2025-133. Rapide compte-rendu en images de la fête de Saint Louis 2025 au Mesnil-Marie.
Mardi 26 août 2025.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,
Ainsi que cela avait été annoncé (cf. > ici), nous avions hier en notre Mesnil-Marie la célébration de la fête de Saint Louis, ancêtre et saint patron de Sa Majesté le Roi et de Monseigneur le Dauphin.
Quelques personnes, bien que ce fût un jour de semaine et que les vacances tendissent vers leur fin pour la plupart de nos amis, sont venues et nous avons pu chanter la Sainte Messe, qui a été très fervente et recueillie
Vous le voyez sur les clichés que je publie ici – sauf pour mon papa-moine, dont nul ne peut s’étonner qu’il soit en son ermitage (!) -, je garde une discrétion maximale en ce qui concerne l’identité des personnes qui viennent en notre Principauté monastique (et féline), et je me débrouille toujours en particulier pour préserver l’anonymat des prêtres qui nous donnent la joie de venir célébrer chez nous, en floutant ou masquant leurs visages.
Il y a en effet tellement de tordus ou de méchants qui sont prêts à tout pour nous nuire, et pour nuire à nos amis, que cette solution radicale m’apparaît en définitive la plus sûre.

Par ailleurs, cette manière de faire permet-elle à ceux qui regardent ces photographies de se concentrer sur la beauté de notre chapelle et des ornements plutôt que sur les personnes : voyez-y une transposition de la très pertinente ligne de conduite que nous a laissée Sa Majesté le Roi Henri V, dit « Comte de Chambord » : « Ma personne n’est rien, c’est mon principe qui est tout ! »
On ne rappelle jamais assez la vérité de cet adage, en une époque qui est justement caractérisée par l’abandon des principes ou leur dissolution dans le subjectivisme, le sentimentalisme, et quelques autres travers mentaux postrévolutionnaires et romantiques…
La chasuble qui a été utilisée hier, était, tout naturellement, celle que Frère Maximilien-Marie a fait confectionner à partir de broderies récupérées sur un ornement ancien qui tombait en ruine : il y a, en particulier un médaillon central représentant Saint Louis portant la Sainte Couronne d’Epines.
C’est le style de cette broderie qui a déterminé la coupe de la chasuble, sur le modèle néo-gothique tel qu’on en a fabriqué à nouveau à partir de la première moitié du XXème siècle, au lieu de la coupe moderne qui s’était imposée à partir surtout du XVIIème siècle.

En bon chat monastique et légitimiste, j’ai assisté à cette belle Messe de la fête de Saint Louis, au cours de laquelle, cela va de soi, a été chantée la « Messe royale » d’Henri du Mont (1610-1684).
Cette journée paisible et réconfortante s’est achevée avec le Salut du Très Saint-Sacrement, au cours duquel a été chanté le Te Deum en action de grâces pour le dixième anniversaire de la Confrérie Royale, dont mon papa-moine est l’un des co-fondateurs, ainsi que, présentement – je le rappelle -, le Prieur pour un deuxième mandat (cf. > ici).

Au nom de tous les membres présents dans notre Oratoire, mais aussi au nom de tous ceux qui sont dispersés par tout le Royaume – et, pour certains mêmes, au-delà -, devant le Très Saint Sacrement a été relue la formule de consécration des membres pléniers de la Confrérie, qu’ils ont prononcée au pied des saints autels lors de leur engagement : que Dieu accorde à chacun la grâce d’une persévérante fidélité !
Puisse Dieu bénir notre Souverain légitime, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX !
Puisse-t-Il aussi combler de grâces Monseigneur le Dauphin Louis, ainsi que toute notre chère Famille Royale !
Qu’Il touche les cœurs des Français, pour les ramener à la foi de Clovis, de Saint Charlemagne, de Saint Louis, d’Henri IV, de Louis XIV, de Louis XVI et d’Henri V ; qu’Il les garde dans la fidélité à « l’alliance avec la Sagesse éternelle » scellée dans le baptistère de Reims ; qu’Il les éclaire et les purifie par la conversion de leurs intelligences et de leurs consciences et, par dessus tout, par la conversion de leurs mœurs !
Qu’Il dessille à jamais leurs yeux afin de les prémunir à jamais contre les absurdités et monstruosités du système oppresseur qui, de nos jours, les exploite tout autant qu’il les abêtit !
Qu’enfin, grâce aux prières et sacrifices des membres de la Confrérie Royale, et de ceux de tous les hommes de bonne volonté qui aspirent aux bienfaits du Règne de Dieu, les chemins de la grâce soient à nouveau largement ouverts et que se renouvellent les merveilles de la « geste de Dieu par les Francs – gesta Dei per Francos ». Ainsi soit-il !
Tolbiac.

Domine, salvum fac Regem,
et exaudi nos in die qua invocaverimus Te !
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Merci, prince Tolbiac, pour les photos de cette journée en l’honneur de Saint Louis.
La chasuble du prêtre est magnifique !
Tolbiac, ton papa-moine a raison de masquer le visage de ce bon prêtre : les tordus et les méchants sont légion, hélas !
Ainsi soit-il !
Merci, cher Tolbiac, pour ce coup de patte félinissement fidèle à son papa-moine, et pour ce compte rendu d’une si fervente fête de Saint Louis, en fêtant par la même occasion le 10ème anniversaire de la fondation de la Confrérie Royale.
Dommage que la coïncidence d’une obligation ministérielle mariale ne m’a pas permis de partager cette journée royale!