Archive pour la catégorie 'Commentaires d’actualité & humeurs'

2024-233. Récapitulatif de toutes nos publications concernant Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Loraine.

16 octobre,
En France, la fête de l’apparition de Saint Michel au Mont Tombe ;
Anniversaire de l’assassinat de S.M. la Reine Marie-Antoinette.

Marie-Antoinette soutenue par la Religion sous les traits de Mme Elisabeth

Jean-Pierre Cortot (1787-1843) :
la Reine Marie-Antoinette soutenue par la Religion figurée sous les traits de Madame Elisabeth (1826)
[Chapelle Expiatoire, Paris]

- Introduction au 16 octobre > ici

- Dernière lettre de S.M. la Reine Marie-Antoinette, improprement appelée testament > ici

- Oraison funèbre de la Reine prononcée en 1814, dédiée à Madame, duchesse d’Angoulème > ici

- Sublime page du Rd. Père Jean-Marie Charles-Roux évoquant le départ de la Reine pour l’échafaud > ici

- La Messe de Requiem composée par Charles-Henri Plantade à la mémoire de la Souveraine > ici

- Le message de S.M. le Roi Louis XX du 16 octobre 2022 > ici

- Le Rd. Père Jean-Marie Charles-Roux parle de l’arrivée de la Reine au pied de l’échafaud > ici

- Nous avons lu et nous avons aimé : « la dernière prison de Marie-Antoinette » (souvenirs de sa dernière servante) > ici

Vitrail de l'exécution de S.M. la Reine Marie-Antoinette - église de la Boissière-de-Montaigu

2024-223. Appel pour l’acquisition d’une table de communion en fonte…

Samedi 5 octobre 2024,
Fête de Sainte Enimie, Fille de France, vierge et abbesse (cf. > ici) ;
Anniversaire de l’assassinat du comte de La Motte (+ 5 octobre 1797 – cf. > ici).

Bien chers Amis et bienfaiteurs,

       Ainsi qu’un certain nombre d’entre vous le savent déjà, nous avons le projet d’édifier sur les terres du Mesnil-Marie, une reproduction de la « Grotte de Lourdes », ainsi qu’il en existe en de nombreux endroits dans toute la Chrétienté.
C’est une idée qui s’est « imposée » à Frère Maximilien-Marie au cours de sa retraite spirituelle au début de l’automne 2022, que son conseiller spirituel a encouragée, qui a été accueillie avec joie, voire enthousiasme par beaucoup de nos amis… Et pour laquelle Frère Maximilien-Marie demandait une confirmation de la divine Providence : « Trouver une statue de Notre-Dame de Lourdes de belle facture, qui soit faite pour l’extérieur, et soit adaptée aux conditions climatiques de nos contrées ».

   Très rapidement, cette statue nous a été offerte par de généreux bienfaiteurs – qu’ils en soient très vivement remerciés -, et notre Frère alla la chercher le 3 novembre 2022.
La voici couchée dans la « Maxmobile », bien calée et protégée pour venir au Mesnil-Marie  :

transport de la statue de Notre-Dame de Lourdes 3 novembre 2022

   Cette statue est en pierre reconstituée (et non pas en ciment), elle mesure 1,20 m de hauteur et pèse quelque 130 kg.

   Est-il nécessaire de vous dire que Frère Maximilien-Marie n’a pas pu s’acquitter lui-même de son déchargement et de son transport jusqu’à notre ermitage : ce transport, à bras, entre l’aire de stationnement et la terrasse Saint-Louis (juste devant l’entrée), où elle a été acheminée et positionnée (provisoirement) de manière très stable, n’a pu se faire qu’avec l’aide d’amis tout-à-la-fois costauds et précautionneux : merci à eux aussi !

Statue Notre-Dame de Lourdes

La statue de Notre-Dame de Lourdes
présentée de manière provisoire sur la terrasse Saint-Louis du Mesnil-Marie
depuis le mois de novembre 2022

   Cette statue, que vous découvrez sur la photographie ci-dessus, a donc passé à ce jour 23 mois à l’extérieur, exposée au soleil, à la pluie, à la neige, au gel, au vent et même à la grêle parfois, et elle a traversé tous ces aléas climatiques sans en être en rien affectée ni altérée d’aucune manière. C’est dire qu’elle est de belle qualité.

   Entre temps, nous avons de manière presque certaine (j’écris « presque » parce que Frère Maximilien-Marie veut encore vérifier plusieurs choses) déterminé l’endroit où nous voulons aménager cette « Grotte de Lourdes », sachant que nous souhaitons que sa concavité offre un espace couvert suffisant pour que nous y puissions édifier un autel pour la célébration de la Sainte Messe de manière parfaitement digne.

   Nous souhaitons commencer dans les prochains mois les travaux préparatifs à l’édification de ce lieu de recueillement…
Et qui dit travaux, dit évidemment frais.

grille de communion 1

La table de communion qui nous est proposée, vue d’ensemble,
positionnée dans le jardin où elle se trouve présentement…

   Est-ce un « clin-Dieu » encourageant ? Nous-mêmes, nous le croyons : alors que nous venions d’évoquer, il y a seulement quelques jours, avec des amis proches la perspective même de ces futurs travaux, voici que Frère Maximilien-Marie s’est vu proposer par un brocanteur une « barrière » néo-gothique en fonte d’environ 4 m de long, à usage de table de communion et de clôture de sanctuaire, provenant d’une chapelle, de laquelle elle a été retirée lors de la révolution postconciliaire.

   Nonobstant le fait qu’elle est couverte d’un peu d’oxydation, elle est en parfait état : rien n’est cassé ni fêlé ; rien n’y manque ; le système de fermeture du portillon central est intact, ainsi que les pattes de scellement dans le sol.

   Le vendeur nous en demande 650 €.
Nous nous sommes livrés à une petite enquête de vérification sur plusieurs sites de vente, et avons pu constater que c’est très en-deçà du prix demandé pour des éléments comparables en fonte, voire seulement en fer forgé ; très en deçà aussi de ce que cela nous coûterait si nous demandions aujourd’hui une réalisation neuve à un ferronnier…

grille de communion 2

Détail de cette table de communion que nous envisageons d’acquérir

   Bien sûr, 650 €, c’est une somme ! Une somme dont nous ne pouvons présentement disposer…
Mais 650 €, c’est, par exemple, 100 personnes qui nous donneraient, chacune, seulement 6,50 €.

   Voilà pourquoi, en véritables moines mendiants, nous tendons une fois de plus la main vers nos amis et bienfaiteurs, généreux instruments de la divine Providence.

   Pour nous aider, vous pouvez soit passer directement par le site de l’Aide aux monastères (ce qui vous permet en outre, si vous le souhaitez, de bénéficier aussitôt d’un reçu fiscal que cette association est apte à vous délivrer ; et il faut savoir que la somme nous est intégralement transmise sans commission) > ici ; soit, si vous préférez, utiliser Paypal (qui prend une commission) ; soit nous faire parvenir un don manuel, par chèque ou même en espèces…

   Par avance, nous vous remercions très chaleureusement de ce que vous voudrez bien faire pour soutenir notre projet.

Tolbiac.

Statue Notre-Dame de Lourdes - détail

2024-212. Réaction de Sa Majesté le Roi au meurtre de la jeune Philippine Le Noir de Carlan.

25 septembre 2024.

bougie et fleurs blanches deuil

   En fin de soirée, ce mercredi 25 septembre, après que de plus amples informations ont été données concernant la mort de Mademoiselle Philippine Le Noir de Carlan, 19 ans, et son agresseur et meurtrier, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a publié sur les réseaux sociaux le message suivant :

   « C’est avec une profonde tristesse et un juste sentiment d’horreur que nous avons appris ce nouveau drame qu’est l’assassinat de la jeune Philippine.

   La Princesse Marie Marguerite et moi-même assurons la famille de notre soutien et de nos prières dans cette épreuve auquel chacun peut s’identifier. Quels parents peuvent rester insensibles à cette vie ôtée, à ce crime odieux ?

   Malheureusement, une fois de plus, la justice de notre pays apparaît dans toute sa déliquescence et toute son incurie.
Jamais dans l’histoire de France ni d’aucun autre pays, un Etat a aussi peu appliqué les règles de la plus élémentaire justice alors qu’il en a les moyens.
Des peines peu ou pas appliquées laissent les pires criminels dans la nature, et leur donnent un sentiment d’impunité.

   Quand les Français auront-ils le droit de goûter à la quiétude si nécessaire à l’épanouissement des peuples ?
Il est temps d’œuvrer ensemble au retour d’un Etat de justice ».

Armes de France pour le deuil

2024-208. Auteur, date de composition et vérité historique de l’Evangile selon Matthieu.

21 septembre,
Fête de Saint Matthieu, apôtre et évangéliste ;
Commémoraison du 7ème jour dans l’octave des Sept-Douleurs ;
2ème jour de la neuvaine à Saint Michel (cf. > ici).

Saint Matthieu et l'ange - Le Caravage

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage (1571-1610) :
l’inspiration de Saint Matthieu, plus souvent appelée Saint Matthieu et l’ange (1602)
[chapelle Contarelli, à Saint-Louis-des-Français, Rome]

       La Commissio Pontificia de Re Biblica (littéralement « Commission pontificale pour les affaires bibliques ») a été instituée le 30 octobre 1902 par le pape Léon XIII avec un triple objectif :
- 1) 
promouvoir les études bibliques parmi les catholiques ;
- 2) 
s’opposer par des moyens scientifiques aux « opinions erronées » concernant les études bibliques (en particulier en rappelant ce qui est conforme à la Tradition contre les dérives modernistes) ;
- 3) 
approfondir les « questions débattues » et les problèmes suscités par l’exégèse contemporaine, de manière à pouvoir conseiller le Magistère ecclésiastique dans ses décisions.

   Un assez grand nombre de décrets fut publié pendant la période la plus active de la lutte contre le modernisme, sous le pontificat de Saint Pie X (15 décrets). Ils sont moins fréquents sous les trois pontificats suivants (2 décrets sous Benoît XV ;  3 sous Pie XI ; 9 sous Pie XII).

   De manière habituelle les décrets portés par la « Commission pontificale pour les affaires bibliques » se présentent sous forment de longues questions, détaillant une problématique, à laquelle est ensuite donnée une réponse consistant seulement en un « oui » ou un « non », permettant donc clairement de savoir ce qu’il est permis de croire et d’enseigner, ou pas.

   Après le second concile du Vatican, la Commission a été « réformée » par Paul VI, en 1971, rebaptisée « Commission biblique pontificale » (Pontificia Commissio Biblica), et – qui s’en étonnera ? – la lutte contre le modernisme n’est plus sa priorité ; ses travaux sont menés selon « une approche différente » à propos de laquelle nous n’épiloguerons pas ici…

   Retenons en revanche que dans les importants décrets promulgués sous le pontificat de Saint Pie X – authentiques vecteurs de la Tradition -, il s’en trouve un, publié le 9 juin 1911 avec l’autorité du Magistère ordinaire du pape Saint Pie X, qui concerne l’Evangile selon Saint Matthieu ; décret qui rappelle donc avec fermeté ce qu’un catholique doit croire et transmettre au sujet du premier Evangile.
Ces réponses sont bien loin de ce que certains « ouvrages catéchétiques » français et certains cours de facultés dites catholiques ou de séminaires ont voulu inculquer depuis les « années soixante » du précédent siècle.

Le Caravage Saint Matthieu et l'ange - détail 1

Sur l’Evangile selon Saint Matthieu :

   Question 1 :
Compte tenu de l’accord universel et constant de toute l’Église depuis les premiers siècles que manifestent clairement les témoignages explicites des Pères, les titres des manuscrits des Evangiles, les versions les plus anciennes des Saintes Ecritures, les catalogues transmis par les saints Pères, les écrivains ecclésiastiques, les souverains pontifes et les conciles, et enfin l’usage liturgique de l’Eglise orientale et occidentale, peut-on et doit-on affirmer comme certain que Matthieu, l’apôtre du Christ, est réellement l’auteur de l’Evangile publié sous son nom 

Réponse : Oui. 

   Question 2 :
Faut-il considérer comme suffisamment fondée par la voix de la Tradition l’opinion selon laquelle Matthieu a précédé dans sa rédaction les autres Evangélistes et qu’il a composé le premier Evangile dans la langue maternelle alors utilisée par les Juifs de Palestine à qui cette œuvre était destinée ? 

Réponse : Oui pour les deux parties. 

   Question 3 :
Est-il possible de déplacer la rédaction de ce texte original au delà de l’époque de la destruction de Jérusalem, de sorte que les prédictions qu’on y lit au sujet de cette destruction auraient été écrites après l’événement ; ou le témoignage d’Irénée qu’on a coutume d’alléguer, et dont l’interprétation est incertaine et controversée, doit-il être considéré comme ayant un poids tel qu’il oblige à rejeter l’opinion de ceux qui estiment qu’il est davantage conforme à la Tradition que cette rédaction soit intervenue avant même la venue de Paul dans la ville ? 

Réponse : Non pour les deux parties. 

   Question 4 :
Peut-on soutenir au moins comme probable l’opinion de certains modernes selon lesquels Matthieu n’aurait pas été composé, au sens propre et restreint du terme, l’Evangile tel qu’il nous est transmis, mais seulement une collection de dits et de paroles du Christ qu’un autre auteur, anonyme, dont ils font le rédacteur de l’Evangile lui-même, aurait utilisé comme sources ? 

Réponse : Non. 

   Question 5 :
Etant donné que tous les Pères et les écrivains ecclésiastiques, et l’Eglise elle-même depuis ses commencements, ont utilisé seulement comme étant canonique le texte grec de l’Evangile connu sous le nom de Matthieu – ceux-là mêmes qui ont transmis expressément que Matthieu a écrit dans sa langue naturelle n’étant pas exceptés – peut-on prouver avec certitude que quant à la substance l’Evangile grec est identique à cet Evangile-là qui a été élaboré par ce même apôtre dans sa langue maternelle ? 

Réponse : Oui. 

   Question 6 :
Etant donné que l’auteur du premier Evangile poursuit un dessein principalement théologique et apologétique, c’est-à-dire vise à montrer aux Juifs que Jésus est le Messie annoncé par les prophètes et né de la race de David, et que de surcroît, dans la manière de disposer les faits et les dits qu’il raconte et rapporte, il ne suit pas toujours l’ordre chronologique, est-il permis d’en déduire que ceux-ci ne doivent pas être reconnus comme vrais ; ou peut-on affirmer également que les récits des actions et des paroles de Jésus qu’on lit dans l’Evangile auraient subi un changement ou une adaptation sous l’influence des prophéties de l’Ancien Testament et de l’état plus développé de l’Eglise, et qu’ils ne seraient donc pas conformes à la vérité historique ? 

Réponse : Non pour les deux parties. 

   Question 7 :
Faut-il en particulier considérer comme dépourvues d’un fondement solide les opinions de ceux qui mettent en doute l’authenticité historique des deux premiers chapitres dans lesquels sont racontées la généalogie et l’enfance du Christ, ainsi que certaines déclarations de grande importance en matière dogmatique, comme celles qui ont trait à la primauté de Pierre [Mt 16, 17–19], à la forme du baptême transmise aux apôtres avec la mission universelle de prêcher [Mt 28, 19 s], à la profession de foi des apôtres en la divinité du Christ [Mt 14, 33], et d’autres semblables qui apparaissent comme affirmées de façon particulière chez Matthieu ? 

Réponse : Oui.

Le Caravage Saint Matthieu et l'ange - détail 2

2024-207. Récapitulatif de toutes nos publications concernant l’apparition et le message de Notre-Dame de La Salette.

19 septembre,
Fête de Notre-Dame de La Salette Réconciliatrice des pécheurs ;
Mémoire du 5ème jour dans l’octave des Sept-Douleurs ;
Mémoire de Saint Janvier, évêque, et ses compagnons, martyrs.

Apparition de Notre-Dame à La Salette image ancienne - blogue

       Veuillez trouver ci-dessous la liste (réactualisée chaque fois que cela est nécessaire) des publications de ce blogue concernant Notre-Dame de La Salette :

A – Le récit complet de l’apparition avec les textes des secrets confiés aux enfants > ici

B – Prières :

- Messe propre de Notre-Dame de La Salette > ici
- Souvenez-vous et Litanies de Notre-Dame de La Salette > ici
- Méditation au jour anniversaire de l’apparition de Notre-Dame à La Salette : Nous aurons à rendre compte à Dieu des larmes que nous avons fait verser à Sa Très Sainte Mère > ici
- Prière de Mélanie, bergère de La Salette, pour les temps de calamités > ici

C – Textes et commentaires au sujet de l’apparition et du message :

- Une courte introduction au mystère de La Salette par feu le Maître-Chat Lully > ici
- Gustave Thibon à l’occasion du centenaire de l’apparition (1946) : « Le message de Notre-Dame de La Salette au monde paysan » > ici
- Actualité des plaintes de Notre-Dame de La Salette au vu des manières d’agir d’un certain clergé après le second concile du Vatican > ici
- Un texte de Léon Bloy mettant en parallèle de manière implacable l’apparition de Notre-Dame à la Salette le 19 septembre 1846 et ce que faisait Louis-Philippe le même jour > ici

la croix de Notre-Dame de La Salette - blogue

2024-205. « Avec Louis XVIII, et plus que jamais dans l’histoire de France, le Roi a parfaitement incarné sa fonction de père pour nombre de Français qui n’aspiraient qu’au repos et à la prospérité ».

Mardi 17 septembre 2024.

       A l’occasion du bicentenaire de la mort de son prédécesseur Sa Majesté le Roi Louis XVIII (16 septembre 1824 – cf. > ici et > ici), Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a signé un éditorial publié par le site « Boulevard Voltaire », qui est apparu sur les réseaux sociaux ce mardi 17 septembre 2024 en début de nuit.

   Source ici

Louis XVIII médaille - blogue

Message de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon,

de jure Sa Majesté le Roi Louis XX,

publié à l’occasion du

deuxième centenaire de la mort de Louis XVIII.

       Voilà 200 ans que s’éteignit le Roi Louis XVIII, dernier souverain de France à être mort sur son trône.
Le parcours de ce monarque, bien que très largement méconnu, mérite pourtant qu’on s’y attarde. En effet, pour moi, comme pour les Français et notamment leurs dirigeants, il peut être une figure inspirante et positive.
Alors que son avènement en 1795 s’est fait dans les humiliations et les affres de l’exil, il n’a jamais renoncé ni à ses devoirs, ni à ses droits. En 1814, accédant au pouvoir, conscient de la charge qui lui incombait, il fit tout ce qui lui était possible pour ramener l’ordre et la justice dans un pays en proie aux dérives les plus sanglantes et aux aventures militaires les plus périlleuses bien que celles-ci furent auréolées d’une gloire certaine.
En effet, rarement notre patrie ne fut si proche d’un démembrement pur et simple au sortir des guerres napoléoniennes. Vingt-cinq ans d’errement avaient mis la France à genoux, saignée à blanc par des guerres intérieures et extérieures continues.

   Lorsque Louis XVIII accéda à la réalité du pouvoir, il put reprendre consciencieusement le travail multiséculaire des Bourbons : redonner à la France une place dans le concert européen grâce à une diplomatie audacieuse, œuvrer au maintien de la paix sur le continent et enfin ramener la concorde et l’unité dans un pays déchiré.
Ainsi la figure royale allait à nouveau s’imposer comme un vecteur de paix sociale, d’harmonie européenne, en adaptant la monarchie aux exigences du temps, comme cela se fit depuis les origines capétiennes. Avec Louis XVIII, et plus que jamais dans l’histoire de France, le Roi a alors parfaitement incarné sa fonction de père pour nombre de Français qui n’aspiraient qu’au repos et à la prospérité.

   Comment ne pas se référer aujourd’hui à une telle figure alors que l’aura de la France décline à l’international dans un contexte général de réarmement et de multiplication des conflits, notamment aux marges de l’Europe ? Où est passée la légendaire force diplomatique française ? Quel diplomate aura l’envergure de Talleyrand pour rendre à la France une crédibilité face à nos partenaires et nos adversaires ?
Gouverner implique de s’entourer d’un personnel compétent, capable d’assurer à la France sa destinée de nation si particulière aux yeux du monde.
De la même manière, le souci du vieux monarque pour la paix et l’unité de son pays ne peut que nous faire réfléchir sur la nécessité de trouver la force de la justice mais aussi du compromis pour ramener l’ordre et la prospérité dans un pays fatigué par des divisions délétères.

   Autant de points dont les actuels gouvernants pourraient s’inspirer pour redonner un souffle vital à la France. Autant de points qu’il est juste de mettre au crédit de Louis XVIII qui, par là-même, marcha dans les pas d’Henri IV, Roi si cher à la mémoire des Français.

   Ce bicentenaire, au-delà des commémorations, doit nous faire comprendre que le passé peut être un flambeau qui éclaire notre marche du temps présent, résolument tournée vers l’avenir. Ce règne nous invite à ne jamais étouffer les nombreuses espérances qui sommeillent dans nos cœurs à tous. Une ferme détermination, l’expérience des erreurs et des malheurs du temps, et enfin le souci de la France et des Français au-delà de nos personnes sont des ingrédients nécessaires pour rebâtir patiemment notre pays et lui redonner la place qu’il n’aurait jamais dû quitter.

   Puissent les règnes des Rois qui ont fait la France toujours nous servir de modèle et d’inspiration.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Louis XVIII en costume de sacre par François Gérard

François Gérard (1770-1837), dit le Baron Gérard :
Louis XVIII en costume de sacre.

2024-190. Deux messages de Sa Majesté complémentaires à celui publié le jour de la Saint-Louis.

       En complément du message publié au soir du 25 août dernier (dont nous avons donné le texte > ici) par le moyen des réseaux sociaux, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a le même jour signé un éditorial dans l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles », puis, quelques jours plus tard, fait paraître une tribune dans ce même hebdomadaire.
Vous trouverez ces deux textes ci-dessous.

   Avec le message déjà publié (cf. > ici), nous nous trouvons avec une sorte de déclinaison de la pensée de Sa Majesté, axée autour de la fête de Saint-Louis, reprenant les mêmes idées, parfois les mêmes membres de phrase, mais en les associant avec certains autres détails ou nuances de pensée, tout à fait complémentaires, qui nous donnent à nous, lecteurs, une approche très intéressante : un peu à la manière dont nous pourrions observer attentivement les diverses facettes d’un même diamant.

Prince Louis de Bourbon - Louis XX

Armes de France gif

Editorial publié dans « Valeurs Actuelles » le 25 août 2024 :

La France traverse une crise telle

qu’elle n’en a peut-être jamais connue en temps de paix.

Chers Français,

       Quand je me suis exprimé, comme chaque année, le 25 août dernier, à l’occasion de la fête de la Saint-Louis, qui aurait pu penser que les mois qui allaient suivre, seraient si paradoxaux, mêlant le meilleur au pire.

   Le meilleur, d’un certain point de vue, demeure assurément ce que nous venons de vivre avec la parenthèse des Jeux Olympiques. Ces derniers ont certes été inaugurés, de manière ouvertement calamiteuse, par une cérémonie dont plusieurs éléments ont été si indignes de la France que de nombreux pays ont refusé de la diffuser sur leurs réseaux nationaux. Toutefois ces Jeux ont pu donner l’impression de vivre un moment d’unité retrouvée pour notre pays. Comme les autres nations,  ce dernier a vibré devant les nombreuses prouesses de ses champions.

   Les succès obtenus ont été nombreux et la position de la France a été magnifiée.  Remercions ainsi ceux qui se sont engagés jusqu’aux limites de leurs forces, de leur courage, de leur volonté. Soyons fiers de nos médaillés et saluons chaleureusement ceux des autres nations, dans un mouvement que nous souhaitons voir se prolonger, dès les jours prochains, pour les jeux para-olympiques.

   Le pire, à l’évidence, concerne, en revanche, la situation politique dégradée dans laquelle notre pays est entré depuis des mois au point de devoir constater, avec un Gouvernement démissionnaire, une quasi vacance apparente des pouvoirs. La France traverse ainsi une crise telle qu’elle n’en a peut-être jamais connue en temps de paix. Il y a un an nous avions, pourtant formulé l’espoir que, malgré les difficultés croissantes, des changements pourraient advenir. Changements si nécessaires pour notre cher Pays, dont la société fracturée est de plus en plus  fragilisée depuis des décennies.

   Au-delà de l’accumulation de mauvaises décisions prises (poursuite d’un déficit chronique et alimentation d’une dette abyssale, conséquences d’un accroissement de flux migratoires incontrôlés, subversions de tous ordres sur le plan du respect des valeurs et de l’ordre public …), il nous faut considérer surtout l’esprit sciemment et délibérément perverti dans lequel beaucoup de décisions ont été prises, ou beaucoup d’autres, ne l’ont pas été.

   Idées partisanes, intérêts privés ou communautaristes et options conjoncturelles ont, trop souvent remplacé les règles élémentaires de bon sens, d’équité et de justice, le souci des populations les plus fragiles, la pleine mesure des questions de société (sécurité intérieure et extérieure, politique familiale, personnes âgées,  retraite, Défense nationale…).

   Force est ainsi de reconnaître que l’organisation de notre société ne répond plus actuellement  aux besoins réels qu’expriment la majorité des Français. Cela sous-entend donc bien l’existence d’une véritable fracture qui s’aggrave entre eux et des institutions qui assurent de moins en moins correctement leurs fonctions.

   Nous constatons ainsi que, de plus en plus nombreux, certains de nos concitoyens se mettent en retrait de la société. Ce repli s’exprime de différentes manières : retour au troc ; recherche d’une auto-suffisance préférée à celle d’une aisance partagée, pourtant seule source de richesse et de progrès ; repli sur le village, sur le département, la région parfois. Mais fait-on nation ainsi ? Sans doute non et la France de tout temps a formé une nation forte parce que, au-delà des particularismes, elle unissait tous ses enfants dans un destin commun.

   Ainsi la France paraissait, il y a un an, à un tournant pouvant lui permettre de reprendre en main sa destinée. Le cadre proche des élections paraissait propice à exprimer de hautes ambitions, en permettant de renouveler certaines élites politiques et, de redéfinir les enjeux de la solidarité européenne. En effet, au-delà des questions économiques, il y a, sur ce point, nécessité de clarifier les questions de souveraineté, de sécurité et d’identité des composantes de notre continent, dans leur diversité, face aux dangers qui les menacent (immigration incontrôlée, mondialisation des échanges).

   Or le vrai débat qui semblait ainsi s’amorcer a été occulté, opposant un déni aux aspirations légitimes qui paraissaient s’exprimer avec force. Il en est résulté une situation en impasse et un blocage institutionnel tendant à affaiblir notre pays à l’intérieur comme sur la scène internationale.

   Comme pour toutes les crises profondes que notre cher Pays a traversées, nous ne pouvons qu’espérer que celle-ci ne soit que temporaire et que, en particulier, cesse le plus rapidement possible cette sorte d’inversion des valeurs. Le temps des faux bilans cachant la vérité est manifestement  passé et celui de la nécessité d’engager des actions concrètes et réalistes, doit s’imposer à tous, chacun dans son domaine, de manière à pouvoir, au quotidien, redonner un sens au mot avenir.

   Ne doutons pas un instant, la France va se reprendre. Les Français attendent ce renouveau, ce sursaut qui fera franchir les écueils qui guettent notre pays. Il importe donc de ne pas s’enfermer dans un isolement sans issue, mais, au contraire, de s’évertuer à donner du sens au débat politique en consacrant du temps à la réflexion et à des actions menées, dans le souci du Bien Commun. Déjà de nombreuses jeunes familles s’engagent dans cette voie.

   Au niveau personnel, cela passera par la nécessité de poser clairement des objectifs, souvent à rebours d’idées ambiantes. Au plan collectif, cela passera, par l’abandon du déni pour dresser le tableau de ce qui ne va pas et l’acceptation de la réalité, même si cette dernière impose des efforts, voire des sacrifices. Comme nos sportifs, les Français devront avoir une mentalité de gagnants.

   Pour notre société faite d’hommes et de femmes, il est absolument nécessaire de réaffirmer le principe de l’encouragement des valeurs familiales, seule garantie d’une évolution à nouveau positive de notre société vieillissante et rempart naturel contre les dangers des immigrations. Défendre la vie de la conception à la mort, doit demeurer également un objectif premier avec l’appui  unanime des religions qui ont accompagné et continuent d’accompagner, en leur diversité même, le déroulement de notre histoire.  Assurer enfin, dans l’esprit de saint Louis,  par la garantie du droit, la sécurité et le respect des personnes et des biens.

   Parce que la société est, par définition, une communauté civile, il nous faut redonner toute sa place à la morale sociale, notamment le « tu ne tueras pas », et aux règles communes partagées, claires et acceptées par tous, en étant justes et ressenties comme telles. Equilibre nécessaire entre droits et devoirs. Cette vie civile et sociale intègre une définition claire du principe de laïcité, qui ne doit pas être affirmé comme celui d’une exaltation des valeurs matérialistes et celui d’une hostilité intentionnelle et systématique à l’égard de l’expression de religions, mais celui de permettre, au contraire, aussi l’expression des transcendances sans lesquelles l’homme ne peut s’épanouir pleinement.

   Enfin, parce que notre France est une société inscrite dans un contexte international, l’avenir de notre pays nécessite de réaffirmer son engagement européen, sur la base du respect des intérêts nationaux de tous les Etats, en s’appuyant sur le principe de subsidiarité, toujours énoncé, mais si souvent détourné en pratique.  Cet esprit européen d’une véritable civilisation féconde, permettra  seul d’apporter le supplément d’âme qu’attend le monde à une époque où le dialogue et les relations entre les états et les blocs doivent s’inscrire sur des bases nouvelles.

   Puisse notre pays, en retrouvant le sens de sa mission, se reprendre à l’intérieur pour être fort vis-à-vis de l’extérieur. Que saint Louis, modèle des gouvernants, fêté en ce 25 août par les catholiques, nous aide ainsi à retrouver à nouveau l’Espérance en l’avenir de la France.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Armes de France gif

Tribune publiée dans « Valeurs Actuelles » le 31 août 2024 :

La France doit retrouver le sens de sa mission civilisatrice.

Chers Français,

       Quand je m’exprimai, le 25 août dernier, à l’occasion de la fête de la Saint-Louis, qui aurait pensé que les mois qui suivraient seraient à ce point tourmentés ? A l’exception de la fierté que l’on tirerait des résultats de nos athlètes olympiques, quel regard positif tirer de l’année écoulée sur un pays toujours plus divisé ? Même dans les moments qui devraient rassembler les Français comme une certaine cérémonie d’ouverture, les dirigeants réussissent à briser cette aspiration par des ferments de haine.

   Que retenir sinon une situation politique toujours plus dégradée dans laquelle notre pays est enferré avec une quasi-vacance des pouvoirs ? La France traverse une crise telle qu’elle n’en a peut-être jamais connu en temps de paix. Il y a un an, nous formulions l’espoir que, malgré les difficultés croissantes, des changements pourraient advenir.

   Hélas, outre l’accumulation de mauvaises décisions prises (subversions sur le plan du respect des valeurs et de l’ordre public, poursuite d’un déficit chronique et augmentation d’une dette abyssale, conséquences de flux migratoires incontrôlés…), il nous faut considérer surtout l’esprit sciemment perverti dans lequel beaucoup de ces décisions ont été prises.

   Idées partisanes, intérêts privés ou communautaristes et options conjoncturelles chassent les règles de bon sens, d’équité, de justice, le souci des populations les plus fragiles, la pleine mesure des questions sociales et sociétales (sécurité intérieure et extérieure, politique familiale, personnes âgées, défense nationale…). Au lieu de porter haut de saines ambitions pour le pays, les élections récentes n’ont pas permis de renouveler certaines élites politiques et les véritables enjeux français et européens face aux dangers qui nous menacent ont été occultés.

   Force est de reconnaître que l’organisation de notre société et des institutions ne répond plus aux besoins qu’exprime la majorité des Français, une véritable fracture s’aggravant ainsi chaque jour. Comme pour toutes les crises profondes que notre cher pays a traversées, nous devons espérer que celle-ci ne soit que temporaire et qu’en particulier cesse le plus rapidement possible cette inversion des valeurs.

   Cela passera, souvent à rebours d’idées ambiantes, par la fin du déni et l’acceptation de la réalité, même si cette dernière impose des efforts, voire des sacrifices. Comme nos sportifs, les Français devront avoir une mentalité de gagnants. Il sera indispensable de réaffirmer le primat des valeurs familiales, seule garantie d’une évolution à nouveau positive de notre société vieillissante et rempart naturel contre les dangers des immigrations.

   Défendre la vie de la conception doit demeurer également un objectif premier, en redonnant toute sa place à la morale sociale, notamment au « Tu ne tueras pas ». Assurer enfin, dans l’esprit de Saint Louis, par la garantie du droit, la sécurité et le respect des personnes et des biens.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Monogramme de louis XX - blogue

2024-181. Message royal à l’occasion de la fête de Saint Louis 2024.

25 août 2024,
Fête de Saint Louis IX, Roi de France et confesseur.

       Dans la soirée du dimanche 25 août 2024, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, a publié le message suivant à l’adresse des Français, message dans lequel Sa Majesté se livre à quelques commentaires concernant la situation plus que préoccupante de notre France, et rappelant où se trouvent les solutions à la crise présente…

Statue de Saint Louis sur la façade de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre

Chers Français,

       Quand je m’exprimai le 25 août dernier (cf. > ici), à l’occasion de la fête de la Saint-Louis, qui aurait pensé que les mois qui suivraient seraient à ce point tourmentés ?

   A l’exception de la fierté que l’on tirerait des résultats de nos athlètes olympiques, quel regard positif tirer de l’année écoulée sur un pays toujours plus divisé ? Même dans les moments qui devraient rassembler les Français comme une certaine cérémonie d’ouverture, les dirigeants réussissent à briser cette aspiration par des ferments de haine.

   Que retenir sinon une situation politique toujours plus dégradée dans laquelle notre pays est enferré avec une quasi vacance des pouvoirs ? La France traverse une crise telle qu’elle n’en a peut-être jamais connue en temps de paix.
Il y a un an nous formulions l’espoir que, malgré les difficultés croissantes, des changements pourraient advenir. Hélas, outre l’accumulation de mauvaises décisions prises (subversions sur le plan du respect des valeurs et de l’ordre public, poursuite d’un déficit chronique et alimentation d’une dette abyssale, conséquences de flux migratoires incontrôlés…), il nous faut considérer aussi l’esprit sciemment perverti dans lequel beaucoup de ces décisions ont été prises. Idées partisanes, intérêts privés ou communautaristes et options conjoncturelles chassent les règles de bon sens, d’équité, de justice, le souci des populations les plus fragiles, la pleine mesure des questions sociales et sociétales (sécurité intérieure et extérieure, politique familiale, personnes âgées, Défense nationale,…).
Au lieu de porter haut de saines ambitions pour le pays, les élections récentes n’ont pas permis de renouveler certaines élites politiques, et les véritables enjeux français et européens face aux dangers qui nous menacent ont été occultés.

   Force est de reconnaître que l’organisation de notre société et des institutions ne répond plus aux besoins qu’expriment la majorité des Français, une véritable fracture s’aggravant ainsi chaque jour. Comme pour toutes les crises profondes que notre cher Pays a traversées, nous devons espérer que celle-ci ne soit que temporaire et qu’en particulier cesse le plus rapidement possible cette inversion des valeurs.

   Cela passera, souvent à rebours d’idées ambiantes, par la fin du déni et l’acceptation de la réalité, même si cette dernière impose des efforts, voire des sacrifices. Comme nos sportifs, les Français devront avoir une mentalité de gagnants. Il sera indispensable de réaffirmer le primat des valeurs familiales, seule garantie d’une évolution à nouveau positive de notre société vieillissante et rempart naturel contre les dangers des immigrations. Défendre la vie de la conception à la mort doit demeurer également un objectif premier, en redonnant toute sa place à la morale sociale, notamment au « Tu ne tueras pas ».
Assurer enfin, dans l’esprit de Saint Louis, par la garantie du droit, la sécurité et le respect des personnes et des biens.
A un niveau supérieur, l’avenir de notre pays nécessite de réaffirmer son engagement européen sur la base du strict respect des intérêts nationaux de tous les Etats, en s’appuyant sur le principe de subsidiarité, toujours énoncé mais si souvent détourné en pratique.

   Puisse notre pays, en retrouvant le sens de sa mission civilisatrice, se reprendre à l’intérieur pour être fort vis-à-vis de l’extérieur.
Puisse Saint Louis, modèle des gouvernants, nous aider à retrouver à nouveau l’Espérance en l’avenir de la France.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Pierre-Narcisse Guérin - Saint Louis Justice sous le chêne - Angers

Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Saint Louis rendant la justice sous le chêne (1816)
[Musée des Beaux-Arts, Angers]

2024-180. Nos plus vifs remerciements pour l’aide à l’acquisition de la statue de Saint Joseph !

22 août 2024,
Octave de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie (cf. ici) ;
Mémoire des Saints Timothée, Hippolyte et Symphorien, martyrs.

Statue de Saint Joseph - oratoire du Mesnil-Marie

Très chers Amis et Bienfaiteurs,

   C’est très intentionnellement que j’ai attendu cette date du 22 août, jour octave de l’Assomption de Notre-Dame, pour remercier très chaleureusement ceux qui nous ont aidé de leurs généreuses offrandes pour l’acquisition de la statue de Saint Joseph dont nous vous avions parlé > ici.

   La statue est bien arrivée au Mesnil-Marie : c’était le vendredi 9 août, ce qui fait qu’elle a été dûment bénite par Monsieur l’Abbé dès le lendemain matin, c’est-à-dire le jour où nous fêtions notre chère Sainte Philomène.

   Il ne restait plus qu’à l’installer, sur le mur faisant face à l’autel de la Très Sainte Vierge Marie, au-dessus duquel trône une reproduction de la célèbre « Vierge Noire » du Puy.

autel de la Très Sainte Vierge - oratoire du Mesnil-Marie

   Cette installation n’a pas été sans quelques difficultés, parce que le mur en question – vieux mur en pierre du XVIIème siècle – n’est ni vraiment plat ni tout-à-fait droit : Frère Maximilien-Marie a dû déployer pas mal d’ingéniosité et faire preuve de patience pour que le support de la statue, réalisé en bois et dont le dossier, lui, est parfaitement droit, puisse se trouver bien centré et solidement fixé en tenant compte des inégalités de la muraille.
Bref ! Il a fini par arriver au résultat que vous pouvez constater vous-mêmes sur les photographies que je publie en illustration de ces quelques lignes. 

Statue de Saint Joseph - oratoire du Mesnil-Marie

   Comme je vous l’avais expliqué en vous présentant notre projet d’achat, cette statue nous avait particulièrement plu pour les raisons que je vous détaillais et que je me permets de citer à nouveau ici :

   1) Saint Joseph n’y est pas figuré comme un vieillard, 2) il tient un véritable bâton épanoui en fleurs de lys (en référence au miracle qui l’a fait désigner comme celui qui entre les descendants de David était choisi par Dieu pour époux de la Bienheureuse Vierge Marie), 3) le Saint Enfant Jésus qu’il porte sur son bras est clairement désigné comme le Messie Fils de David puisqu’Il tient dans Sa main le globe royal, 4) les visages sont doux et assez expressifs, et les couleurs ne sont pas agressives… 

   Nous ne sommes pas du tout déçus, et, encore une fois, je veux vous exprimer avec insistance notre immense gratitude !

Statue de Saint Joseph - oratoire du Mesnil-Marie

   Je dois même vous dire que la somme de vos généreuses oboles ayant dépassé le coût de la statue et de son transport depuis l’Italie, nous avons aussi pu acheter la suspension – qui, elle, a été commandée dans une boutique liturgique de Grèce – que Frère Maximilien-Marie a mise en place hier à côté de la statue : ainsi pourrons-nous en toute sécurité accompagner les intentions confiées à notre bon Saint Joseph, par l’allumage de veilleuses, conformément aux usages traditionnels attestés dès les premiers siècles de l’Eglise.

   D’ailleurs, dès que cette suspension a été installée, nous avons allumé une veilleuse à l’intention et aux intentions de tous nos bienfaiteurs, en chantant le cantique que nous aimons tant « Saint Joseph, ô pur modèle » composé sur une mélodie de Clérambault (voir > ici).

   Peut-être un jour trouverons-nous une couronne qui soit adaptée à cette statue ? Je sais que ce serait le désir de mon papa-moine…
En attendant, je vous redis encore une fois : « Merci ! Merci ! Merci ! », et je vous assure de nos prières à toutes vos intentions.

pattes de chatTolbiac.

veilleuse de Saint Joseph - oratoire du Mesnil-Marie

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