2025-118. Du calice de vermeil offert en 1664 par le Grand Roi à la Basilique du Saint-Sépulcre.
6 août,
Fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur (cf. > ici & > ici) ;
Mémoire de Saint Xyste II, pape, et de ses compagnons, martyrs ;
Commencement de la neuvaine préparatoire à la fête de l’Assomption de Notre-Dame, patronne principale de la France (cf. > ici).

La gloire du Christ Sauveur, unique rédempteur du monde, qui resplendit en cette fête de Sa Transfiguration sur le Mont Thabor, qui est aussi le jour où l’on commence la neuvaine de prières pour la France préparatoire à sa fête patronale principale, celle de l’Assomption de Notre-Dame, en vertu du vœu de SMTC le Roi Louis XIII, nous porte à illustrer les caractéristiques spirituelles de ce jour par quelques photos du calice et de sa patène en vermeil (argent doré) offerts par le Grand Roi, Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XIV, à la Basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Ce calice et cette patène sont l’œuvre du maître orfèvre parisien Nicolas Dolin (actif entre 1648 et 1684), ont été réalisés en 1661 – année où commença le règne personnel de Louis XIV – et furent offerts à la basilique hiérosolomytaine en 1664, selon l’inscrption même qui y figure : « Ludovicus decimus quartus 1664 ».
Ils sont très exceptionnellement revenus en France, pour une exposition présentée au château de Versaille du 20 avril au 18 juillet 2010, à l’occasion du tricentenaire de l’actuelle chapelle palatine.

Voici le dessous du calice, avec l’inscription attestant de l’identité du donateur et de l’année de sa réception à Jérusalem :

La fausse coupe porte, ciselés, les épisodes de la Flagellation, de la Crucifixion et de la Résurrection de Notre-Seigneur :

Le pied, couvert de fleurs de lys, porte d’un côté la figure de Saint Louis, et de l’autre les armes de France & Navarre :

Le nœud du calice, dont nous ne disposons pas de photographies suffisamment précises, porte les effigies du Christ Rédempteur, de Saint François d’Assise et de Saint Antoine de Padoue.
La patène, enfin, est ornée d’une représentation de l’Assomption de la Vierge, qui évoque bien évidemment le vœu de Louis XIII :
Rien n’est jamais trop beau pour la gloire du Très-Haut et pour rehausser la solennité de Son culte !
Il n’y a que les « fils spirituels » de Judas pour s’en offusquer ou feindre de s’en offusquer (cf. Jean XII 4-6), et pour prétexter d’une supposée « simplicité des origines » dans les cérémonies liturgiques et les églises afin de les dépouiller sur le modèle des temples des hérétiques de la pseudo réforme, mais cela, ce n’était point l’enseignement ni la pratique des saints, puisque Saint François d’Assise lui-même enseignait que « la pauvreté s’arrête au pied de l’autel » !
Tolbiac

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