Archive pour la catégorie 'Annonces & Nouvelles'

2024-263. Combien se contentent de répéter sans cesse : « je voudrais bien », sans dire jamais : « je veux » !

25 novembre,
Fête de Sainte Catherine d’Alexandrie, vierge et martyre,
l’une des « voix » du Conseil de Sainte Jeanne d’Arc (cf. ici et > ici).

frise lys

Lettre mensuelle aux membres et amis

de la Confrérie Royale

- 25 novembre 2024 -

Blason Confrérie Royale petite taille

Bien chers Membres et Amis de la Confrérie Royale,

       Inexorablement, le temps s’écoule et nous entraîne dans ses flots continus qui ne marquent jamais la moindre pause : les jours succèdent aux jours, les semaines aux semaines, les mois aux mois, les années aux années, et nous sommes emportés. Inexorablement.

   Nous venons de passer le dernier dimanche de l’année liturgique, dimanche annonciateur de la fin des temps, et samedi, avec les premières vêpres du premier dimanche de l’Avent, nous commencerons un nouveau cycle spirituel, une nouvelle année de grâces, une nouvelle année – je vous le souhaite – de croissance spirituelle et de progression surnaturelle, en suivant les pas de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de Notre-Dame, et de tous les Saints.

   Les Saints, chacun selon la grâce propre qui lui a été départie dans les divins et impénétrables conseils où la divine Providence a fixé la vocation de chacun, nous montrent la voie, nous précédent, nous accompagnent, nous éclairent.

Le Christ en sa gloire entouré des saints

Le Christ dans Sa gloire entouré de saints

   Il ne nous est pas demandé d’en être des pastiches, ni de nous efforcer de leur ressembler à la manière de serviles copies conformes. L’imitation des Saints qui nous est si vivement recommandée consiste dans la découverte et l’approfondissement de l’appel personnel unique que Dieu nous adresse, afin d’y répondre en y appliquant tout notre cœur, toute notre âme, toute notre intelligence et toute notre volonté, en adaptant à notre cas personnel les exemples que les Saints nous ont laissés :

   « A sa sœur religieuse qui lui demandait : « Mon frère, que faire pour devenir une sainte ? » Saint Thomas, en son langage laconique et expressif, répondait : « Velle ! » Le vouloir. 
A quoi Sainte Marguerite-Marie faisait écho quelques siècles plus tard : « Pour devenir une sainte, il suffit d’un bon je le veux ».
En vérité toute la perfection d’une vie religieuse est là, en raccourci, dans un « oui » plénier, immuable, qui livre une âme à Dieu sans réserve et pour toujours.
Ce qui manque malheureusement à beaucoup, c’est moins la grâce – toujours à portée des cœurs généreux – qu’une volonté arrêtée.
Si tous osaient dire, comme ce jeune converti entré à la Trappe : « J’ai commis tous les crimes, à peu d’exception près ; à vingt-cinq ans j’étais déjà un vieux pécheur, eh bien ! par la miséricorde de Dieu je deviendrai un saint et un grand saint ». Et il tint parole.
Mais la sainteté, avec tout son cortège de renoncements et ses perspectives de mort à soi-même épouvante, et combien, jusqu’à la mort, se contentent de répéter sans cesse : « je voudrais bien », sans dire jamais : « je veux » ! » (Rd. Père Colin c.ss.r., in « Culte des vœux » p. 91).

   Cette citation, est à lire, à relire, à méditer, à ruminer longuement. Si elle a été écrite en premier lieu à l’intention de jeunes personnes qui s’engageaient dans la vie consacrée, elle ne leur est toutefois pas réservée : tout chrétien qui prend au sérieux sa vie chrétienne – et j’ajoute aussi : tout membre de la Confrérie Royale qui prend au sérieux son engagement dans cette milice spirituelle – est appelé, chacun selon son état de vie particulier, dans le siècle autant que dans le cloître, à une vraie perfection religieuse.

aquarelle - pèlerin sur un sentier de montagne - blogue

   L’espèce de sursaut et de nouvel élan spirituel auquel nous pousse et nous presse tout recommencement, tel que le début d’une nouvelle année liturgique, puis, dans quelques semaines, le début d’une nouvelle année civile, nous invite en même temps à prendre un certain recul, à établir des bilans, à redynamiser nos résolutions et revivifier nos engagements…

   Quels sont mes engagements ? Quelles sont mes résolutions ? Qu’en est-il de la volonté avec laquelle je m’attache et m’efforce de les honorer ? Ma volonté est-elle intacte et aussi ferme qu’au premier jour ? Ou bien a-t-elle été émoussée par le temps, érodée par la routine ? Qu’en est-il de la ferveur et de l’enthousiasme qui m’ont porté lorsque je me suis engagé ?
Autant de questions qu’il importe de ne pas esquiver, auxquelles il importe de répondre, honnêtement devant Dieu.

   Résolution ! Résolution !
Le démon ne craint pas les âmes irrésolues. Le démon ne craint pas les âmes inconstantes. Le démon ne craint pas les pusillanimes et ceux dont la persévérance manque d’opiniâtreté.
Résolution ! Résolution !
Les méchants, les pervers, les hommes mus par l’antichristianisme, les agitateurs animés par la haine du catholicisme, les libres-penseurs, les maçons, les révolutionnaires, les contempteurs du Trône et de l’Autel, les sectateurs des faux dieux qui violent et qui tuent sur la terre de France, les modernistes qui ruinent la Sainte Eglise, bref le démon et tous ceux qui le servent, ne sont forts que des résolutions sans énergie et de la mollesse de volonté de ceux qui « pensent bien » mais ne vont guère au-delà.

   Je vous y laisse réfléchir, et en tirer les conséquences qui s’imposent.

Tout vôtre in Corde Jesu & Mariae.

                                Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

 frise lys

    Attention !
Quelques avis importants à lire avec application svp :

   - Le pèlerinage annuel de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay aura bien lieu l’année prochaine, aux dates habituelles, c’est-à-dire à l’occasion du « pont » de l’Ascension, soit du jeudi 29 au samedi 31 mai 2025.
A noter que le jeudi de l’Ascension 29 mai sera l’exact bicentenaire du Sacre de SMTC le Roi Charles X (29 mai 1825).
Le pèlerinage aura lieu dans les mêmes conditions qu’en 2024 : rassemblement, hébergement, offices religieux et conférences en dehors de l’agglomération du Puy, en un lieu discret que nous ne dévoilons pas publiquement et pour lequel nous demandons aux participants de ne pas le dévoiler : c’est le prix de la sérénité de notre pèlerinage.
Nous demandons dès à présent aux personnes intéressées de se faire connaître à nous, sans aucun retard, et nous souhaiterions avoir des personnes de confiance qui se constituent « relais » dans les diverses provinces du Royaume pour nous seconder dans l’organisation.

   - Les personnes qui souhaitent faire célébrer des Saintes Messes, pour la France, pour le Roi, pour la Famille Royale, en l’honneur de Monseigneur Saint Michel les premiers mardis, ou pour leurs intentions personnelles, peuvent si elles le désirent s’adresser aux prêtres membres de la Confrérie Royale pour cela.
Nous contacter : contact@confrerieroyale.com

   - De la même manière, les membres et sympathisants de la Confrérie Royale qui ont des intentions de prière peuvent nous contacter pour nous les confier : elle seront inscrites dans le cahier à cet usage dans la chapelle privée du Refuge Notre-Dame de Compassion, qui est l’ermitage où vit votre Prieur, et seront alors présentées à l’intercession de Notre-Dame, des Saints de France, ainsi que de Sainte Philomène qui se plaît à entendre les prières qui lui sont adressées ici devant son gisant et sa relique. Même adresse électronique de contact que ci-dessus.

   - Les ecclésiastiques de la Confrérie Royale restent ouverts à l’organisation ou à l’animation spirituelle d’autres pèlerinages que celui du Puy, petits pèlerinages provinciaux ou régionaux à l’initiative de cercles ou de groupes légitimistes.
L’année 2025 est une année sainte, au cours de laquelle le trésor des indulgences de la Sainte Eglise sera largement ouvert, et de nombreux sanctuaires, dans toute la France, offriront la possibilité de « gagner l’indulgence » du Jubilé. Ce peut être l’occasion de revivifier spirituellement nos mouvements légitimistes. Pensez-y !
Ne pas hésiter à prendre contact avec nous.

   - Je me permets enfin de vous signaler que le Refuge Notre-Dame de Compassion, comme chaque année, édite des cartes de vœux de Noël et du Nouvel An : de très belle qualité, elles sont réalisée à partir d’œuvres d’art religieuses – voir > ici

Grille d'honneur du château de Versailles enneigée - 21 novembre 2024

Grille d’honneur du château de Versailles enneigée
21 novembre 2024

2024-258. Au Mesnil-Marie, un mois après l’épisode cévenol des 16, 17 et 18 octobre 2024.

Dimanche soir 17 novembre 2024,
6ème dimanche après l’Epiphanie transféré (cf. > ici).

Tolbiac au verre d'eau - blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Il y a exactement un mois, en notre Mesnil-Marie, nous étions affrontés à un épisode cévenol assez dévastateur, dont je vous ai rendu compte > ici et > ici.
Certains d’entre vous nous ont fait l’honneur de s’inquiéter, nous adressant quelques messages pour nous demander si la route qui traverse le hameau est à nouveau ouverte à la circulation, et surtout si nous avons de l’eau.

   Je vous remercie pour votre sollicitude et je vais m’efforcer de répondre ce soir à ces deux questions.

I – L’accès au hameau :

   Je vous invite à retourner éventuellement consulter à la fin de mon article qui se trouve > ici, la dernière photographie que j’y publiais montrant le pont qui enjambe la rivière l’Eysse (sur lequel passe la D337 pour arriver à notre hameau par l’ouest) dévasté par la crue.
Je vous en montre maintenant une autre, prise au même endroit un mois après : si vous aimez le jeu qui consiste à trouver les différences sur deux images presque semblables, vous pourrez vous y livrer… et me faire part de vos résultats…

7 novembre 2024 - pont ouest d'accès à Condas

   En résumé, mis à part le niveau de la rivière, pratiquement rien n’a changé : la circulation est interdite sur la D337, sauf pour les riverains.
Les services de l’équipement ont disposé, en travers de la chaussée des deux côtés du pont, un monticule de terre, pour empêcher que des imprudents ne le veuillent franchir, malgré les barrières et panneaux d’interdiction qui ont été mis en place.
A la rigueur, seuls des cyclistes, à condition de descendre de leur engin et le tenir à la main afin de traverser à pied, peuvent circuler sur cette route de bout en bout.

   L’une des conséquences consiste dans le fait que cette D337, qui n’est déjà pas très passante en temps habituel, n’est utilisée que par les habitants du hameau et leurs visiteurs, ce qui signifie que nous n’entendons qu’assez rarement des bruits de moteur… et nous ne nous en plaignons pas ; tout au contraire !

   L’autre conséquence, c’est que chaque fois que mon papa-moine doit se rendre en direction du village de Borée (ce qui est le cas par exemple le dimanche matin, afin de rouler jusqu’au Puy), il doit compter une dizaine de minutes supplémentaires pour son trajet puisqu’il doit quitter le Mesnil-Marie en prenant la direction de l’est, monter au village et le traverser entièrement, puis rejoindre le lieu-dit « les Quatre Routes » pour s’engager ensuite sur la route de Borée.
Je vous ai matérialisé cela sur la carte ci-dessous. En violet figure l’itinéraire normal (un peu plus de 2 km), et en vert celui qu’il faut utiliser (presque 6 km) jusqu’à ce que les travaux de rétablissement de la circulation par ce pont soient achevés… ce qui ne nous semble pas devoir arriver à brève échéance (et nous le concevons tout-à-fait, et sans nous plaindre, puisque notre hameau demeure accessible, tandis que les services de l’équipement doivent intervenir en de très nombreux endroits du département où les chaussées ont été gravement abîmées et présentent des caractères de plus grande urgence). 

Le détour par le village pour accéder au hameau de Condas

II – L’eau courante au Mesnil-Marie :

   Pour bien comprendre notre situation, il faut se souvenir que lorsque l’association Refuge Notre-Dame de Compassion est devenue propriétaire de cette ancienne manse, il a fallu engager des travaux relativement importants pour avoir l’eau courante dans la maison, puisqu’il n’y avait rien : ni évier, ni sanitaires, ni douche, ni canalisation, ni évacuation des eaux usées… etc.

   Il n’existe pas ici de réseau d’adduction d’eau potable ni de réseau d’assainissement. C’est d’ailleurs le cas de presque tous les hameaux de notre village.
Les habitants des hameaux doivent donc se débrouiller soit avec les sources privées soit avec les antiques droits d’eaux, qui existent depuis plus d’un millénaire, pour avoir de l’eau qui coule au robinet.

   Les aménagements du Mesnil-Marie ont été pensés par mon papa-moine avec les conseils et suggestions des artisans auxquels il a accordé sa confiance.
Mon vénéré prédécesseur, feu le Maître-Chat Lully, avait rendu-compte de ces travaux (par exemple > ici) dans les pages de ce blogue in illo tempore. Il y a aussi, en particulier, un article complet consacré à notre béalière (à commencer par la signification de ce mot) et au fonctionnement de notre installation > ici.

   Frère Maximilien-Marie est très heureux que notre installation pour l’eau courante ne nous rende pas dépendant d’une entreprise nationale ou multinationale, mais continue à profiter d’un système plus que millénaire avec des droits hérités du Moyen-Age !

représentation schématique de l'adduction d'eau du Mesnil-Marie

   Sur le dessin ci-dessus, j’ai schématisé notre installation pour que ce soit le plus clair possible :

- en bas à droite, figuré par un cercle rouge, il y a le puisard, qui a été creusé au confluent de la béalière, qui passe au pied du rocher sur lequel est édifié notre Mesnil-Marie, et du ruisseau qui en longe les terrains (de manière à ce qu’il soit toujours alimenté, soit que le ruisseau soit à sec, soit que la béalière ne soit pas en service) ;
- la création de ce puisard a permis à quatre autres maisons du hameau d’avoir elles aussi une alimentation en eau convenable ;
- l’eau entre dans ce puisard par les côtés : elle est filtrée à la fois par les graviers et sables qui l’entourent, et par les parois perméables spécialement aménagées avec lesquelles il a été construit ;
- dans le fond du puisard, nous avons une pompe immergée, qui envoie l’eau vers notre citerne, enterrée à une quarantaine de mètres de là : la situation de cette citerne a été très précisément calculée, parce que le Mesnil-Marie est construit sur un énorme rocher, et qu’il a fallu utiliser la configuration particulière de celui-ci pour ensuite faire monter les canalisations enterrées jusqu’à la maison, en faisant en sorte que nous n’ayons pas de longues tranchées à creuser dans la roche ;
- à l’intérieur de la citerne se trouve un système de pompe-relais qui fait monter l’eau quelque cinq mètres plus haut et lui donne une pression suffisante aux robinets.

sommet du puisard endommagé lors de l'épisode cévenol

   Sur la photo ci-dessus, qui reprend de manière plus précise l’une de celles que j’avais publiées précédemment (cf. > ici), vous devinez donc, au pied du mur de soutènement de la terrasse Saint Charlemagne, l’arrivée de la béalière qui rejoint le ruisseau qui descend de la montagne. Ce dernier, devenu torrent dévastateur dans la nuit du 16 au 17 octobre dernier, a arraché le sommet du puisard (le cercle bétonné très lourd, au centre duquel se trouve une plaque de fonte, que l’on voit en équilibre au sommet de la petite cascade), l’a retourné comme une vulgaire crêpe, et déplacé d’environ un mètre.
Le puisard, ouvert, s’est alors rempli de plusieurs tonnes de pierres et de sédiments transportés par le ruisseau, ainsi qu’on peut s’en rendre compte sur le cliché suivant, après la décrue.

le puisard après la crue

   J’espère que mes explications sont claires !
Vous comprenez donc que, désormais, notre citerne ne se remplit plus par le moyen du puisard et de la pompe immergée au fond de ce dernier. Nous devons, avec les propriétaires des autres maisons auxquelles il permet d’avoir aussi de l’eau, étudier ce qu’il convient de faire, tout en tenant compte de certains facteurs :

1) on nous prédit à l’avenir des épisodes cévenols plus fréquents et plus violents ;
2) les mêmes causes produisent les mêmes effets : il nous faut donc vraisemblablement améliorer le système existant ;
3) on ne peut envisager aucuns travaux quand le ruisseau coule : or nous sommes entrés dans la saison hivernale qui est habituellement celle des intempéries « ordinaires »… qui font que le ruisseau coule ;
4) nous nous débattons actuellement, maintenant que l’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle a été publié, pour faire comprendre aux assurances ce que sont ces dégâts que nous avons subis, et devons attendre le passage d’un expert ;
5) nous devons aussi trouver un entrepreneur capable de mener à bien les travaux qui auront été décidés ;
6) et nous devons aussi en plusieurs endroits de son cours, remettre en état notre béalière qui a subi elle aussi quelques dommages…

   En attendant, nous avons mis en place une installation de fortune : en amont dans le cours du ruisseau, nous avons disposé un très long tuyau d’arrosage qui siphonne directement son eau et l’achemine vers notre citerne, ce qui nous permet d’avoir de l’eau aux robinets du Mesnil-Marie ; mais cette eau ne passe plus par les filtres qui entouraient le puisard, ce qui fait que nous devons acheter de l’eau en bouteilles pour la consommation, ou que Frère Maximilien-Marie, lorsqu’il se rend dans quelque lieu de pèlerinage où se trouve une source miraculeuse (comme c’est le cas à La Louvesc avec la source de Saint Régis cf. > ici), s’y rend avec des caisses de bouteilles vides qu’il y remplit…

   Vous en conviendrez sans peine, je pense : c’est vraiment le comble du perfectionnisme religieux que de se faire des soupes et des tisanes à l’eau miraculeuse !!!

Patte de chatTolbiac.

cuisine monastique

2024-252. Propositions de cartes de vœux pour Noël 2024 et le Nouvel An 2025.

Putti écrivant - vignette blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Comme à l’accoutumée, nous proposons à la vente des cartes de vœux pour Noël et la nouvelle année, qui peuvent nous être commandées : vous trouverez ci-dessous toutes les indications pratiques pour le faire.

   Nous commander quelques-unes de ces cartes, pour lesquelles nous choisissons avec soin des œuvres artistiques qui nous semblent particulièrement conformes à l’envoi de « vœux catholiques », contribue à aider le Refuge Notre-Dame de Compassion, qui a toujours besoin de soutien financier, autant que spirituel et amical, pour continuer à exister.

Voici tout d’abord les nouveautés 2024 :

Modèle 1 :
« L’Enfant Jésus adoré par les Anges », détail d’un grand tableau de Jacques Stella (1596-1657).
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (fournie avec enveloppe).

Adoration des anges - Jacques Stella

Modèle 2 :
« Vierge de tendresse », collection particulière du Refuge Notre-Dame de Compassion.
Carte double pliée – format 14 cm x 14 cm (fournie avec enveloppe).

Vierge de tendresse - RNDC 2024

Et voici les modèles des collections précédentes encore disponibles :

Modèle 3 :
« Le sommeil de l’Enfant Jésus », tableau de Domenico Corvi (1721-1803).
Carte simple – format 11,7 cm x 18,2 cm (fournie avec enveloppe).

Sommeil de l'Enfant Jésus - Domenico Corvi

Modèle 4 :
« Vierge à l’Enfant », tableau de Pompeo Batoni (1708-1787)
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (fournie avec enveloppe).

cartes de vœux nouveauté 2023 - Pompeo Batoni Vierge à l'Enfant

Modèle 5 :
« Vierge à l’enfant », détail d’un vitrail des ateliers Hardman (1838-2008)
Carte double pliée – format 14 cm x 14 cm (fournie avec enveloppe).

Vitrail de la Vierge à l'Enfant

Modèle 6 :
« Adoration des Mages », tableau de Corrado Giaquinto (1703-1765).
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (fournie avec enveloppe).

Adoration des Mages Corrado  Giaquinto

Modèle 7 - épuisé :
« Adoration des Anges », détail d’un vitrail de l’église Saint-Aidan de Montréal (Québec)
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (fournie avec enveloppe).

Adoration des Anges Vitrail église Saint-Aidan Montréal Québec

Modèle 8 :
« Adoration des Mages », tableau de Theodor van Loon (1581-1649), inséré dans un encadrement bleu avec un ange sonneur de trompette et l’inscription : Meilleurs Vœux.
Carte double pliée – format 11,7 cm x 18,2 cm (fournie avec enveloppe).

cartes de vœux modèle 5

       Précisions importantes :
- Toutes nos cartes sont des cartes dites « de luxe », glacées, fournies avec enveloppes.
- Toutes les cartes sont au tarif de 2,50 € à l’unité (+ frais de port), sauf le modèle 1 (carte simple) qui est à 2 €.
- Pour une commande de 20 cartes et plus, les frais de port sont offerts.

       Nota bene :
Vous pouvez aussi profiter de votre commande de cartes, pour commander en même temps, si vous en désirez :
a) des livrets de bandes dessinées – voir ici
b) des cordons de Sainte Philomène – voir ici

       Pour commander :
Il suffit de nous écrire dans la partie « commentaires » ci-dessous (ce ne sera pas publié !)
En nous indiquant très exactement :

1) Les modèles que vous désirez et le nombre de cartes voulues pour chaque modèle ;
2) Votre adresse postale ;
3) Le moyen de règlement choisi (Paypal, virement bancaire ou chèque).

Nous vous contacterons alors pour vous préciser le coût total (port compris) et les éventuelles autres précisions.

Nous vous remercions et vous assurons de notre diligence
pour vous faire parvenir votre commande dans les meilleurs délais.

Putti écrivant - vignette blogue

Publié dans:Annonces & Nouvelles, Chronique de Lully |on 12 novembre, 2024 |1 Commentaire »

2024-235. De l’épisode cévenol que nous avons essuyé du 16 au 18 octobre (2ème partie).

Mercredi 23 octobre 2024 au soir,
L’octave de l’apparition de Saint Michel au Mont Tombe et de la dédicace de son église (double majeur – blanc) ;
La commémoraison de la Bienheureuse Marie-Clotilde de Saint-François-Borgia et ses dix compagnes, ursulines de Valenciennes, vierges et martyres (cf. > ici) ;
Dans l’Ordre de Saint Augustin, la commémoraison du Bienheureux Jean le Bon de Mantoue, ermite et fondateur, confesseur de notre Ordre, remarquable par sa vertu de pénitence et l’éclat de ses miracles, dont Saint Antoine a écrit la glorieuse vie ;
La commémoraison de Saint Antoine-Marie Claret, évêque et confesseur.

Des cascades partout 1

Des « cascades » partout, qui, au plus fort de l’épisode,
ont emporté boue, terre, pierres et branches
et en ont jonché les sols…

Des cascades partout 2

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Avec la première partie de mon récit (cf. > ici), je vous ai amenés jusqu’en milieu de matinée le jeudi 17 octobre. A ce moment-là, la pluie a semblé marquer le pas, et ce fut pour mon papa-moine l’occasion d’aller réaliser des clichés pour nos archives et pour ensuite s’installer dans la Maxmobile, dont il a mis le moteur en route, ce qui lui permettait de recharger la batterie de son téléphone portable en même temps qu’il pouvait, assis et au chaud, téléphoner à plusieurs personnes qui vivent seules pour prendre de leurs nouvelles et s’assurer qu’il n’y avait pas trop de dégâts chez elles…

   J’ai sélectionné à votre intention quelques unes des photographies prises par Frère Maximilien-Marie, ou qui lui ont été envoyées :

Les fils électriques et la fibre dans la rivière

Les câbles de la fibre et des lignes à moyenne tension, enfouis sous les chaussées,
sauf au niveau des ponts où ils se trouvaient dans des espèces de gros tuyaux en PVC fixés au tablier,
ont été arrachés et se sont retrouvés dans la rivière…

   Au fur et à mesure que s’écoulaient les heures, nous recevions des nouvelles du village, coupé en deux parties parce que la rue principale s’était retrouvée envahie par un torrent de grosses pierres et de boue qui avait dévalé l’une des petites rues en pente avec un bruit de tous les diables :

la rue des blaches et la grand rue

La coulée de pierres et de boue qui a coupé le village en deux en obstruant la rue principale
a été dégagée dans la journée du vendredi 18 octobre :
il a fallu remplir plusieurs camions de chantier pour évacuer cet éboulis.

   Nous apprenions aussi que le réseau routier (routes départementales et chemins communaux) se trouvait gravement endommagé en de très nombreux endroits : à Saint-Martial et dans les villages à l’entour, les maires, les adjoints et conseillers, ainsi que des bénévoles, se sont dépensés avec générosité pour avoir contact avec tous les habitants, dégager les chemins et pratiquer des passages, rendre des services… etc., de sorte que le vendredi soir, à deux ou trois exceptions près (parce que le chemin ou des passerelles ont été totalement emportés et qu’il faudra de très gros travaux pour les rétablir), il n’y avait plus aucun habitant isolé.

   Il faut néanmoins avoir conscience que les réparations sur la voirie prendront vraisemblablement de longs mois, voire des années pour le réseau communal car nos municipalités de village ne disposent ni du personnel ni des fonds nécessaires à cette remise en état.

sur l'une des routes qui monte vers le Mézenc

L’une des routes départementales qui monte vers le Mont Mézenc

   En fin d’après-midi, ce jeudi 17 octobre, nous recevions des messages d’alerte de la Préfecture nous informant qu’une recrudescence de l’épisode risquait de se produire en première partie de nuit : chez nous, ce fut grosso modo entre 22 h et minuit. Les pluies, abondantes et violentes, ne le furent toutefois pas autant que la nuit précédente – Dieu merci ! – et nous n’eûmes pas à déplorer de nouveaux dégâts. Il n’en demeure pas moins, cependant, que cette nuit du jeudi au vendredi fut une nuit de vigilance et d’inquiétude.

   Comme, en cette fin d’après-midi du 17, nous n’avions toujours pas d’électricité et que la nuit n’allait pas tarder à tomber, Frère Maximilien-Marie a sorti quantité de cierges, de bougies et de veilleuses, placés aux endroits stratégiques pour que nous ne fussions pas totalement dans la pénombre.
Finalement, cela n’eut pas à servir, car au début de la soirée, grâce à des équipes de dépannage venues en urgence, l’électricité fut rétablie.

Des trucs ingénieux pour mieux y voir

Connaissez-vous ce procédé ingénieux qui permet d’amplifier la lumière
d’une bougie ou d’une veilleuse ?

Les dentellières l’utilisaient jadis à la veillée, et Frère Maximilien-Marie a recueilli cet usage :
en plaçant une flamme derrière un récipient sphérique rempli d’eau,
il se produit un effet loupe 
qui est fort appréciable,
mais dont nous n’eûmes finalement pas besoin ce 17 octobre au soir.

   Vendredi 18 octobre, Frère Maximilien-Marie, en raison d’une décrue relativement rapide et d’un retour au calme, put davantage estimer les dégâts qui ont sinistré le puisard, qui a été réalisé lors de son installation au Mesnil-Marie et permet à quatre autres maisons, en sus de notre ermitage, d’avoir une arrivée d’eau convenable sur les robinets : il dut passer de longs moments au téléphone avec les artisans qui avaient œuvré à cette installation, pour leur exposer les faits et leur demander des conseils. Il fut bien soulagé d’apprendre que, bien que le puisard, qui permet le remplissage de notre citerne soit inopérant pour un long moment, il lui serait possible, grâce à un « bidouillage » de fortune, de remplir d’une autre manière notre citerne et de remettre en service le surpresseur qui permet d’avoir l’eau au robinet : je compte vous expliquer cela plus au long une autre fois.

   Notre Frère dut aussi contacter notre opérateur téléphonique et fournisseur d’accès à Internet, car malgré le rétablissement du courant électrique il y avait une panne persistante sur ces installations. Là encore, le problème fut résolu au cours de cette journée du vendredi.

   Je vais achever cette chronique en revenant sur le sujet des ponts qui enjambent l’Eysse et permettent à la route de desservir notre hameau.
Il y a celui qui se trouve à l’ouest du hameau, en amont, et dont je vous ai déjà montré une vue hier. En voici d’autres :

le pont d'accès au hameau par l'ouest amorce de la décrue 1

Le pont à l’ouest du hameau alors que la décrue est déjà bien amorcée

   Ancré des deux côtés sur le rocher à un endroit où les berges se resserrent jusqu’à former en aval une espèce de mini canyon aux parois abruptes, le pont qui permet l’accès à notre hameau par l’ouest (en amont) est placé au dessus d’une déclivité qui fait que, en temps normal, il y a environ 4 m de hauteur entre la parapet et l’eau côté amont, et environ 6 m sur son côté aval.
Les traces laissées sur la chaussée de chaque côté du pont, ainsi que sur les rochers voisins, laissent penser que, au plus fort de la crue, aux alentours de 6 h du matin le jeudi 17 octobre, la « vague » qui a en partie détruit ce pont devait approcher 7 m de hauteur.

Et ci-dessous ce même pont, vu de l’autre côté :
sa voûte a été heurtée par des troncs d’arbres et devra être soigneusement inspectée
avant sa restauration

le pont d'accès au hameau par l'ouest amorce de la décrue 2

   L’autre pont qui permet d’arriver au hameau, par l’est cette fois, permet d’établir la même estimation : une vague proche de 7 m au plus fort de la crue, vers 6 h du matin.
Notre voisin, qui habite tout proche de ce pont, a été alerté par des bruits effrayants à cette heure-là, et, étant sorti de chez lui, il a vu l’eau arriver jusqu’au parapet et passer sur les côtés. Il a alors craint de voir le pont emporté par les flots en furie, en même temps qu’il pouvait voir les berges s’effondrer dans la rivière, et leurs arbres tomber les uns après les autres comme de vulgaires fétus de paille !

Le pont d'accès au hameau par l'est

Le second pont qui permet d’arriver à notre hameau, par le côté est cette fois,
et dont on a craint un moment qu’il ne fût complètement emporté !

   Ce soir, en achevant cette chronique, j’espère avoir répondu à toutes les questions que vous eussiez aimé nous poser de vive voix pour avoir les détails de cet épisode cévenol.

   Je terminerai en ajoutant seulement ceci : ce genre d’événements est une grande et salutaire leçon, puisqu’elle remet l’homme à sa place et lui fait comprendre qu’il n’est pas le maître absolu de la création, mais le contraint à rester humble en face des éléments…

Patte de chat Tolbiac.

2024-234. De l’épisode cévenol que nous avons essuyé du 16 au 18 octobre (1ère partie).

Mardi 22 octobre 2024 au soir,
Au Mesnil-Marie (comme dans l’archidiocèse de Reims), la fête de Sainte Céline de Laon, veuve, mère de Saint Remi de Reims et de Saint Principe de Soissons (cf. > ici) ;
Dans l’Ordre de Saint Augustin, la commémoraison du Bienheureux Grégoire Celli, confesseur de notre Ordre, remarquable par la pratique de toutes les vertus chrétiennes et par son zèle pour la foi catholique ;
La commémoraison de la bienheureuse Thérèse de Jésus [née Alix Le Clerc], vierge de l’Ordre de Saint Augustin, fondatrice des Chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation de Notre-Dame ;
La commémoraison du 7ème jour dans l’octave de St Michel ;
La pieuse mémoire de Charles Martel (+ 22 octobre 741), maire des palais d’Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne, vainqueur des sectateurs de Mahomet à la bataille de Poitiers.

Tolbiac écrivant - blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Beaucoup d’entre vous le savent, nous avons essuyé la semaine dernière un épisode cévenol d’une ampleur particulière qui a causé d’importants dégâts dans plusieurs agglomérations de notre Vivarais, ainsi que dans les provinces limitrophes : Gévaudan, Velay, Forez, Viennois et Lyonnais.
Je crois que les bulletins et chaînes d’information, à la radio et à la télévision, se sont faits les échos de ces événements, et en ont diffusé des images spectaculaires.
Sans vouloir minimiser en aucune manière la gravité de ce qu’ont subi les personnes qui ont été sinistrées dans ces villes et villages proches de la vallée du Rhône qui ont surtout été présentés (si ce que l’on m’a rapporté est bien exact), nous déplorons toutefois que, dans les médias d’envergure nationale, peu – voire très peu – de place ait été accordée à ce qui s’est passé dans les campagnes plus éloignées des grands axes de communication, dans nos villages des Hautes Boutières, sur nos pentes et dans nos vallées au septentrion des Cévennes.

   Tout d’abord, si vous ne savez pas vraiment en quoi consiste un « épisode cévenol », plus fréquemment nommé de nos jours « épisode méditerranéen », je vous invite à visionner cette petite vidéo produite par Météo France (faire un clic droit sur l’image ci-dessous, puis « ouvrir dans un nouvel onglet ») :

Image de prévisualisation YouTube

   Ceux qui, parmi nos lecteurs, nous suivent sur la page « Echos du Mesnil-Marie », sur Facebook (nota bene : cette page, avec ses publications, est visible par tout un chacun et ne nécessite pas d’avoir soi-même un compte sur ce réseau social pour la consulter), ont pu « assister » de loin aux péripéties qui furent les nôtres.
Je vais pour l’essentiel reprendre ci-dessous, en les résumant ou en les complétant parfois, les nouvelles que Frère Maximilien-Marie a communiquées à nos amis.

   Nous avions été informés que cet épisode cévenol allait arriver, et déjà, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16, a-t-il plu de manière soutenue.
Le mercredi 16 au matin, notre Frère, qui devait chanter à la Sainte Messe de Requiem célébrée pour les funérailles d’un paroissien, a dû se montrer particulièrement précautionneux en conduisant sur nos petites routes que de très nombreuses feuilles collées sur la chaussée rendaient glissantes.
Après son retour, en début d’après-midi, la pluie est devenue plus dense, plus intense, plus violente et plus abondante d’heure en heure. La nuit ne l’a point calmée, tout au contraire, si bien que, inquiet, Frère Maximilien-Marie a très peu dormi et s’est levé fréquemment pour surveiller le ruisseau, dont le mugissement sourd devenait de plus en plus effrayant en prenant du volume et de la puissance.

   Pour ce qui me concerne, j’étais effaré par son tumulte, d’autant plus que mon papa-moine m’avait raconté que, dans la nuit du 12 au 13 octobre 2014, un épisode cévenol comparable avait emporté notre passerelle et une partie de notre terrain, en détruisant une partie du mur plusieurs fois centenaire – et pourtant bâti avec d’énormes blocs de granit – qui soutient la terrasse Saint-Charlemagne.

Tolbiac effrayé par les éléments déchaînés - 17 octobre 2024 - blogue

17 octobre 2024 : Effrayé par la violence des éléments déchaînés
seulement en les observant (de loin) par une fenêtre…

   Au petit matin, et un peu mieux qu’à la lueur des lampes électriques avec lesquelles nous avions vu l’eau transformer en ruisseaux, voire en cascades, tous les terrains en pente à l’entour, et changer la moindre surface plane en mare (la terrasse Saint-Charlemagne, la terrasse Saint-Louis, l’aire de stationnement en bordure de route), alors que Frère Maximilien-Marie essayait de trouver un bulletin radiophonique d’informations locale diffusé sur Internet, l’électricité a été coupée.

le ruisseau en crue au matin du 17 octobre - blogue

Notre « petit » ruisseau en crue, tel que nous l’avons découvert au matin du 17 octobre :
nous avons constaté que le puisard, créé à notre arrivée, en 2008, était endommagé
(le cercle de béton que l’on voit en équilibre en est la partie sommitale, retournée et déplacée),

mais à ce moment-là nous ne pouvions estimer avec exactitude l’ampleur du dommage.

   Nos voisins, que notre Frère est allé voir en s’apercevant qu’il y avait de l’agitation chez eux (ils subissaient une inondation dans leur maison et étaient en train d’activer des pompes), l’ont informé des nouvelles qu’ils avaient eux-mêmes déjà récoltées ; en particulier ils lui ont appris que l’un des ponts qui permet à la route départementale d’arriver au hameau avait été gravement endommagé.
Après donc avoir visité nos voisins, et après avoir procédé à plusieurs vérifications, sous une pluie toujours battante, Frère Maximilien-Marie est allé constater les dégâts subis par le dit pont, puis il est revenu pour se changer et se sécher, et a alors publié sur « Echos du Mesnil-Marie », le message suivant à l’attention de nos amis qui allaient certainement s’étonner de ne pas avoir vu l’habituel éphéméride quotidien :

   « Petit message rapide au cœur de l’épisode cévenol qui a ravagé et ravage encore les hautes Boutières : nous avons encore un peu de réseau 4G, mais plus d’électricité ni d’internet depuis la fin de la nuit, qui a été peu reposante…
Plus d’électricité, cela veut dire aussi plus d’eau, puisque les pompes sont arrêtées, mais aussi parce que les structures qui amènent l’eau au hameau (béalière) et notre puisard, avec la pompe immergée, ont souffert… On ne peut pas dire encore à quel point : je crains qu’au moins une partie du puisard soit détruite et la pompe immergée avec.

   Pour le moment pas de dégâts à l’intérieur du Mesnil-Marie ni à la toiture, juste de l’eau qui coule le long du rocher sur lequel la maison est bâtie, mais sans inondation. Ce qui n’est pas le cas de mes voisins en contrebas qui avaient plus d’un mètre d’eau dans leurs caves et 10 cm dans leur séjour.

   L’un des ponts centenaires qui permettent l’accès au hameau a été en partie détruit : la route est évidemment coupée.
A plusieurs endroits, il y a de la boue, des branchages, des pierres, des troncs… etc. qui encombrent la chaussée. Cela juste autour du hameau : en effet, pas d’électricité, c’est pas de nouvelles…
Je ne sais pas comment ça se passe au village ni dans les villages alentour. Je sais seulement que l’usine d’eau minérale d’Arcens est sinistrée.

   Voilà pour le moment, à 11 h 35. J’économise la batterie du téléphone car j’ignore quand nous aurons à nouveau de l’électricité, et la Préfecture demande de ne pas se déplacer… »

la chaussée porte les stigmates des coulées de boue et de pierres de la nuit - blogue

Au petit matin, on découvre que, pendant la nuit, en de nombreux endroits,
la route départementale a été traversée par des coulées de pierres
qui ont dévalé les flancs des montagnes.

le pont du moulin de Travel en partie détruit au matin du 17 octobre - blogue

Le pont qui enjambe la rivière l’Eysse à l’ouest de notre hameau
tel que nous l’avons découvert au lever du jour.

A suivre > ici.

2024-225. Annonce : Sainte Messe de Requiem à la pieuse mémoire de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine.

frise lys

Samedi 19 octobre 2024

au Refuge Notre-Dame de Compassion

frise lys

Chapelle expiatoire de la Conciergerie

Chapelle expiatoire de la Conciergerie

frise lys

Sainte Messe de Requiem

chantée à la pieuse mémoire de

Sa Majesté la Reine

Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine

-Programme :

- A 11 h 30 précises, Sainte Messe de Requiem (liturgie latine traditionnelle), suivie de l’absoute.
- Pour les personnes qui, ensuite, le désirent : repas partagé.

- Attention ! Le lieu de la célébration est une chapelle privée aux capacités limitées, de ce fait les inscriptions sont indispensables ; de manière à prévoir le repas, les inscriptions pour celui-ci sont aussi nécessaires (avant le jeudi 17 octobre) : pour le faire, veuillez s’il vous plaît soit nous téléphoner, soit nous l’écrire au moyen de l’espace de commentaires, ci-dessous (ce ne sera pas publié).

Armes de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine

2024-223. Appel pour l’acquisition d’une table de communion en fonte…

Samedi 5 octobre 2024,
Fête de Sainte Enimie, Fille de France, vierge et abbesse (cf. > ici) ;
Anniversaire de l’assassinat du comte de La Motte (+ 5 octobre 1797 – cf. > ici).

Bien chers Amis et bienfaiteurs,

       Ainsi qu’un certain nombre d’entre vous le savent déjà, nous avons le projet d’édifier sur les terres du Mesnil-Marie, une reproduction de la « Grotte de Lourdes », ainsi qu’il en existe en de nombreux endroits dans toute la Chrétienté.
C’est une idée qui s’est « imposée » à Frère Maximilien-Marie au cours de sa retraite spirituelle au début de l’automne 2022, que son conseiller spirituel a encouragée, qui a été accueillie avec joie, voire enthousiasme par beaucoup de nos amis… Et pour laquelle Frère Maximilien-Marie demandait une confirmation de la divine Providence : « Trouver une statue de Notre-Dame de Lourdes de belle facture, qui soit faite pour l’extérieur, et soit adaptée aux conditions climatiques de nos contrées ».

   Très rapidement, cette statue nous a été offerte par de généreux bienfaiteurs – qu’ils en soient très vivement remerciés -, et notre Frère alla la chercher le 3 novembre 2022.
La voici couchée dans la « Maxmobile », bien calée et protégée pour venir au Mesnil-Marie  :

transport de la statue de Notre-Dame de Lourdes 3 novembre 2022

   Cette statue est en pierre reconstituée (et non pas en ciment), elle mesure 1,20 m de hauteur et pèse quelque 130 kg.

   Est-il nécessaire de vous dire que Frère Maximilien-Marie n’a pas pu s’acquitter lui-même de son déchargement et de son transport jusqu’à notre ermitage : ce transport, à bras, entre l’aire de stationnement et la terrasse Saint-Louis (juste devant l’entrée), où elle a été acheminée et positionnée (provisoirement) de manière très stable, n’a pu se faire qu’avec l’aide d’amis tout-à-la-fois costauds et précautionneux : merci à eux aussi !

Statue Notre-Dame de Lourdes

La statue de Notre-Dame de Lourdes
présentée de manière provisoire sur la terrasse Saint-Louis du Mesnil-Marie
depuis le mois de novembre 2022

   Cette statue, que vous découvrez sur la photographie ci-dessus, a donc passé à ce jour 23 mois à l’extérieur, exposée au soleil, à la pluie, à la neige, au gel, au vent et même à la grêle parfois, et elle a traversé tous ces aléas climatiques sans en être en rien affectée ni altérée d’aucune manière. C’est dire qu’elle est de belle qualité.

   Entre temps, nous avons de manière presque certaine (j’écris « presque » parce que Frère Maximilien-Marie veut encore vérifier plusieurs choses) déterminé l’endroit où nous voulons aménager cette « Grotte de Lourdes », sachant que nous souhaitons que sa concavité offre un espace couvert suffisant pour que nous y puissions édifier un autel pour la célébration de la Sainte Messe de manière parfaitement digne.

   Nous souhaitons commencer dans les prochains mois les travaux préparatifs à l’édification de ce lieu de recueillement…
Et qui dit travaux, dit évidemment frais.

grille de communion 1

La table de communion qui nous est proposée, vue d’ensemble,
positionnée dans le jardin où elle se trouve présentement…

   Est-ce un « clin-Dieu » encourageant ? Nous-mêmes, nous le croyons : alors que nous venions d’évoquer, il y a seulement quelques jours, avec des amis proches la perspective même de ces futurs travaux, voici que Frère Maximilien-Marie s’est vu proposer par un brocanteur une « barrière » néo-gothique en fonte d’environ 4 m de long, à usage de table de communion et de clôture de sanctuaire, provenant d’une chapelle, de laquelle elle a été retirée lors de la révolution postconciliaire.

   Nonobstant le fait qu’elle est couverte d’un peu d’oxydation, elle est en parfait état : rien n’est cassé ni fêlé ; rien n’y manque ; le système de fermeture du portillon central est intact, ainsi que les pattes de scellement dans le sol.

   Le vendeur nous en demande 650 €.
Nous nous sommes livrés à une petite enquête de vérification sur plusieurs sites de vente, et avons pu constater que c’est très en-deçà du prix demandé pour des éléments comparables en fonte, voire seulement en fer forgé ; très en deçà aussi de ce que cela nous coûterait si nous demandions aujourd’hui une réalisation neuve à un ferronnier…

grille de communion 2

Détail de cette table de communion que nous envisageons d’acquérir

   Bien sûr, 650 €, c’est une somme ! Une somme dont nous ne pouvons présentement disposer…
Mais 650 €, c’est, par exemple, 100 personnes qui nous donneraient, chacune, seulement 6,50 €.

   Voilà pourquoi, en véritables moines mendiants, nous tendons une fois de plus la main vers nos amis et bienfaiteurs, généreux instruments de la divine Providence.

   Pour nous aider, vous pouvez soit passer directement par le site de l’Aide aux monastères (ce qui vous permet en outre, si vous le souhaitez, de bénéficier aussitôt d’un reçu fiscal que cette association est apte à vous délivrer ; et il faut savoir que la somme nous est intégralement transmise sans commission) > ici ; soit, si vous préférez, utiliser Paypal (qui prend une commission) ; soit nous faire parvenir un don manuel, par chèque ou même en espèces…

   Par avance, nous vous remercions très chaleureusement de ce que vous voudrez bien faire pour soutenir notre projet.

Tolbiac.

Statue Notre-Dame de Lourdes - détail

2024-212. Réaction de Sa Majesté le Roi au meurtre de la jeune Philippine Le Noir de Carlan.

25 septembre 2024.

bougie et fleurs blanches deuil

   En fin de soirée, ce mercredi 25 septembre, après que de plus amples informations ont été données concernant la mort de Mademoiselle Philippine Le Noir de Carlan, 19 ans, et son agresseur et meurtrier, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a publié sur les réseaux sociaux le message suivant :

   « C’est avec une profonde tristesse et un juste sentiment d’horreur que nous avons appris ce nouveau drame qu’est l’assassinat de la jeune Philippine.

   La Princesse Marie Marguerite et moi-même assurons la famille de notre soutien et de nos prières dans cette épreuve auquel chacun peut s’identifier. Quels parents peuvent rester insensibles à cette vie ôtée, à ce crime odieux ?

   Malheureusement, une fois de plus, la justice de notre pays apparaît dans toute sa déliquescence et toute son incurie.
Jamais dans l’histoire de France ni d’aucun autre pays, un Etat a aussi peu appliqué les règles de la plus élémentaire justice alors qu’il en a les moyens.
Des peines peu ou pas appliquées laissent les pires criminels dans la nature, et leur donnent un sentiment d’impunité.

   Quand les Français auront-ils le droit de goûter à la quiétude si nécessaire à l’épanouissement des peuples ?
Il est temps d’œuvrer ensemble au retour d’un Etat de justice ».

Armes de France pour le deuil

2024-191. Où Son Altesse Félinissime le Prince Tolbiac évoque ses activités estivales dans sa principauté du Mesnil-Marie.

Mercredi soir 4 septembre 2024,
L’octave de notre Bienheureux Père Saint Augustin ;
Mémoire de Sainte Rosalie de Palerme, vierge (cf. > ici) ;
Anniversaire de la mort de Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié (cf. > ici).

septembre félin - blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

   Les études d’un chat monastique augustinien ne sont pas soumises aux rythmes et décrets de l’« éducation nationale » (sic) ni aux programmes décérébrants de « l’école de la république » (re-sic), voilà pourquoi, même si ce mois de septembre sera bien pour moi la période de la rentrée scolastique, cela ne se concrétisera qu’après les fêtes de l’Exaltation de la Sainte Croix et de Notre-Dame des Douleurs.
Je bénéficie donc d’encore quelques belles journées de grande liberté pendant lesquelles je peux gambader à ma guise à travers le hameau et dans les bois environnants.

   Depuis les jours qui ont suivi le 15 août, les gîtes ou maisons secondaires du hameau se sont progressivement vidés des vacanciers qui y séjournaient ; et depuis maintenant trois jours, il ne reste plus que les bipèdes qui y vivent à l’année, soit neufs humains répartis dans cinq des quatorze maisons que compte notre hameau.
Cela signifie aussi que le total des chats, chiens, poules, canards, autres volailles et lapins de basse-cour arrive à un chiffre très largement supérieur à celui des humains… et je ne vous parle pas de tous les animaux dits sauvages, à plumes ou à poils, qui peuplent nos bois et nos haies !

Tolbiac - 0 fin mai 2024

   A ce propos, je dois d’ailleurs vous dire que j’ai beaucoup perfectionné mes techniques de chasse au cours de l’été, et que je ne suis pas du tout mécontent de mon palmarès.

   Mon papa-moine - qui ne peut s’empêcher de me faire des réflexions désobligeantes lorsque je rapporte des oiseaux, des libellules et des lézards dans la maison, et qui fait parfois tout ce qui est en son pouvoir pour me forcer à les relâcher – a déclaré qu’il habitait chez un tueur en série. Rien que ça !!!
Je l’ai sommé de mettre davantage de modération dans ses propos en lui rappelant que je ne fais qui suivre la nature que m’a donnée notre commun divin Créateur, Lui qui a voulu que je fusse, comme tous mes congénères, un prédateur efficace, dont il est bien aise de profiter des talents puisqu’il n’y a pas de nuisibles à l’intérieur du Mesnil-Marie, et que, de ce fait, les réserves alimentaires, comme celles de la sacristie, et bien sûr les livres et les ornements sacrés, ne sont pas ravagés…  

Tolbiac - 1 début de l'été 2024

   Il m’a autorisé à publier sur ce blogue la photo suivante, mais n’a point voulu que je vous montrasse celles des serpents (vivants) que j’ai également capturés et parfois mis bien mal en point, après les avoir amenés dans la salle à manger…

Tolbiac - 2 juillet 2024

   Pendant les mois de juillet et d’août, ce qui m’est une fort plaisante distraction, ce sont les villégiateurs : ils effectuent des séjours plus ou moins longs dans leurs maisons secondaires ou bien dans les gîtes qu’ils louent dans le hameau.
Nous voyons ainsi se succéder des personnes très diverses, avec des accents du nord ou du midi, des tempéraments très contrastés, des habitudes de vie discrètes ou exubérantes : cela me permet d’étendre mon champ d’études sur ces étranges bipèdes, bien différents du spécimen monastique qui habite chez moi…

   Parfois je me place sur quelque toit pour les observer de plus près, mais avec la hauteur qui s’impose et me permet d’être hors d’atteinte de leur manie de me vouloir caresser, ce qui n’est habituellement permis qu’à mon papa-moine.

Tolbiac - 3 août 2024

   Il m’arrive néanmoins quelquefois de me mettre à leur niveau, lorsqu’ils ont bien compris que je ne suis pas une espèce de peluche vivante que l’on peut tripoter à sa guise, en se donnant l’illusion qu’on m’est supérieur et qu’on m’accorde l’aumône de ce qu’on imagine devoir immanquablement me faire plaisir selon leurs comprenette humaine si limitée…

   Bref ! quand je suis certain qu’ils ne seront donc point trop familiers ni condescendants avec moi, je les honore d’une plus grande proximité en leur faisant la grâce de me reposer dans l’une de leurs chaises longues.  

Tolbiac - 4 juillet & août 2024

   Dans ma noble magnanimité, s’ils sont très sages, je leur accorde aussi parfois un spectacle acrobatique qui suscite leurs exclamations admiratives.

Tolbiac - 5 juillet-août 2024

   N’allez tout de même pas imaginer que ma vie estivale ne consiste qu’à s’adonner superficiellement à ces divertissements pascaliens dont  le spectacle de la comédie humaine m’offre une inépuisable variété.

   Je reste très assidu et scrupuleusement exact à mes heures de contemplation et d’oraison de quiétude, ainsi qu’à mes temps quotidiens d’adoration silencieuse auprès du saint tabernacle.

Tolbiac - 6 août 2024

   Et puisque j’évoque ici l’espace de plénitude et de sereine intimité qu’est notre chapelle, même si je l’ai déjà fait dans une publication spéciale (cf. > ici), je tiens encore une fois à remercier tous les amis et bienfaiteurs dont la générosité nous a permis d’acquérir et d’y installer honorablement la statue de notre bon Saint Joseph…

   L’arrivée de cette statue m’a en outre valu l’incommensurable joie de disposer d’un nouveau carton pour les parties de cligne-musette !

Tolbiac - 7 le 9 août 2024

   Bon, j’ai encore une inspection à faire sur mes terres donc je vais arrêter là mon bavardage.
Après ma ronde vigilante de fin de journée, j’irai, bien sûr, me sustenter de quelques croquettes, mais ensuite – et j’ai hâte – j’irai m’abandonner à un sommeil réparateur bien mérité.

A bientôt, bien chers Amis,
et dans cette attente que le Seigneur des miséricordes vous bénisse et vous garde.

pattes de chat Tolbiac. 

Tolbiac - 8 le10 août 2024

P.S. Peut-être, si vous êtes dans nos parages, aurons-nous la joie de vous accueillir au Mesnil-Marie le samedi 14 septembre pour la journée de prière à l’occasion de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix (cf. > ici) ?

Publié dans:Annonces & Nouvelles, Chronique de Lully |on 4 septembre, 2024 |1 Commentaire »
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