Archive pour la catégorie 'Chronique de Lully'

2025-98. Le résumé de la vie de Saint Jean Gualbert dans les leçons historiques du deuxième nocturne des matines de sa fête au bréviaire traditionnel.

12 juillet,
Fête de Saint Jean Gualbert, abbé et confesseur ;
Mémoire des Saints Nabor et Félix, martyrs ;
Mémoire de Saint Michel Maleïnos, abbé et confesseur ;
Anniversaire de la sauvage exécution du comte François de Saillans (cf. iciiciici et ici).

Neri di bicci - gloire de Saint Jean Gualbert 1455 - église de la Sainte Trinité - Florence

Neri di Bicci (1418-1492) : la gloire de Saint Jean Gualbert et des saints vallombrosains
[fresque dans l'église de la Sainte Trinité, à Florence - 1455].

Quatrième leçon : 

   Jean Gualbert, né à Florence de parents nobles, obéissait à son père en suivant la carrière militaire, lorsque Hugues, son unique frère, fut tué par un de ses parents.
Le Vendredi Saint, Jean, tout armé et escorté de soldats, rencontra le meurtrier, seul et sans armes, dans un lieu où ni l’un ni l’autre ne pouvaient s’éviter ; il lui fit grâce de la vie par respect pour la sainte croix, que l’homicide suppliant représentait en étendant les bras au moment où il allait subir la mort.
Après avoir traité son ennemi en frère, Jean entra pour prier dans l’église voisine de San-Miniato, et pendant qu’il adorait l’image du Christ en croix, il la vit incliner la tête vers lui. Troublé par ce fait surnaturel, il quitta malgré son père, la carrière des armes, coupa sa chevelure de ses propres mains et revêtit l’habit monastique. Il se distingua bientôt en piété et en vertus religieuses, au point de servir à beaucoup d’autres d’exemple et de règle de perfection ; aussi l’abbé du monastère étant mort, fut-il choisi à l’unanimité comme supérieur. Mais aimant mieux obéir que commander, et réservé par la volonté divine pour de plus grandes choses, le serviteur de Dieu alla trouver Romuald, qui vivait au désert de Camaldoli, et apprit de lui une prédiction venue du ciel relative à son institut : c’est alors qu’il fonda son ordre, sous la règle de Saint Benoît, dans la vallée de Vallombreuse.

Jean Gualbert prend l'habit monastique malgré la volonté de son père.

Jean Gualbert prend l’habit monastique malgré la volonté de son père
[école de Marco Palmezzano, 1er quart du XVIe siècle - musée du Louvre].

Cinquième leçon : 

   Dans la suite, sa renommée de sainteté lui amena beaucoup de disciples.
Il s’appliqua soigneusement et de concert avec ceux qui s’étaient associés à lui, à extirper les faux principes de l’hérésie et de la simonie ainsi qu’à propager la foi apostolique ; c’est pourquoi lui et les siens rencontrèrent des difficultés sans nombre. Pour le perdre, lui et ses disciples, ses adversaires envahirent soudain pendant la nuit le monastère de Saint-Salvien, incendièrent l’église, démolirent les bâtiments et blessèrent mortellement tous les moines, mais l’homme de Dieu rendit ceux-ci à la santé sur-le-champ, par un seul signe de croix.
Il arriva aussi qu’un de ses religieux, du nom de Pierre, passa miraculeusement sans en éprouver aucune atteinte, au milieu d’un feu très étendu et très ardent ; Jean obtint ainsi pour lui-même et pour ses frères la tranquillité tant souhaitée.
Il parvint en conséquence à bannir de l’Etrurie le fléau de la simonie et à ramener la foi à sa première intégrité dans toute l’Italie.

En présence de saint Jean Gualbert le bienheureux Petrus Igneus subit l'ordalie du feu contre l'archevêque de Florence

En présence de Saint Jean Gualbert , le bienheureux Petrus Igneus
triomphe de l’ordalie du feu contre l’archevêque de Florence
[école de Marco Palmezzano, 1er quart du XVIe siècle - musée du Louvre].

Sixième leçon : 

   Il jeta les premiers fondements de nombreux monastères, et affermit par de saintes lois ces mêmes fondations et d’autres, dont il avait restauré les édifices et la régulière observance.
Pour nourrir les pauvres, il vendit le mobilier sacré ; pour châtier les méchants, il trouva les éléments dociles ; pour réprimer les démons, la croix lui servit de glaive. Accablé par les abstinences, les veilles, les jeûnes, les prières, les mortifications de la chair et la vieillesse, Jean répétait souvent au cours de sa maladie ces paroles de David : « Mon âme a eu soif du Dieu fort et vivant : quand viendrai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? »
Sur le point de mourir, il convoqua ses disciples, les exhorta à l’union fraternelle, et fit écrire sur un billet, avec lequel il voulut qu’on l’ensevelît, les paroles suivantes : « Moi, Jean, je crois et je professe la foi que les saints Apôtres ont prêchée et que les saints Pères ont confirmée en quatre conciles ». Enfin, après avoir été honoré pendant trois jours de la présence des Anges, il s’en alla vers le Seigneur, âgé de soixante-dix-huit ans, l’an du salut mil soixante-treize, le quatre des ides de juillet. C’était à Passignano, où il est honoré avec la plus grande vénération.
De nombreux miracles l’ayant illustré, Célestin III l’a mis au nombre des Saints.

Mort de Saint Jean Gualbert

Mort de Saint Jean Gualbert
[école de Marco Palmezzano, 1er quart du XVIe siècle - musée du Louvre].

2025-97. Notre Sœur Pulcinella s’en est allée…

Vendredi 11 juillet 2025.

Pulcinella 2 - 14 mars 2025

Tolbiac veillant sur les progrès de Pulcinella

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

       Un grand nombre d’entre vous le sait, au Mesnil-Marie nous avons, depuis le printemps 2013, un poulailler que mon papa-moine surnomme « le couvent des poules augustiniennes ». En fait, installé en bordure de notre prairie, c’est un poulailler que nous avons en commun avec nos plus proches voisins.
Au cours de ces années écoulées, il a connu de nombreux épisodes dramatiques : attaques de rapaces, pour l’écrasante majorité, et attaques de chiens errants quelquefois.
Les attaques survenues au cours des deux premières années nous ont amené à sécuriser au maximum notre poulailler : l’enclos, de quelque 100m², est entouré d’un grillage de presque 1,70 m de hauteur, enterré dans le sol, et doublé à l’extérieur sur près des trois-quarts de sa longueur par des ronces et des orties, qui a été totalement recouvert d’un filet de protection, attaché au sommet du grillage des côtés pour qu’aucun animal ne puisse passer entre les deux…

   Jusqu’à cette année 2025, nous n’avions pas encore eu d’attaque de renard. Ceux-ci sont très (trop) nombreux en nos contrées, et tous les poulaillers des environs, à plusieurs kilomètres à la ronde, ont subi leurs attaques ces derniers mois.
Le nôtre n’a pas fait exception – hélas !

   Au début janvier, nous avions neuf poulettes augustiniennes. La première attaque a eu lieu le samedi 4 janvier, en plein après-midi, et le goupil (que Frère Maximilien-Marie a vu de ses yeux, car il arrivait au poulailler au moment où cela venait de se produire) nous a tué trois poules et blessé grièvement une quatrième. Il était entré en escaladant le portillon de l’enclos et s’était faufilé dans l’interstice (10 cm) laissé libre entre le haut de la porte et le bas du filet.
Il est ensuite revenu (lui ou l’un de ses congénères) une quinzaine de jours après, en début d’après-midi, passant par le même endroit – bien que nous eussions alors hérissé le haut de la porte de pointes métalliques – et il a tué trois autres poules.
Enfin, à la mi-mai, il y eut une troisième attaque, encore en plein après-midi alors que les humains s’activaient dans le hameau : il a tué les deux dernières occupantes du poulailler.

Pulcinella 3 - 18 mars 2025

La paisible cohabitation du chat et de la poule dans la maison pendant 6 mois.

   La poulette qui avait été grièvement blessée le 4 janvier ne nous semblait pas pouvoir survivre très longtemps : elle était profondément choquée ; on ne lui voyait pas de blessures apparentes, mais était incapable de tenir sur ses pattes et semblait avoir la colonne vertébrale brisée. Frère Maximilien-Marie l’a placée dans un carton qu’il a rendu le plus douillet possible, et l’a installée à proximité du poêle dans notre salle à manger, afin d’adoucir ses derniers instants… Avec une seringue il lui administrait (et ce n’était pas facile, croyez-moi !) des granules d’arnica diluées dans de l’eau de source, afin de soulager sa souffrance.

   Mais elle ne mourut pas.
Comme elle avait la tenue d’un pantin désarticulé gisant au sol, mon papa-moine lui donna le nom de Pulcinella (celui de ce peronnage de la Comedia dell’Arte qu’on a traduit en français par Polichinelle). Il a continué à la faire boire à la seringue.
Les semaines passaient ; Pulcinella reprit quelques forces et fut capable de s’alimenter : au début Frère Maximilien-Marie lui préparait des espèces de bouillies, puis elle fut capable de manger du riz, puis des spaghettis coupés en tout petits morceaux, puis des coquillettes, puis des graines et de la viande coupée en très petits morceaux.

   Les fonctions reprenant, Frère Maximilien-Marie devait aussi la garder propre et, plusieurs fois par jour, il devait la nettoyer et changer l’espèce de litière qu’il lui avait aménagée dans une cagette.
Avec de lents progrès, Pulcinella arriva, au cours du mois de mars, à se tenir – d’abord de façon hésitante – sur ses deux pattes : elle ne pouvait pas marcher, mais elle reprenait petit à petit une certaine posture, en se tenant appuyée contre le rebord de sa cagette.

   Pendant les belles journées du mois de mars, quand il n’y avait pas de vent et qu’il travaillait à l’extérieur, mon papa-moine - devenu papa-poule – l’emmenait avec lui et l’installait dans l’herbe nouvelle qu’elle aimait à manger.
En outre, elle devenait de plus en plus familière et commençait à communiquer par de petits gloussements : très éveillée, elle observait tout ce qui se passait dans la pièce et semblait apprécier que nos hôtes de passage vinsent lui parler ou la caresser.

Pulcinella 4 - 12 avril 2025

Tolbiac surveillant attentivement Pulcinella lors d’une sortie printannière.

   Le Samedi-Saint au matin, alors qu’au début de la célébration de la Vigile Pascale une pluie battante empêchait d’allumer le feu pascal à l’extérieur, il fut décidé de procéder à son allumage et à sa bénédiction dans le gros poêle de notre salle à manger. Pulcinella, bien droite, appuyée au bord de sa cagette, observa avec beaucoup d’attention les rites millénaires qui s’accomplissait devant elle.
Et le mardi de Pâques, elle recommença à pondre !

   Depuis l’octave de Pâques, jusqu’à ces derniers jours, elle nous a gratifié en moyenne d’un bel œuf tous les deux jours

   Cependant, au cours du mois de mai, ayant tenté de voler, elle s’était à nouveau blessée, et ne put à nouveau plus se tenir sur ses pattes.
Juin s’est passé sans amélioration, malheureusement, et après le premier samedi du mois de juillet
 nous l’avons vu s’affaiblir, manger moins, être moins réactive, moins vive, plus lasse… jusqu’à ce matin du vendredi 11 juillet 2025 où elle a rendu son âme de vaillante poulette augustinienne à son Créateur. Elle a donc survécu pendant un peu plus de six mois aux traumatismes physiques et psychologiques que lui avait infligés le renard.

   Nous nous étions habitués à l’avoir dans notre salle à manger, habitués à nous occuper d’elle, habitués à communiquer avec elle et à lui manifester de la sollicitude et des soins : nous n’aurions jamais imaginé que le trépas de notre Sœur Pulcinella, dernière survivante du couvent des poules augustiniennes, laissât un vide au Mesnil-Marie !

   Que le Dieu des poules, des chats et des humains (un seul et même Dieu dont la Sainte Ecriture nous enseigne qu’Il n’a de mépris pour aucune de Ses créatures) la garde dans Son Cœur de Créateur aimant !

Tolbiac.

Pulcinella 1 - 10 juillet 2025

La dernière photo de Pulcinella, prise le 10 juillet,
à l’occasion d’une petite sortie dans l’herbe fraîche, à l’abri des ardeurs du soleil.

Publié dans:Annonces & Nouvelles, Chronique de Lully |on 11 juillet, 2025 |3 Commentaires »

2025-96. Les imperfections de la Création peuvent-elles servir d’argument contre la bonté ou même contre l’existence de Dieu ?

11 juillet,
Chez les Ermites de Saint Augustin, la fête de Sainte Véronique Giuliani, vierge (cf. > ici) ;
Mémoire de Sainte Hélène (née Olga) de Kiev, « égale aux Apôtres » ;
Mémoire de Saint Pie 1er, pape et martyr ;
Au diocèse du Puy, la dédicace de la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation (11 juillet 225 – cf. ici).

Tolbiac - lecture - canotier

        Les après-midi d’été sont toujours favorables à la lecture et à la réflexion, et, en notre Mesnil-Marie, je ne suis jamais à court de bons ouvrages à lire ni de textes enrichissants à méditer.
De ce nombre, évidemment, sont les livres de Gustave Thibon, si cher à mon papa-moine, qui « irradient » – si je puis me permettre cette métaphore – tant de subtile et charmante sagesse…

   Je voulais justement livrer à votre réflexion une citation du « paysan philosophe » qui m’a beaucoup plu. C’est une réponse, non dépourvue d’humour, à ceux qui opposent à la bonté de Dieu, voire même à son existence, le pseudo argument – émis d’un point de vue humain entâché de beaucoup de subjectivisme (en même temps que très superficiel) – des imperfections de la création. La sempiternelle rengaine « si Dieu existait, il ne pourrait pas laisser faire ceci ou cela », en quelque sorte…

   Voici donc cette percutante citation de Gustave Thibon !

   « Pourquoi Dieu a-t-il créé les punaises et les moustiques ? » m’a demandé cet imbécile. – Mais pourquoi t’a-t-il créé toi même ? Si les imperfections – ou les mystères – de la Création sont une preuve contre Dieu, ta propre existence réfute la Providence au moins autant que celle des punaises ou des moustiques.

Gustave Thibon, in « Notre regard qui manque à la lumière » p. 27

   Je n’ai rien à rajouter, si ce n’est que je vous souhaite néanmoins de ne pas être trop importunés par les moustiques pendant ces nuits d’été !

Tolbiac.

moustique

2025-95. Saint Ostian, prêtre et ermite, patron principal de la Cité de Viviers.

5 juillet,
Dans le diocèse de Viviers (mais pas à Viviers même), la fête de Saint Ostian, ermite et confesseur ;
Mémoire de Saint Antoine-Marie Zaccaria, confesseur ;
Mémoire du 7ème jour dans l’octave des Saints Pierre et Paul ;
A Saint-Martial, mémoire du 6e jour dans l’octave de Saint Martial.

Saint Ostian de Viviers - blogue

       Saint Ostian, selon la graphie et la prononciation la plus usitée, est aussi parfois appelé Saint Ostien, voire Saint Hostien (c’est ainsi qu’en Velay, à environ quatre lieues à l’est du Puy, existe un village appelé Saint-Hostien).
En latin, on trouve, selon les époques, la graphie Ostianus ou Hostianus.

   Il vécut dans le dernier quart du Vème siècle et le premier quart du VIème siècle, sans qu’il nous soit possible d’apporter des dates plus précises ; il est donc contemporain de la conversion et du baptême de Clovis, l’événement fondateur de notre Royaume de France (496).

   Saint Ostian figure dans le Martyrologe romain de Baronius à la date du 30 juin, et c’est aussi la date à laquelle il est mentionné dans le Martyrologe d’Usuard au IXème siècle, et dans le Martyrologe de Viviers manuscrit du XIVème siècle : date anniversaire de sa mort ? ou bien celle de sa sépulture ? ou encore celle de la réouverture de son tombeau et du prélèvement de quelques reliques au IXème siècle ?
Toutefois, dans le calendrier liturgique traditionnel du diocèse de Viviers (le seul auquel nous nous référons), il n’est fêté à cette date que dans la seule ville de Viviers dont il est le saint patron principal – « Prœcipuus civitatis patronus » -, avant Saint Vincent (titulaire de la cathédrale et saint patron du diocèse), et avant Saint Laurent (titulaire de l’église paroissiale de Viviers).
Dans le reste du diocèse, en effet, en raison de la commémoraison de Saint Paul célébrée le 30 juin et, pour ce qui nous concerne, de la fête de Saint Martial, titulaire de notre église paroissiale et saint patron de la paroisse, ce même jour, sa fête est assignée au 5 juillet.

   Les leçons propres du Bréviaire du Puy enseignent que, « selon une vieille tradition »Saint Ostian, prêtre, « a prêché la Parole de Dieu dans le diocèse du Puy et dans le lieu désigné actuellement sous son nom, il y a rempli les fonctions sacrées avec un grand profit pour les habitants : vetus fert traditio ipsum in diœcesi Aniciensi verbum Dei prœdicasse atque eo in loco qui nunc ejus nomine insignitur, ingenti incolarum fructu, sacras functiones obiisse ».
On ne sait pas exactement s’il fut une sorte de curé de cette portion du Velay, ou bien s’il fut une espèce de missionnaire qui a déployé son zèle apostolique dans les deux provinces du Velay et du Vivarais, ainsi que le fera mille ans plus tard Saint Jean-François Régis (cf. > ici).

Chapelle Saint-Ostian à Viviers

Dans la campagne de Viviers, la chapelle Saint-Ostian (XIIème siècle – côté nord)
élevée au lieu où Saint Ostian vécut la vie érémitique et fut enseveli – état actuel

   En 1883, les Bollandistes ont publié les textes de deux anciens manuscrits découverts dans la bibliothèque royale de Bruxelles : l’un est une biographie de Saint Ostian qui remonte au Xème siècle, et l’autre le récit – établi par un témoin des faits – de la translation des reliques de Saint Andéol et de Saint Ostian sous le pontificat de l’évêque Bernoin de Viviers (851-874).
Ces récits n’évoquent pas l’activité missionnaire de Saint Ostian, mais ne s’attachent qu’à la seconde partie de sa vie : celle où il se retira dans un ermitage dans la campagne de Viviers.

   D’après ces vénérables documents, Saint Ostian était issu d’une noble famille burgonde, et proche parent du roi Saint Sigismond (vers 474 – 524). Lorsque le fils de ce dernier, Saint Venance (ou Venant – voir sa biographie > ici), fut appelé à l’évêché de Viviers, en l’an 517, répondant à une aspiration à une vie plus parfaite, dans la solitude, la contemplation et l’austérité, il lui demanda de s’établir dans la campagne de la cité épiscopale.
C’est ainsi qu’à environ trois milles au nord-ouest de Viviers (le mille romain équivaut à environ 1.478 mètres), dans un vallon bien exposé où coule une source, Saint Venance fit édifier une cellule et une petite chapelle pour son parent.

   La tradition vivaroise rapporte que Saint Ostian vécut là pendant une quinzaine d’années : « Le serviteur de Dieu y passa ses jours dans les veilles, les jeûnes et la prière, uniquement occupé de Dieu et le jour et la nuit, offrant le Saint Sacrifice de la Messe, se contentant pour sa nourriture d’un peu de pain et de quelques légumes assaisonnés au sel, ne mangeant de la viande que quand la maladie lui en faisait un devoir, n’usant jamais de vin… [note : sauf bien sûr ce qui était nécessaire pour la célération de la Messe], (…) couvert d’un rude cilice, couchant sur la terre nue… » (cité par l’Abbé Mollier dans la « Vie des Saints de l’Ardèche », tome 1, p. 64).

chapelle Saint-Ostian à Viviers - vue du chevet

Viviers : chapelle Saint-Ostian (XIIème siècle) vue du chevet.

   Dieu mit en évidence la sainteté de Son ermite en lui accordant le don des miracles pendant sa vie (on raconte par exemple que ses prières rendirent la vue à un aveugle, mirent fin à une épouvantable sécheresse, et qu’un prêtre qui assista à sa Messe fut émerveillé de voir qu’il était assisté par un ange à l’autel), ainsi qu’après sa mort, car son tombeau attira rapidement les pèlerins.

   On ne connaît pas exactement l’année de la mort de Saint Ostian : une seule certitude, elle eut lieu avant celle de Saint Venance (+ 5 août 544), puisque c’est lui qui procéda à la sépulture de son saint parent et ami, qui, d’après les textes, était arrivé à un âge avancé (sans toutefois que l’on nous dise quel était cet âge).

   Il fut inhumé au lieu où il avait vécu, à l’intérieur de la chapelle primitive, originellement placée sous le vocable de Saint Martin de Tours.
Elle fut reconstruite, plus grande, au IXème siècle par l’évêque Bernoin, que nous avons déjà cité, puis enfin l’édifice actuel fut bâti au XIIème siècle. A plusieurs endroits de ses murs on trouve, en réemploi, des fragments des édifices antérieurs.

   En 1868, des fouilles furent pratiquées dans la chapelle et permirent, derrière l’autel, la redécouverte du sarcophage de Saint Ostian, qui n’avait probablement pas bougé depuis l’évêque Bernoin, au IXème siècle.
Une partie des reliques fut alors placée dans une châsse, translatée à la cathédrale, mais quelques ossements furent laissés à l’intérieur du sarcophage. Le niveau du sanctuaire fut alors réhaussé de manière à pratiquer en-dessous une sorte de crypte, ou plutôt de confession, comme dans les basiliques romaines : le sarcophage y fut recouvert d’un autel de style paléochrétien permettant la célébration de la Sainte Messe directement au-dessus. On accède à cette confession par un escalier double, en fer à cheval.

Confession et sarcophage de Saint Ostian

Confession et sarcophage de Saint Ostian

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Oraison propre de Saint Ostian :

   Accordez-nous, nous Vous le demandons, Dieu tout-puissant et miséricordieux, que, de même que Votre serviteur fidèle Ostian a reçu une couronne [des mains] du juste juge, par son intercession, nous méritions nous aussi d’en recevoir une semblable. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi soit-il.

Sarcophage de Saint Ostian

Sarcophage de Saint Ostian (état actuel)

Acte de consécration au Cœur immaculé de Marie :

Premier samedi de chaque mois.

   Nous reproduisons ci-dessous l’un des textes de prière de consécration personnelle au Cœur immaculé de Marie proposé par l’excellent site ami fatima100.fr, auquel nous invitons tous nos amis à s’abonner, afin de recevoir chaque mois des textes de prière et de méditation pour mieux vivre la dévotion des premiers samedis du mois et approfondir de mois en mois les enseignements de Notre-Dame de Fatima.

Statue de Notre-Dame de Fatima avec Cœur apparent - détail

       Sainte Vierge Marie, ô toute immaculée !

   Vous êtes la Mère de Dieu Jésus-Christ notre Seigneur, et la Mère de l’Église, dont nous sommes les membres.
C’est pourquoi Vous êtes aussi ma Mère et ma Reine.

   C’est à ce titre que moi, N….. , je m’adresse à Vous au milieu des combats que je livre pour Vous, afin de me confier à Vous pour le triomphe et l’avènement du Règne de votre Fils et Seigneur.

   Me souvenant des paroles que Vous avez dites à Lourdes : « Je suis l’Immaculée Conception », et plus encore de la grande promesse que Vous avez faite à Fatima : « Mais à la fin mon Cœur Immaculé triomphera »,
Me souvenant surtout de votre part dans l’œuvre de l’Incarnation et de la Rédemption, qui fonde ces paroles, car c’est en Vous que le Verbe s’est incarné et ce n’est qu’en Vous associant à son Sacrifice qu’Il a voulu me racheter du péché, Vous en ayant rachetée Vous-même en Vous préservant de toutes ses traces,
Et sachant que je glorifie Dieu et que j’accomplis Sa volonté en me tournant ainsi vers Vous,
Je Vous en supplie, ô Mère et Reine de mon cœur, de ma vie et de mes travaux, regardez-moi, votre enfant qui suis aussi votre serviteur. Prenez-moi en pitié, moi qui ne veux au fond de moi-même que travailler à l’instauration dans nos cités du règne de Votre Fils, selon la prière que Lui-même nous a enseignée : « Que votre Règne arrive sur la terre comme au ciel ».

   Sachant que la toute puissance du Christ repose entre vos mains et que tout l’amour de son cœur passe par le Vôtre pour se donner à nous, c’est à Vous que je m’adresse et, sûr(e) d’être accueilli(e) par Vous, ô Mère, je me consacre à Vous, à votre Cœur Immaculé.

   Par cet acte, je me livre à vous, vous priant de me considérer comme vous appartenant entièrement et sans retour.
C’est donc à Vous qu’il appartient de me défendre, de me protéger, de me purifier et de me conduire à la victoire en me faisant remplir dans l’Eglise et dans le monde la mission que Dieu, dans sa providence, m’a confiée.
A Vous, par conséquent, sera aussi la gloire de ce triomphe, c’est-à-dire du service que j’aurai accompli. Par là se réalisera le dessein de Dieu : le Règne du Christ par le Règne de Marie, puisqu’en réalité c’est un seul et même Règne, où tout nous est donné par le Christ, y compris Marie, et où tout nous est donné par Marie, et d’abord le Christ.

   Que, donc, je Vous appartienne pour mieux appartenir à mon Seigneur, et que je comprenne toujours mieux que le Règne du Cœur du Christ ne peut être instauré que par le Règne de votre propre Cœur.

   C’est pourquoi, ô notre Mère et notre Reine, en scellant avec Vous l’alliance de cette consécration, je m’engage à Vous prier et à Vous faire prier toujours davantage, spécialement par le chapelet quotidien, et d’abord à travailler à Vous connaître et à Vous faire connaître davantage, selon mes propres possibilités. Mais dès maintenant je m’engage à mieux vivre avec Vous, en Vous, par Vous et pour Vous, ma vie chrétienne et mon travail pour l’avènement de votre Règne, par lequel et dans lequel s’instaurera celui de votre Fils, Notre-Seigneur.
Et que par là j’apporte ma contribution, telle que Dieu me la demande, à la paix dans le monde et au salut des hommes, à la gloire de vos deux Cœurs unis et de la Très Sainte Trinité, dès maintenant et pour l’éternité.

Ainsi soit-il.

Monogramme de Marie vitrail avec anges - blogue

2025-94. Pèlerinage légitimiste du 14 juillet 2025.

       Chaque année, à l’occasion du 14 juillet, au jour anniversaire du martyre des prêtres et fidèles qui furent massacrés en haine de la foi catholique et de la royauté chrétienne à la suite de l’échec de la « conspiration de Saillans » (cf. > ici et > ici), le Cercle légitimiste du Vivarais propose à ses adhérents et à ses sympathisants une sorte de pèlerinage en des lieux emblématiques du Vivarais qui sont liés, de près ou de loin, à l’histoire chrétienne et à la contrerévolution dans notre province.

Notre-Dame de Prévenchères - Montpezat-sous-Bauzon

Ancienne église Notre-Dame de Prévenchères et prieuré de Clastres
à Montpezat-sous-Bauzon

   Pour ce 14 juillet 2025, la « pieuse balade » que nous vous proposons se situera à Montpezat-sous-Bauzon, dans la haute Cévenne vivaroise : cette très ancienne bourgade est en effet digne du plus grand intérêt et possède de précieux vestiges historiques que Frère Maximilien-Marie se fera une joie de vous faire découvrir ; c’est aussi ici qu’est née, le 19 décembre 1768, Sainte Marie Rivier qui, en pleine révolution, dont elle fut une adversaire déterminée, fonda la congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie.
Nous pourrons prier, en particulier, devant la Pietà miraculeuse qui – à deux reprises – lui rendit la santé.

Piétà miraculeuse de Montpezat

Piétà de facture populaire qui, à deux reprises, rendit miraculeusement la santé
à Sainte Marie Rivier (1768-1838)

[église paroissiale de Montpezat-sous-Bauzon]

En pratique :

- Le rassemblement se fera directement à Montpezat-sous-Bauzon (le lieu exact et l’heure seront précisés lors de l’inscription) ;
- Chacun apporte son pique-nique (ne pas oublier de prendre des sièges pliants ou plaids pour s’assoir) ;
- Prévoir de bonnes chaussures (il n’y aura pas de grande marche, néanmoins la déambulation dans les rues médiévales et l’accès à certains sites n
écessitent d’être correctement chaussé !) ;
- Prévoir aussi son couvre-chef (chapeau, béret, foulard ou autre protection contre le soleil) ou son ombrelle pour ne pas attraper d’insolation !
- Apporter aussi son chapelet ! Ceux qui le désirent peuvent aussi apporter de quoi prendre des notes et faire des photos.

   Inscriptions obligatoires !
Soit en utilisant le formulaire des commentaires ci-dessous (ce ne sera pas publié), soit en contactant directement Frère Maximilien-Marie par courriel ou par téléphone : et de toute façon en indiquant clairement son nom et ses coordonnées téléphoniques.

Vitrail de Sainte Marie Rivier dans l'église de Montpezat

Vitrail représentant Sainte Marie Rivier (1768-1838)
[église paroissiale de Montpezat-sous-Bauzon]

2025-93. Comme des brebis au milieu des loups, tirant exemple à la fois du serpent et de la colombe.

25 juin,
Fête de Saint Prosper d’Aquitaine, confesseur et docteur de l’Eglise (cf. ici) ;
Mémoire de Saint Guillaume de Monte-Vergine, abbé et confesseur ;
Mémoire du 2ème jour dans l’octave de Saint Jean-Baptiste ;
9ème jour du Jeûne des Apôtres (cf. ici) ;
Anniversaire de la mort de d’Artagnan (cf. > ici) ;
Anniversaire de l’exécution de Georges Cadoudal (cf. ici).

       Voici un court sermon de Saint Augustin (il porte le numéro LXIV dans l’édition des œuvres complètes, au recueil des « sermons détachés » commentant des passages de l’un ou l’autre testament), qui doit nous faire réfléchir et nous inspirer quant à la manière dont nous devons nous conduire ici-bas : ceci est valable au premier chef dans nos dispositions spirituelles, mais évidemment aussi dans l’ordre temporel puisque ce sont nos dispositions spirituelles qui doivent inspirer notre conduite dans les affaires séculières.

   Saint Augustin commente ici le verset 16 du chapitre X de l’Evangile selon Saint Matthieu : « Voici donc que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes ».
Il y a une espèce de saisissant contraste entre les deux phrases de cet unique verset. Nous ne doutons pas que les lecteurs de cette page y puiseront d’utiles leçons à mettre en pratique…

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

Comme des brebis au milieu des loups - fr.Mx.M.

La colombe et le serpent

(Saint Augustin : sermon LXIV sur des passages détachés de l’Evangile selon Saint Matthieu)

       Vous avez entendu, mes frères, pendant la lecture du saint Evangile, comment Jésus-Christ Notre-Seigneur a su par Sa doctrine encourager Ses martyrs : « Voici que Je vous envoie, dit-Il, comme des brebis au milieu des loups » (Matth. X, 16).

   Considérez bien cette conduite, mes frères.
Si un loup se présente au milieu d’un grand troupeau de brebis, ces brebis fussent-elles au nombre de plusieurs milliers, seul il jettera l’effroi parmi elles ; et si toutes ne deviennent pas sa proie, toutes sont néanmoins glacées de terreur.
Pour quel motif donc, dans quel dessein et en vertu de quel pouvoir ose-t-on, non pas recevoir un loup au milieu des brebis, mais envoyer les brebis au milieu des loups ? « Je vous envoie, dit le Sauveur, comme des brebis au milieu des loups » ; non pas près des loups, mais « au milieu des loups » !
Ces loups étaient nombreux et les brebis en petit nombre ; mais après avoir égorgé ces brebis, les loups se sont changés et sont devenus brebis eux-mêmes.

le serpent et la colombe - intercalaire

   Ecoutons donc les avis que nous donne Celui qui en promettant des couronnes impose le combat, et qui en attendant l’issue de la lutte soutient les combattants.
Quelle espèce de combat ordonne-t-Il ? « Soyez, dit-Il, prudents comme des colombes » (Matth. X, 46).
Comprendre et pratiquer cette recommandation, c’est mourir en paix, car c’est ne pas mourir. Nul en effet ne doit mourir en paix que celui qui voit dans la mort la fin de la mort même et le couronnement de la vie.

le serpent et la colombe - intercalaire

   Aussi, mes très-chers, dois-je vous expliquer encore, après même l’avoir fait bien souvent, ce qu’on entend par être simples comme des colombes et prudents comme des serpents.
Si la simplicité de la colombe nous est recommandée, pourquoi y ajouter la finesse du serpent ?
Ce qui me plaît dans la colombe, c’est qu’elle n’a point de fiel ; ce que je redoute dans le serpent, c’est son venin.
Tout cependant n’est pas redoutable dans le serpent ; s’il y a sujet de le haïr, il y a aussi 
sujet de l’imiter. Une fois accablé de vieillesse, et abattu sous le poids des ans, il se tire à travers les fentes de sa caverne, laissant ainsi sa vieille peau, afin de s’élancer tout rajeuni.

   Imite-le, chrétien, toi qui entends le Christ S’écrier : « Entrez par la porte étroite » (Matth. VII, 13). L’apôtre Paul ne dit-il pas aussi : « Dépouillez vous du vieil homme avec ses actes, et revêtez l’homme nouveau » (Coloss. III, 9 et 10 & Ephes. IV, 22 et 24) ?
II y a donc à imiter dans le serpent. Ne mourons pas de vieillesse, mourons pour la vérité. C’est mourir de vieillesse que de mourir pour quelque avantage temporel ; et se dépouiller de toutes ces vieilleries, c’est imiter la prudence du serpent.

   Imite-le aussi en préservant ta tête.
Qu’est-ce à dire, en préservant ta tête ?
En conservant en toi le Christ.
Quelqu’un de vous n’a-t-il jamais remarqué en voulant tuer une couleuvre que pour préserver sa tête elle expose tout son corps aux coups de l’ennemi ? Ce qu’elle veut conserver principalement c’est la source de sa vie. Le Christ n’est-il pas notre vie ? N’a-t-il pas dit : « Je suis la voie, la vérité et la vie » (Jean XIV, 6) ? L’Apôtre n’a-t-il pas dit aussi : « Le Christ est la tête de l’homme » (1 Cor. XI, 53) ?
Conserver en soi le Christ, c’est donc se conserver la tête.

le serpent et la colombe - intercalaire

   Qu’est-il besoin maintenant de parler Longuement de la simplicité des colombes ?
Il fallait se garder du venin des serpents, l’imitation présentait là des dangers, quelque chose était à craindre ; mais il n’y a aucun danger à imiter la colombe.
Vois comme les colombes aiment à vivre en société ; partout elles volent ensemble, ensemble elles mangent ; elles ne veulent pas rester seules, elles aiment la vie commune, et sont fidèles à l’amitié ; leurs murmures sont des gémissements d’amour et leurs petits, le fruit de tendres baisers. S’il leur arrive, comme nous l’avons souvent remarqué, des rixes à propos de leurs nids, ne sont-ce pas comme des disputes 
pacifiques ? Se séparent-elles à la suite de ces difficultés ? Elles continuent à voler et à manger ensemble, leurs débats sont vraiment pacifiques.

   Voici comment les imiter : « Si quelqu’un, dit l’Apôtre, ne se soumet pas à ce que nous ordonnons par cette lettre, notez-le et n’ayez point de commerce avec lui ». Voilà bien une dissension ; mais c’est une dissension de colombes et non de loups, car l’Apôtre ajoute aussitôt : « Ne le considérez pas comme un ennemi, mais reprenez-le comme un frère » (2 Thess. III, 14-15).

   La colombe est affectueuse, même en disputant et le loup haineux, même en flattant.

   Ornés ainsi de la simplicité des colombes et de la prudence des serpents, célébrez la fête des martyrs avec une sobriété toute spirituelle et non en vous plongeant dans l’ivresse. Chantez les louanges de Dieu, car nous avons pour Seigneur et pour Dieu le Dieu même des martyrs ; c’est Lui aussi qui nous couronne : si nous avons bien combattu, nous serons couronnés par les mêmes mains qui ont déposé la couronne sur le front des vainqueurs, que nous aspirons à imiter.

le loup l'agneau le serpent et la colombe - Fr.Mx.M.

2025-92. Récapitulatif de toutes nos publications relatives à Saint Louis de Gonzague :

21 juin,
Fête de Saint Louis de Gonzague, confesseur,
céleste protecteur de la jeunesse.

       Saint Louis de Gonzague est bien l’un des plus importants parmi les saints du Ciel, ainsi que Dieu l’a manifesté dans une vision qu’Il accorda à Sainte Marie-Madeleine de’ Pazzi (voir ci-dessous), aussi ne pouvons-nous qu’exhorter à avoir envers lui une très grande dévotion et à développer avec lui une profonde intimité spirituelle, car c’est la source de grands progrès dans la vertu et d’immenses grâces dans nos luttes et efforts pour répondre aux grâces de salut que nous présente Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Saint Louis de Gonzague - Atelier de Ludovico Mazzanti 18e s - musée du Louvre

Atelier de Ludovico Mazzanti (1686-1775) : Saint Louis de Gonzague en oraison
[œuvre récupérée par les musées nationaux à la fin de la seconde guerre mondiale
et déposée au musée municipal de Draguignan]

A – Eléments biographiques :

- Leçons hagiographiques du second nocturne de la fête de Saint Louis de Gonzague au Bréviaire romain traditionnel > ici

B – Glorification de Saint Louis de Gonzague et développement de son culte :

- Vision de Sainte Marie-Madeleine de’ Pazzi > ici
- Canivet (seconde moitié du XIXème siècle) édité par la Maison Bonamy [Poitiers] > ici
- Leçons au sujet de la vocation à l’occasion de la fête de Saint Louis de Gonzague > ici

C – Prières en l’honneur de Saint Louis de Gonzague :

- Litanies et prière à Saint Louis de Gonzague > ici
-

D – Prières composées par Saint Louis de Gonzague :

- « O Domina mea », prière de consécration à la Très Sainte Vierge > ici
- Prière à Saint Michel archange > ici

E – Varia :

- BD : « La garde des sens à l’école de Saint Louis de Gonzague » > ici

Trois lys blancs

2025-91. « C’était un ange dans un corps mortel ».

21 juin,
Fête de Saint Louis de Gonzague, confesseur,
céleste protecteur de la jeunesse.

       A l’occasion de la fête de Saint Louis de Gonzague, si cher à notre piété, permettez-nous de vous « offrir » la publication de ce magnifique canivet de la seconde partie du XIXème siècle édité chez Bonamy, à Poitiers : l’image, gravée en taille douce, est assortie, au verso, de quelques éléments pour la réflexion et la méditation, afin de stimuler notre recours à ce très grand saint en particulier dans toutes les attaques contre la vertu de chasteté – si nombreuses et violentes en notre société permissive – dont on ne peut triompher que par la grâce de Dieu, en recourrant à la mortification et à une très ardente prière…

St Louis de Gonzague canivet recto

St Louis de Gonzague canivet verso

Trois lys blancs

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