Archive pour la catégorie 'Annonces & Nouvelles'

2024-146. Fête de Sainte Philomène au Mesnil-Marie, le samedi 10 août 2024.

Samedi 10 août 2024

Fête de Sainte Philomène

céleste protectrice en second
du
Refuge Notre-Dame de Compassion

portrait-sainte-philomene-xixe - Copie

Programme de notre désormais traditionnelle journée de prière à l’occasion de la fête de Sainte Philomène :

11 h précises : Sainte Messe chantée (rite latin traditionnel).

12 h 30 : Repas tiré du sac (chacun apporte pour lui-même et pour les siens : nous ne pouvons pas organiser un repas partagé pour tous).
Attention ! Pour le pique-nique, apporter sièges pliants et parasols.

15 h 30 : Chapelet & Salut du Très Saint-Sacrement ; vénération de la relique de Sainte Philomène.

croix et couronne d'épines - vignette

Remarque importante :

La chapelle du Mesnil-Marie est une chapelle privée, et afin de prévoir au mieux l’accueil de nos amis et des pèlerins, nous demandons aux personnes qui souhaitent participer à cette journée de bien vouloir s’inscrire, par exemple par un message dans l’espace ci-dessous prévu pour les commentaires (ne sera pas publié), ou bien, au moyen de l’une de nos adresses électroniques. Merci par avance !

Cordons de Sainte Philomène >>> ici
Neuvaine en l’honneur de Sainte Philomène >>> ici

nouvelle présentation châsse Sainte Philomène

2024-143. Pèlerinage sur les pas de Saint Montan et de Saint Remi, le 14 juillet 2024.

frise lys

Attention !

       C’est une habitude que nous avons depuis plusieurs années, presque une tradition : chaque 14 juillet, le Cercle légitimiste du Vivarais et le Refuge Notre-Dame de Compassion proposent, à tous ceux qui le souhaitent, une journée d’esprit contrerévolutionnaire.

   Pour ce 14 juillet 2024, qui coïncide avec un dimanche, nous vous invitons à une journée de pèlerinage sur les pas de Saint Montan, ermite qui prédit à Sainte Céline la naissance de Saint Remi, futur évêque de Reims qui baptisa Clovis (cf. > ici , > ici, et encore > ici), puisque notre Vivarais possède l’insigne privilège d’avoir été le lieu où le saint ermite, fuyant les foules, vint passer une trentaine d’années de solitude dans une grotte, et qu’il y fut visité par Saint Remi lui-même

   Ce pèlerinage nous donnera donc l’occasion, à rebours des gesticulations superficielles républicaines, de nous connecter aux sources vives de l’histoire de notre France catholique et royale.

Saint Montan jeune ermite

Saint Montan en prière dans sa grotte

frise lys

- A qui s’adresse cette journée d’amitié et de pèlerinage ?

   A tous ceux qui le souhaitent et qui souhaitent découvrir sur site les lieux où vécut Saint Montan lors de son séjour en Vivarais, les membres du Cercle légitimiste du Vivarais sont certes particulièrement concernés, les membres des Cercles légitimistes voisins (Dauphiné, Lyonnais, Languedoc… etc.) qui veulent s’associer à cette journée sont les bienvenus, ainsi que toutes les personnes qui, sans être membres de Cercles légitimistes s’intéressent à l’histoire de la France chrétienne…

- Que faut-il prévoir d’apporter ?

   Chacun apporte son pique-nique, ses couverts… etc, ainsi qu’un siège pliant, une gourde, un couvre-chef (en principe, le 14 juillet il fait chaud et nous ne tenons pas du tout à ce que les participants prennent des coups de soleil et des insolations), mais aussi son missel et son chapelet !
Ceux qui veulent monter à la grotte de l’ermite (c’est un trajet de 20 mn à pied sur une pente pierreuse) penseront à prendre des chaussures de marche et, éventuellement, un bâton de marche ou une canne.
En revanche, on évitera les vêtements qui laissent les bras, les dos, les gorges et les cuisses nus : c’est un pèlerinage où la décence chrétienne est de mise, pas une journée à la plage !!!

- Quel est le programme précis ?

   Le rendez-vous pour tous sera à 10 h précises, dans les alentours de Viviers : mais nous n’en communiquerons le lieu exact ainsi que le détail du programme que par messages privés.

- Comment s’inscrire ?

   En nous écrivant au moyen du formulaire pour les commentaires, ci-dessous (ce ne sera pas publié).
L’inscription est obligatoire… et le plus tôt est toujours le mieux !

Dans la joyeuse attente de vous lire,
et surtout de vous retrouver,
soyons unis dans la prière pour notre chère France
et pour son retour à Dieu…

Trois lys blancs

2024-129. Devons-nous nous attendre à de nouvelles mesures contre la Messe latine traditionnelle ?

Mardi 18 juin 2024,
Fête de Saint Ephrem de Nisibe, diacre et docteur de l’Eglise (cf. > ici) ;
Mémoire des Saints Marc et Marcellien, martyrs ;
Dans l’Ordre de Saint Augustin, mémoire de la Bienheureuse Marine de Spolète ;
Deuxième jour du Jeûne des Apôtres (cf. > ici) ;
Anniversaire de la victoire de Patay (18 juin 1429 – cf. > ici) ;
Anniversaire de la mort de Michel-Richard de Lalande.

Messe traditionnelle

       Dans un article daté de ce 17 juin, le site anglophone « Rorate cœli », généralement bien informé, a publié une véritable alerte sous ce titre : Rumeurs grandissantes sur une « solution finale » pour la messe latine traditionnelle. C’est à lire > ici. Même les personnes qui, comme moi, sont absolument incapables de lire un texte en langue anglaise peuvent néanmoins faire un « clic » droit sur la page indiquée ci-dessus et activer « traduire en français » pour en prendre connaissance.

   En résumé : en rappelant la fiabilité des sources qui informent de ce genre d’événements à venir la rédaction de « Rorate cœli », cet article fait état de manigances acharnées et incessantes des ennemis de la Messe catholique, bien installés à la Curie, qui chercheraient par tous les moyens, en sus de toutes les mesures restrictives à sa célébration déjà publiées pendant l’actuel pontificat, à l’éradiquer totalement et définitivement.
Ils voudraient pour cela la publication la plus rapide possible, d’un document du Saint-Siège.

   Malgré le caractère urgent et très alarmiste de cet article, j’ai toutefois envie de commenter par un « nihil novi sub sole », sans trouble ni inquiétude véritables : je n’ai en effet jamais imaginé le moins du monde que ceux qui sont à la manœuvre dans l’ombre – mal cachés sous la soutane transparente de l’actuel occupant du trône pontifical – en resteraient là.
Qu’un énième document, quelque forme qu’il prenne, vienne encore restreindre de manière plus ou moins drastique la célébration publique et officielle de la Sainte Messe latine traditionnelle (ou tout, pour parler encore plus simplement, de la Sainte Messe catholique, pour la distinguer de la « Messe équivoque » que dénonçait feu Monseigneur Ducaud-Bourget cf. > ici), c’est dans la logique la plus évidente de cette pitoyable fin de règne.

   Mais j’entends déjà la question : « Mais, si cela arrive, et qu’un nouveau document vient carrément interdire la Messe traditionnelle, qu’allez-vous faire ? »
La réponse est très simple, absolument sereine, et sans l’ombre d’une hésitation : « Nous ferons ce que nous avons toujours fait : nous résisterons ! »

   Nonobstant une éventuelle « absolue interdiction », et n’en déplaise à tous ceux qui prêcheront « l’humble soumission » à des mesures qui ne seront qu’un abus de pouvoir supplémentaire, il ne manquera jamais de prêtres authentiquement catholiques qui, compte-tenu du caractère abusif et contraire à toute la Tradition liturgique et canonique d’une telle mesure, continuerons de célébrer la Messe latine traditionnelle, même s’il leur faut pour cela entrer en clandestinité ou passer pour « schismatiques ».
Et il ne manquera jamais de lieux non plus pour permettre au rite multiséculaire et sans équivoque d’être célébré, même s’il nous faut pour cela parcourir encore davantage de kilomètres.

   Je l’écris en toute tranquillité d’âme et je n’en fais pas mystère : nous résisterons… et nous patienterons.
Les papes ne sont pas éternels, leurs règnes ont toujours une fin : une grande partie de la solution de toute crise est toujours d’ordre biologique.
Il suffit d’attendre paisiblement.

   Aux heures difficiles, il faut toujours se souvenir que Dieu nous aime et que Sa vérité finit toujours par triompher.
A côté de cela, quelque pénibles que puissent être les agitations des méchants, et quelque douloureuses que puissent être les épreuves qu’ils nous infligent et infligeront encore, elles n’ont en réalité pas beaucoup de consistance et les promesses de la vie éternelle ne leur ont pas été assurées.  

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur

Missel traditionnel - vignette blogue

2024-113. Nous relayons un appel de l’Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF).

Logo UCLF

Jeudi de Pentecôte 23 mai 2024.

       Nos liens d’amitié avec l’Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF) ne sont pas un secret, et c’est avec joie que nous avons annoncé les deux grandes propositions de formation organisées pendant l’été à venir (voir > ici).
J’insiste au passage pour rappeler que le Camp Chouan et l’Université Saint-Louis ne sont pas réservés aux « jeunes » mais sont des structures dans lesquelles toutes les générations sont présentes et prient, réfléchissent, approfondissent leur connaissance de la doctrine légitimiste, et vivent quelques jours de détente dans un esprit que l’on peut qualifier de familial, celui de la famille légitimiste.

   Si j’en reparle aujourd’hui, c’est pour relayer un appel de l’UCLF.
Le Camp Chouan comme l’Université d’été ont un coût (location de locaux, intendance, logistique, impressions… etc.), qui est – certes – répercuté sur la participation financière demandée aux personnes qui viennent suivre ces sessions, qui est calculée au plus juste.
Toutefois, dans la fidélité aux usages de la Chrétienté, l’Union des Cercles considère qu’un problème pécunier ne doit pas être un empêchement à une participation, et qu’il faut faciliter celle de personnes ou de familles dont les moyens financiers ne leur permettraient normalement pas cette venue au Camp Chouan ou à l’Université Saint-Louis.
Voilà pourquoi, l’UCLF lance un appel à la générosité de ceux qui sont un peu plus « à l’aise » pour financer ces sessions et permettre à d’autres personnes moins aisées d’y participer.
Toute obole, même de quelques euros, est la bienvenue, et vous pouvez répercuter cet appel auprès des personnes de votre connaissance qui sont sensibles à la cause légitimiste et veulent faire quelque chose pour la soutenir. Merci par avance.

Contact pour de plus amples précisions ou pour connaître les modalités des dons > ici

La Gazette Royale - bannière

       Appel aussi en faveur de La Gazette royale.
Le bulletin trimestriel de l’Union des Cercles Légitimistes de France a un impératif besoin de nouveaux abonnés, si nous ne voulons pas que cette publication précieuse disparaisse.
Vous pouvez également offrir des abonnements au clergé et aux communautés religieuses au « tarif ecclésiastiques » de 10 €. 
Nous vous en remercions par avance.

Pour de plus amples renseignements voir > ici.
Bulletin pour abonnements > ici.

Bonnes lectures du Maître-Chat

Feu le Maître-Chat Lully a toujours encouragé la lecture et l’abonnement à La Gazette Royale

2024-106. Formation légitimiste : propositions de l’UCLF pour l’été 2024.

   Comme chaque année, l’Union des Cercles légitimistes de France (UCLF) propose, pendant l’été, des temps de formation.

   Nous n’insisterons jamais assez sur l’importance de la formation, d’autant que nous constatons chaque jour les naufrages intellectuels et spirituels liés à une formation incomplète ou insuffisante, chez les clercs comme chez les laïcs.

   La formation doctrinale, en religion comme en politique, est une nécessité vitale ; elle doit être continue ; elle doit chaque jour aller d’approfondissements en approfondissements ; elle n’est pas réservée à la « jeunesse » : les « adultes » et les « séniors » n’en sont en aucune manière dispensés.
C’est une question de survie dans ce monde de confusion, où règnent les idées fausses et les approximations.

Première proposition : Camp-chouan (21 – 26 juillet 2024).

Annonce du camp-chouan 2024 recto

Annonce du camp-chouan 2024 verso

Seconde proposition : Université Saint-Louis (28 juillet – 2 août 2024).

annonce université Saint-Louis 2024

2024-82. Neuvième pèlerinage annuel de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay (9-11 mai 2024).

Lundi 8 avril 2024,
Fête de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie.

Blason de la Confrérie Royale

Pèlerinage annuel de la Confrérie Royale

au Puy-en-Velay

du 9 au 11 mai 2024

pour le Roi et pour la France

Trois lys blancs

   - Pourquoi n’avez-vous pas annoncé plus tôt le Pèlerinage annuel de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay ?
- Le pèlerinage a lieu chaque année à l’occasion du « pont » de la fête de l’Ascension : c’est une institution. Le propre des institutions est d’être stables et pérennes. Seules les années 2020 et 2021 nous ont exceptionnellement empêché d’accomplir ce pèlerinage annuel aux dates normales, en raison des restrictions à prétexte sanitaire, mais les choses sont revenues dans leur configuration normale.
Nous avons rappelé les dates du pèlerinage 2024 lors de la conclusion du pèlerinage de 2023, nous les avons rappelées à diverses occasions depuis, et encore lors de la dernière lettre mensuelle de la Confrérie, précisant que nous donnerions les indications pour les inscriptions après la fête de Pâques.
Les personnes conséquentes et convaincues de l’importance de ce pèlerinage savent agir en légitimistes responsables et n’attendent pas qu’on soit derrière elles à multiplier les rappels avant d’inscrire, d’une année sur l’autre, cette date dans leur agenda prévisionnel…

En ce 8 avril, fête reportée de l’Annonciation, nous pouvons vous le dire : les inscriptions sont ouvertes à compter de ce jour, et elles seront closes (sans dérogation possible) le samedi 27 avril dernier délai.

   - Quel est le thème retenu pour ce 9ème pèlerinage annuel ?
- L’année 2024 est riche de plusieurs anniversaires royaux importants, que nous évoquerons plus ou moins longuement, soit lors du pèlerinage lui-même, soit en d’autres occasions.
Compte-tenu du fait que la date du 10 mai se trouvera dans les jours de notre pèlerinage, nous ne pouvons pas ne pas mentionner le 250ème anniversaire de la mort de Louis XV (10 mai 1774), et le 230ème anniversaire de l’assassinat de Madame Elisabeth (10 mai 1794). Des conférences leur seront donc consacrées lors des approfondissements prévus, et je ne doute pas qu’ils seront pour les participants l’occasion de véritables découvertes, tant dans l’ordre spirituel qu’en ce qui concerne la doctrine monarchique traditionnelle.

Louis XV en costume de Sacre par Louis-Michel van Loo - blogue

Louis-Michel van Loo : Louis XV en costume de Sacre

   - Y a-t-il des nouveautés dont vous pouvez nous faire part ?
- Oui, et d’importance ! Tout en maintenant fermement la démarche de pèlerinage au Puy - ce sanctuaire primordial de la dévotion mariale sur le sol de ce qui deviendra la France, ce sanctuaire lié par tant de points historiques à nos Souverains et à la Gesta Dei per Francos -, nous ne logerons pas dans la cité du Puy elle-même, dans laquelle nous nous rendrons bien sûr, mais nous nous réunirons à quelque distance de là.
Certaines circonstances, absolument indépendantes de notre volonté, mais liées à la malice des ennemis du Trône et de l’Autel, nous ont contraints à cette décision, qui nous semble la meilleure, en l’état actuel des choses, afin de conserver à notre démarche de pèlerins un esprit paisible et serein.

   - Concrètement qu’est-ce que cela entraîne pour les pèlerins qui désirent participer au pèlerinage ?
- Le lieu du séjour ne sera communiqué qu’aux personnes qui feront la démarche pour s’inscrire : appelons cela une « mesure de prudence ».
Les personnes qui veulent donc participer au pèlerinage, qui, je le rappelle, commence le jeudi de l’Ascension 9 mai dans l’après-midi et s’achève le samedi 11 mai dans le début de l’après-midi, nous contactent au moyen de l’adresse électronique suivante : pelerinage.confrerie@gmail.com.
Pour les personnes qui ont déjà participé à nos activités et qui nous sont connues, elles recevront alors en retour un document plus précis leur permettant de finaliser leur inscription. Les personnes qui n’ont jamais participé à nos pèlerinages ou activités devront impérativement nous communiquer un numéro de téléphone afin que nous puissions avoir avec elles un contact personnel préalable.
Attention ! Les demandes concernant l’hébergement seront traitées dans l’ordre de leur arrivée. Il est donc raisonnable de prendre contact avec nous sans tarder pour que nous puissions gérer ces questions pratiques le mieux possible.

Supplice de Madame Elisabeth - blogue

   - Que devons-nous souhaiter à ce neuvième pèlerinage ?
- Plus que des souhaits – qui n’engagent pas à grand chose -, nous demandons à toutes les âmes de bonne volonté, qui aiment la France et soutiennent le combat légitimiste, de nous soutenir de leurs prières dans ces semaines de préparatifs de notre pèlerinage, et, si elles souhaitent nous aider plus concrètement en quelque manière (cela peut aller à de l’aide pour le secrétariat, à l’acceptation de responsabilités pratiques pendant les jours du pèlerinage, et aux dons manuels pour soutenir l’organisation et aider à la prise en charge financière des ecclésiastiques), de bien vouloir se manifester à nous sans retard. Nous les en remercions !

Notre-Dame du Puy - Vierge Noire - 12 mai 2018

Notre-Dame du Puy

2024-53. Mardi 19 mars 2024 : fête de Saint Joseph.

Saint Joseph avec l'Enfant Jésus aux lys - blogue

Mardi 19 mars 2024

Fête de Saint Joseph,

époux de la Bienheureuse Vierge Marie

Nous aurons la très grande joie d’avoir ce jour-là une Sainte Messe au Mesnil-Marie >>>

   Programme :

- 11 h : Sainte Messe chantée
- 12 h 30 (pour ceux qui le désirent) : Repas partagé
- 15 h 30 : Chapelet et salut du Très Saint Sacrement

   Important :

   Nous vous prions de bien vouloir nous signaler avant le samedi 16 mars (au moyen de l’espace pour les commentaires, ci-dessous – ce ne sera pas publié) si vous désirez assister à la Messe, en nous précisant vos noms et numéros de téléphone [de manière à pouvoir vous contacter s’il y avait un changement de dernière minute], et – de manière encore plus indispensable – si vous souhaitez rester pour le déjeuner [afin d’organiser la répartition des mets]. Merci.

Lys en vignette typographique - blogue

2024-34. Où une question somme toute anodine entraîne un long développement : « De gustibus et coloribus non est disputandum ».

Des goûts et des couleurs on ne dispute pas
(mais on en peut sereinement discuter)

7 février 2024,
Fête des Bienheureux Jacques et Guillaume, martyrs (cf. > ici) ;
Mémoire du Bienheureux Pie IX, pape et confesseur (cf. > ici) ;
Mémoire de Saint Romuald, abbé et confesseur ;
Mémoire de la Bienheureuse Marie de la Providence, vierge.

Tolbiac au clavier - blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Vous avez été plusieurs, depuis un peu plus de deux mois, à poser une question récurrente à mon papa-moine, à l’occasion de messages ou de commentaires, et Frère Maximilien-Marie n’a jusqu’ici répondu qu’à une seule des personnes qui l’interrogeaient à ce sujet, me semble-t-il…
Cette question, formulée de diverses manières, demande avec quelque insistance parfois : « d’où proviennent donc ces magnifiques images qui illustrent vos articles sur Jésus et les saints ? »
Cette question, c’est moi qui vais aujourd’hui y répondre, mais pas sans avoir rappelé ou précisé certaines choses…

Tolbiac au clin d'œil - blogue

A -  De gustibus et coloribus…  

   Vous l’avez compris depuis bien longtemps, Amis lecteurs, Frère Maximilien-Marie aime illustrer les publications du blogue avec des reproductions de tableaux ou d’œuvres d’art, des photographies ou dessins, adaptés au sujet traité dans l’article, ou le complétant d’une certaine manière. Ce faisant, il a d’ailleurs énormément approfondi ses études d’histoire de l’art ainsi que la connaissance des œuvres picturales, comme aussi d’ailleurs ses talents de photographe (dans les premières années de ce blogue, il ne possédait qu’un tout petit appareil photo  numérique de poche de qualité fort médiocre, et maintenant – grâce à un cadeau – il utilise un appareil photo « Canon Reflex » de qualité professionnelle qui permet des prises de vue beaucoup plus précises et belles).

   Evidemment, il choisit les illustrations en fonction du sujet traité… et de ses goûts.
Et là, je puis vous garantir que vous ne trouverez pas chez nous de reproductions de tableaux dits abstraits, non figuratifs ou produits de « l’art conceptuel »… etc.
Peut-être, très occasionnellement et comme par exception, des œuvres de la période romantique, mais probablement jamais d’œuvres impressionnistes ou issues des mouvements postérieurs de la peinture : exception faite peut-être de certains tableaux de l’inclassable Salvador Dali…

   Car, à la vérité, Frère Maximilien-Marie est, en peinture comme en architecture et en musique, essentiellement – et plus que viscéralement – attaché aux deux siècles qui suivent le saint concile de Trente : le maniérisme, l’âge baroque par dessus tout, le classicisme français, et un peu (à doses homéopathiques) le néo-classicisme ou l’académisme du XIXème siècle.
Pour l’art comme pour la politique, mon papa-moine, dont j’ai entièrement adopté les goûts et la pensée, est un religieux d’Ancien Régime« totalement assumé et décomplexé » comme on dit de nos jours.

   En outre, il ne renie en aucune manière son engouement, dans le domaine des représentations religieuses, pour les images de dévotion de « style italien » ou « sulpicien » au charme désuet qui l’ont toujours fasciné, et lui ont parlé au cœur depuis sa petite enfance : ces images que l’on a tellement critiquées depuis « l’après-guerre » (j’ai lu des articles de la fin des « années 40 » et des « années 50 » – sans parler de la période conciliaire ! – de la revue d’études liturgiques « La Maison-Dieu » qui me donnent vraiment envie de mordre et de griffer tellement je les trouve bêtes et méchants !).

   Vous serez peut-être scandalisés si je vous dites que les fresques du Bienheureux Giovanni da Fiesole, dit Fra Angelico, dont on lui a vanté le talent et l’ « art spirituel » usque ad nauseam lors de ses études d’iconographie religieuse (et qu’il a visitées pendant des heures au Couvent Saint-Marc de Florence), le laissent de marbre ; ou que l’art religieux du quatrocento et même de la première moitié du cinquecento ne lui « parlent » absolument pas.
De la même façon, le style de certains artistes du XXème siècle – profondément catholiques au demeurant -, fort prisés par certains prêtres ou religieux « tradis », n’éveille en nous (« nous », parce que je parle pour Frère Maximilien-Marie et pour moi) aucun écho, aucune élévation spirituelle, aucun élan de l’âme.

Rien !
Strictement rien !

   En matière de sensibilité artistique religieuse il y a autant de cas que de personnes ; et il y a – Dieu merci ! – une grande et légitime liberté.
Certaines âmes sont « portées » par le béton de la chapelle du couvent Sainte-Marie de La Tourette, l’église Notre-Dame de Royan ou la cathédrale de Brasilia : grand bien leur fasse ! Pour nous, ces édifices sont archidéprimantissimes et psychologiquement oppressants, tandis que nous nous trouvons en vérité spirituellement transportés dans les églises baroques et rococos d’Italie, de Bavière ou d’Autriche.

   A un pilier droit et sobre, nous préfèrerons toujours une colonne torse, surchargée de détails ornementaux : le premier nous est aussi rébarbatif que l’énoncé d’un problème mathématique, la seconde nous enthousiasme et nous remplit d’une joie vivifiante, sorte d’avant-goût du paradis.

basilique Saint-Alexandre et Saint-Théodore de l'abbaye d'Ottobeuren

Basilique Saint-Alexandre et Saint-Théodore de l’abbaye d’Ottobeuren (Bavière)

B – In omnibus caritas…

   Je ne partirai pas en croisade contre ceux qui goûtent la peinture religieuse de Fra Angelico ou de Giotto, de Maurice Denis ou de Pierre Puvis de Chavannes, ou qui s’émerveillent devant les sculptures d’Henri Charlier : simplement je ne les comprends pas – car c’est pour moi de l’ordre d’une totale incompréhension, comme si l’on me parlait une langue inconnue -, mais je puis entendre que cela corresponde à quelque chose d’important pour eux et je le respecte.
Je ne leur demande point de communier à mon enthousiasme pour les toiles du Caravage, de Simon Vouet ou de Pierre de Cortone, celles de Charles Le Brun, Hyacinthe Rigaud ou Pierre Mignard, ni d’éprouver les tressaillements d’esprit et d’âme qui sont les miens dans la contemplation de la sculpture du Bernin : j’attends juste – s’ils ne les comprennent pas – qu’ils acceptent que l’art baroque est profondément accordé à mon tempérament spirituel, et qu’ils le respectent.

   Ce blogue étant celui du Mesnil-Marie, dont le moine et le chat sont l’un comme l’autre baroquissimes jusqu’à la moëlle, il ne faut point s’attendre à y trouver autre chose que des illustrations qui leur conviennent à l’un comme à l’autre.
S’il y a certains de nos lecteurs auxquels elles ne plaisent pas, mais qui, par ailleurs, apprécient nos textes, ils n’ont qu’une seule chose à faire : ne pas regarder ces images et continuer leur lecture sans y prêter attention.
De notre côté, cela ne changera pas : si toutefois vous aviez encore quelque illusion à ce sujet, je vous puis assurer que c’est absolument en vain.

   Un vieil adage augustinien répète (et c’est grande sagesse) : « In necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas : dans les choses essentielles (celles qui touchent à la doctrine révélée, au dogme et à la morale), il faut l’unité ; dans les domaines pour lesquels diverses manières de penser sont légitimes, liberté ; mais en toutes choses, il faut conserver la charité ».
La perception artistique, la manière dont les divers tempéraments psychologiques appréhendent les œuvres d’art, ou la façon qu’a tel ou tel de percevoir l’esthétique de ce tableau ou de cette sculpture (sauf évidemment dans le cas d’œuvres blasphématoires, obscènes ou impies) sont de l’ordre de ces « in dubiis » où la liberté est pleinement légitime… mais où la charité n’est pas facultative.

   Nous vivons, malheureusement, dans un monde où des questions de pure sensibilité (je ne parle pas des questions doctrinales ou morales, ni des sujets qui leurs sont connexes) sont la source d’innombrables soupçons négatifs et querelles, qui s’enveniment et s’exacerbent pour arriver à des ruptures d’une radicalité inouïes : la mentalité qui tend, à tout propos et sans relâche, à « chercher des poux sur la tête d’un chauve » n’est pas, en définitive, un signe de bonne santé psychologique et spirituelle.

Tolbiac avec Saint Augustin

C – J’en reviens maintenant à la question initiale…

   Après ces réflexions qui nous ont entraînés bien loin dans les profondeurs de l’âme humaine, je puis maintenant revenir à la question initiale : d’où proviennent donc nos illustrations ?

   C’est très simple : lorsque ni Frère Maximilien-Marie ni moi-même ne trouvons d’images conformes à ce que nous recherchons et aimons, pour illustrer nos textes – soit parce qu’il n’en existe pas soit parce que celles qui existent ne nous plaisent vraiment pas -, nous les créons, tout simplement !
Désormais certaines fonctionnalités informatiques, liées à ce que l’on nomme très improprement « intelligence artificielle » (en effet, l’intelligence est et sera toujours et uniquement du côté de l’homme : la machine, elle, ne fera jamais que mettre en œuvre ce pourquoi l’intelligence humaine l’a programmée en lui permettant d’effectuer à grande vitesse des inventaires et des associations), sont des outils de création d’images.

   Nous ne dessinons pas ni ne peignons sur un écran d’ordinateur : nous nous contentons de demander à l’outil informatique ce que nous souhaitons, en écrivant des phrases, qui précisent le style que nous souhaitons (par exemple : une fresque dans le style de Raphaël, une sculpture gothique en bois, une gravure en taille douce, un tableau baroque de style flamand ou une enluminure de livre d’heures du XVème siècle… etc.) et le sujet (par exemple un évêque en ornements baroques ou une vierge martyre de l’époque paléochrétienne, en précisant les attributs [livre, auréole, fleurs...], la couleur de ses cheveux ou de ses yeux… etc) : les propositions rendues par l’application correspondent à nos souhaits… ou pas.
Il faut trier, recommencer, approfondir la connaissance des ressorts sur lesquels il faut appuyer pour approcher au mieux du résultat espéré.
Il faut de la patience, comme, en définitive, lorsqu’on dessine ou peint.

   Parfois, des détails incongrus apparaissent, parce que la très bête « intelligence artificielle », qui dispose, pour inspirer son travail, de milliers de détails recensés et inventoriés dans des milliers d’œuvres d’art déjà existantes dont elle a les références en ses banques de données, ne fera pas les bonnes associations, ne comprendra pas exactement la description qu’on lui a donnée, n’a pas la subtilité ni la sensibilité que nous attendons d’elle.

   Mais d’autres fois, c’est plutôt satisfaisant ; même si ce n’est jamais vraiment parfait.
Nous sélectionnons finalement, puis publions les images qui nous plaisent et qui, à notre sens et selon nos goûts, peuvent contribuer à attirer l’attention de l’œil et de l’âme vers ces saints oubliés, méconnus, peu invoqués, qui ont contribué à la première évangélisation de notre beau Royaume ou qui sont issus de nos chères dynasties royales, mais pour lesquels l’iconographie est terriblement indigente.
Il est fréquent, en effet, qu’il n’existe pas – ou plus – de portraits de ces saints ou que le peu qui existe ne soit pas très esthétique.
Une très authentique miniature du XIVème siècle n’est pas forcément une réussite artistique ; et je connais des tempera sur bois de l’école siennoise qui coûtent des fortunes sur le marché de l’art, mais aussi sur lesquelles la Mère de Dieu louche ou est affublée d’un goître !
Entre une fresque du XIIIème siècle sur laquelle un saint a autant d’expression qu’un poisson rouge après 999 tours dans son bocal, et un  portrait – imaginaire certes – réalisé grâce à l’ « intelligence artificielle » mais correspondant à ce que nous souhaitons en matière de dévotion, d’expression et de symbolique, nous n’hésitons pas et nous choisissons la seconde !

   Plusieurs de nos amis, prêtres, religieux et même authentiques artistes, nous ont félicité pour ces réalisations : comme je crois qu’ils sont de véritables amis, nous ne les soupçonnons pas de vile flagornerie à notre endroit.
Et nos œuvres, habituellement nous les signons. Pour moi : « Tolbiac fecit », et pour Frère Maximilien-Marie « Fr. Mx.M.  fecit », puisqu’elles deviennent véritablement nos œuvres propres.

   Pour mon papa-moine, qui souffre depuis des mois et des mois de névralgies dans la main droite, qui éprouve de grandes souffrances pour écrire, et qui ne peut plus dessiner, alors que pour lui le dessin et l’illustration ont toujours été une quasi nécessité, la découverte de cet outil – qui n’est et ne restera jamais qu’un simple outil – a été un véritable soulagement de l’esprit, puisque, quoique différemment, il lui est ainsi possible de continuer une production picturale.

   Il est possible que certains autres de nos lecteurs ne nous disent pas qu’ils n’aiment pas nos illustrations parce qu’ils les trouvent trop « sulpiciennes », « sucrées », « baroques », « de goût italien » : nous les remercions de leur charitable patience à notre endroit, et les invitons – pourquoi pas ? – à travailler eux-mêmes à réaliser des images conformes à leur piété et à leurs goûts, pour éventuellement les porter à notre connaissance. Nous en serons honorés : « in omnibus caritas » !

   Voilà, j’espère avoir répondu aux interrogations qui nous ont été adressées, mes bien chers Amis…
Restons chat-leureusement unis dans l’amour de la Beauté et Bonté suprême qui est Dieu Lui-même, Lequel nous a donné des sensibilités différentes pour que nous Le goûtions tous et chacun d’une manière unique.

pattes de chat Tolbiac

Moine peintre - blogue

2024-29. Intervention de Sa Majesté exprimant son soutien aux paysans de France.

Dimanche de la Septuagésime 28 janvier 2024,
Fête de Saint Charlemagne, Roi des Francs et empereur d’Occident.

       Ce samedi 27 janvier 2024 en début de soirée, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX de France, a publié sur les réseaux sociaux le texte suivant.
A ceux qui prétendent que le Prince est loin des Français et de leurs préoccupations, et qui n’ont qu’une conception assez binaire de la politique, ce texte donne- une fois de plus, une belle et forte leçon d’authentique réalisme et montre à quel point le Roi est proche de ses sujets et désireux d’apporter une solution juste, conforme à la manière dont la Famille Capétienne a toujours recherché le bien des Français.

Prince Louis de Bourbon

       Quand donc seront entendues les plaintes des agriculteurs et des pêcheurs de France que l’on empêche de travailler ? Comment ne pas être solidaires de ceux qui depuis des décennies subissent des contraintes aux finalités assez opaques et souvent contradictoires les unes les autres ?

   Quand arrêtera-t-on de faire établir des règlements par des autorités lointaines, déconnectées de la vie des métiers ? Les technocrates ont, hélas, bien trop souvent perdu depuis plusieurs générations, tout contact avec les particularités de la terre et de la mer. Quand cessera-t-on d’accorder crédit aux plus radicaux visant, pour toute l’Europe, non pas les progrès mais la disparition de l’agriculture traditionnelle nourricière ?

   L’histoire enseigne que la souveraineté alimentaire est essentielle pour qu’un pays assume son destin.
La crise qui explose actuellement vient de loin. Ceux qui savent écouter les Français et les comprendre, la sentaient poindre depuis longtemps. Elle prolonge celle des Gilets Jaunes de 2018 qui n’a connu que quelques réponses faibles, partielles et ponctuelles sous forme d’aumônes.

   Il était alors attendu du pouvoir une remise en cause de l’ignorance des réalités des professions et la prise en compte de la dégradation continue des territoires ruraux livrés à l’abandon des services publics ; attendu un changement d’attitude vis-à-vis de ceux qui travaillent et peinent pour des salaires de misère et des conditions de vie très dures mettant un cinquième de la population sous le seuil de pauvreté.

   Chaque fois, le même mal est dénoncé. Celui de ne pas vouloir écouter ceux qui savent, pour ne prendre que le parti de ceux qui spéculent et qui cogitent dans leur cabinet loin des réalités de terrain. Celui du décalage entre la vraie vie et l’idéologie surtout quand celle-ci n’est même plus capable de penser en termes de système global. Chacun y va de sa spécialité ou de sa particularité sans se préoccuper d’une approche globale dans laquelle la société tout entière trouverait sa place.
Pourtant l’agriculture comme la pêche permettent aisément de comprendre que la société est une chaîne et que, si certains veulent se nourrir correctement et au juste prix, il faut que d’autres produisent, et surtout, actuellement, puissent produire sans entraves.

   Si la France officielle ne revient pas au réalisme politique, sans chercher à être prophète, gageons que les carrefours et les autoroutes resteront bloqués pour longtemps. Virtuellement aucun barrage n’a été enlevé depuis les Gilets jaunes puisqu’aucune réforme de fond n’est apparue jusqu’alors.
Suspendus un temps, ils peuvent reprendre leur vigueur.

   En politique il n’y a rien de pire que le déni de réalité. Les agriculteurs et les pêcheurs en font les frais actuellement mais ils savent qu’ils ne sont que l’avant-garde de tout un peuple qui peu à peu redécouvre que s’il a beaucoup de devoirs, il a aussi des droits. Notamment celui de vivre de son travail.

   Alors ne restons ni aveugles ni silencieux face à la tragédie que vivent nos agriculteurs et nos pêcheurs afin qu’ils soient entendus et qu’enfin l’État se souvienne qu’en France il ne peut y avoir de pays sans paysans.

manifestation des paysans janvier 2024

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