Archive pour la catégorie 'Commentaires d’actualité & humeurs'

2025-81. Trois messages de Sa Majesté le Roi délivrés au cours de ce mois de mai 2025.

Mardi soir 20 mai 2025,
Anniversaire de l’ouverture du concile de Nicée par Saint Constantin 1er le Grand (20 mai 325).

       Diverses circonstances ne nous ont pas permis de répercuter assez rapidement après leur parution sur les réseaux sociaux les messages suivants que Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a fait paraître sur les réseaux sociaux les 2, 8 e 13 mai.
Nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous en excuser. Ils voudront bien les retrouver ci-dessous.

Armes de France & Navarre

       Chaque année, une manifestation à prétention artistique, appelée « Le Voyage à Nantes », se déroule dans les rues de Nantes au cours des mois d’été. Pour l’édition 2025, il a été annoncée qu’une œuvre nommée « Antipodos » (voir image ci-dessous) entraînerait la disparition de la statue de Sa Majesté le Roi Louis XVI, cachée par des miroirs reflétant le ciel.
Cette annonce a suscité la réaction suivante de notre Souverain légitime, le 2 mai en fin de matinée :

Antipodos projet de l'œuvre qui cachera la statue de Louis XVI à Nantes

« Antipodos » : projet de l’œuvre pour laquelle la statue de Louis XVI, à Nantes,
doit être cachée par des miroirs reflétant le ciel

   « Je veux manifester ma plus grande désapprobation concernant le projet artistique d’invisibiliser de manière éphémère la statue de mon ancêtre Louis XVI à Nantes.
Certains voudraient par ce geste questionner la présence des symboles monarchiques dans les espaces publics. Mais je ne laisserai personne piétiner l’héritage de nos Rois sans protester. Ils n’effaceront pas 1000 ans d’histoire royale en toute impunité.
A plus d’un titre Louis XVI s’est distingué par sa bonté et sa magnanimité envers les Français. Et seules deux statues honorent encore sa mémoire en France. J’entends donc qu’elles soient respectées et non qu’elles soient l’objet de lubies faussement artistiques mais vraiment révolutionnaires.
La France n’a pas besoin qu’on verse du sel sur les plaies de son histoire mais seulement de paix et d’unité. »

Colonne Louis XVI à Nantes

Nantes : la colonne Louis XVI

       Fils aîné de la Sainte Eglise Romaine, Sa Majesté le Roi Louis XX a publié le 8 mai au soir, peu après la présentation du nouveau Souverain Pontife à la foule massée sur la place Saint-Pierre, au Vatican, et à tous les hommes du monde entier, grâce aux moyens modernes de communication, le message suivant, qui témoigne de ses sentiments profondément catholiques :

   « C’est avec une grande joie que j’ai appris l’élection du successeur de Saint Pierre.
J’assure à Sa Sainteté le Pape Léon XIV ma plus grande fidélité et mes prières les plus ferventes.
Je suis certain que notre Souverain Pontife saura mener avec Foi la barque de l’Eglise en ce deuxième quart du XXIème siècle, pour le plus grand bien du monde. »

Armoiries de Sa Sainteté le Pape Léon XIV

Armoiries de Sa Sainteté le Pape Léon XIV

       Le samedi 9 mai, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon fut l’invité de l’association des Poulbots, à Montmartre (Paris), le mardi 13 mai Sa Majesté a publié le message suivant sur les réseaux sociaux :

   « Samedi j’ai eu l’honneur et la joie de pouvoir être reçu officiellement à Montmartre par l’association des Poulbots, mais aussi par des membres de celles de la Commune et de la République de Montmartre. Cela a été pour moi l’occasion de visiter les endroits iconiques de la butte, notamment les fameuses vignes de Montmartre. Ce fut un moment très joyeux pendant lequel j’ai pu rencontrer les acteurs historiques de ce lieu haut en couleur.
A cette occasion, j’ai également pu entendre les problématiques spécifiques auxquelles les Montmartrois sont confrontés, à savoir l’afflux toujours plus grand de touristes et les projets d’aménagement qui menacent la vie quotidienne et associative de ce véritable village.

Je remercie encore vivement les différents responsables et acteurs de ces associations pour l’accueil chaleureux dont ils m’ont honoré. »

Louis XX à Montmartre le 9 mai 2025

Visite de Sa Majesté le Roi à Montmartre le samedi 9 mai 2025

Armes de France & Navarre

2025-79. Point n’est besoin ni utile de se monter le bourrichon…

Lettre mensuelle aux membres et amis de la 

Confrérie Royale

 - 25 avril 2025 -

Sa Majeté le Roi - Copie

Jeudi de Pâques 24 avril 2025.

Chers membres et sympathisants de la Confrérie Royale,

    De tout cœur, j’ose espérer que vous avez passé une fervente Semaine Sainte, un fervent Triduum Sacré, une fervente fête de Pâques : fête que l’octave en laquelle nous sommes nous donne de célébrer pendant huit jours comme s’il s’agissait d’un unique jour – « haec dies quam fecit Dominus » -, et que nous prolongerons encore jusqu’à la fête de l’Ascension dans les richesses inouïes de notre belle liturgie catholique authentique.

   Les trois fondateurs de cette humble Confrérie étaient réunis en mon ermitage depuis la fête de la Compassion de Notre-Dame (le vendredi de la Passion) jusqu’au matin du mardi de Pâques : occasion de célébrer ensemble, dans le déploiement liturgique maximal qu’il nous a été possible d’accomplir, les accomplissements du mystère de notre salut en ces diverses phases.
Est-il utile de préciser que les membres de la Confrérie étaient spirituellement présents dans nos prières ?

A – Le pèlerinage annuel auprès de Notre-Dame du Puy aux jours de l’Ascension :

   La quarantaine d’allégresse qui succède à la quarantaine de pénitence est pour nous, en particulier, une préparation au pèlerinage annuel auprès de Notre-Dame du Puy : en ma qualité de Prieur, je demande instamment à tous les membres de la Confrérie, même s’ils ne peuvent participer physiquement à ce pèlerinage (les inscriptions ont été closes le 19 mars, je le rappelle, et il n’y a désormais plus de possibilité d’accepter des « retardataires ») de prier quotidiennement, ne serait-ce qu’un « Ave Maria » à l’intention de cette démarche spirituelle qui est celle de la Confrérie tout entière, par la médiation de ses représentants participant « en chair et en os » à ces trois journées de prière et d’approfondissements spirituels.

   Je rappelle que l’intention fondamentale qui nous porte aux pieds de la Mère de Dieu dans sa « cathédrale angélique » est de la prier d’une manière particulière pour notre Roi légitime et pour la France.
Cela n’empêche évidemment pas d’y apporter aussi des intentions secondaires, que, si vous le souhaitez, vous nous pouvez confier…

B – L’anniversaire de la naissance de Sa Majesté le Roi :

   La date du 25 avril ramène avec elle l’anniversaire de la naissance de Sa Majesté le Roi, qui, vous le savez, a vu le jour exactement sept-cent-soixante ans après son ancêtre direct et saint patron, le Roi Saint Louis IX (25 avril 1214 – 25 avril 1974).

   Par son engagement – qu’il soit simple ou par vœu -, chacun des membres de cette Confrérie a contracté devant Dieu un devoir sacré et impérieux de prier chaque jour (et plusieurs fois par jour) à l’intention de Sa Majesté.
Notre dévotion envers notre Roi légitime se nourrit d’un effort quotidien dont Dieu, qui voit tout, dans le secret des cœurs comme dans les lieux les plus éloignés de la société des hommes (cf. Matth. VI, 6), recueille avec délicatesse les mérites de fidélité et de générosité, afin de les transformer en grâces qu’Il répand sur l’âme de Sa Majesté, sur sa famille, et sur la France, quand bien même nous ne le voyons pas.

   En priant aujourd’hui avec encore davantage de ferveur et de zèle qu’à l’accoutumée, n’omettons pas de fortifier notre prière par l’offrande de quelque sacrifice.
La « monnaie du sacrifice » est indubitablement la devise la mieux cottée à la bourse spirituelle pour faire croître les capitaux de la grâce surnaturelle !

C – Situation de l’Eglise en ce jour :

   La mort de celui qui occupait depuis le 13 mars 2013 le trône pontifical et la prochaine réunion d’un conclave dans l’enceinte du Vatican afin de lui élire un successeur, ne doit en aucune manière nous distraire de l’essentiel.
Je suppose que les radios, chaînes télévisuelles « d’information » (ou prétendues telles) et « fils d’actualité » sur certains réseaux de l’Internet doivent faire leurs choux gras en cette occurrence, en les assaisonnant d’une quantité astronomique d’approximations, de supputations, d’erreurs, d’interprétations ou de tentatives d’influences de l’opinion publique.
Ne cédons pas aux tentations multiformes de la curiosité et de la superficialité, et attachons-nous avant tout, là encore, à l’essentiel.

   Les membres de la Confrérie Royale sont des enfants aimants de la Sainte Eglise catholique romaine.
Mais, être un enfant aimant ne dispense pas d’être lucide, ne dispense pas de faire preuve d’esprit de prudence et de discernement, ne dispense pas de se prémunir contre ses propres impressions personnelles subjectives, contre le sentimentalisme, et – par-dessus tout – contre le fatras des pseudo prophéties et autres écrits « mystiques à deux balles » (si vous me permettez cette expression familière) que l’on ne manque pas de ressortir de derrière les fagots et de commenter avec une excitation malsaine née de ces prurits d’oreille que dénonçait Saint Paul (2 Tim. IV, 3) : foin donc de la « prophétie de Saint Malachie » (qui n’est pas une prophétie et n’est jamais jaillie de la plume de ce digne évêque du XIIème siècle qui mérite bien autre chose que l’attribution de vaticinations grotesques), des interprétations alambiquées des stances de Nostradamus, ou de je ne sais quelle autre sibylline prédiction !

La fin des temps… et le jugement.

   Point n’est besoin ni utile de se monter le bourrichon, car les Saints Apôtres nous l’ont dit depuis déjà quelque deux mille ans : nous sommes entrés dans « la fin des temps » depuis le moment de l’Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Elle est plus proche de nous aujourd’hui qu’elle ne l’était hier, et chaque jour nous en rapproche inexorablement.
Est-ce à dire qu’elle est imminente ? Point du tout !
Relisez dans vos catéchismes les signes certains du retour du Christ enseignés par les Apôtres… et tenez-vous en à cela, vous attachant sereinement et inébranlablement à votre devoir d’état, ainsi qu’à l’accomplissement des engagements auxquels vous avez souscrit.
Le reste ne nous appartient pas.

   Vôtre, in Corde Iesu & Mariae,

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur.

Blason de la Confrérie Royale

2025-66. Les exemples de Saint Joseph sont adaptés à toutes les catégories de fidèles.

19 mars,
Fête de Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie (cf. > ici) ;
Mémoire de la férie de Carême.

       Voici le texte du message qu’adressa aux fidèles réunis sur la place Saint-Pierre feu le pape Benoît XVI à l’occasion de la prière de l’Angélus le 19 mars 2006 (c’était cette année-là le troisième dimanche de Carême, ce pourquoi nous omettons quelques passages du début de l’allocution, non essentiels, qui ont trait à cette occurrence).
En quelques phrases simples, le Souverain Pontifie – qui avait reçu au saint baptême le prénom de Joseph -, y résume tous les points principaux qui nécessitent la dévotion de tout le peuple chrétien envers Saint Joseph.

Saint Joseph avec la Vierge et l'Enfant Jésus - blogue

Les exemples de Saint Joseph

sont adaptés à toutes les catégories de fidèles.

   « Aujourd’hui, 19 mars, nous célébrons la solennité de Saint Joseph (…).
Elle nous invite à nous arrêter avec vénération sur la figure de l’Epoux de la Bienheureuse Vierge Marie et Patron de l’Eglise universelle (…).

   La figure de ce grand Saint, tout en demeurant plutôt cachée, revêt dans l’histoire du salut une importance fondamentale.
Tout d’abord, appartenant à la tribu de Juda, il relia Jésus à la descendance davidique, de sorte que, en réalisant les promesses sur le Messie, le Fils de la Vierge Marie peut se dire véritablement « fils de David ». L’Evangile de Matthieu souligne de façon particulière les prophéties messianiques qui trouvèrent leur accomplissement à travers le rôle de Joseph : la naissance de Jésus à Bethléem (II, 1-6) ; son passage en Egypte, où la Sainte Famille s’était réfugiée (II, 13-15) ; le surnom de « Nazaréen » (II, 22-23). A l’instar de son épouse, Marie, il s’est montré en tout cela l’héritier authentique de la foi d’Abraham, foi dans le Dieu qui guide les événements de l’histoire selon son mystérieux dessein salvifique. Sa grandeur, comme celle de Marie, ressort encore davantage du fait que sa mission s’est accomplie dans l’humilité et dans la vie cachée de la maison de Nazareth.
Du reste, Dieu lui-même, en la personne de son Fils incarné, a choisi cette voie et ce style – l’humilité et la vie cachée – dans son existence terrestre.

   L’exemple de saint Joseph est pour nous tous une puissante invitation à accomplir avec fidélité, simplicité et modestie le devoir que la Providence nous a confié.
Je pense avant tout aux pères et aux mères de famille, et je prie pour qu’ils sachent toujours apprécier la beauté d’une vie simple et consacrée au travail, en cultivant avec soin la relation conjugale et en accomplissant avec enthousiasme la grande et difficile mission éducative.
Que saint Joseph obtienne pour les prêtres, qui exercent la paternité à l’égard des communautés ecclésiales, d’aimer l’Eglise avec affection et un dévouement total, et qu’il aide les personnes consacrées à observer de façon joyeuse et fidèle les conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.
Qu’il protège les travailleurs du monde entier afin qu’ils contribuent à travers leurs diverses professions au progrès de l’humanité tout entière, et qu’il aide chaque chrétien à réaliser avec confiance et amour la volonté de Dieu, coopérant ainsi à l’accomplissement de l’œuvre de salut ».

vignette monogramme Saint Joseph

2025-42. Où Son Altesse Félinissime le Prince Tolbiac expose sans circonvolution quelques réflexions générales au sujet de l’épiscopat en France.

19 février,
Au Mesnil-Marie, fête du Bienheureux Anselme Polanco, évêque, et de ses 98 compagnons, tous membres de l’Ordre des Ermites de Saint Augustin, et tous martyrisés par les « Rouges » pendant la guerre civile espagnole (cf. > ici).

Tolbiac écrivant - blogue

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Evidemment, n’ayant que (bientôt) trois ans, je ne possède pas l’expérience dont certaines de mes connaissances sont enrichies par de longues années à côtoyer les milieux ecclésiastiques.

   Néanmoins, instruit par les nombreux témoignages recueillis auprès de mes aînés, et, d’autre part, informé par un réseau bien structuré de petites souris auxquelles j’ai laissé la vie sauve en échange de leurs loyaux services (parce qu’elles peuvent en toute discrétion glaner de précieuses informations lorsqu’elles se faufilent, par exemple, dans les bureaux de certains évêchés), et enfin appuyé sur le subtil discernement dont la divine Sagesse a, par nature, doté la race féline, je suis parfaitement autorisé à vous expliquer certaines choses du monde ecclésiastique, et tout particulièrement en ce qui concerne les évêques en France.

   Qu’il soit tout de suite bien clair que je n’éprouve aucun mépris pour les hiérarchies légitimes, aucun mépris pour l’épiscopat catholique, tout au contraire !
La charge et la mission des successeurs des Apôtres sont vraiment l’objet de mon plus profond respect et de ma plus haute considération.

   Un respect et une considération tels, d’ailleurs, que je ne puis comprendre que ce ministère puisse, parfois, être confié à des personnes si peu à la hauteur de toutes les exigences de la succession apostolique : des personnes si peu dignes de confiance, parce que si mal formées dans le domaine doctrinal, dans le domaine biblique, dans le domaine spirituel, dans le domaine canonique, dans le domaine historique, dans le domaine artistique aussi, et même dans le simple domaine des qualités les plus élémentaires aux saines relations humaines !

   Comme si une charge était accordée à des personnes qui ne sont pas capables de l’assumer : comme si on avait confié le poste de veilleur (c’est l’un des sens du mot grec « episcopos » qui a donné notre mot français « évêque ») à un soldat qui ne serait pas doté d’une bonne vue ; comme si l’on avait confié la mission de juge à une personne ignorant la loi, mais soumettant son verdict à l’influence de ceux qui, près d’elle, parlent le plus haut et avec le plus d’insistance, sans référence aux principes objectifs du droit ; comme si on demandait à quelqu’un dont les papilles gustatives sont détruites d’écrire des critiques culinaires ; comme si un achromate était propulsé à la tête du département des peintures du Louvre ; comme si un machiavélique petit banquier aveuglé par une ambition démesurée, aveuglé par le vice et aveuglé par son incapacité de se connecter au réel – hier encore inconnu de tous en dehors de ses propres réseaux d’influence – prenait les rênes d’un grand pays…

complot maçonnerie et pouvoir financier

   Dire que de telles personnes sont incapables de la charge que l’on dépose sur leurs épaules n’est ni un jugement ni une médisance : c’est seulement un constat objectif, de la même manière que l’on dit « il pleut » au moment où les nuages font tomber des gouttes d’eau sur la terre.

   Lorsque la Sainte Eglise est forte, et qu’elle dispose d’un clergé nombreux et bien formé, doctrinalement et spirituellement, éprouvé pour ce qui concerne l’exercice des vertus, édifiant par son humilité et sa charité authentiquement surnaturelles, il est relativement aisé d’en extraire des évêques qui seront de dignes successeurs des Apôtres.

   Lorsque, au contraire, depuis plus de dix lustres, les séminaires se vident puis ferment les uns après les autres parce que l’enseignement qui y est dispensé est vérolé par le modernisme théologique, biblique, moral, liturgique et spirituel ; lorsque, en outre, les séminaristes sont formés à être des espèces de « gentils animateurs » ou des « influenceurs » faisant leur « show », mais qu’ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est en vérité la responsabilité du salut des âmes (parce qu’on les convainc qu’on ira tous au paradis…) ; lorsque les prêtres qui sont issus de ces filières officielles sont, en définitive, strictement formatés pour être uniquement les dociles rouages d’un système de cooptations et de fayotages, instauré depuis quelques décennies après s’être substitué à une sélection rigoureuse fondée sur les critères de l’orthodoxie et de la vertu, et lorsque l’on puise habituellement dans ce personnel-là ceux dont on veut faire des évêques ; lorsque, ensuite, la  Conférence épiscopale et ses « commissions » acquièrent un statut qui contraint l’autorité et la juridiction de droit divin d’un évêque légitime dans son diocèse et y opère de véritables coups d’état terroristes ; et lorsque, enfin, l’autorité suprême ne promeut jamais (ou presque jamais) à l’épiscopat un candidat qui ne serait pas agréé par le gouvernement de la république maçonnique… alors, il n’y a évidemment – et malheureusement – aucune surprise à laquelle on doive s’attendre.

   A moins d’un miracle !

messe inaugurale Notre-Dame de Paris

   Car en dehors d’un miracle, à de rares exceptions près – exceptions qui sont alors marginalisées et persécutées par leurs pairs -, l’Eglise de France continuera, très satisfaite d’elle-même, avec son insipide et désespérant cortège de tristes guignols inodores, incolores et sans saveur, dont l’unique préoccupation et les piètres efforts consisteront à « gérer la crise » en pensant inconsciemment : « après moi le déluge ».

   Je ne puis m’empêcher à la célèbre citation de l’écrivain britannique C.S. Lewis, d’une prophétique lucidité : « Il viendra un temps où au lieu d’avoir des bergers nourrissant les brebis, l’Eglise aura des clowns qui amuseront les chèvres » !

   Je pense très sérieusement, avec une sorte de froide impavidité, que certaines situations présentes sont les rigoureuses conséquences de l’aveuglement opiniâtre avec lequel des pasteurs et des hiérarques, idéologues ou simples « suiveurs » sans vraie personnalité, ont égaré le peuple chrétien.
C’est une véritable justice immanente qui à est l’œuvre, à laquelle on ne peut plus échapper désormais, qui devra s’exercer impitoyablement jusqu’au bout, et qui manifestera de manière irréfragable l’absolu naufrage des « options » pastorales, doctrinales et liturgiques expérimentées depuis plus d’un demi siècle.

   Mais ce châtiment immanent est aussi une très grande miséricorde du Seigneur Tout-Puissant qui, lorsque tout l’édifice pourri se sera effondré, aura enfin les coudées franches pour tout reconstruire sur les bases saines de l’authentique et sainte Tradition, en se servant de prêtres et d’évêques préservés des miasmes modernistes.

patte de chat Tolbiac.

Eustache le Sueur Messe de Saint Martin

Eustache Le Sueur (1616-1655) : la Messe de Saint Martin (1654-55)
[musée du Louvre]

2025-38. Nous avons procédé à l’enterrement de l’Alléluia.

Samedi 15 février 2025,
Aux premières vêpres du dimanche de la Septuagésime.

Passiflore - vignette

Chers Amis de notre Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Aujourd’hui, Frère Maximilien-Marie m’avait prévenu : « Les vêpres seront avancées d’une heure : de la sorte il fera encore jour après et ce sera tout de même plus pratique pour procéder à l’enterrement de l’Alléluia ».
Je n’ai pas eu besoin de lui demander des explications, parce que j’avais bien étudié ma leçon sur le temps de la Septuagésime (cf. > ici), sa liturgie, sa spiritualité et aussi sur ce rite paraliturgique (cf. > ici) que mon papa-moine aime beaucoup et qui concrétise que désormais, pendant quelque septante jours, nous ne prononcerons ni ne chanterons plus ce mot d’origine hébraïque qui est l’expression même de la joie spirituelle.

   Chez nous, l’Alléluia que nous déposons dans un sépulcre, c’est le gonfanon de la statuette de l’Agneau Pascal qui trônera sur le saint tabernacle, pendant tout le temps de Pâques : le mot Alléluia est en effet écrit dessus.
Bien sûr, avant de le porter en terre, Frère Maximilien-Marie roule ce gonfanon, l’insère dans une tube en verre qu’il referme, puis qu’il dépose dans une boite en bois que nous appelons « cercueil », et dans lequel il place aussi des sachets anti humidité : de cette manière, son séjour dans le sépulcre ne l’endommagera pas.

Enterrement de l'Alléluia - blog 1

   Et d’ailleurs, nous ne le déposons pas vraiment dans la terre : un « sépulcre » spécial a été aménagé pour lui, en partie creusé dans un talus à quelques mètres de l’entrée de notre Oratoire.
L’intérieur en est tapissé de lauzes, ainsi que vous pouvez le voir sur le cliché suivant.

Enterrement de l'Alléluia - blog 2

   Bon, là je dois vous raconter, pour la petite histoire, que pendant qu’il était à genoux devant ce petit sépulcre pour en nettoyer l’intérieur, mon papa-moine a reçu un gros choc sur la tête : la croix en fonte – dont le pied est juste calée par des pierres – a basculé et lui est tombée sur la tête !
Bien qu’il portât sa calotte et qu’il eût en sus son capuce relevé sur la tête, ce qui a un peu amorti le choc, il a tout de même vu trente-six chandelles, comme vous le dites, vous les bipèdes.

36 chandelles

   Une dose de granules d’arnica… et nous avons pu réciter les vêpres, à la fin desquelles nous sommes allés déposer le « cercueil » dans son petit sépulcre, d’où il sera extrait à la fin de Prime, le dimanche de Pâques.

Enterrement de l'Alléluia - blog 3

   Et une grosse lauze a été placée à l’entrée du sépulcre.

Enterrement de l'Alléluia - blog 4

   Ensuite, conformément à ma mission de gardien du sanctuaire, j’ai vérifié que tout était bien fermé et que l’Alléluia ne pourrait pas fuiter de quelque manière que ce soit. 

Enterrement de l'Alléluia - blog 5

   Allez, chers Amis, nous voici partis pour la merveilleuse route spirituelle du cycle liturgique de la Rédemption : c’est vers la Sainte Croix que nous devons regarder désormais pour parcourir fermement la montée du Calvaire et parvenir à Pâques. Sursum corda !

Enterrement de l'Alléluia - blog 6

   Une dernière remarque : il est bien vrai aussi, qu’avec le temps de la Septuagésime, même si nous avons enterré l’Alléluia et pris la couleur violette dans la liturgie, c’est aussi le temps du carnaval (l’une des étymologies possible de ce mot serait qu’il dérive de l’expression carnem levare : puisque, en préparation du grand jeûne qui commence dans deux semaines et demi, on fait disparaître de nos celliers, réserves et congélateurs, tous les mets carnés ou d’origine animale) : à nous donc, les crêpes et les bugnes (cf. > ici) !!!

pattes de chat Tolbiac.

Enterrement de l'Alléluia - blog 7

Passiflore - vignette

2025-24. Une couronne de lumière dans notre Oratoire.

2 février 2025,
Chandeleur : fête de la Purification de la Très Sainte Mère de Dieu (cf. > ici) ;
Mémoire de Sainte Hadeloge de Kitzingen (cf. > ici).

Chers Amis et Bienfaiteurs,

   Avez-vous su que, pour la restitution au culte de la cathédrale métropolitaine Notre-Dame de Paris, Son Excellence Monseigneur l’Archevêque de Paris a refusé qu’y fût réinstallé le grand lustre que, en 2014 – après sa restauration -, son prédécesseur avait « banni » de la croisée du transept et qui, de ce fait, a trouvé refuge à la basilique-nécropole royale de Saint-Denis ?
Je vous renvoie à l’article que « La Tribune de l’Art » a consacré à cette triste affaire > ici.

Basilique Saint-Denis - couronne de lumière de Notre-Dame de Paris

Basilique de Saint-Denis : couronne de lumière de Notre-Dame de Paris

   Au Mesnil-Marie, nous ne partageons pas (mais alors pas du tout du tout du tout) les « goûts » liturgiques et décoratifs de la plupart de Nos Seigneurs les Evêques de France ; « goûts » bien souvent sous-tendus de beaucoup d’ignorance, d’un évident défaut d’éducation, et d’effrayantes lacunes en ce qui touche l’histoire de la liturgie, mais qui, en revanche, sont nourris jusqu’à satiété d’idéologie et de suffisance.

   Sans prétendre en aucune manière rivaliser avec la moindre cathédrale ou basilique, nous sommes nous-mêmes désormais très heureux d’avoir – installée depuis vendredi matin par les électriciens – notre modeste couronne de lumière dans notre Oratoire.

   Un concours de circonstances tout à fait providentiel a en effet permis que les électriciens vinssent ce 31 janvier pour la suspendre et la mettre en service, alors que, depuis exactement deux années entières, mon papa-moine la leur avait confiée afin qu’ils l’électrifiassent, après sa restauration.
« Tout vient à point pour qui sait attendre », nous dit la sagesse populaire.

installation de la couronne de lumière dans l'oratoire

Installation de la couronne de lumière dans l’oratoire du Mesnil-Marie
vendredi 31 janvier 2025
(la qualité de la photo n’est pas excellente, mais du moins permet-elle de garder le souvenir de cette installation)

   Ainsi donc notre propre couronne de lumière a-t-elle été mise en service juste avant que la liturgie nous donnât de célébrer, en cette fête de la Chandeleur (mot dérivé de « candelarum festa : la fête des chandelles », ainsi qu’on l’appelait de manière populaire au Moyen-Age), Notre-Seigneur Jésus-Christ Lumière pour éclairer les nations, selon la prophétie de Saint Siméon que nous avons chantée en ce jour magnifique.

   Mon papa-moine a acquis ce lustre d’église en 2022 : il avait énormément souffert depuis que le prétendu « renouveau liturgique » l’avait chassé du sanctuaire, et il se trouvait épouvantablement oxydé et sale.
Un artisan spécialisé dans la restauration d’objets du culte, l’a entièrement nettoyé et réparé, puis les électriciens lui ont permis d’avoir à nouveau une fonction éclairante, parfaitement « aux normes » aujourd’hui requises, mais avec des fils électriques dits « en tissu tourné », restituant l’aspect ancien, et avec des ampoules LED qui, tout en diffusant davantage de clarté, devraient permettre une baisse appréciable de la facture d’électricité, puisque jusqu’ici notre éclairage provisoire était constitué de projecteurs de chantier de 600 watts chacun !

Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne de lumière

L’Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne de lumière

   Les couronnes de lumière, appelées aussi lustres à roue, ou encore chandeliers à roue, existent dans les églises au moins depuis que le culte chrétien – grâce à Saint Constantin 1er le Grand – put sortir des catacombes : nous savons en effet que dans la basilique de l’Anastasis, qu’il fit édifier à Jérusalem pour englober le Calvaire et le Saint Sépulcre après que Sainte Hélène a retrouvé le bois de la Sainte Croix, Saint Constantin avait fait placer au-dessus du rocher du Golgotha un grand lustre richement orné, qui devint en quelque manière le modèle et la référence des luminaires d’église.
Tantôt placé au milieu du sanctuaire, ou bien au milieu de l’église (puis à partir de l’époque romane souvent à la croisée du transept), le lustre à roue, par sa forme circulaire, représente la Jérusalem céleste : le cercle, en effet, qui n’a ni commencement ni fin, symbolise l’éternité.

   Le chiffre 12 a une part importante dans ces couronnes de lumière : il renvoie aux données numérologiques de la description des portes et des tours de la Cité céleste révélées à Saint Jean dans les visions de l’Apocalypse. La plupart des lustres à roue est donc composée d’éléments qui se trouvent par douze ou par des multiples de douze (bobèches et cierges, tours figurées ou représentées de manière symbolique, représentations de portes de villes crénelées… etc.).
De la même manière, les pierres précieuses ou semi-précieuses dans lesquelles sont taillées les portes de la Jérusalem céleste, sont évoquées par le fait que les couronnes de lumières sont fréquemment ornées de pierres ou de cabochons de couleur.

   La présence d’un lustre à roue dans une église ou une chapelle, symbolise ainsi l’Eglise triomphante du Ciel qui éclaire l’Eglise militante sur terre, l’invite à marcher à sa lumière, lui permet d’avancer hors des sentiers de ténèbres, lui donne déjà – dans ses liturgies terrestres – d’avoir un avant-goût de la liturgie céleste.

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 3

Couronne de lumière du Mesnil-Marie :
détail des chaînes de suspension

   La couronne de lumière du Mesnil-Marie possède au total 24 bobèches, disposées sur deux cercles superposés ; toutefois une sur deux seulement ont été munies d’une fausse bougie portant une ampoule électrique, sinon l’éclairage eût été beaucoup trop fort : ainsi nous avons douze lampes, et sur les douze bobèches libres nous allons placer de véritables bougies de cire (lesquelles, en cas de panne électrique, pourront d’ailleurs être allumées).
Les fleurs de bronze qui en sont le motif ornemental principal (il ne faut jamais oublier que le mot « paradis » vient du grec « paradeisos », qui signifie parc, jardin) ont toutes un cabochon de couleur en guise de cœur.

Couronne de lumière du Mesnil-Marie

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 1

Couronne de lumière du Mesnil-Marie - détail 2

   Vous imaginer aisément, chers Amis, à quel point notre Frère Maximilien-Marie est heureux de l’installation de cette couronne de lumière dans notre oratoire : nous tenons à ce qu’elle soit dûment bénite, évidemment, et profiterons du prochain passage d’un prêtre au Mesnil-Marie pour que ce soit fait.

   Pour achever mon propos, je vous invite à méditer avec nous ces paroles de notre Bienheureux Père Saint Augustin commentant le Psaume XXVI :

   « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, que pourrai-je craindre ? » C’est Lui qui m’éclaire ; arrière les ténèbres ! c’est Lui qui est mon salut, arrière l’infirmité ! En marchant dans la force et dans la lumière, qu’ai-je à craindre ? Ce salut qui vient de Dieu n’est point un salut qu’on puisse m’arracher ; ni Sa lumière un flambeau que l’on puisse éteindre. C’est donc Dieu qui nous éclaire, et nous qui sommes éclairés, c’est Dieu qui nous sauve, et nous qui sommes sauvés. Si donc c’est Dieu qui est lumière, nous qui sommes éclairés, Lui qui est sauveur, nous qui sommes sauvés, sans Lui nous ne serions que ténèbres et que faiblesse. Ayant donc en Lui une espérance ferme, fondée, inébranlable, qui pouvons-nous craindre ? Le Seigneur est donc ta lumière, le Seigneur est ton sauveur… » (Saint Augustin, « Discours sur les Psaumes » : 2ème discours sur le Ps. XXVI,  3).

   Que le Christ-Lumière soit toujours avec vous, chers Amis, et qu’Il écarte de vos âmes toute espèce de ténèbres !

Patte de chat Tolbiac.

Nota bene : si vous désirez nous aider pour régler les frais de restauration de cette couronne de lumière, et le travail des électriciens > ici

Oratoire du Mesnil-Marie avec la couronne allumée

2025-18. Première lettre mensuelle aux membres et amis de la Confrérie Royale pour l’année 2025 : dixième anniversaire et annonce du pèlerinage annuel au Puy-en-Velay.

Samedi 25 janvier 2025,
Fête de la conversion de Saint Paul ;
Mémoire de Saint Pierre, apôtre ;
Dans la Confrérie Royale, journée de prières plus instantes et d’offrande à l’intention de Sa Majesté le Roi.

Affiche de l'annonce du pèlerinage - blogue

Lettre mensuelle aux membres et amis de la

Confrérie Royale

- 25 janvier 2025 – 

Bien chers Amis,

       Cette année 2025 de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, année jubilaire du quart de siècle, année où l’on commémore aussi le dix-septième centenaire du concile de Nicée (325), est aussi celle du dixième anniversaire de notre Confrérie Royale, dont la fondation fut annoncée à l’occasion de la fête de Saint Louis, le 25 août 2015, alors que nous nous apprêtions à célébrer, quelques jours plus tard, le troisième centenaire de la mort du Grand Roi (+ 1er septembre 1715).

   J’aimerais que tous les membres de notre Confrérie profitent de ce dixième anniversaire pour revivifier et approfondir le sens de leur appartenance et de leur engagement, afin de ne pas laisser la routine en éroder l’importance et la ferveur, afin de ne pas laisser le redoutable pouvoir d’édulcoration des habitudes en amoindrir la fécondité et en gâter les fruits.

   Nous devons tous – et chacun (insistons sur ce renvoi à notre propre première personne du singulier, parce que le pluriel pourrait facilement se transformer en un paravent derrière lequel, plus ou moins inconsciemment, nous réussirions à camoufler notre responsabilité personnelle) – nous poser cette question : que puis-je faire pour marquer ce dixième anniversaire de manière à progresser dans l’intensité de mon engagement spirituel au service du Roi ?

   Bien sûr, ce n’est pas une question de pure rhétorique. Chacun se la doit poser afin d’y apporter une réponse : une vraie réponse, une réponse qui n’élude pas la question, une réponse personnelle, une réponse concrète, une réponse suivie d’effets, une réponse franche, une réponse sans complaisance pour notre tendance à nous contenter du « minimum syndical », une réponse comparable à un saut énergique et joyeux sur un trampoline !

   Pour se la poser et y répondre, il ne faut pas se placer en face d’un miroir, afin de se contempler soi-même (et de s’apitoyer sur ses bobos), mais il se faut mettre à genoux à côté de Saint Remi et de Sainte Clotilde suppliant le Ciel de toucher le cœur du roi encore païen Clovis ; à genoux à côté de Saint Charlemagne mettant son glaive au service de la foi ; à genoux à côté de Saint Louis prononçant son vœu de croisade ; à genoux à côté de Sainte Jeanne d’Arc criant les saints noms de Jésus et Marie au milieu du brasier ; à genoux à côté de la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin (née Louise de France) s’adonnant à d’austères pénitences dans sa cellule du Carmel de Saint-Denis ; à genoux à côté de la guillotine dont Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que la Vénérable Elisabeth de France gravissent les marches ; à genoux à côté de Sa Majesté le Roi Louis XVII, emmuré vivant, dévoré de vermine dans les ténèbres et amené à toute extrémité par la tuberculose… A genoux, bien sûr, en face de notre crucifix !

   Voilà ce qu’il nous faut considérer et méditer avec persévérance lorsque nous nous interrogeons sur la manière dont nous devons revivifier et intensifier notre engagement dans la Confrérie Royale.

   Dans quelques jours, nous vous ferons parvenir un programme et un formulaire concernant le dixième pèlerinage de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay, qui aura lieu, comme à l’accoutumée, à l’Ascension (qui sera cette année le jeudi 29 mai : providentiellement, ce 29 mai sera aussi l’exact deuxième centenaire du Sacre de Sa Majesté le Roi Charles X – dimanche 29 mai 1825 -, dernier Sacre célébré à Reims).

   Comme en 2024, pour des raisons évidentes déjà explicitées l’année dernière, parce qu’il ne nous est plus possible de trouver un lieu d’hébergement à des tarifs raisonnables au Puy même, ni d’y disposer d’un lieu décent pour y célébrer la liturgie traditionnelle (sans parler de la campagne de calomnies par laquelle une presse locale à l’affût jouant au Guépéou nous veut désigner à la vindicte de groupuscules fanatiques), l’essentiel du séjour se fera de manière discrète – et totalement sereine – dans une structure champêtre en dehors du Puy, où nous ferons un déplacement afin d’y prier et d’y obtenir de précieuses indulgences dans les sanctuaires de cette ville sainte.

   Dès ce jour-ci, les personnes qui désirent prendre part au pèlerinage (voire nous aider dans sa préparation), peuvent nous le signaler en nous écrivant au moyen de cette adresse électronique :

pelerinage.confrerie@gmail.com

   Je vous laisse méditer sur les éléments que je vous ai livrés au travers de ces modestes lignes, et, en vous recommandant tous et chacun aux bénédictions de Notre-Seigneur et de Notre-Dame, ainsi qu’à l’intercession de Saint Michel, de Saint Charlemagne, de Saint Louis, de Sainte Jeanne d’Arc, de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face, et de tous les saints de France, je vous assure de mon entier et religieux dévouement…

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur. 

Blason Confrérie Royale petite taille

2025-16. Louis XX : des vœux pour l’année 2025 qui dressent un tableau lucide de la situation de la France et ouvrent de vraies perspectives de renouvellement.

20 janvier 2025.

       C’est désormais une tradition : à l’occasion des cérémonies qui entourent l’anniversaire de la mort du Roi-martyr, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, publie, souvent par voie de presse, un message de vœux à l’adresse de tous les Français.
Ce message ne se contente pas de formules conventionnelles mais profite des circonstances pour essayer d’amener ses lecteurs à une réflexion politique authentique et rappelle des fondamentaux qui n’ont rien à voir avec la démagogie républicaine, mais rappellent opportunément les solutions de continuité et de pragmatisme réaliste qui ont toujours fait la force et la pérennité plus de douze fois séculaire des Rois qui ont fait la France.

   A nous de savoir méditer ces lignes, d’en vivre, et de les faire connaître autour de nous.

Source > ici.

Sa Majeté le Roi - Copie

       Au seuil de l’année 2025, fidèle à ma position d’héritier de la plus ancienne tradition politique française, j’adresse mes vœux de bonheur et d’espérance à tous les Français. Que l’œuvre des siècles continue !

   Que la nouvelle année permette à chacun de retrouver les chemins de l’espoir et de croire, de nouveau, en l’avenir. Cette voie est possible si nous en avons la volonté. L’histoire de la France nous apprend qu’il n’est jamais de situation si désespérante soit-elle, qui ne trouve son dénouement. Il y a toujours eu des hommes de bien qui continuent à entreprendre et à se battre pour apporter à leurs contemporains cette harmonie et les progrès qu’ils chérissent tant. C’est pourquoi, malgré les temps difficiles que nous vivons, j’ai confiance quant au retour de jours heureux si, collectivement, nous œuvrons dans ce sens et si, individuellement, nous acceptons nos responsabilités de tous ordres, dans le souci de l’équilibre entre droits et devoirs.

   Cela passe par les familles et nos activités qui doivent être soucieuses du bien commun. Sans doute faut-il aussi ouvrir une réflexion sur les institutions comme cela a été souvent le cas au cours de notre histoire. Comment ne serions-nous pas capables de faire ce qu’ont réalisé en leur temps, Louis IX, François Ier, Henri IV, Louis XIV, à savoir faire évoluer la société non pas vers sa perte mais vers son salut ?

   Les institutions actuelles ont montré ces derniers mois combien elles étaient usées et ne répondaient plus à ce qui fait normalement l’essence même du pouvoir, à savoir la gestion des hommes et des choses. La démocratie n’est plus qu’un vain mot quand elle n’assure plus la représentativité des forces vives. Le droit lui-même est bafoué quand il sert les intérêts de certaines communautés et ne garantit plus la justice, quand les délinquants sont préférés aux victimes, quand la partialité supplante l’équité.

   L’économie est faussée quand elle ne sert plus à produire pour répondre aux besoins mais qu’elle n’est plus que financiarisation au profit de quelques-uns. Ce sont maintenant, non plus seulement telle ou telle catégorie de la société qui est atteinte mais la société dans son ensemble, du haut en bas de l’échelle sociale. Tout nous porte à redonner à nos institutions le souffle qui leur manque depuis des décennies.

   Ainsi seront chassés les doutes et l’inquiétude qui rongent notre société et ébranlent la France. Appuyons-nous sur l’histoire, nos valeurs et nos traditions ; revenons aux fondamentaux puisés aux racines chrétiennes et à celles de l’antiquité gréco-romaine. Ce sont ces principes et ces valeurs dont la Révolution nous a coupé et qui, peu à peu, ont été oubliés jusqu’à mener la France à l’abandon des promesses de son baptême.

   Retrouvons-les et la France se réinscrira dans sa destinée qui est d’être souveraine. Redevenant grande, fière, audacieuse, elle retrouvera aussi sa mission de modèle pour éclairer les nations. Elles en ont tant besoin alors que dans une grande partie du monde la barbarie revient !

   Abandonnons les idéologies et le déni qu’elles engendrent pour renouer avec le réel ! Retrouvons dans tous les domaines l’objectif du bien commun partagé, la Res Publica, c’est-à-dire la volonté de faire passer l’intérêt social nécessaire à tous avant les individualismes. Cet esprit fait de volonté, de réalisme et de bon sens, est celui qui a guidé la France durant des siècles. Abandonné progressivement à partir du XVIIIème siècle, il n’est, heureusement, pas perdu. Il demeure dans de nombreux foyers et se transmet dans les familles. Amour du travail, du métier bien fait, souci des autres sont ce qui fait vivre la France que l’on aime et lui permet d’échapper aux fausses valeurs délétères qui détruisent notre société.

   Déjà, nous voyons des initiatives de bon sens se développer. On le voit dans le domaine social où de nombreux équipements conçus tant pour les enfants que pour les personnes âgées ou en fin de vie, les malades ou les handicapés, sont créés par les familles luttant contre les carences des structures étatiques. En matière d’éducation, des classes primaires à l’université, l’enseignement imposé par l’Etat trouve une heureuse concurrence chaque jour plus importante à mesure que le succès des nouveaux établissements est au rendez-vous, reposant sur la transmission des connaissances et non des idéologies. En matière économique et entrepreneuriale, comment ne pas reconnaître que l’activité tient grâce à l’initiative et à l’abnégation de quelques-uns ?

   L’armée et la sécurité en général font également preuve d’une résilience qu’il faut admirer et encourager, alors que les moyens leur sont toujours comptés et que des législations contre-nature sont imposées pour les forces de l’ordre. Agriculteurs et pêcheurs résistent pour faire valoir leurs pratiques visant à nourrir leurs contemporains, plutôt que de recevoir des primes pour créer des jachères…. Toutes ces initiatives que je salue, forment le terreau sur lequel la France trouvera la force pour reprendre sa destinée en main. Quand toute la société sera ainsi progressivement reconstituée sur des bases saines, la réflexion sur les institutions pourra reprendre de manière à donner à la France les meilleures d’entre elles, les plus adaptées à son génie.

   Ainsi, il y a en ce début d’année suffisamment d’espoir pour croire en l’avenir. N’ayez pas peur ! N’ayons pas peur ! La France possède de nombreux atouts. Il lui faut maintenant les ordonner vers le bien commun, vers le renouveau. Tels sont les vœux que je forme, en ce début d’année, sachant que Notre-Dame qui vient encore de faire tant de miracles et Saint-Louis veillent sur notre cher et vieux pays.

Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.

Grandes armes de France

2025-15. D’autres messages de Sa Majesté au sujet de la journée du dimanche 19 janvier 2025.

20 janvier 2025,
Fête des Saints Fabien et Sébastien, martyrs ;
Anniversaire de la mort de SM la Reine Anne d’Autriche (+ 20 janvier 1666).

       En complément des messages publiés hier au soir, dimanche 19 janvier (cf. > ici), Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, a publié pendant la nuit du dimanche au lundi et dans la journée du lundi 20 janvier, deux autres messages sur les réseaux sociaux :

Sa  Majesté remettant le prix d’Histoire de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier

Sa Majesté remettant le Prix d’Histoire
de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier

   « Je suis heureux de remettre le Prix d’Histoire de la Fondation Maison de Bourbon au professeur Yves Sassier pour son dernier ouvrage « Robert le Pieux, l’enracinement dynastique », ainsi que le Prix de Thèse à Luc Taupenas pour sa thèse de doctorat en droit intitulée « La nature juridique du sacre et du couronnement dans la tradition française médiévale ».

   Toutes mes félicitations aux lauréats pour leurs travaux remarquables ! »

Sa Majesté remettant le Prix de Thèse à Luc Taupenas

Sa Majesté remettant le Prix de Thèse à Monsieur Luc Taupenas

fleur de lys gif2

   Notre Souverain est aussi revenu sur la commémoration de la mort du Roi-martyr :

   « Chers amis, cette année encore vous étiez nombreux à mes côtés pour perpétuer fidèlement le souvenir du roi Louis XVI à la Chapelle Expiatoire bravant le même froid que celui qui avait glacé Paris le 21 janvier 1793 lors de l’exécution de l’Auguste Roi.

   Je vous remercie de votre présence et de votre chaleureux soutien sans cesse renouvelé. »

Louis XX à Paris le 19 janvier 2025

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