Archive pour la catégorie 'Annonces & Nouvelles'

2025-55. Arrivée de la couronne pour la statue de Saint Joseph.

Mercredi des Cendres 5 mars 2025,
Premier mercredi du mois de mars.

Statue de Saint Joseph dans l'oratoire du Mesnil-Marie 5 mars 2025

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       En cette fin d’après-midi du mercredi des Cendres, une douce lumière entre par la fenêtre de l’ouest, à l’Oratoire, revêtant toutes choses de reflets dorés.
Comme c’est le premier mercredi du mois, une veilleuse est allumée devant la statue de Saint Joseph que la générosité de nos bienfaiteurs nous a permis d’acquérir l’été dernier (cf. > ici).

   Depuis l’installation de la statue dans notre oratoire, Frère Maximilien-Marie avait le dessein de couronner Saint Joseph, afin de marquer sa souveraineté sur ces lieux, dont Notre-Dame de Compassion est déjà la Reine toute puissante.

   A l’approche du mois de Saint Joseph, et dès que nous avons eu la certitude que nous aurions un prêtre au Mesnil-Marie pour célébrer la Sainte Messe le 19 mars (cf. > ici), mon papa-moine a pensé qu’il n’y avait pas de jour plus indiqué pour procéder à ce couronnement de la statue de Saint Joseph.
Il y avait néanmoins un hic : nous ne possédions pas de couronne qui fût à la taille de notre statue ! En plus, Frère Maximilien-Marie est toujours extrêmement pointilleux et précis pour ce genre de choses : il ne s’agissait donc pas seulement de trouver une couronne à la bonne taille, mais il fallait qu’elle correspondît aussi aux critères de notre Frère, lequel ne voulait pas d’une couronne dite « fermée » – sur le modèle des couronnes impériales – et qui tenait en outre à ce qu’elle fût ornée d’améthystes !!!

   Eh bien, comme la divine Providence fait bien les choses et ne déçoit jamais ceux qui se confient totalement en elle, nous l’avons trouvée, commandée, et reçue.
En un temps record peut-on dire !

   « Clin-Dieu » suprême elle est arrivée ce mercredi, premier mercredi du mois, alors que nous n’espérions son arrivée que pour la semaine prochaine seulement.
Certes, il est vrai que Frère Maximilien-Marie avait remis l’affaire entre les mains de notre indéfectible Sainte Philomène, et que notre chère et puissante thaumaturge ne nous déçoit jamais !

   Bref ! J’ai la très grande joie de vous présenter la couronne dont notre bon Saint Joseph sera couronné le jour de sa fête !
Rendons grâces à Dieu…

pattes de chat   Tolbiac.

Couronne pour Saint Joseph

2025-53. Mercredi 19 mars 2025 : fête de Saint Joseph au Mesnil-Marie.

Mercredi 19 mars 2025

annonce fête de Saint Joseph 19 mars 2025 - blogue

Fête de Saint Joseph

Epoux de la Bienheureuse Vierge Marie

au Mesnil-Marie

Programme :

- 11 h 30 : Messe chantée & couronnement de la statue de Saint Joseph (voir > ici) ;

- Repas partagé ;

- 15 h 30 : Chapelet et bénédiction du Très Saint Sacrement.

Important :
La chapelle du Mesnil-Marie est un lieu privé, aussi les personnes qui désirent participer à cette fête et être présentes pour le déjeuner voudront-elles bien s’inscrire (au moyen de l’espace des commentaires, ci-dessous – ce ne sera pas publié). Merci par avance !

Monogramme Saint Joseph vignette

2025-45. Annonce : Fête réparatrice de la Sainte Face au Mesnil-Marie.

Mardi 4 mars 2025

Fête réparatrice de la Sainte Face

au Mesnil-Marie

La gravure de la Sainte Face diffusée après le miracle et vénérée par Monsieur Dupont

« Ceux qui contemplent les plaies de ma face sur la terre,
la contempleront un jour rayonnante de gloire dans le Ciel ! »

(paroles de NSJC à Sœur Marie de Saint-Pierre)

Programme :

- 10 h : Instruction de préparation au Carême.

- 11 h 30 : Sainte Messe.

- Repas partagé : inscriptions obligatoires (au plus tard le samedi 1er mars), au moyen de l’espace des commentaires ci-dessous (ce ne sera pas publié).

- 15 h : Chapelet des Sept-Douleurs & Bénédiction du Très Saint Sacrement.

croix et couronne d'épines - vignette

2025-42. Où Son Altesse Félinissime le Prince Tolbiac expose sans circonvolution quelques réflexions générales au sujet de l’épiscopat en France.

19 février,
Au Mesnil-Marie, fête du Bienheureux Anselme Polanco, évêque, et de ses 98 compagnons, tous membres de l’Ordre des Ermites de Saint Augustin, et tous martyrisés par les « Rouges » pendant la guerre civile espagnole (cf. > ici).

Tolbiac écrivant - blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Evidemment, n’ayant que (bientôt) trois ans, je ne possède pas l’expérience dont certaines de mes connaissances sont enrichies par de longues années à côtoyer les milieux ecclésiastiques.

   Néanmoins, instruit par les nombreux témoignages recueillis auprès de mes aînés, et, d’autre part, informé par un réseau bien structuré de petites souris auxquelles j’ai laissé la vie sauve en échange de leurs loyaux services (parce qu’elles peuvent en toute discrétion glaner de précieuses informations lorsqu’elles se faufilent, par exemple, dans les bureaux de certains évêchés), et enfin appuyé sur le subtil discernement dont la divine Sagesse a, par nature, doté la race féline, je suis parfaitement autorisé à vous expliquer certaines choses du monde ecclésiastique, et tout particulièrement en ce qui concerne les évêques en France.

   Qu’il soit tout de suite bien clair que je n’éprouve aucun mépris pour les hiérarchies légitimes, aucun mépris pour l’épiscopat catholique, tout au contraire !
La charge et la mission des successeurs des Apôtres sont vraiment l’objet de mon plus profond respect et de ma plus haute considération.

   Un respect et une considération tels, d’ailleurs, que je ne puis comprendre que ce ministère puisse, parfois, être confié à des personnes si peu à la hauteur de toutes les exigences de la succession apostolique : des personnes si peu dignes de confiance, parce que si mal formées dans le domaine doctrinal, dans le domaine biblique, dans le domaine spirituel, dans le domaine canonique, dans le domaine historique, dans le domaine artistique aussi, et même dans le simple domaine des qualités les plus élémentaires aux saines relations humaines !

   Comme si une charge était accordée à des personnes qui ne sont pas capables de l’assumer : comme si on avait confié le poste de veilleur (c’est l’un des sens du mot grec « episcopos » qui a donné notre mot français « évêque ») à un soldat qui ne serait pas doté d’une bonne vue ; comme si l’on avait confié la mission de juge à une personne ignorant la loi, mais soumettant son verdict à l’influence de ceux qui, près d’elle, parlent le plus haut et avec le plus d’insistance, sans référence aux principes objectifs du droit ; comme si on demandait à quelqu’un dont les papilles gustatives sont détruites d’écrire des critiques culinaires ; comme si un achromate était propulsé à la tête du département des peintures du Louvre ; comme si un machiavélique petit banquier aveuglé par une ambition démesurée, aveuglé par le vice et aveuglé par son incapacité de se connecter au réel – hier encore inconnu de tous en dehors de ses propres réseaux d’influence – prenait les rênes d’un grand pays…

complot maçonnerie et pouvoir financier

   Dire que de telles personnes sont incapables de la charge que l’on dépose sur leurs épaules n’est ni un jugement ni une médisance : c’est seulement un constat objectif, de la même manière que l’on dit « il pleut » au moment où les nuages font tomber des gouttes d’eau sur la terre.

   Lorsque la Sainte Eglise est forte, et qu’elle dispose d’un clergé nombreux et bien formé, doctrinalement et spirituellement, éprouvé pour ce qui concerne l’exercice des vertus, édifiant par son humilité et sa charité authentiquement surnaturelles, il est relativement aisé d’en extraire des évêques qui seront de dignes successeurs des Apôtres.

   Lorsque, au contraire, depuis plus de dix lustres, les séminaires se vident puis ferment les uns après les autres parce que l’enseignement qui y est dispensé est vérolé par le modernisme théologique, biblique, moral, liturgique et spirituel ; lorsque, en outre, les séminaristes sont formés à être des espèces de « gentils animateurs » ou des « influenceurs » faisant leur « show », mais qu’ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est en vérité la responsabilité du salut des âmes (parce qu’on les convainc qu’on ira tous au paradis…) ; lorsque les prêtres qui sont issus de ces filières officielles sont, en définitive, strictement formatés pour être uniquement les dociles rouages d’un système de cooptations et de fayotages, instauré depuis quelques décennies après s’être substitué à une sélection rigoureuse fondée sur les critères de l’orthodoxie et de la vertu, et lorsque l’on puise habituellement dans ce personnel-là ceux dont on veut faire des évêques ; lorsque, ensuite, la  Conférence épiscopale et ses « commissions » acquièrent un statut qui contraint l’autorité et la juridiction de droit divin d’un évêque légitime dans son diocèse et y opère de véritables coups d’état terroristes ; et lorsque, enfin, l’autorité suprême ne promeut jamais (ou presque jamais) à l’épiscopat un candidat qui ne serait pas agréé par le gouvernement de la république maçonnique… alors, il n’y a évidemment – et malheureusement – aucune surprise à laquelle on doive s’attendre.

   A moins d’un miracle !

messe inaugurale Notre-Dame de Paris

   Car en dehors d’un miracle, à de rares exceptions près – exceptions qui sont alors marginalisées et persécutées par leurs pairs -, l’Eglise de France continuera, très satisfaite d’elle-même, avec son insipide et désespérant cortège de tristes guignols inodores, incolores et sans saveur, dont l’unique préoccupation et les piètres efforts consisteront à « gérer la crise » en pensant inconsciemment : « après moi le déluge ».

   Je ne puis m’empêcher à la célèbre citation de l’écrivain britannique C.S. Lewis, d’une prophétique lucidité : « Il viendra un temps où au lieu d’avoir des bergers nourrissant les brebis, l’Eglise aura des clowns qui amuseront les chèvres » !

   Je pense très sérieusement, avec une sorte de froide impavidité, que certaines situations présentes sont les rigoureuses conséquences de l’aveuglement opiniâtre avec lequel des pasteurs et des hiérarques, idéologues ou simples « suiveurs » sans vraie personnalité, ont égaré le peuple chrétien.
C’est une véritable justice immanente qui à est l’œuvre, à laquelle on ne peut plus échapper désormais, qui devra s’exercer impitoyablement jusqu’au bout, et qui manifestera de manière irréfragable l’absolu naufrage des « options » pastorales, doctrinales et liturgiques expérimentées depuis plus d’un demi siècle.

   Mais ce châtiment immanent est aussi une très grande miséricorde du Seigneur Tout-Puissant qui, lorsque tout l’édifice pourri se sera effondré, aura enfin les coudées franches pour tout reconstruire sur les bases saines de l’authentique et sainte Tradition, en se servant de prêtres et d’évêques préservés des miasmes modernistes.

patte de chat Tolbiac.

Eustache le Sueur Messe de Saint Martin

Eustache Le Sueur (1616-1655) : la Messe de Saint Martin (1654-55)
[musée du Louvre]

2025-39. Un opuscule que nous recommandons : « Les oraisons jaculatoires, grand moyen de sanctification ».

Lundi de la Septuagésime.

Vignette - mains jointes - blogue

       Hier, dimanche de la Septuagésime, il nous a été offert un opuscule (format 15 cm x 10,5 cm) d’une quarantaine de pages qui se lit très facilement, et qui constitue un bon résumé de la doctrine spirituelle catholique sur le sujet. Il s’intitule : « Les oraisons jaculatoires » et est sous-titré « grand moyen de sanctification ». Son auteur est Monsieur l’Abbé Alain Delagneau (FSSPX) du Prieuré Notre-Dame du Pointet.

   La pratique des oraisons jaculatoires est recommandée depuis des siècles par les auteurs spirituels ; elle apporte avec elle des grâces d’union à Dieu et de ferveur dans Son saint service. La publication de cet opuscule (2014) nous fournit l’occasion d’en recommander chaleureusement la pratique à nos amis, s’ils n’y sont pas déjà adonnés.
En outre, portée à notre connaissance au début de ce temps de la Septuagésime, cette publication, à laquelle nous sommes heureux de faire un peu de « réclame », nous paraît particulièrement indiquée pour approfondir en ce temps de préparation au grand carême de Pâques, puisqu’elle est une bonne motivation, bien concrète, à l’intensification de notre vie spirituelle, qui est l’un des grands buts de la sainte quarantaine.

   On trouve cet opuscule en vente au prix de 3,50 € dans les librairies catholiques traditionnelles.

Oraisons jaculatoires - abbé Delagneau

Au sommaire : 

  • Avant-propos
  • Notre raison d’être
  • Qu’est-ce que la vie intérieure ?
  • les ennemis de la vie intérieure
  • Qu’est-ce que l’oraison et les oraisons jaculatoires
  • Les enseignements et les exemples des saints
  • Quelques fruits de cette pratique
  • Conseils pour le choix de ses oraisons jaculatoires
  • Exemples d’oraisons jaculatoires

Vignette - mains jointes - blogue

2025-24. Une couronne de lumière dans notre Oratoire.

2 février 2025,
Chandeleur : fête de la Purification de la Très Sainte Mère de Dieu (cf. > ici) ;
Mémoire de Sainte Hadeloge de Kitzingen (cf. > ici).

Chers Amis et Bienfaiteurs,

   Avez-vous su que, pour la restitution au culte de la cathédrale métropolitaine Notre-Dame de Paris, Son Excellence Monseigneur l’Archevêque de Paris a refusé qu’y fût réinstallé le grand lustre que, en 2014 – après sa restauration -, son prédécesseur avait « banni » de la croisée du transept et qui, de ce fait, a trouvé refuge à la basilique-nécropole royale de Saint-Denis ?
Je vous renvoie à l’article que « La Tribune de l’Art » a consacré à cette triste affaire > ici.

Basilique Saint-Denis - couronne de lumière de Notre-Dame de Paris

Basilique de Saint-Denis : couronne de lumière de Notre-Dame de Paris

   Au Mesnil-Marie, nous ne partageons pas (mais alors pas du tout du tout du tout) les « goûts » liturgiques et décoratifs de la plupart de Nos Seigneurs les Evêques de France ; « goûts » bien souvent sous-tendus de beaucoup d’ignorance, d’un évident défaut d’éducation, et d’effrayantes lacunes en ce qui touche l’histoire de la liturgie, mais qui, en revanche, sont nourris jusqu’à satiété d’idéologie et de suffisance.

   Sans prétendre en aucune manière rivaliser avec la moindre cathédrale ou basilique, nous sommes nous-mêmes désormais très heureux d’avoir – installée depuis vendredi matin par les électriciens – notre modeste couronne de lumière dans notre Oratoire.

   Un concours de circonstances tout à fait providentiel a en effet permis que les électriciens vinssent ce 31 janvier pour la suspendre et la mettre en service, alors que, depuis exactement deux années entières, mon papa-moine la leur avait confiée afin qu’ils l’électrifiassent, après sa restauration.
« Tout vient à point pour qui sait attendre », nous dit la sagesse populaire.

installation de la couronne de lumière dans l'oratoire

Installation de la couronne de lumière dans l’oratoire du Mesnil-Marie
vendredi 31 janvier 2025
(la qualité de la photo n’est pas excellente, mais du moins permet-elle de garder le souvenir de cette installation)

   Ainsi donc notre propre couronne de lumière a-t-elle été mise en service juste avant que la liturgie nous donnât de célébrer, en cette fête de la Chandeleur (mot dérivé de « candelarum festa : la fête des chandelles », ainsi qu’on l’appelait de manière populaire au Moyen-Age), Notre-Seigneur Jésus-Christ Lumière pour éclairer les nations, selon la prophétie de Saint Siméon que nous avons chantée en ce jour magnifique.

   Mon papa-moine a acquis ce lustre d’église en 2022 : il avait énormément souffert depuis que le prétendu « renouveau liturgique » l’avait chassé du sanctuaire, et il se trouvait épouvantablement oxydé et sale.
Un artisan spécialisé dans la restauration d’objets du culte, l’a entièrement nettoyé et réparé, puis les électriciens lui ont permis d’avoir à nouveau une fonction éclairante, parfaitement « aux normes » aujourd’hui requises, mais avec des fils électriques dits « en tissu tourné », restituant l’aspect ancien, et avec des ampoules LED qui, tout en diffusant davantage de clarté, devraient permettre une baisse appréciable de la facture d’électricité, puisque jusqu’ici notre éclairage provisoire était constitué de projecteurs de chantier de 600 watts chacun !

Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne de lumière

L’Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne de lumière

   Les couronnes de lumière, appelées aussi lustres à roue, ou encore chandeliers à roue, existent dans les églises au moins depuis que le culte chrétien – grâce à Saint Constantin 1er le Grand – put sortir des catacombes : nous savons en effet que dans la basilique de l’Anastasis, qu’il fit édifier à Jérusalem pour englober le Calvaire et le Saint Sépulcre après que Sainte Hélène a retrouvé le bois de la Sainte Croix, Saint Constantin avait fait placer au-dessus du rocher du Golgotha un grand lustre richement orné, qui devint en quelque manière le modèle et la référence des luminaires d’église.
Tantôt placé au milieu du sanctuaire, ou bien au milieu de l’église (puis à partir de l’époque romane souvent à la croisée du transept), le lustre à roue, par sa forme circulaire, représente la Jérusalem céleste : le cercle, en effet, qui n’a ni commencement ni fin, symbolise l’éternité.

   Le chiffre 12 a une part importante dans ces couronnes de lumière : il renvoie aux données numérologiques de la description des portes et des tours de la Cité céleste révélées à Saint Jean dans les visions de l’Apocalypse. La plupart des lustres à roue est donc composée d’éléments qui se trouvent par douze ou par des multiples de douze (bobèches et cierges, tours figurées ou représentées de manière symbolique, représentations de portes de villes crénelées… etc.).
De la même manière, les pierres précieuses ou semi-précieuses dans lesquelles sont taillées les portes de la Jérusalem céleste, sont évoquées par le fait que les couronnes de lumières sont fréquemment ornées de pierres ou de cabochons de couleur.

   La présence d’un lustre à roue dans une église ou une chapelle, symbolise ainsi l’Eglise triomphante du Ciel qui éclaire l’Eglise militante sur terre, l’invite à marcher à sa lumière, lui permet d’avancer hors des sentiers de ténèbres, lui donne déjà – dans ses liturgies terrestres – d’avoir un avant-goût de la liturgie céleste.

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 3

Couronne de lumière du Mesnil-Marie :
détail des chaînes de suspension

   La couronne de lumière du Mesnil-Marie possède au total 24 bobèches, disposées sur deux cercles superposés ; toutefois une sur deux seulement ont été munies d’une fausse bougie portant une ampoule électrique, sinon l’éclairage eût été beaucoup trop fort : ainsi nous avons douze lampes, et sur les douze bobèches libres nous allons placer de véritables bougies de cire (lesquelles, en cas de panne électrique, pourront d’ailleurs être allumées).
Les fleurs de bronze qui en sont le motif ornemental principal (il ne faut jamais oublier que le mot « paradis » vient du grec « paradeisos », qui signifie parc, jardin) ont toutes un cabochon de couleur en guise de cœur.

Couronne de lumière du Mesnil-Marie

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 1

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 2

   Vous imaginer aisément, chers Amis, à quel point notre Frère Maximilien-Marie est heureux de l’installation de cette couronne de lumière dans notre oratoire : nous tenons à ce qu’elle soit dûment bénite, évidemment, et profiterons du prochain passage d’un prêtre au Mesnil-Marie pour que ce soit fait.

   Pour achever mon propos, je vous invite à méditer avec nous ces paroles de notre Bienheureux Père Saint Augustin commentant le Psaume XXVI :

   « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, que pourrai-je craindre ? » C’est Lui qui m’éclaire ; arrière les ténèbres ! c’est Lui qui est mon salut, arrière l’infirmité ! En marchant dans la force et dans la lumière, qu’ai-je à craindre ? Ce salut qui vient de Dieu n’est point un salut qu’on puisse m’arracher ; ni Sa lumière un flambeau que l’on puisse éteindre. C’est donc Dieu qui nous éclaire, et nous qui sommes éclairés, c’est Dieu qui nous sauve, et nous qui sommes sauvés. Si donc c’est Dieu qui est lumière, nous qui sommes éclairés, Lui qui est sauveur, nous qui sommes sauvés, sans Lui nous ne serions que ténèbres et que faiblesse. Ayant donc en Lui une espérance ferme, fondée, inébranlable, qui pouvons-nous craindre ? Le Seigneur est donc ta lumière, le Seigneur est ton sauveur… » (Saint Augustin, « Discours sur les Psaumes » : 2ème discours sur le Ps. XXVI,  3).

   Que le Christ-Lumière soit toujours avec vous, chers Amis, et qu’Il écarte de vos âmes toute espèce de ténèbres !

Patte de chat Tolbiac.

Nota bene : si vous désirez nous aider pour régler les frais de restauration de cette couronne de lumière, et le travail des électriciens > ici

Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne allumée

2025-21. Février, au Mesnil-Marie mois de dévotion au mystère de la Compassion de Notre-Dame.

1er février,
Commencement du mois dédié au mystère de la Compassion de la Très Sainte Vierge Marie.

Coeur douloureux et immaculé de Marie

       En notre Refuge Notre-Dame de Compassion, le mois de février – tout comme le mois de septembre – est dédié à intensifier et approfondir la dévotion aux Douleurs de Notre-Dame et à sa Compassion : cela s’explique parce que, au début de ce mois, lors de la si riche et si importante fête de la Purification (ou Chandeleur), nous entendons le saint vieillard Siméon prophétiser à la Très Sainte Mère de Dieu le glaive de douleur qui lui transpercera l’âme. Ainsi, cette fête de lumière est-elle en même temps la première des Sept-Douleurs.

   En outre, le mois de février comportant vingt-huit jours (mis à part évidemment aux années bissextiles), permet-il de consacrer chacun de ces jours, pendant quatre séries successives, à l’une des Douleurs de la Vierge de Compassion : le 1er, le 8, le 15 et le 22 février à la première douleur, le 2, le 9, le 16 et le 23 à la deuxième… etc.
C’est une pratique qui est devenue habituelle pour moi depuis l’époque lointaine de mon noviciat.
Enfin, le grand et saint Carême arrivant habituellement pendant le mois de février ou à son terme, la dévotion à la Compassion et aux Douleurs de la Bienheureuse Vierge Marie est une sublime préparation à une plus grande communion aux souffrances de notre divin Rédempteur.

   Le paragraphe suivant, extrait d’un texte beaucoup plus long du Vénérable Jean-Jacques Olier de Verneuil, constitue une excellente introduction à l’approfondissement du mystère de la Compassion de Notre-Dame.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.  

Vierge de Pitié - Cathédrale du Puy

Descente de Croix (XVème siècle) : Vierge de Compassion
[cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation du Puy-en-Velay]

Coeur douloureux et immaculé de Marie

La même affliction qui sera dans le Fils de Dieu sera aussi dans Marie :

       « (…) Parce que Marie tient la place de l’Eglise, dans l’œuvre de notre rédemption, elle doit participer plus que personne aux souffrances du Rédempteur.
Lorsque Adam, dans le paradis terrestre, goûta le coupable plaisir que Jésus-Christ vient expier par Sa mort, Eve partagea avec lui cette criminelle jouissance, et devint par là, pour tous ses enfants, le canal empoisonné qui leur communiqua à tous le péché et la mort ; et Dieu veut que Marie partage au Calvaire les douleurs et la pénitence de Jésus-Christ, afin de la communiquer aussi par elle à l’Eglise.
Il veut qu’elle Le voie souffrir intérieurement et extérieurement, et qu’à la vue de la colère divine allumée contre son Fils, chargé de nos crimes, elle ait le cœur percé de part en part, comme d’un coup d’épée.
C’est ce que Dieu lui fait connaître dans ce jour par la bouche de Siméon, qui semble n’être prophète que pour elle seule, et de qui elle reçoit cette prophétie vivante : Et quant à vous, votre âme sera transpercée d’un glaive, afin que les sentiments de beaucoup de cœurs soient manifestés (cf. Luc II, 35).

   Votre âme sera transpercée, c’est-à-dire votre cœur sera affligé d’un coup très perçant de la blessure mortelle qui fera mourir la victime elle-même. Par là il lui apprend que les douleurs et les souffrances du Messie, prédites par les prophètes, seraient aussi ses propres douleurs : le coup qui fera mourir cette adorable victime devant percer sa Mère elle-même. Car il ne parle que d’une douleur et d’un glaive ; la même affliction qui sera dans le Fils de Dieu sera aussi dans Marie, par une très-intime communication.

   A ces paroles de Siméon, Marie comprenant ce qu’elle aurait à endurer par la vue de la mort de son Fils, ce furent des larmes et des douleurs très grandes. « Eh quoi ! disait-elle, au nom de l’Eglise en son affliction, un Dieu porté dans le temple comme un pécheur ; l’innocent offert comme un coupable ; celui qui est le maître de tout, qui sait tout, qui est la force même, pris pour le plus  pauvre du monde, pour un ignorant, pour un enfant emmaillotté ! ».
Et puis, L’embrassant, elle lui disait : « Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à Lui » (Cant. II, 16).

   De son côté, l’enfant Jésus versait des larmes et souffrait par compassion, pour les douleurs de Sa Mère affligée de Sa mort à venir ; et, S’adressant intérieurement à elle, Il lui disait, pour l’encourager par les fruits que produirait Son sacrifice : « Déliez les liens aux pécheurs ; donnez la lumière aux aveugles ; retirez les hommes de leurs offenses et procurez-leur tous les biens ».

   Admirable bonté de Dieu, qui vérifie aujourd’hui en notre faveur cette parole de David : « A ceux qui vous craignent, vous avez fait signe de fuir devant l’arc » (Ps. LIX, 6), y exposant Votre Fils et Sa Mère.
Car ce n’est point Marie qu’Il avertit, d’éviter les coups et de fuir comme feront les autres. Au contraire, elle fera paraître plus de force de Dieu dans l’accablement des
  douleurs de son Fils, dont elle sera tout abreuvée, que n’en montreront jamais toutes les autres créatures ; et, au lieu de fuir devant l’arc, qui est la croix, elle demeurera ferme et debout auprès de son Fils.
Mais si c’est l’Eglise qu’Il avertit de fuir devant l’arc, pourquoi veut-Il faire la même blessure à Jésus et à Marie, et les percer tous deux de douleur ? Pourquoi veut-Il tenir ces deux innocentes victimes, abîmées et absorbées dans la pénitence et la douleur de nos crimes ? C’est, comme Il nous l’apprend par la bouche de Siméon, 
afin de manifester les sentiments de beaucoup de cœurs (cf. Luc II, 35), c’est-à-dire afin de faire naître dans beaucoup de coeurs les sentiments de pénitence et de douleur, dont Jésus-Christ est pénétré.
Il veut que Marie les fasse passer en eux, après s’en être pénétrée elle-même.
Il veut que, touchés de ce même esprit de pénitence et de componction, nous pleurions nos propres péchés, après que Marie, tout innocente qu’elle est, les aura pleurés amèrement ; et que Jésus, l’innocence même, non-seulement les aura pleurés et détestés, mais nous aura encore mérité, par Ses douleurs, la grâce de les pleurer et de souffrir en esprit de pénitence les peines temporelles que la justice divine exige de nous… »

Vénérable Jean-Jacques Olier de Verneuil, dit Monsieur Olier,
fondateur de la  Congrégation des Prêtres de Saint-Sulpice,
in « Vie intérieure de la Très Sainte Vierge »
au Chap. VIII « Mystère de la Purification de Marie… », § 5

Vierge de Pitié - Cathédrale du Puy - détail

Récapitulatif de toutes les publications de ce blogue dédiées aux douleurs et à la compassion de la Très Sainte Vierge > ici

2025-18. Première lettre mensuelle aux membres et amis de la Confrérie Royale pour l’année 2025 : dixième anniversaire et annonce du pèlerinage annuel au Puy-en-Velay.

Samedi 25 janvier 2025,
Fête de la conversion de Saint Paul ;
Mémoire de Saint Pierre, apôtre ;
Dans la Confrérie Royale, journée de prières plus instantes et d’offrande à l’intention de Sa Majesté le Roi.

Affiche de l'annonce du pèlerinage - blogue

Lettre mensuelle aux membres et amis de la

Confrérie Royale

- 25 janvier 2025 – 

Bien chers Amis,

       Cette année 2025 de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, année jubilaire du quart de siècle, année où l’on commémore aussi le dix-septième centenaire du concile de Nicée (325), est aussi celle du dixième anniversaire de notre Confrérie Royale, dont la fondation fut annoncée à l’occasion de la fête de Saint Louis, le 25 août 2015, alors que nous nous apprêtions à célébrer, quelques jours plus tard, le troisième centenaire de la mort du Grand Roi (+ 1er septembre 1715).

   J’aimerais que tous les membres de notre Confrérie profitent de ce dixième anniversaire pour revivifier et approfondir le sens de leur appartenance et de leur engagement, afin de ne pas laisser la routine en éroder l’importance et la ferveur, afin de ne pas laisser le redoutable pouvoir d’édulcoration des habitudes en amoindrir la fécondité et en gâter les fruits.

   Nous devons tous – et chacun (insistons sur ce renvoi à notre propre première personne du singulier, parce que le pluriel pourrait facilement se transformer en un paravent derrière lequel, plus ou moins inconsciemment, nous réussirions à camoufler notre responsabilité personnelle) – nous poser cette question : que puis-je faire pour marquer ce dixième anniversaire de manière à progresser dans l’intensité de mon engagement spirituel au service du Roi ?

   Bien sûr, ce n’est pas une question de pure rhétorique. Chacun se la doit poser afin d’y apporter une réponse : une vraie réponse, une réponse qui n’élude pas la question, une réponse personnelle, une réponse concrète, une réponse suivie d’effets, une réponse franche, une réponse sans complaisance pour notre tendance à nous contenter du « minimum syndical », une réponse comparable à un saut énergique et joyeux sur un trampoline !

   Pour se la poser et y répondre, il ne faut pas se placer en face d’un miroir, afin de se contempler soi-même (et de s’apitoyer sur ses bobos), mais il se faut mettre à genoux à côté de Saint Remi et de Sainte Clotilde suppliant le Ciel de toucher le cœur du roi encore païen Clovis ; à genoux à côté de Saint Charlemagne mettant son glaive au service de la foi ; à genoux à côté de Saint Louis prononçant son vœu de croisade ; à genoux à côté de Sainte Jeanne d’Arc criant les saints noms de Jésus et Marie au milieu du brasier ; à genoux à côté de la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin (née Louise de France) s’adonnant à d’austères pénitences dans sa cellule du Carmel de Saint-Denis ; à genoux à côté de la guillotine dont Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que la Vénérable Elisabeth de France gravissent les marches ; à genoux à côté de Sa Majesté le Roi Louis XVII, emmuré vivant, dévoré de vermine dans les ténèbres et amené à toute extrémité par la tuberculose… A genoux, bien sûr, en face de notre crucifix !

   Voilà ce qu’il nous faut considérer et méditer avec persévérance lorsque nous nous interrogeons sur la manière dont nous devons revivifier et intensifier notre engagement dans la Confrérie Royale.

   Dans quelques jours, nous vous ferons parvenir un programme et un formulaire concernant le dixième pèlerinage de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay, qui aura lieu, comme à l’accoutumée, à l’Ascension (qui sera cette année le jeudi 29 mai : providentiellement, ce 29 mai sera aussi l’exact deuxième centenaire du Sacre de Sa Majesté le Roi Charles X – dimanche 29 mai 1825 -, dernier Sacre célébré à Reims).

   Comme en 2024, pour des raisons évidentes déjà explicitées l’année dernière, parce qu’il ne nous est plus possible de trouver un lieu d’hébergement à des tarifs raisonnables au Puy même, ni d’y disposer d’un lieu décent pour y célébrer la liturgie traditionnelle (sans parler de la campagne de calomnies par laquelle une presse locale à l’affût jouant au Guépéou nous veut désigner à la vindicte de groupuscules fanatiques), l’essentiel du séjour se fera de manière discrète – et totalement sereine – dans une structure champêtre en dehors du Puy, où nous ferons un déplacement afin d’y prier et d’y obtenir de précieuses indulgences dans les sanctuaires de cette ville sainte.

   Dès ce jour-ci, les personnes qui désirent prendre part au pèlerinage (voire nous aider dans sa préparation), peuvent nous le signaler en nous écrivant au moyen de cette adresse électronique :

pelerinage.confrerie@gmail.com

   Je vous laisse méditer sur les éléments que je vous ai livrés au travers de ces modestes lignes, et, en vous recommandant tous et chacun aux bénédictions de Notre-Seigneur et de Notre-Dame, ainsi qu’à l’intercession de Saint Michel, de Saint Charlemagne, de Saint Louis, de Sainte Jeanne d’Arc, de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face, et de tous les saints de France, je vous assure de mon entier et religieux dévouement…

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur. 

Blason Confrérie Royale petite taille

2025-16. Louis XX : des vœux pour l’année 2025 qui dressent un tableau lucide de la situation de la France et ouvrent de vraies perspectives de renouvellement.

20 janvier 2025.

       C’est désormais une tradition : à l’occasion des cérémonies qui entourent l’anniversaire de la mort du Roi-martyr, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, publie, souvent par voie de presse, un message de vœux à l’adresse de tous les Français.
Ce message ne se contente pas de formules conventionnelles mais profite des circonstances pour essayer d’amener ses lecteurs à une réflexion politique authentique et rappelle des fondamentaux qui n’ont rien à voir avec la démagogie républicaine, mais rappellent opportunément les solutions de continuité et de pragmatisme réaliste qui ont toujours fait la force et la pérennité plus de douze fois séculaire des Rois qui ont fait la France.

   A nous de savoir méditer ces lignes, d’en vivre, et de les faire connaître autour de nous.

Source > ici.

Sa Majeté le Roi - Copie

       Au seuil de l’année 2025, fidèle à ma position d’héritier de la plus ancienne tradition politique française, j’adresse mes vœux de bonheur et d’espérance à tous les Français. Que l’œuvre des siècles continue !

   Que la nouvelle année permette à chacun de retrouver les chemins de l’espoir et de croire, de nouveau, en l’avenir. Cette voie est possible si nous en avons la volonté. L’histoire de la France nous apprend qu’il n’est jamais de situation si désespérante soit-elle, qui ne trouve son dénouement. Il y a toujours eu des hommes de bien qui continuent à entreprendre et à se battre pour apporter à leurs contemporains cette harmonie et les progrès qu’ils chérissent tant. C’est pourquoi, malgré les temps difficiles que nous vivons, j’ai confiance quant au retour de jours heureux si, collectivement, nous œuvrons dans ce sens et si, individuellement, nous acceptons nos responsabilités de tous ordres, dans le souci de l’équilibre entre droits et devoirs.

   Cela passe par les familles et nos activités qui doivent être soucieuses du bien commun. Sans doute faut-il aussi ouvrir une réflexion sur les institutions comme cela a été souvent le cas au cours de notre histoire. Comment ne serions-nous pas capables de faire ce qu’ont réalisé en leur temps, Louis IX, François Ier, Henri IV, Louis XIV, à savoir faire évoluer la société non pas vers sa perte mais vers son salut ?

   Les institutions actuelles ont montré ces derniers mois combien elles étaient usées et ne répondaient plus à ce qui fait normalement l’essence même du pouvoir, à savoir la gestion des hommes et des choses. La démocratie n’est plus qu’un vain mot quand elle n’assure plus la représentativité des forces vives. Le droit lui-même est bafoué quand il sert les intérêts de certaines communautés et ne garantit plus la justice, quand les délinquants sont préférés aux victimes, quand la partialité supplante l’équité.

   L’économie est faussée quand elle ne sert plus à produire pour répondre aux besoins mais qu’elle n’est plus que financiarisation au profit de quelques-uns. Ce sont maintenant, non plus seulement telle ou telle catégorie de la société qui est atteinte mais la société dans son ensemble, du haut en bas de l’échelle sociale. Tout nous porte à redonner à nos institutions le souffle qui leur manque depuis des décennies.

   Ainsi seront chassés les doutes et l’inquiétude qui rongent notre société et ébranlent la France. Appuyons-nous sur l’histoire, nos valeurs et nos traditions ; revenons aux fondamentaux puisés aux racines chrétiennes et à celles de l’antiquité gréco-romaine. Ce sont ces principes et ces valeurs dont la Révolution nous a coupé et qui, peu à peu, ont été oubliés jusqu’à mener la France à l’abandon des promesses de son baptême.

   Retrouvons-les et la France se réinscrira dans sa destinée qui est d’être souveraine. Redevenant grande, fière, audacieuse, elle retrouvera aussi sa mission de modèle pour éclairer les nations. Elles en ont tant besoin alors que dans une grande partie du monde la barbarie revient !

   Abandonnons les idéologies et le déni qu’elles engendrent pour renouer avec le réel ! Retrouvons dans tous les domaines l’objectif du bien commun partagé, la Res Publica, c’est-à-dire la volonté de faire passer l’intérêt social nécessaire à tous avant les individualismes. Cet esprit fait de volonté, de réalisme et de bon sens, est celui qui a guidé la France durant des siècles. Abandonné progressivement à partir du XVIIIème siècle, il n’est, heureusement, pas perdu. Il demeure dans de nombreux foyers et se transmet dans les familles. Amour du travail, du métier bien fait, souci des autres sont ce qui fait vivre la France que l’on aime et lui permet d’échapper aux fausses valeurs délétères qui détruisent notre société.

   Déjà, nous voyons des initiatives de bon sens se développer. On le voit dans le domaine social où de nombreux équipements conçus tant pour les enfants que pour les personnes âgées ou en fin de vie, les malades ou les handicapés, sont créés par les familles luttant contre les carences des structures étatiques. En matière d’éducation, des classes primaires à l’université, l’enseignement imposé par l’Etat trouve une heureuse concurrence chaque jour plus importante à mesure que le succès des nouveaux établissements est au rendez-vous, reposant sur la transmission des connaissances et non des idéologies. En matière économique et entrepreneuriale, comment ne pas reconnaître que l’activité tient grâce à l’initiative et à l’abnégation de quelques-uns ?

   L’armée et la sécurité en général font également preuve d’une résilience qu’il faut admirer et encourager, alors que les moyens leur sont toujours comptés et que des législations contre-nature sont imposées pour les forces de l’ordre. Agriculteurs et pêcheurs résistent pour faire valoir leurs pratiques visant à nourrir leurs contemporains, plutôt que de recevoir des primes pour créer des jachères…. Toutes ces initiatives que je salue, forment le terreau sur lequel la France trouvera la force pour reprendre sa destinée en main. Quand toute la société sera ainsi progressivement reconstituée sur des bases saines, la réflexion sur les institutions pourra reprendre de manière à donner à la France les meilleures d’entre elles, les plus adaptées à son génie.

   Ainsi, il y a en ce début d’année suffisamment d’espoir pour croire en l’avenir. N’ayez pas peur ! N’ayons pas peur ! La France possède de nombreux atouts. Il lui faut maintenant les ordonner vers le bien commun, vers le renouveau. Tels sont les vœux que je forme, en ce début d’année, sachant que Notre-Dame qui vient encore de faire tant de miracles et Saint-Louis veillent sur notre cher et vieux pays.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Grandes armes de France

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