Archive pour la catégorie 'Commentaires d’actualité & humeurs'

2025-24. Une couronne de lumière dans notre Oratoire.

2 février 2025,
Chandeleur : fête de la Purification de la Très Sainte Mère de Dieu (cf. > ici) ;
Mémoire de Sainte Hadeloge de Kitzingen (cf. > ici).

Chers Amis et Bienfaiteurs,

   Avez-vous su que, pour la restitution au culte de la cathédrale métropolitaine Notre-Dame de Paris, Son Excellence Monseigneur l’Archevêque de Paris a refusé qu’y fût réinstallé le grand lustre que, en 2014 – après sa restauration -, son prédécesseur avait « banni » de la croisée du transept et qui, de ce fait, a trouvé refuge à la basilique-nécropole royale de Saint-Denis ?
Je vous renvoie à l’article que « La Tribune de l’Art » a consacré à cette triste affaire > ici.

Basilique Saint-Denis - couronne de lumière de Notre-Dame de Paris

Basilique de Saint-Denis : couronne de lumière de Notre-Dame de Paris

   Au Mesnil-Marie, nous ne partageons pas (mais alors pas du tout du tout du tout) les « goûts » liturgiques et décoratifs de la plupart de Nos Seigneurs les Evêques de France ; « goûts » bien souvent sous-tendus de beaucoup d’ignorance, d’un évident défaut d’éducation, et d’effrayantes lacunes en ce qui touche l’histoire de la liturgie, mais qui, en revanche, sont nourris jusqu’à satiété d’idéologie et de suffisance.

   Sans prétendre en aucune manière rivaliser avec la moindre cathédrale ou basilique, nous sommes nous-mêmes désormais très heureux d’avoir – installée depuis vendredi matin par les électriciens – notre modeste couronne de lumière dans notre Oratoire.

   Un concours de circonstances tout à fait providentiel a en effet permis que les électriciens vinssent ce 31 janvier pour la suspendre et la mettre en service, alors que, depuis exactement deux années entières, mon papa-moine la leur avait confiée afin qu’ils l’électrifiassent, après sa restauration.
« Tout vient à point pour qui sait attendre », nous dit la sagesse populaire.

installation de la couronne de lumière dans l'oratoire

Installation de la couronne de lumière dans l’oratoire du Mesnil-Marie
vendredi 31 janvier 2025
(la qualité de la photo n’est pas excellente, mais du moins permet-elle de garder le souvenir de cette installation)

   Ainsi donc notre propre couronne de lumière a-t-elle été mise en service juste avant que la liturgie nous donnât de célébrer, en cette fête de la Chandeleur (mot dérivé de « candelarum festa : la fête des chandelles », ainsi qu’on l’appelait de manière populaire au Moyen-Age), Notre-Seigneur Jésus-Christ Lumière pour éclairer les nations, selon la prophétie de Saint Siméon que nous avons chantée en ce jour magnifique.

   Mon papa-moine a acquis ce lustre d’église en 2022 : il avait énormément souffert depuis que le prétendu « renouveau liturgique » l’avait chassé du sanctuaire, et il se trouvait épouvantablement oxydé et sale.
Un artisan spécialisé dans la restauration d’objets du culte, l’a entièrement nettoyé et réparé, puis les électriciens lui ont permis d’avoir à nouveau une fonction éclairante, parfaitement « aux normes » aujourd’hui requises, mais avec des fils électriques dits « en tissu tourné », restituant l’aspect ancien, et avec des ampoules LED qui, tout en diffusant davantage de clarté, devraient permettre une baisse appréciable de la facture d’électricité, puisque jusqu’ici notre éclairage provisoire était constitué de projecteurs de chantier de 600 watts chacun !

Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne de lumière

L’Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne de lumière

   Les couronnes de lumière, appelées aussi lustres à roue, ou encore chandeliers à roue, existent dans les églises au moins depuis que le culte chrétien – grâce à Saint Constantin 1er le Grand – put sortir des catacombes : nous savons en effet que dans la basilique de l’Anastasis, qu’il fit édifier à Jérusalem pour englober le Calvaire et le Saint Sépulcre après que Sainte Hélène a retrouvé le bois de la Sainte Croix, Saint Constantin avait fait placer au-dessus du rocher du Golgotha un grand lustre richement orné, qui devint en quelque manière le modèle et la référence des luminaires d’église.
Tantôt placé au milieu du sanctuaire, ou bien au milieu de l’église (puis à partir de l’époque romane souvent à la croisée du transept), le lustre à roue, par sa forme circulaire, représente la Jérusalem céleste : le cercle, en effet, qui n’a ni commencement ni fin, symbolise l’éternité.

   Le chiffre 12 a une part importante dans ces couronnes de lumière : il renvoie aux données numérologiques de la description des portes et des tours de la Cité céleste révélées à Saint Jean dans les visions de l’Apocalypse. La plupart des lustres à roue est donc composée d’éléments qui se trouvent par douze ou par des multiples de douze (bobèches et cierges, tours figurées ou représentées de manière symbolique, représentations de portes de villes crénelées… etc.).
De la même manière, les pierres précieuses ou semi-précieuses dans lesquelles sont taillées les portes de la Jérusalem céleste, sont évoquées par le fait que les couronnes de lumières sont fréquemment ornées de pierres ou de cabochons de couleur.

   La présence d’un lustre à roue dans une église ou une chapelle, symbolise ainsi l’Eglise triomphante du Ciel qui éclaire l’Eglise militante sur terre, l’invite à marcher à sa lumière, lui permet d’avancer hors des sentiers de ténèbres, lui donne déjà – dans ses liturgies terrestres – d’avoir un avant-goût de la liturgie céleste.

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 3

Couronne de lumière du Mesnil-Marie :
détail des chaînes de suspension

   La couronne de lumière du Mesnil-Marie possède au total 24 bobèches, disposées sur deux cercles superposés ; toutefois une sur deux seulement ont été munies d’une fausse bougie portant une ampoule électrique, sinon l’éclairage eût été beaucoup trop fort : ainsi nous avons douze lampes, et sur les douze bobèches libres nous allons placer de véritables bougies de cire (lesquelles, en cas de panne électrique, pourront d’ailleurs être allumées).
Les fleurs de bronze qui en sont le motif ornemental principal (il ne faut jamais oublier que le mot « paradis » vient du grec « paradeisos », qui signifie parc, jardin) ont toutes un cabochon de couleur en guise de cœur.

Couronne de lumière du Mesnil-Marie

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 1

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 2

   Vous imaginer aisément, chers Amis, à quel point notre Frère Maximilien-Marie est heureux de l’installation de cette couronne de lumière dans notre oratoire : nous tenons à ce qu’elle soit dûment bénite, évidemment, et profiterons du prochain passage d’un prêtre au Mesnil-Marie pour que ce soit fait.

   Pour achever mon propos, je vous invite à méditer avec nous ces paroles de notre Bienheureux Père Saint Augustin commentant le Psaume XXVI :

   « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, que pourrai-je craindre ? » C’est Lui qui m’éclaire ; arrière les ténèbres ! c’est Lui qui est mon salut, arrière l’infirmité ! En marchant dans la force et dans la lumière, qu’ai-je à craindre ? Ce salut qui vient de Dieu n’est point un salut qu’on puisse m’arracher ; ni Sa lumière un flambeau que l’on puisse éteindre. C’est donc Dieu qui nous éclaire, et nous qui sommes éclairés, c’est Dieu qui nous sauve, et nous qui sommes sauvés. Si donc c’est Dieu qui est lumière, nous qui sommes éclairés, Lui qui est sauveur, nous qui sommes sauvés, sans Lui nous ne serions que ténèbres et que faiblesse. Ayant donc en Lui une espérance ferme, fondée, inébranlable, qui pouvons-nous craindre ? Le Seigneur est donc ta lumière, le Seigneur est ton sauveur… » (Saint Augustin, « Discours sur les Psaumes » : 2ème discours sur le Ps. XXVI,  3).

   Que le Christ-Lumière soit toujours avec vous, chers Amis, et qu’Il écarte de vos âmes toute espèce de ténèbres !

Patte de chat Tolbiac.

Nota bene : si vous désirez nous aider pour régler les frais de restauration de cette couronne de lumière, et le travail des électriciens > ici

Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne allumée

2025-18. Première lettre mensuelle aux membres et amis de la Confrérie Royale pour l’année 2025 : dixième anniversaire et annonce du pèlerinage annuel au Puy-en-Velay.

Samedi 25 janvier 2025,
Fête de la conversion de Saint Paul ;
Mémoire de Saint Pierre, apôtre ;
Dans la Confrérie Royale, journée de prières plus instantes et d’offrande à l’intention de Sa Majesté le Roi.

Affiche de l'annonce du pèlerinage - blogue

Lettre mensuelle aux membres et amis de la

Confrérie Royale

- 25 janvier 2025 – 

Bien chers Amis,

       Cette année 2025 de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, année jubilaire du quart de siècle, année où l’on commémore aussi le dix-septième centenaire du concile de Nicée (325), est aussi celle du dixième anniversaire de notre Confrérie Royale, dont la fondation fut annoncée à l’occasion de la fête de Saint Louis, le 25 août 2015, alors que nous nous apprêtions à célébrer, quelques jours plus tard, le troisième centenaire de la mort du Grand Roi (+ 1er septembre 1715).

   J’aimerais que tous les membres de notre Confrérie profitent de ce dixième anniversaire pour revivifier et approfondir le sens de leur appartenance et de leur engagement, afin de ne pas laisser la routine en éroder l’importance et la ferveur, afin de ne pas laisser le redoutable pouvoir d’édulcoration des habitudes en amoindrir la fécondité et en gâter les fruits.

   Nous devons tous – et chacun (insistons sur ce renvoi à notre propre première personne du singulier, parce que le pluriel pourrait facilement se transformer en un paravent derrière lequel, plus ou moins inconsciemment, nous réussirions à camoufler notre responsabilité personnelle) – nous poser cette question : que puis-je faire pour marquer ce dixième anniversaire de manière à progresser dans l’intensité de mon engagement spirituel au service du Roi ?

   Bien sûr, ce n’est pas une question de pure rhétorique. Chacun se la doit poser afin d’y apporter une réponse : une vraie réponse, une réponse qui n’élude pas la question, une réponse personnelle, une réponse concrète, une réponse suivie d’effets, une réponse franche, une réponse sans complaisance pour notre tendance à nous contenter du « minimum syndical », une réponse comparable à un saut énergique et joyeux sur un trampoline !

   Pour se la poser et y répondre, il ne faut pas se placer en face d’un miroir, afin de se contempler soi-même (et de s’apitoyer sur ses bobos), mais il se faut mettre à genoux à côté de Saint Remi et de Sainte Clotilde suppliant le Ciel de toucher le cœur du roi encore païen Clovis ; à genoux à côté de Saint Charlemagne mettant son glaive au service de la foi ; à genoux à côté de Saint Louis prononçant son vœu de croisade ; à genoux à côté de Sainte Jeanne d’Arc criant les saints noms de Jésus et Marie au milieu du brasier ; à genoux à côté de la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin (née Louise de France) s’adonnant à d’austères pénitences dans sa cellule du Carmel de Saint-Denis ; à genoux à côté de la guillotine dont Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que la Vénérable Elisabeth de France gravissent les marches ; à genoux à côté de Sa Majesté le Roi Louis XVII, emmuré vivant, dévoré de vermine dans les ténèbres et amené à toute extrémité par la tuberculose… A genoux, bien sûr, en face de notre crucifix !

   Voilà ce qu’il nous faut considérer et méditer avec persévérance lorsque nous nous interrogeons sur la manière dont nous devons revivifier et intensifier notre engagement dans la Confrérie Royale.

   Dans quelques jours, nous vous ferons parvenir un programme et un formulaire concernant le dixième pèlerinage de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay, qui aura lieu, comme à l’accoutumée, à l’Ascension (qui sera cette année le jeudi 29 mai : providentiellement, ce 29 mai sera aussi l’exact deuxième centenaire du Sacre de Sa Majesté le Roi Charles X – dimanche 29 mai 1825 -, dernier Sacre célébré à Reims).

   Comme en 2024, pour des raisons évidentes déjà explicitées l’année dernière, parce qu’il ne nous est plus possible de trouver un lieu d’hébergement à des tarifs raisonnables au Puy même, ni d’y disposer d’un lieu décent pour y célébrer la liturgie traditionnelle (sans parler de la campagne de calomnies par laquelle une presse locale à l’affût jouant au Guépéou nous veut désigner à la vindicte de groupuscules fanatiques), l’essentiel du séjour se fera de manière discrète – et totalement sereine – dans une structure champêtre en dehors du Puy, où nous ferons un déplacement afin d’y prier et d’y obtenir de précieuses indulgences dans les sanctuaires de cette ville sainte.

   Dès ce jour-ci, les personnes qui désirent prendre part au pèlerinage (voire nous aider dans sa préparation), peuvent nous le signaler en nous écrivant au moyen de cette adresse électronique :

pelerinage.confrerie@gmail.com

   Je vous laisse méditer sur les éléments que je vous ai livrés au travers de ces modestes lignes, et, en vous recommandant tous et chacun aux bénédictions de Notre-Seigneur et de Notre-Dame, ainsi qu’à l’intercession de Saint Michel, de Saint Charlemagne, de Saint Louis, de Sainte Jeanne d’Arc, de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face, et de tous les saints de France, je vous assure de mon entier et religieux dévouement…

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur. 

Blason Confrérie Royale petite taille

2025-16. Louis XX : des vœux pour l’année 2025 qui dressent un tableau lucide de la situation de la France et ouvrent de vraies perspectives de renouvellement.

20 janvier 2025.

       C’est désormais une tradition : à l’occasion des cérémonies qui entourent l’anniversaire de la mort du Roi-martyr, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, publie, souvent par voie de presse, un message de vœux à l’adresse de tous les Français.
Ce message ne se contente pas de formules conventionnelles mais profite des circonstances pour essayer d’amener ses lecteurs à une réflexion politique authentique et rappelle des fondamentaux qui n’ont rien à voir avec la démagogie républicaine, mais rappellent opportunément les solutions de continuité et de pragmatisme réaliste qui ont toujours fait la force et la pérennité plus de douze fois séculaire des Rois qui ont fait la France.

   A nous de savoir méditer ces lignes, d’en vivre, et de les faire connaître autour de nous.

Source > ici.

Sa Majeté le Roi - Copie

       Au seuil de l’année 2025, fidèle à ma position d’héritier de la plus ancienne tradition politique française, j’adresse mes vœux de bonheur et d’espérance à tous les Français. Que l’œuvre des siècles continue !

   Que la nouvelle année permette à chacun de retrouver les chemins de l’espoir et de croire, de nouveau, en l’avenir. Cette voie est possible si nous en avons la volonté. L’histoire de la France nous apprend qu’il n’est jamais de situation si désespérante soit-elle, qui ne trouve son dénouement. Il y a toujours eu des hommes de bien qui continuent à entreprendre et à se battre pour apporter à leurs contemporains cette harmonie et les progrès qu’ils chérissent tant. C’est pourquoi, malgré les temps difficiles que nous vivons, j’ai confiance quant au retour de jours heureux si, collectivement, nous œuvrons dans ce sens et si, individuellement, nous acceptons nos responsabilités de tous ordres, dans le souci de l’équilibre entre droits et devoirs.

   Cela passe par les familles et nos activités qui doivent être soucieuses du bien commun. Sans doute faut-il aussi ouvrir une réflexion sur les institutions comme cela a été souvent le cas au cours de notre histoire. Comment ne serions-nous pas capables de faire ce qu’ont réalisé en leur temps, Louis IX, François Ier, Henri IV, Louis XIV, à savoir faire évoluer la société non pas vers sa perte mais vers son salut ?

   Les institutions actuelles ont montré ces derniers mois combien elles étaient usées et ne répondaient plus à ce qui fait normalement l’essence même du pouvoir, à savoir la gestion des hommes et des choses. La démocratie n’est plus qu’un vain mot quand elle n’assure plus la représentativité des forces vives. Le droit lui-même est bafoué quand il sert les intérêts de certaines communautés et ne garantit plus la justice, quand les délinquants sont préférés aux victimes, quand la partialité supplante l’équité.

   L’économie est faussée quand elle ne sert plus à produire pour répondre aux besoins mais qu’elle n’est plus que financiarisation au profit de quelques-uns. Ce sont maintenant, non plus seulement telle ou telle catégorie de la société qui est atteinte mais la société dans son ensemble, du haut en bas de l’échelle sociale. Tout nous porte à redonner à nos institutions le souffle qui leur manque depuis des décennies.

   Ainsi seront chassés les doutes et l’inquiétude qui rongent notre société et ébranlent la France. Appuyons-nous sur l’histoire, nos valeurs et nos traditions ; revenons aux fondamentaux puisés aux racines chrétiennes et à celles de l’antiquité gréco-romaine. Ce sont ces principes et ces valeurs dont la Révolution nous a coupé et qui, peu à peu, ont été oubliés jusqu’à mener la France à l’abandon des promesses de son baptême.

   Retrouvons-les et la France se réinscrira dans sa destinée qui est d’être souveraine. Redevenant grande, fière, audacieuse, elle retrouvera aussi sa mission de modèle pour éclairer les nations. Elles en ont tant besoin alors que dans une grande partie du monde la barbarie revient !

   Abandonnons les idéologies et le déni qu’elles engendrent pour renouer avec le réel ! Retrouvons dans tous les domaines l’objectif du bien commun partagé, la Res Publica, c’est-à-dire la volonté de faire passer l’intérêt social nécessaire à tous avant les individualismes. Cet esprit fait de volonté, de réalisme et de bon sens, est celui qui a guidé la France durant des siècles. Abandonné progressivement à partir du XVIIIème siècle, il n’est, heureusement, pas perdu. Il demeure dans de nombreux foyers et se transmet dans les familles. Amour du travail, du métier bien fait, souci des autres sont ce qui fait vivre la France que l’on aime et lui permet d’échapper aux fausses valeurs délétères qui détruisent notre société.

   Déjà, nous voyons des initiatives de bon sens se développer. On le voit dans le domaine social où de nombreux équipements conçus tant pour les enfants que pour les personnes âgées ou en fin de vie, les malades ou les handicapés, sont créés par les familles luttant contre les carences des structures étatiques. En matière d’éducation, des classes primaires à l’université, l’enseignement imposé par l’Etat trouve une heureuse concurrence chaque jour plus importante à mesure que le succès des nouveaux établissements est au rendez-vous, reposant sur la transmission des connaissances et non des idéologies. En matière économique et entrepreneuriale, comment ne pas reconnaître que l’activité tient grâce à l’initiative et à l’abnégation de quelques-uns ?

   L’armée et la sécurité en général font également preuve d’une résilience qu’il faut admirer et encourager, alors que les moyens leur sont toujours comptés et que des législations contre-nature sont imposées pour les forces de l’ordre. Agriculteurs et pêcheurs résistent pour faire valoir leurs pratiques visant à nourrir leurs contemporains, plutôt que de recevoir des primes pour créer des jachères…. Toutes ces initiatives que je salue, forment le terreau sur lequel la France trouvera la force pour reprendre sa destinée en main. Quand toute la société sera ainsi progressivement reconstituée sur des bases saines, la réflexion sur les institutions pourra reprendre de manière à donner à la France les meilleures d’entre elles, les plus adaptées à son génie.

   Ainsi, il y a en ce début d’année suffisamment d’espoir pour croire en l’avenir. N’ayez pas peur ! N’ayons pas peur ! La France possède de nombreux atouts. Il lui faut maintenant les ordonner vers le bien commun, vers le renouveau. Tels sont les vœux que je forme, en ce début d’année, sachant que Notre-Dame qui vient encore de faire tant de miracles et Saint-Louis veillent sur notre cher et vieux pays.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Grandes armes de France

2025-15. D’autres messages de Sa Majesté au sujet de la journée du dimanche 19 janvier 2025.

20 janvier 2025,
Fête des Saints Fabien et Sébastien, martyrs ;
Anniversaire de la mort de SM la Reine Anne d’Autriche (+ 20 janvier 1666).

       En complément des messages publiés hier au soir, dimanche 19 janvier (cf. > ici), Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a publié pendant la nuit du dimanche au lundi et dans la journée du lundi 20 janvier, deux autres messages sur les réseaux sociaux :

Sa  Majesté remettant le prix d’Histoire de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier

Sa Majesté remettant le Prix d’Histoire
de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier

   « Je suis heureux de remettre le Prix d’Histoire de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier pour son dernier ouvrage « Robert le Pieux, l’enracinement dynastique », ainsi que le Prix de Thèse à Luc Taupenas pour sa thèse de doctorat en droit intitulée « La nature juridique du sacre et du couronnement dans la tradition française médiévale ».

   Toutes mes félicitations aux lauréats pour leurs travaux remarquables ! »

Sa Majesté remettant le Prix de Thèse à Luc Taupenas

Sa Majesté remettant le Prix de Thèse à Monsieur Luc Taupenas

fleur de lys gif2

   Notre Souverain est aussi revenu sur la commémoration de la mort du Roi-martyr :

   « Chers amis, cette année encore vous étiez nombreux à mes côtés pour perpétuer fidèlement le souvenir du roi Louis XVI à la Chapelle Expiatoire bravant le même froid que celui qui avait glacé Paris le 21 janvier 1793 lors de l’exécution de l’Auguste Roi.

   Je vous remercie de votre présence et de votre chaleureux soutien sans cesse renouvelé. »

Louis XX à Paris le 19 janvier 2025

2025-14. Messages de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la célébration à la Chapelle Expiatoire et de la « Marche pour la Vie ».

Dimanche soir 19 janvier 2025,
Deuxième dimanche après l’Epiphanie ;
Anniversaire de la mort de Gustave Thibon (+ 19 janvier 2001).

Armes de France pour le deuil

   Le mardi 14 janvier, sur les réseaux sociaux, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, avait annoncé sa présence à Paris à l’occasion de la Messe commémorative de la mort du Roi martyr, célébrée à la Chapelle Expiatoire, ce dimanche 19 janvier :

   « Je serai présent, comme chaque année, pour l’anniversaire de la mort du Roi Louis XVI qui sera célébrée ce dimanche pour la France et la Famille Royale en la Chapelle Expiatoire, Square Louis XVI à Paris.

   Entretenons la mémoire de ce moment qui rendit la France orpheline. »

Louis XX arrivant à la Chapelle Expiatoire 19 janvier 2025

Sa Majesté gravissant les marches de la Chapelle Expiatoire
ce dimanche 19 janvier 2025

   Au soir de ce dimanche 19 janvier, Sa Majesté a publié (toujours sur les réseaux sociaux) le message suivant :

   « Chaque année, fidèle à cette commémoration, j’entretiens la mémoire de ce moment qui rendit la France orpheline. Le 21 janvier 1793 vit bien plus que l’exécution d’un homme innocent des crimes qu’on lui imputait, mais la mort de celui qui se vivait comme un père pour tous ses peuples qui le reconnaissaient comme tel.

   Prions pour son âme et plus encore pour la France et les Français. »

Le Roi à la Chapelle Expiatoire 19 janvier 2025

   Dans l’après-midi de ce même dimanche, le Roi, toujours soucieux de manifester son soutien à la défense de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle, a pris part à la « Marche pour la Vie » qui se déroulait dans les rues de la capitale, puis a encore publié les lignes suivantes :

   « La défense de la Vie, quel qu’en soit son état, est une œuvre de justice. En défendant l’être humain, du ventre de sa mère jusqu’à son dernier soupir, nous ne nous livrons pas à un acte de charité mais à un devoir impérieux, guidé par notre conscience.

   Vous pouvez être fiers de vous ! »

Louis XX à la Marche pour la Vie

Sa Majesté à la « Marche pour la Vie », ce dimanche 19 janvier 2025

2025-13. L’expérience du refus.

18 janvier,
Fête de la Chaire de Saint Pierre à Rome ;
Mémoire de Saint Paul apôtre ;
Mémoire de Sainte Prisque, vierge et martyre ;
Anniversaire du rappel à Dieu de Monsieur l’abbé Raymond Dulac (cf. > ici).

Missel traditionnel - vignette blogue

       A l’occasion de l’anniversaire de la pieuse mort de Monsieur l’abbé Raymond Dulac (+ 18 janvier 1987), il y a un certain intérêt à se replonger dans la lecture de certains de ses textes, qui, comme ceux d’autres personnages éminents de la lutte pour l’intégrité et l’intégralité de notre foi catholique dans les années qui ont immédiatement suivi le concile vaticandeux, nous permettent de retremper notre propre détermination et nous affermir dans les convictions qui motivent notre combat, toujours actuel, pour la liturgie catholique traditionnelle.

   Lorsque j’ai recopié les lignes qui suivent, et que je livre à votre propre réflexion en ce jour, j’ai eu le tort de ne pas en noter, dans mes carnets personnels, la provenance ni l’année exacte : peut-être l’un de mes lecteurs connaît-il la référence exacte et voudra-t-il bien me la communiquer ?

   Dans ce texte, Monsieur l’abbé Dulac exposait le cas – véritable cas de conscience – des prêtres et des fidèles aimant profondément la Sainte Eglise catholique, qui, par respect des autorités légitimes, ont longtemps plié l’échine et attendu, afin de ne pas pécher contre l’obéissance due aux chefs religieux, mais qui, à un moment, sans cesser d’être profondément respectueux des fonctions hiérarchiques, doivent s’opposer aux déviations graves des personnes qui les occupent…

Le refus - citation abbé Dulac

L’expérience du refus :

       « Comment selon la mesure de nos faibles forces et de nos pauvres moyens, pouvons nous faire face à l’épouvantable « auto démolition » de l’Eglise, dénoncée par Paul VI, le 7 décembre 1968 ?
Non seulement la Cité de Dieu apparaît désormais comme investie de tous cotés, mais il n’est pas de semaine qui ne nous apporte l’annonce d’un nouvel éboulement du rempart. Il faudrait courir sans cesse d’une brèche à l’autre.

   Comme nous voudrions pouvoir faire lire à nos évêques les appels que nous recevons de lecteurs ! Ils nous demandent, avec un accent quelquefois bouleversant : « Que faut-il penser ? – Que dois-je faire ? ».

   (…) Il s’agit, dans ces appels angoissés, du sacerdoce, de sa fonction véritable, de ses obligations (soumises, on le sait, à la plus folle, à la plus lâche, à la plus hypocrite des « consultations populaires »). Il s’agit de la perturbation de l’apostolat catholique, dissimulée sous le masque de la suppression des paroisses et des curés ou sous l’appellation fallacieuse de « la mission ». Il s’agit du réformisme liturgique…

   Comment répondre à tout, et par où commencer ?
Eh bien ! Nous allons commencer par la Messe. La foi catholique tout entière gravite autour de l’idée qu’on s’en fait. Et, d’abord, le Sacerdoce.

   L’opinion de la populace baptisée « Peuple de Dieu », ne changera rien à cette donnée divine fondamentale : La Messe est un vrai Sacrifice : c’est-à-dire une oblation réelle et actuelle, par un homme consacré, le Prêtre, d’une Victime rendue réellement présente sur l’autel, par la transsubstantiation du pain et du vin.
Toutes les atténuations qu’on apportera à ce dogme, en pensée, en paroles ou en rites, ruineront, à la base, non seulement le caractère du sacerdoce, mais aussi tout le catholicisme.

   (…) Nous prions nos lecteurs de faire une réflexion personnelle sur ce sujet : qu’ils rapportent à ce dogme de la Messe-sacrifice tous les autres dogmes de leur foi ; ils verront qu’ils sont, un par un, ébranlés par la moindre fissure faite au premier.

   Le système protestant tout entier s’est construit à partir de la négation de la « Messe romaniste», comme disaient ses premiers sectateurs. Leur idée, pourtant fondamentale, de « la justification par la seule Foi » est, en effet, suspendue elle-même à une autre, préalable : que l’œuvre de notre rédemption n’est point exercée, perpétuée, renouvelée, à la Messe, par l’Action personnelle du prêtre.
D’un mot : le Protestantisme, autant que peuvent être réduites à l’unité ses formes innombrables, est une religion (?) laïque. Et, si nous voulons être objectifs, au risque de paraître cruels, nous devons ajouter : cette religion laïque a été, à l’origine, une religion de défroqués, conçue à la mesure de leur désertion, pour se donner à eux-mêmes et au monde une justification honorable de leur apostasie.
Ils changeaient la Messe, pour n’être point forcés d’avouer qu’ils avaient changé eux-mêmes.

   Pénétrés de cette conviction, il est temps, désormais, de dire clairement, sur le réformisme liturgique, ce qu’on pouvait, depuis quatre ans (note : ces lignes ont été écrites à la fin de l’année 1969 ou au tout début de 1970, après la publication du nouvel « Ordo Missae »), hésiter à dire, soit parce que, suivant la parabole évangélique, l’erreur-ivraie n’avait pas encore atteint ce point de croissance qui permet infailliblement de la reconnaître, soit parce qu’il fallait laisser au magistère hiérarchique le temps d’exercer sa fonction.

   Nous avons donc attendu.
Des milliers de prêtres, des centaines de milliers de fidèles ont attendu.
Ils ont demandé, mendié le bon pain de la certitude. Nous ne dirons pas qu’on leur a donné, à la place, une pierre. On leur a donné du vent.
Car des paroles contredites sans cesse par des actes ne sont pas autre chose qu’un flatus vocis (note : expression latine désignant des paroles vides de sens, insignifiantes), comme disaient les nominalistes médiévaux.

   Quand tous les recours à l’autorité légitime se sont avérés inutiles et vains, il ne reste plus qu’un moyen au fidèle de se manifester : un moyen extrême, grave, déplorable. Le refus.

   Puisque la règle de M. Annibale Bugnini (note : Annibale Bugnini (1912-1982), lazariste, protégé du Cardinal Bea, fut déjà à la manœuvre sous le pontificat de Pie XII pour opérer la réforme de la liturgie romaine traditionnelle et déploya un zèle dévastateur à cette tâche après le concile vaticandeux ; selon Yves Chiron, il est l’ « un des personnages les plus controversés de l’histoire de l’Église contemporaine », et, malgré les démentis du Saint-Siège, des soupçons d’appartenance à la maçonnerie sont attachés à sa personne) et de ses carthaginois est de faire des « expériences », pourquoi ne pas leur offrir une expérience qu’ils n’ont jamais faite jusqu’ici : celle de la Résistance des Dociles ?

   Ces messieurs veillaient soigneusement à se couvrir uniquement sur leur gauche, persuadés que les « fidèles de la Tradition » n’oseraient jamais résister à une révolution, dès lors qu’elle était légalisée par « l’autorité ». Et puis, qui donc oserait s’exposer aux épithètes d’intégriste, d’immobiliste ? Qui donc oserait refuser de paraître « jeune » ?
Nous pensons ici au mot terrible du Cardinal Ottaviani à l’endroit des novateurs de son ordre : « Ils ont peur de paraître vieux ».

   Nous n’avions, quant à nous, jamais été impressionnés par ces épouvantails-à-moineaux. Mais notre dévotion à l’Eglise de Rome nous tenait silencieux.
Eh bien ! La même dévotion nous ordonne aujourd’hui de parler.
Il est tard ; mais pas trop tard pour ceux qui veulent se placer au-dessus du temps… »

Abbé Raymond Dulac (1903-1987)

Missel romain traditionnel

2025-4. L’Epiphanie 2025 au Mesnil-Marie.

Mardi 7 janvier 2025,
2ème jour dans l’octave de l’Epiphanie ;
1er mardi du mois dédié à prier Saint Michel pour la France (cf. > ici) ;
Fête de la Nativité de NSJC pour tous les chrétiens qui suivent le calendrier julien.

Tolbiac conduisant l'étoile

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Conformément à la liturgie véritablement traditionnelle, c’est-à-dire exempte des abatardissements et édulcorations réformistes du XXème siècle, nous célébrons la très grande, très magnifique et très chère à nos cœurs fête de l’Epiphanie – fête majeure qui, en soi, est plus importante même que celle de Noël -, pendant huit jours : c’est l’octave de l’Epiphanie où chaque jour nous est donné de contempler extatiquement la sublimité de ce mystère unique accompli en trois événements pourtant distincts.

   Je ne résiste pas à vous montrer une photo que j’ai prise du gros Bréviaire romano-augustinien utilisé de manière habituelle par mon papa-moine (imprimé à Venise en 1717).

Epiphanie 2025 blogue bréviaire augustinien traditionnel

   Dimanche après-midi, après les premières vêpres de l’Epiphanie, j’ai aidé Frère Maximilien-Marie à disposer les personnages des trois Saints Rois Mages dans la Crèche, à la chapelle.

   Pendant les 12 jours qui courent de Noël à l’Epiphanie, notre Crèche (vénitienne elle aussi !) reste très humble et d’allure modeste, puisque elle est réduite à la seule Sainte Famille.

   L’avènement de l’Epiphanie produit une efflorescence de gloire qui la porte à sa plénitude, état dans lequel nous prierons désormais devant elle jusqu’au quarantième jour après la Nativité, à la Purification de Notre-Dame (2 février).

Epiphanie 2025 blogue 3

   Avec les aménagements et améliorations accomplis dans notre oratoire au printemps dernier, il nous a paru judicieux, cette année, d’installer la Crèche dans la petite « chapelle latérale » dédiée à Notre-Dame, juste sous la statue de Saint Joseph que votre générosité nous a permis d’acquérir l’été dernier (cf. > ici).

   La nouveauté de cette année, c’est que, grâce à la vente des cartes de vœux (et à une réduction conséquente consentie par notre fournisseur italien), nous avons pu ajouter un dromadaire aux personnages de la Crèche.

Epiphanie 2025 blogue 8

   Aux pieds de l’Enfant-Dieu, nous avons disposé le coffret contenant l’or, l’encens et la myrrhe bénits (cf. > ici).
Dans un coffret plus petit, à côté, se trouvent les craies bénites (ibid.) destinées à marquer les maisons afin d’attirer sur elles la protection des Saints Rois Gaspard, Melchior et Balthasar.

   L’ « image » de couleur verte que vous voyez placée dans le couvercle du coffret est une relique de contact qui nous a été offerte et envoyée depuis la cathédrale de Cologne : elle a touché aux crânes des trois Saints Rois qui se trouvent (avec le reste de leurs précieuses dépouilles) dans la splendide châsse qui vous a été présentée dans ce blogue (cf. > ici).

Epiphanie 2025 blogue 4

   Bien sûr, en ce 6 janvier, nous avons procédé au marquage rituel de tous nos linteaux de portes avec la craie bénite :

Epiphanie 2025 blogue 6

   Et nous avons également fait brûler de l’encens bénit, pour que sa suave odeur éloigne de notre ermitage les pestilentielles influences des esprits des ténèbres.

   Puisse l’intercession des Saints Rois Mages nous protéger toujours de toutes les formes du mal : du diable et de ses suppôts ; des personnes malveillantes ; du clergé moderniste avec ses poisons doctrinaux et sa spiritualité frelatée ; des dangers conséquents aux épisodes cévenols et aux tempêtes… etc.

Epiphanie 2025 blogue 5

   Laissez-moi aussi vous montrer maintenant une « vue générale » de notre oratoire, où il fait si bon prier et méditer dans le silence.
Vous remarquerez en particulier le nouvel antépendium qui a été disposé sur le devant de l’autel, réalisé par les doigts habiles de l’une de nos amies à partir d’une dentelle mécanique chinée il y a quelques mois par Frère Maximilien-Marie : cet antépendium représente la Nativité avec d’un côté un berger et son troupeau, et de l’autre l’adoration des Mages.

Epiphanie 2025 blogue 1

antependium

   Enfin, nous n’omettons pas, en cette fête de l’Epiphanie, que l’on appelle encore « Jour des Rois » dans la tradition française, de prier spécialement pour notre Souverain légitime, Celui qui est de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX.

   Nos Rois ont toujours eu une vénération particulière pour le mystère de l’Epiphanie, voyant dans les Saints Rois Mages les modèles et les protecteurs des Rois chrétiens.
Cela tombe sous le sens.

Epiphanie 2025 blogue 7

   Bien ! Après tous mes bavardages félins, je vous renouvelle les vœux chat-leureux que je vous avais déjà adressés ici, et vais de ce pas me régaler du produit de ma chasse…

pattes de chat Tolbiac.

Epiphanie 2025 blogue 2

2024-290. Voici que vient à nous la Nuit Sainte…

Lettre mensuelle aux membres et amis de la

Confrérie Royale

- 25 décembre 2024 -

L'Enfant Jésus rêvant au Royaume des Lys - blogue

« Dum médium siléntium tenérent ómnia,
et nox in suo cursu médium iter háberet,
omnípotens Sermo tuus, Dómine,
de cælis a regálibus sédibus venit »
(Sap. XVIII, 14-15).

   Alors qu’un silence paisible régnait sur toutes choses et que la nuit était au milieu de sa course,
Votre Parole toute-puissante vint du Ciel, du trône royal…

        Voici que vient à nous la Nuit Sainte au cœur de laquelle paraît à nos yeux le Verbe incarné, le Fils de Dieu devenu Fils de l’homme, notre divin Sauveur, Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme, unique Rédempteur, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, manifesté dans la faiblesse de la chair, manifesté dans la faiblesse de la toute petite enfance, manifesté dans l’humilité d’une condition dépourvue de toute espèce d’apparence glorieuse et triomphante, manifesté dans la vulnérabilité et le dénuement…

   Le bois de la Crèche préfigure le bois de la Croix ; le rocher dans lequel est taillé la grotte étable préfigure le rocher du Golgotha, le tombeau creusé dans le roc et la pierre sacrée des autels catholiques ; les langes dans lequel est emmailloté l’Enfant-Dieu préfigurent le linceul et les linges funéraires ; les troupeaux que gardent les bergers préfigurent l’Agneau véritable dont le Sacrifice nous vaudra le Salut… etc.

   On ne se lasse pas, depuis 2024 ans, de le dire, de le redire, de le décliner en de multiples commentaires, pour le mieux contempler et célébrer, car c’est un mystère inépuisable.

  Voici que vient à nous la Nuit Sainte au cours de laquelle, dans le sillage du premier Noël, Clovis 1er le victorieux a incliné la tête devant le Christ-Roi afin d’être régénéré dans l’eau et le Sang jaillis du Cœur ouvert par la lance : cela aussi, depuis 1528 ans, on ne se lasse pas de le dire, de le redire, de le décliner en de multiples commentaires, pour le mieux contempler et célébrer, car cela aussi c’est un mystère inépuisable.

   Et voici que ce Royaume des Lys, né dans ces fonts baptismaux de Reims où Clovis le Grand fut régénéré, où Clovis le Grand reçut la vie divine de la grâce et l’inhabitation de la Trinité Sainte, où Clovis le grand fut intégré au Corps mystique de Jésus-Christ, où Clovis le Grand scella l’alliance de ses peuples avec la Sagesse éternelle et fonda le Corps mystique de la France, ce Royaume des Lys a été coupé de l’accès à la Source vive et vivifiante du fait des entreprises scélérates et criminelles ourdies par les esclaves du prince des ténèbres.
Voici que ce Royaume des Lys est livré à la dévastation et à la ruine, et qu’il dégringole d’abîme en abîme.

   Voici que le Royaume des Lys est livré aux mains des pécheurs impénitents qui le veulent immoler sur un bois d’infamie, qui le veulent exposer à la risée des peuples, qui le veulent ensevelir, après l’avoir lié dans des linges funéraires impossibles à défaire, et rouler sur lui une lourde pierre scellée… de la même manière qu’ils le firent pour l’Agneau de Dieu.

   Mais aux nuits de Gethsémani et du Calvaire, succède immanquablement, dans l’économie divine, la lumineuse nuit de Pâques : « tandis qu’un silence paisible règne sur toutes choses et que la nuit en est au milieu de sa course »…

   Et aux ténèbres de la gnose des officines sataniques qui se parent du titre usurpé de « lumières », aux ténèbres des révolutions, aux ténèbres des apostasies et des reniements, aux ténèbres des républiques et des empires maçonniques, aux ténèbres des lois impies qui œuvrent à séparer la vie des peuples de la vie divine, aux ténèbres du modernisme, succèdera immanquablement la nuit lumineuse des conversions et de la résurrection spirituelle : « tandis qu’un silence paisible régnera sur toutes choses et que la nuit en sera au milieu de sa course, le tout-puissant Verbe divin viendra du trône royal… », et au Royaume des Lys, on criera à nouveau joyeusement : « Noël ! Noël !», parce qu’on saura à nouveau que la seule vraie et durable allégresse découle du Salut accompli par le Verbe incarné et dans l’obéissance à Ses desseins éternels, sur les individus et sur les peuples.

   Alors sur la paille de son berceau de fortune, le Saint Enfant Jésus, dont le regard fixait au loin la suite des siècles, sourit en caressant de sa petite main les pétales d’un lys blanc épanoui dont un angelot lui apportait d’odorantes brassées.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur.

angelot aux lys - blogue

2024-289. « Lux fulgebit super nos ».

Vierge à l'Enfant et au chat - blogue

       L’introït de la Messe de l’Aurore de la Nativité renvoie à une célèbre prophétie d’Isaïe (IX, 2) sur l’avènement des jours du Rédempteur : « Lux fulgebit super nos : la lumière resplendira sur nous ».

   Au moment où nous allons entrer dans ces célébrations de la Naissance de notre divin Sauveur, et parce que, justement, dans la Sainte Eglise comme dans la société civile, les ténèbres semblent indéfiniment s’épaissir et menacent de s’étendre encore, au nom de mon papa-moine comme en mon nom propre, je viens par ces quelques mots vous souhaiter de très belles fêtes de Noël, dans la ferveur de l’esprit et la sérénité de l’âme.

   Que cette lumière annoncée par le prophète resplendisse sur vous ! Que Jésus, Lumière de Lumière (Lumen de Lumine), resplendisse en vous ! Que le Christ-Lumière rayonne également à travers vous : afin que votre foi, votre espérance et votre charité vous rendent témoins de la divine clarté et vous donnent d’éclairer les ténèbres de ce monde ! 

Bonnes, belles, heureuses, ferventes et saintes fêtes de Noël !

pattes de chat Tolbiac

Chat étoile déco Noël.gif

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