en France comme colporteurs et marchands de rue en 1515, les Mellerio obtinrent de la Reine-régente Marie de Médicis, en 1613, le privilège d’exercer librement leurs activités de colporteurs sur toute l’étendue du Royaume de France sans être soumis aux statuts corporatifs.
Selon la tradition familiale, en 1777 le jeune Jean-Baptiste Mellerio avait placé son étal devant le château de Versailles, et l’attention de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette aurait été attirée par le petit coffre, en forme de marmotte, dans lequel l’adolescent présentait sa marchandise (petit coffre toujours précieusement gardé par les descendants) et lui aurait acheté quelques bijoux : 

   « Le lien privilégié qui unit Mellerio à la plus charmante et la plus majestueuse des reines se tisse en 1777. Cette année-là, Jean-Baptiste Mellerio, petit orfèvre-joaillier italien de douze ans s’est installé avec quelques marchandises devant les grilles du château de Versailles. La Reine Marie-Antoinette, revenant de sa promenade, remarque ce singulier marchand et donne ordre à sa suite d’aller regarder ce qu’il propose. La table est arrangée avec soin et Jean-Baptiste fait valoir ses bijoux avec tant de persuasion que la dame d’honneur est séduite et acquiert quelques pièces. Rapidement, le jeune homme intéresse, se fait connaître, exécute avec promptitude et intelligence les petites commandes qu’on lui passe, et devient bientôt fournisseur de la Reine », affirment les archives familiales.

   Les Mellerio feront fortune au XIXe siècle et deviendront les fournisseurs attitrés des cours successives. Joailliers des têtes couronnées, ils seront aussi les créateurs d’ornements prestigieux pour nos sanctuaires les plus illustres (couronnes des statues de l’archange Saint Michel, de Notre-Dame de Fourvière ou de Notre-Dame de Lourdes, orfèvrerie sacrée pour la basilique de Montmartre…).

   Une autre famille originaire de Craveggia, la famille Gallanty, est celle qui, au moment de la sinistre révolution, prétend avoir pu acquérir – et donc sauver de la destruction – le drap funèbre du Roi Soleil : en velours noir, brodé d’or et d’argent, orné de six médaillons en tapisseries des Gobelins représentant des scènes de la Passion et de la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Drap funèbre de Louis XIV dans la sacristie de Craveggia

Dans l’un des tiroirs de la sacristie de Craveggia, le drap funèbre de Louis XIV.

   D’après l’article de « La Stampa » les archives paroissiales, encore largement inexplorées, outre le certificat d’achat qui, lui, est bien connu et authentifié, conserveraient d’autres documents sur la manière dont les Gallanty se seraient portés acquéreurs de ce trésor et l’auraient fait parvenir à Craveggia.

   Certains historiens de l’art et des spécialistes des tissus confirmeraient l’authenticité de cette pièce exceptionnelle, tandis que d’autres – disons-le aussi – émettent de sérieux doutes, plutôt bien argumentés, sur cette origine versaillaise, ou du moins « louisquatorzième ».

Détail du drap funèbre de Louis XIV

Détail du drap funèbre de Louis XIV : l’un des médaillons en tapisserie des Gobelins.

   Sans pouvoir tout détailler des pièces remarquables que renferme le trésor de Craveggia, et des objets précieux de la chapelle royale de Versailles sauvés de la profanation et de la destruction, il y en a toutefois une pour laquelle je veux faire une mention particulière.

   Il s’agit d’un ornement réalisé dans un somptueux tissu de soie blanche brodé de fleurs, dont la tradition locale nous affirme qu’il aurait été confectionné dans le vêtement de mariage de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette : originellement long d’une vingtaine de mètres, ce manteau à traîne aurait été sauvagement tailladé par les stupides révolutionnaires ; les morceaux, pieusement récupérés par les émigrés de Craveggia et offerts à leur paroisse d’origine, auraient donc été réutilisés pour réaliser cet ensemble liturgique…

Ornements liturgiques de la sacristie de Craveggia

Ornement liturgique réputé confectionné à partir du manteau de mariage de la Reine Marie-Antoinette.

   Je connais plus d’un prêtre qui serait heureux de célébrer la Sainte Messe avec de tels ornements, non seulement pour leur beauté, mais surtout pour leur valeur historique et leur qualité de quasi reliques !

   Pour moi – et je sais que c’est aussi le cas de mon papa-moine - j’ai été véritablement consolé d’apprendre que dans la sacristie d’un petit village d’une vallée reculée du Piémont, on conserverait avec soin et vénération des pièces inestimables réputées venir de Versailles, et que la silencieuse reconnaissance des familles de Craveggia libéralement accueillies par les Bourbons auraient préservées du grand naufrage révolutionnaire.

pattes de chatLully.

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2016-11. Pèlerinage légitimiste pour le jubilé du Puy.

Jeudi 4 février 2016,
Fête de Sainte Jeanne de France (voir > ici).

       Cette fête de l’une des plus attachantes figures de sainteté de la Maison Capétienne, est l’occasion providentielle d’annoncer le Pèlerinage Légitimiste programmé au Puy-en-Velay les samedi 4 et dimanche 5 juin prochains, pour le Jubilé du Puy : un pèlerinage de « Grand Pardon » aux pieds de Notre-Dame, organisé conjointement par la Confrérie Royale et par l’Union des Cercles Légitimistes de France, dans les pas de nos Rois, et auquel nous invitons tous les amis du Refuge Notre-Dame de Compassion à participer, bien sûr, afin d’implorer la miséricorde et le secours de Dieu sur chacun de nous et sur la France !

panorama du Puy-en-Velay depuis le parvis du sanctuaire de Saint Joseph de Bon Espoir

Panorama de la ville du Puy-en-Velay depuis l’ouest.

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Pèlerinage jubilaire au Puy-en-Velay
de la
Confrérie Royale
et de l’
Union des Cercles Légitimistes de France

Samedi 4 & dimanche 5 juin 2016

1) Pourquoi un pèlerinage au Puy-en-Velay ?

   Selon la tradition admise par l’Eglise et crue par tous jusqu’aux temps du rationalisme et de l’hyper-critique historique, l’origine du sanctuaire du Puy-en-Velay remonte au premier siècle de notre ère, au temps des premiers évangélisateurs envoyés dans les Gaules par Saint Pierre.

A l’époque de Saint Georges, premier évêque du Velay (au milieu du premier siècle), la Très Sainte Vierge Marie apparut à une chrétienne très malade : elle lui enjoignit de se rendre sur le Mont Anis et de s’y coucher sur une grande pierre noire en forme d’autel, ce qu’elle fit. Sur cette pierre, la dame eut un songe et, selon les termes de l’ancienne chronique, entendit ces paroles : « Entre tous les lieux du monde, l’auguste Mère du Sauveur s’est choisie spécialement cet endroit pour y être servie et honorée jusqu’à la fin des siècles ; et afin que vous ne preniez pas ce que vous voyez pour un vain songe, sachez que la guérison que vous désirez vous est accordée. »
Saint Georges, averti par la femme effectivement guérie, vint au lieu du miracle et le trouva couvert d’une neige miraculeuse alors qu’on était au 11 juillet. Un cerf traça alors dans cette neige le périmètre d’un sanctuaire. Faute de moyens, Saint Georges ne put l’édifier mais il prit soin de faire planter sur ces limites dessinées par l’animal une haie d’aubépines.

   Il fallut attendre le début du IIIème siècle pour que les successeurs de Saint Georges puissent répondre à la demande de Notre-Dame et c’est une autre guérison miraculeuse qui en fut l’occasion : une chrétienne de Ceyssac – village proche du Puy – , paralysée, eut un songe dans lequel la Très Sainte Vierge lui demandait de se faire transporter sur le Mont Anis, à l’intérieur de l’enceinte sacrée délimitée jadis par Saint Georges, et de se faire déposer sur l’antique dalle noire. La dame de Ceyssac obtempéra et fut guérie à son tour. Elle eut alors, elle aussi, une manifestation de Notre-Dame entourée d’anges lui demandant d’aller trouver l’évêque, qui était Saint Vosy, et de lui demander la construction du sanctuaire que ses prédécesseurs n’avaient pu mener à bien.
Saint Vosy, comme autrefois Saint Georges, trouva lui aussi l’endroit couvert d’une neige miraculeuse : convaincu de l’authenticité des faits, il entreprit la construction du sanctuaire demandé par la Madone, puis d’y transporter son siège épiscopal.
Lorsque les travaux furent achevés et que vint le temps de procéder à la dédicace de cette nouvelle église, un nouveau miracle se produisit : ce furent les anges eux-mêmes qui en accomplirent les cérémonies de consécration (11 juillet 225), d’où le nom de « chambre angélique » qui fut donné à ce premier sanctuaire voulu par le Ciel (cet espace correspond aux deux travées orientales de l’actuelle cathédrale).

   En résumé, donc, la cathédrale du Puy est le lieu de la plus ancienne apparition connue de la Très Sainte Vierge Marie sur le sol de France : c’est un lieu que Notre-Dame a explicitement voulu pour y répandre ses grâces, et cette cathédrale appartient au très petit nombre des sanctuaires qui, à travers toute la Chrétienté, ont été consacrés par les Anges (tout comme Einsiedeln en Suisse ou le Mont Gargan dans le sud de l’Italie).

Pierre des fièvres & chapelle du Crucifix

Cathédrale du Puy : dans la chapelle du Saint Crucifix se trouve la « pierre des fièvres » ;
c’est sur cette dalle de pierre basaltique que Notre-Dame a opéré les miracles
et c’est autour d’elle qu’elle a voulu voir se développer son pèlerinage.

2) Est-il raisonnable aujourd’hui de croire à ces histoires merveilleuses ?

   Certes, l’Eglise ne vous oblige pas à y donner votre assentiment (comme elle n’oblige d’ailleurs personne à croire comme un « dogme de foi » les apparitions de la Vierge ou des Saints dont elle affirme cependant l’authenticité).
Mais cette tradition a été crue de manière unanime pendant des siècles, et en particulier aux âges où la foi était la plus florissante et la plus féconde. De très nombreux saints, des prélats, des papes, des souverains et des princes y ont cru, et c’est ce qui a motivé leur pèlerinage à Notre-Dame du Puy.
Cette tradition a commencé à être contestée et tenue pour une pieuse légende sans consistance à partir du « siècle des lumières ».
N’est-il pas préférable d’adhérer de toute notre âme à cette tradition, avec les saints, les Rois chrétiens et les Papes des siècles de foi, plutôt que de la mettre en doute avec les disciples de Voltaire ?

Façade de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation

Façade de la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation du Puy-en-Velay
édifiée autour de la « pierre des fièvres » et consacrée par les Anges.

3) Pourquoi un jubilé au Puy ?

   Depuis des siècles, la Sainte Eglise notre Mère accorde à ses fidèles la grâce d’un jubilé spécial célébré à la cathédrale du Puy chaque fois que le Vendredi-Saint coïncide avec le 25 mars : c’est-à-dire chaque fois que coïncident l’anniversaire de l’Incarnation et celui de la Rédemption.

   Rappelons au passage que, en effet, selon la tradition la plus ancienne (et à rebours des calculs « modernes »), c’est à la date du vendredi 25 mars de l’an 33 de notre ère que Notre-Seigneur Jésus-Christ a souffert Sa Passion : en fait foi le martyrologe romain qui mentionne à la date du 25 mars le « dies natalis » (c’est-à-dire le jour de la mort, lequel a été le jour de sa naissance dans l’éternité bienheureuse) du Saint Bon Larron.

   Les anciennes traditions nous apprennent que le premier des jubilés du Puy aurait eu lieu en l’an 992, ce qui en fait le plus ancien des jubilés de la Chrétienté après celui de Rome.

   L’occurrence du 25 mars et du Vendredi-Saint peut se produire une ou deux fois par siècle, parfois trois.
Le dernier jubilé du Puy a été célébré en 2005. L’année 2016 est celle du 31 ème jubilé du Puy. Il faudra attendre ensuite l’année 2157 pour voir le 32 ème jubilé du Puy.
Jusqu’en 1524, les jubilés du Puy n’étaient célébrés que sur 24 h, dans la seule journée du Vendredi-Saint 25 mars.
En raison de l’affluence des pèlerins, les évêques du Puy obtinrent peu à peu du Saint-Siège une extension du jubilé sur une, puis sur deux semaines : ce fut le cas à partir du jubilé de 1622 et jusqu’au 29 ème jubilé, celui de 1932.
A l’occasion du 30 ème jubilé, en 2005, le Saint-Siège a accordé que le jubilé du Puy soit célébré à partir du 25 mars et jusqu’au 15 août. C’est aussi le cas en cette année 2016.
 

Statue de la Vierge Noire

Cathédrale du Puy : la statue de la Vierge Noire,
copie de celle qui a été brûlée le 8 juin 1794, couronnée au nom du Bx Pie IX le 8 juin 1856.

4) Quels liens unissent nos Rois à la cathédrale du Puy ?

   Les catholiques du XXIème siècle ont un peu de peine à imaginer que le pèlerinage du Puy-en-Velay a été pendant des siècles au moins aussi important que ne l’est de nos jours le pèlerinage de Lourdes.
On n’exagère pourtant pas lorsqu’on affirme que la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation du Puy figure parmi les plus anciens et les plus illustres de nos « sanctuaires nationaux ».

   Le pèlerinage du Bienheureux Charlemagne à la Vierge du Puy a été souvent cité, mais on ne peut cependant pas en apporter la preuve historique.
En revanche, depuis le Roi Raoul 1er (922-936) jusqu’à la fin de l’Ancien Régime l’historien peut attester d’une sollicitude particulière et continue de nos Souverains pour le sanctuaire du Puy, pour consolider le pouvoir de ses évêques, et pour octroyer des privilèges à la cité.

   Une vingtaine de nos Rois est venue en pèlerinage au Puy : parmi les plus célèbres on peut citer Philippe II Auguste, Louis VII, Saint Louis, Charles VII, Louis XI, Charles VIII et François Ier. Le dernier en date fut Monseigneur le Prince Alphonse de Bourbon (+ 1989), de jure Alphonse II, le 15 août 1979.

   Chaque fois qu’une souveraine se trouvait enceinte, des prières particulières étaient prescrites auprès de Notre-Dame du Puy, pour que la grossesse de la Reine et sa délivrance se passent bien.

   Enfin, n’oublions pas que parmi la foule immense des pèlerins du 25 mars 1429, accourue pour implorer le secours divin sur ce Royaume où il y avait alors « grande pitié », se trouvait Isabelle Romée, mère de Sainte Jeanne d’Arc. Nous le savons par des témoignages irréfragables : en particulier celui du Frère Jean Paquerel, moine augustin, qui devint confesseur et aumônier de la Pucelle. C’est lors du jubilé du Puy qu’il rencontra Isabelle Romée : la nouvelle de l’entrevue de Jeanne avec Charles VII à Chinon (juste 20 jours auparavant : le 6 mars 1429) commençait à se répandre dans tout le Royaume. Les pèlerins interrogeaient fébrilement la pieuse mère de la jeune fille, étaient touchés par son récit, étaient gagnés par une espérance surnaturelle. Frère Jean Paquerel partit rejoindre l’héroïne, et il ne la quittera plus jusqu’au moment de sa captivité…

   Il y aurait encore beaucoup à dire puisqu’il faudrait aussi raconter l’importance du Puy lors de la première croisade : le pape Urbain II y vint en pèlerin avant d’ouvrir le concile de Clermont et fit de l’évêque du Puy, Adhémar de Monteil, son légat au milieu des troupes chrétiennes.

Statue de St Louis

Cathédrale du Puy : statue de Saint Louis
(qui offrit au sanctuaire une épine de la Sainte Couronne, voir > ici)

5) Pourquoi irons-nous en pèlerinage au Puy les 4 et 5 juin prochains ?

   « Les hommes d’armes combattront et Dieu donnera la victoire » affirmait Sainte Jeanne d’Arc.
Dans le combat spirituel et politique de notre temps, parfois bien plus terrible que celui des champs de bataille, nous ne pouvons pas lutter efficacement ni espérer vaincre sans attendre de Dieu et les forces et la victoire. Et pour que Dieu donne la victoire, il faut d’abord la Lui demander : prier, supplier, implorer…
Voilà pourquoi la Confrérie Royale et l’UCLF s’associent pour proposer à leurs membres, à leurs adhérents et à leurs sympathisants, de se retrouver au Puy-en-Velay les 4 et 5 juin prochains pour une démarche jubilaire commune.

   Le pèlerinage jubilaire de la Confrérie Royale et de l’Union des Cercles Légitimistes de France doit être un moment privilégié de ferveur catholique et royale dans notre travail de reconquête spirituelle et politique du Royaume de France. Une reconquête qui passe nécessairement par l’effort de conversion et de sanctification – l’une et l’autre ne sont jamais achevées – de chacun de nous.
La grâce du jubilé, reçue au Puy, ne peut manquer d’être salutaire, stimulante et fortifiante, dans les combats qui nous attendent.

Statue de Ste Jeanne d'Arc

Cathédrale du Puy : statue de Sainte Jeanne d’Arc.

6) Que ferons nous au Puy-en-Velay les 4 et 5 juins prochains ?

   Les détails du programme de ce pèlerinage sont encore à préciser, mais nous pouvons déjà en donner les grandes lignes :
- Rassemblement au début de l’après-midi du samedi 4 juin ; après un temps d’enseignement nous accomplirons ensemble le parcours jubilaire qui s’achèvera par la Sainte Messe (selon le rite latin traditionnel), célébrée à 19 h dans la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation.
Le dimanche 5 juin au matin, nous aurons la Sainte Messe de la solennité du Sacré-Coeur (normalement dans l’église de Ceyssac, village où eut lieu la seconde apparition de Notre-Dame en l’an 350), suivie d’une « procession du vœu de Louis XVI » (pour accomplir le vœu du Souverain captif, voir > ici).
Nous prévoyons aussi la possibilité de monter à la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe (pour les personnes ayant de bonnes jambes), érigée au X ème siècle au sommet d’un neck volcanique, afin d’y placer la Confrérie Royale et l’UCLF sous la protection de l’archange victorieux.

Chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe

La chapelle Saint-Michel édifiée au sommet du neck d’Aiguilhe au Xème siècle.

Note importante :

   L’organisation matérielle du pèlerinage (transport, covoiturage, repas du samedi soir, logement au Puy ou dans les environs proches) est à mettre en oeuvre dans les provinces par chaque président de Cercle et par des bénévoles.
Le Cercle Légitimiste du Vivarais Abbé Claude Allier, qui est géographiquement le plus proche du Puy, se propose de faciliter cette organisation en répondant aux questions (notamment pour ce qui concerne les possibilités d’hébergement) : vivarais.legitimiste@gmail.com
Nous pensons pouvoir organiser un repas en commun pour le déjeuner du dimanche 5 juin, mais, afin de le prévoir, il nous faut déjà avoir une idée au moins approximative du nombre de participants (un acompte sera ensuite demandé pour les inscriptions à ce repas).

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2015-20. Vivre le carême 2015 avec le Refuge Notre-Dame de Compassion.

- du 18 février au 12 avril 2015 -

Crucifix chapelle Rome

Samedi 24 janvier 2015.

Dans huit jours commencera le temps de la Septuagésime (cf. > www), ce qui signifie aussi que, en ce samedi 24 janvier, nous sommes à exactement trois semaines et demi du mercredi des cendres.

Chaque année, j’insiste sur le fait que le Carême est l’un des temps les plus importants de notre vie chrétienne et que – malheureusement ! – beaucoup trop de fidèles ne le préparent pas, puis le vivent de manière routinière, superficielle, ou trop purement formelle, et donc sans réel profit spirituel.

Voilà pourquoi aussi, chaque année, le Refuge Notre-Dame de Compassion propose, pendant ce temps de pénitence, de conversion intérieure, et d’union à la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, un parcours spirituel pour le vivre chaque jour en union avec nous.
Cette espèce de « retraite à domicile », qui exige de chacun un moment quotidien de lecture et de prière – pour intérioriser ce qui aura été suggéré par cette lecture – , commence bien sûr le mercredi des cendres (cette année, le 18 février) et durera jusqu’au dimanche de Quasimodo 12 avril (au lieu d’arrêter « brusquement » le dimanche de Pâques, il nous semble plus conforme à l’esprit de la liturgie de continuer pendant tout l’octave de Pâques).

De quelle manière ?
- soit, pour ceux qui sont présents sur le réseau Facebook, en rejoignant « l’évènement » intitulé Carème 2015 en union avec le Refuge Notre-Dame de Compassion (cliquer ici > www), sur le mur duquel ils trouveront chaque matin, à partir du mercredi des cendres, un texte de méditation et d’approfondissement destiné à soutenir leur marche intérieure vers Pâques ;
- soit en s’inscrivant – grâce au formulaire de contact qui est ici > www – pour recevoir directement dans sa boite aux lettres électronique personnelle tous les jours ces textes de méditation et de réflexion.

C’est bien évidemment gratuit : la seule chose qu’il en coûte à chacun c’est l’effort de volonté et de discipline pour se donner les moyens de lire, réfléchir, méditer et prier un peu plus qu’à l’accoutumée, et ce pendant sept semaines et demi

Pour se préparer dès à présent au Carême :
- Avec le sourire : la BD « Session de santé et bien être » > www
- Petit catéchisme sur le Carême et la pénitence > www
- Pour approfondir, rappel de la discipline originelle du Carême > www

nika

Publié dans:Annonces & Nouvelles, De liturgia |on 24 janvier, 2015 |Pas de commentaires »

2015-1. Voeux pour l’an de grâce 2015.

Jeudi 1er janvier 2015,
Octave de la Nativité et fête de la Circoncision de Notre-Seigneur.

Bonne et Sainte Année

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Coeur, le Maître-Chat Lully et l’association Refuge Notre-Dame de Compassion, vous présentent leurs voeux fervents pour cette année 2015 qui commence, en vous souhaitant – autant que possible, en ces temps marqués par de grandes difficultés et de sombres perspectives, aussi bien dans la société civile que dans l’Eglise – tout ce qu’il y a de meilleur, pour vous-mêmes et pour tous ceux qui vous sont chers.

Des voeux de « bonne année » et « bonne santé » vous en entendrez en quantité, en ce premier de l’an et pendant tous les jours qui vont suivre… mais nous savons bien que – malheureusement ! – l’année qui commence ne sera pas exempte d’épreuves, de contradictions, d’oppositions, de maladies et de souffrances morales.

Voilà donc pourquoi, aux formules habituelles, aux formules de routine marquées par l’usure, nous voulons ajouter, du plus profond de notre amitié, des voeux qui n’empruntent rien aux formules stéréotypées : voeux pour que vous gardiez à chaque jour et chaque instant du jour ces biens intérieurs qui nous paraissent indispensables afin que l’année soit bonne, quoi qu’il advienne…
Oui, ce que nous vous souhaitons c’est le courage, la patience, la constance et la persévérance, la résistance à toutes les formes de découragement, la pugnacité, la sérénité intérieure en toutes circonstances – même quand celles-ci imposent de se battre – , l’exigence morale et spirituelle, le refus de la compromission, la lucidité pour regarder les réalités en face, la justice pour analyser les situations, la force d’âme, la compassion véritable – non motivée par une sensiblerie superficielle – pour venir en aide à votre prochain, la magnanimité, la constante tension intérieure vers le Bien, le Beau et le Vrai, la noble générosité et la généreuse noblesse de l’esprit et – par dessus tout – une absolue fidélité à vos plus nobles idéaux !

Ainsi sera vraiment 2015 une bonne et heureuse année !
Que Dieu vous bénisse…

Voeux du nouvel an déposés à la Crèche

Publié dans:Annonces & Nouvelles |on 1 janvier, 2015 |14 Commentaires »

2014-93. D’un jubilé célébré au Mesnil-Marie à l’occasion de noces d’argent de profession perpétuelle.

Samedi 20 septembre 2014.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Beaucoup de nos proches le savent (et même s’ils ne peuvent être là physiquement nous savons bien qu’ils seront spirituellement présents – par la prière -), ce dimanche 21 septembre 2014, dans notre paroisse de rite latin traditionnel, Monsieur l’Abbé offrira la Sainte Messe en action de grâces à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la profession perpétuelle de Frère Maximilien-Marie, c’est-à-dire pour le jubilé de ses noces d’argent religieuses.
Les fidèles de notre petite communauté paroissiale et quelques fidèles venus de plus loin entoureront ensuite notre Frère au cours d’un repas de fête (cf. > annonce).

   En fait, Frère Maximilien-Marie a célébré cette année, le 8 septembre, le trente-quatrième anniversaire de son entrée dans la vie religieuse (postulat), le trente-troisième anniversaire de son entrée au noviciat, et le trente-et-unième anniversaire de sa profession simple (voeux temporaires).
Sa profession perpétuelle a ensuite été célébrée le 24 septembre 1989, en la fête de Notre-Dame de la Merci, et c’est cet engagement définitif et irrévocable au service de Notre-Seigneur Jésus-Christ, entre les mains de la Très Sainte Vierge Marie, dont nous marquons l’anniversaire dans l’action de grâces ce dimanche (pour que notre Frère puisse être entouré, en effet, il a semblé plus judicieux de le fêter le dimanche d’autant qu’en cette année 2014, le 24 septembre tombera le mercredi des Quatre-Temps, qui est jour de jeûne et d’abstinence).

   Comme j’avais déjà eu l’occasion de l’évoquer (cf. > ici et > ici), je ne reviendrai pas aujourd’hui sur tous les détails particuliers à la vocation de Frère Maximilien-Marie.
Néanmoins j’insisterai pour dire que si son accomplissement n’a pas toujours emprunté des chemins faciles et tranquilles, depuis trente-quatre ans elle n’a fait que s’affirmer avec plus de vigueur, se renforcer et s’épanouir – malgré toutes les oppositions, adversités et contradictions – dans la rigoureuse et stricte logique de la démarche libre, volontaire et pleinement responsable, qu’il accomplissait en entrant au postulat à dix-huit ans ; démarche dont la profession publique, solennelle et définitive des saints voeux de pauvreté, chasteté et obéissance fut la consécration, il y a vingt-cinq ans.

   Je ne veux pas en écrire davantage aujourd’hui. En revanche, pour marquer ce jubilé, et parce que j’ai eu accès aux carnets dans lesquels Frère Maximilien-Marie conserve ses notes spirituelles, je veux vous livrer ci-dessous un florilège de citations qui l’ont particulièrement marqué dans les années de sa formation religieuse ; citations qui ont été pour lui plus que des repères dans la maturation de sa vocation - j’ai presque envie d’écrire des slogans qu’il s’est très souvent répétés – , et sur lesquels je vous invite à méditer à votre tour…

Lully.

Jésus et la Samaritaine vitrail de l'église Saint-Martin de Vals les Bains

« Si tu savais le don de Dieu ! »
L’entretien de Jésus avec la samaritaine (vitrail de l’église Saint-Martin de Vals-les-Bains)

Paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ à Soeur Joséfa Ménendez :

- « Ce n’est pas pour ce que tu es que Je t’ai choisie, mais pour ce que tu n’es pas. J’ai trouvé ainsi où placer Ma puissance et Mon amour. »

Sacré-Coeur

De Saint Augustin :

- « Totum te exigit qui totum te fecit ! » (traduction : Il t’exige entièrement Celui qui t’a tout entier créé).

Sacré-Coeur

Du Révérend Père Joseph de Guibert sj :

- « Qu’on étudie la vie des « saints manqués », je veus dire prêtres, religieux et simples fidèles, fervents et zélés, pieux et dévoués, mais qui cependant n’ont pas été des saints tout court : on constatera que ce qui a manqué, ce n’est ni une vie intérieure profonde, ni un sincère et vif amour de Dieu et des âmes, mais une certaine plénitude dans le renoncement.
Aimer Dieu, Le louer, se dévouer, se fatiguer, se tuer même à Son service, autant de choses qui attirent les âmes généreuses, mais mourir totalement à soi, obscurément, dans le silence intime de l’âme, se déprendre, se laisser détacher à fond de tout ce qui n’est pas Dieu, voilà l’holocauste secret devant lequel reculent la plupart des âmes, le point exact où leur chemin bifurque entre une vie fervente et une vie de haute sainteté. »

Sacré-Coeur

De Don Lorenzo Scupoli :

- « Que l’on ne s’imagine pas pourvoir acquérir les véritables vertus et servir Dieu comme il faut si l’on n’est pas dans la résolution de se faire violence à soi-même. »

Sacré-Coeur

De saint Bernard :

- « La miséricorde de Dieu est mon mérite, et je n’en manquerai pas tant que Dieu daignera prendre compassion de moi. »

Sacré-Coeur

De Sainte Thérèse d’Avila :

- « C’est parce que nous ne faisons pas à Dieu le don total et absolu de nous-mêmes qu’Il ne nous donne pas tout d’un coup le trésor d’un parfait amour. »

- « Dieu a plus soin de nous que nous-mêmes, et Il sait à quoi chacun est propre. De quoi sert de se gouverner soi-même, quand on a déjà donné toute sa volonté à Dieu ? »

Sacré-Coeur

De saint Alphonse de Ligori :

- « Toute la sainteté, c’est d’aimer Dieu ; et tout l’Amour de Dieu, c’est d’accomplir la volonté divine. »

Sacré-Coeur

de Saint Jérôme :

- « Rien n’est dur à qui aime ; à qui désire nul effort n’est difficile. »

Sacré-Coeur

De Saint François de Sales :

- « Le temps seul est perdu dont l’amour est absent. »

- « O mon âme, tu es capable de Dieu ! Malheur à toi si tu te contentes de moins que de Dieu ! »

Sacré-Coeur

De Sainte Thérèse Couderc :

- « Si le Bon Dieu ne m’avait pas fait d’autre grâce que celle de la vocation, ne serait-ce pas déjà assez ? »

- « Qu’importe si mes pieds nus et déchirés remplissent souvent mes sabots de sang ! Je recommencerais volontiers ma route, j’ai si bien trouvé le Bon Dieu ! »

Sacré-Coeur

De Louis Veuillot :

- « L’Eglise m’a donné la lumière et la paix. Je lui dois ma raison et mon coeur. C’est par elle que je sais, que j’admire, que j’aime, que je vis. Lorsqu’on l’attaque, j’ai les mouvements d’un fils qui voit frapper sa mère. »

Sacré-Coeur

De Saint Paul de la Croix :

- « Vous ne pouvez avoir de signes plus sûrs de l’Amour divin envers vous que la souffrance que Dieu permet pour vous et vous donne en cadeau. C’est de cette façon qu’Il rend votre âme toujours plus parfaite. »

Sacré-Coeur

du Révérend Père Frédéric-William Faber :

- « L’union avec Jésus est la plus courte définition de la sainteté, une définition qui est également applicable aux variétés innombrables de cette union dont Marie est le modèle. La grâce spéciale de toutes dévotions envers Marie est l’union avec Jésus (…). Marie est inséparable de Jésus. L’esprit de Marie est la communication de l’esprit de Jésus, la plus grande qui puisse exister. »

Sacré-Coeur

Du Bienheureux Charles de Foucauld :

- « Il faut passer par le désert et y séjourner pour y recevoir la Grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu, et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul. »

- « Notre anéantissement est le moyen le plus puissant que nous ayons de nous unir à Dieu et de faire du bien aux âmes ; c’est ce que Saint Jean de la Croix répète presque à chaque ligne.
Quand on peut souffrir et aimer, on peut beaucoup, on peut le plus qu’on puisse en ce monde : on sent qu’on souffre, on ne sent pas toujours qu’on aime, et c’est une grande souffrance de plus ! Mais on sait qu’on voudrait aimer, et vouloir aimer, c’est aimer.
On trouve qu’on n’aime pas assez ; comme c’est vrai, on n’aimera jamais assez ! Mais le Bon Dieu qui sait de quelle boue Il nous a pétris et qui nous aime bien plus qu’une mère ne peut aimer son enfant, nous a dit, Lui qui ne ment pas, qu’Il ne repousserait pas celui qui vient à Lui… »

La sainte Agonie de Gethsémani vitrail de l'église Saint-Martin de Vals les Bains

« Veillez et priez ! »
La Sainte Agonie de Gethsémani (vitrail de l’église Saint-Martin de Vals-les-Bains)

2014-55. Textes à lire et à méditer pour le mois et la fête du Sacré-Cœur de Jésus, ainsi que les premiers vendredis de chaque mois.

Mois du Sacré-Coeur

1er juin,
commencement du mois du Sacré-Cœur de Jésus.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Dans la dévotion catholique, depuis le début du XIXe siècle, le mois de juin est particulièrement dédié à honorer le Sacré-Cœur de Jésus et à approfondir les mystères qu’Il renferme.

   Il existe d’excellents ouvrages consacrés au culte du Sacré-Cœur, à son histoire, aux saints par lesquels cette dévotion a été insufflée dans l’Eglise, mais il en est un, dont je vous ai déjà parlé, et que je recommande tout particulièrement ; il s’intitule : « Le Sacré-Cœur de Jésus, deux mille ans de miséricorde ».
Cet ouvrage est une véritable somme spirituelle et doctrinale, fruit d’un patient et long travail, inspiré par l’amour et la gratitude.

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez donc vous reporter à ce que je vous en écrivais ici > le Sacré-Cœur de Jésus, deux mille ans de miséricorde.

Nota bene : pour accéder à chacun des textes ici recensés, il suffit de cliquer sur les mots qui apparaissent en vert foncé.

   Toujours dans les pages de ce blogue vous pourrez lire ou relire avec fruit plusieurs de mes précédentes publications…

1) des textes de notre glorieux Père Saint Augustin concernant le mystère du Cœur du Christ :

- dans les traités sur l’Evangile de Saint Jean > le Cœur ouvert.
- l’homélie sur l’unique passage du Saint Evangile dans lequel Jésus a Lui-même parlé de Son Cœur doux et humble de cœur.

2) des textes rappelant les révélations accordées à Sainte Marguerite-Marie :

- la première « grande révélation » Cœur passionné d’amour pour les hommes.
- la deuxième « grande révélation » l’image du Sacré-Cœur.
- la troisième « grande révélation » la communion des premiers vendredis et l’heure sainte.
- la « grande révélation » de 1675 la fête réparatrice en l’honneur du Sacré-Cœur.
- les grâces promises à ceux qui pratiqueront la dévotion envers le Sacré-Cœur les promesses du Sacré-Cœur.

- Les textes de Sainte Marguerite-Marie concernant le message du Cœur de Jésus à Louis XIV.
- En réponse à ces demandes, voici le vœu de Louis XVI à l’adresse du Sacré-Cœur de Jésus.
- Et aussi quelques précisions concernant le vœu de Louis XVI au Sacré-Cœur.
- Une prophétie concernant la France transmise par Madame Royer, âme privilégiée du Sacré-Cœur.

- Un texte pour approfondir les liens entre la Sainte Eucharistie et le Sacré-Cœur > Sacré-Cœur & Eucharistie.

- Le rappel des plaintes de Notre-Seigneur concernant les consacrés tièdes et infidèles.

- Des bandes dessinées reprenant les grands thèmes des révélations accordées à Sainte Marguerite-Marie > « Je veux que tu me serves d’instrument », et « Arrête, le Cœur de Jésus est là ! ».

3) L’historique de l’approbation du culte liturgique du Sacré-Cœur par le Saint-Siège apostolique.

- Encyclique du Pape Pie XI « Miserentissimus Redemptor ».

4) des textes pour la prière :

- Neuvaine de confiance.

Prière de Sainte Madeleine-Sophie Barat.
- Le « Souvenez-vous » au Sacré-Cœur.
- L’Acte d’offrande de Saint Claude de La Colombière.
- Une prière d’union en forme de litanies.
- Une consécration au Sacré-Cœur de Jésus.
- Des salutations du Cœur de Jésus composées par Sainte Marguerite-Marie.
- Une prière au Cœur eucharistique de Notre-Seigneur.
- Une supplication au Cœur eucharistique.
- Invocations litaniques au Cœur eucharistique.

– Le cantique « Règne à jamais » que nous aimons spécialement au Mesnil-Marie.
- Le cantique « Cœur sacré du divin Jésus ».
- Et aussi le cantique « Pitié, mon Dieu » que nous avons réactualisé.

Prière de confiance fondée sur les promesses du Sacré-Cœur.
Deux prières composées par Sainte Marguerite-Marie.
- Prière « Cœur de Jésus, sauvez la France ».
-
- Et une autre consécration, individuelle avec son explication, répandue en 1914.
- La Prière au Sacré-Cœur de Monseigneur Louis-Gaston de Ségur.

5) Des textes spirituels pour approfondir encore et nourrir notre méditation (en particulier pour les premiers vendredis) :

-
- Premier vendredi du mois de janvier : Eléments de méditation pour le premier vendredi de l’année.
- Premier vendredi du mois de février : a
- Premier vendredi du mois de mars : Saint Joseph et le Sacré-Cœur.
- Premier vendredi du mois d’avril : Le saint Crucifix, ami et confident.
- Premier vendredi du mois de mai : l’appel du Cœur de Jésus à Ses amis.

- Premier vendredi du mois de juin : a
- Fête du Sacré-Cœur : Méditation pour le jour de la fête du Sacré-Cœur.
- Dimanche dans l’octave du Sacré-Cœur : de Saint Jean Eudes : « L’Amour infini de Jésus pour nous ».
- Octave du Sacré-Cœur : Le Sacré-Cœur de Jésus est un nouveau labarum.

- Premier vendredi du mois de juillet : « Entrez donc dans ce Cœur paternel ».
- Premier vendredi du mois d’août : 
Du zèle pour le salut des âmes.
- Premier vendredi du mois de septembre : « C’est Ma Croix que Je te tends aujourd’hui…».
- Premier vendredi du mois d’octobre : « Trois Cœurs qui ne sont qu’un seul Cœur ».
- Premier vendredi du mois de novembre : Le Sacré-Cœur et les âmes du Purgatoire.
- Premier vendredi du mois de décembre  : « Mon Cœur Lui-même Se fera le repos de vos âmes ».

6) Des « fioretti » du Sacré-Cœur.

- Vendredi dans l’octave de Pâques : un moderne bon larron : « Le Sacré-Cœur l’a promis… ».
- .

Je vous souhaite un bon et surtout très fervent mois du Sacré-Coeur de Jésus !

Lully.    

Sacré-Coeur gif

2013-91. Voeux pour la fête de la Nativité de Notre-Seigneur.

Mardi 24 décembre 2013,
Vigile de la Nativité de Notre-Seigneur.

Guirlande de Noël

22 décembre 2013 au Mesnil-Marie

Le Mesnil-Marie à la tombée de la nuit avec la Crèche lumineuse sur la terrasse Saint Constantin
(cliquer sur la photo pour la voir en plus grand format)

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Nous voici parvenus au terme du temps de l’Avent : la nuit prochaine – à minuit – , par la célébration de la Messe de la Nativité de Notre-Seigneur, nous commencerons les fêtes de Noël.
Puissent ces fêtes être pour vous remplies de grâces et de bénédictions du Ciel : que Jésus-Christ, notre divin Sauveur vous comble de forces et de consolations, vous-mêmes et tous les vôtres…

   Mes vœux personnels n’ont pas besoin de se répandre en longs discours : je veux par dessus tout vous assurer de ma prière, amicale et fervente, à toutes vos intentions.
Toutes vos intentions, vos personnes, vos joies et vos peines, vos bonheurs et vos épreuves, sont dans mon coeur et dans mon âme, et je les porte tous et chacun auprès de la Crèche… 

Bon et Saint Noël !

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.          

Etoiles

Et voici une petite vidéo pour vous permettre de découvrir notre Crèche 2013 au Mesnil-Marie : faire un clic droit sur le rectangle ci-dessous, puis « ouvrir dans un nouvel onglet » >>>

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Etoiles

Pour prier devant la Crèche :
- Prière avant la Nuit Sainte > ici
- Prières simples à l’Enfant Jésus > ici

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