2024-279. La dévotion envers la Vierge immaculée doit nous conduire à l’imitation de ses vertus.
13 décembre,
Fête de Sainte Lucie, vierge et martyre ;
Mémoire de Sainte Odile de Hohenbourg, vierge et abbesse (cf. > ici) ;
Mémoire du 6ème jour dans l’octave de l’Immaculée Conception ;
Mémoire de la férie de l’Avent ;
Anniversaire de la naissance de SMTC le Roi Henri IV.
Voici encore un très bel extrait de l’encyclique « Ad diem illum » du Saint Pape Pie X, dont nous avons déjà publié des passages fort riches (cf. > ici, > ici et > ici). Dans le paragraphe que nous vous proposons ci-dessous nous sommes exhortés à imiter les vertus dont la Vierge immaculée est le parfait exemple.
« Quiconque veut – et qui ne doit le vouloir ? – que sa dévotion envers la Vierge soit digne d’elle et parfaite, doit aller plus loin, et tendre, par tous les efforts, à l’imitation de ses exemples.
C’est une loi divine, en effet, que ceux-là seuls obtiennent l’éternelle béatitude qui se trouvent avoir reproduit en eux, par une fidèle imitation, la forme de la patience et de la sainteté de Jésus-Christ : car ceux qu’il a connus dans sa prescience, il les a prédestinés pour être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné entre plusieurs frères (Rom. VIII, 29).
Mais telle est généralement notre infirmité, que la sublimité de cet exemplaire aisément nous décourage. Aussi a-ce été, de la part de Dieu, une attention toute providentielle, que de nous en proposer un autre aussi rapproché de Jésus-Christ qu’il est permis à l’humaine nature, et néanmoins merveilleusement accommodé à notre faiblesse. C’est la Mère de Dieu, et nul autre. Telle fut Marie, dit à ce sujet Saint Ambroise, que sa vie, à elle seule, est pour tous un enseignement. D’où il conclut avec beaucoup de justesse : Ayez donc sous vos yeux, dépeintes comme dans une image, la virginité et la vie de la Bienheureuse Vierge, laquelle réfléchit, ainsi qu’un miroir, l’éclat de la pureté et la forme même de la vertu (De Virginib., l. II, c. II).
Or, s’il convient à des fils de ne laisser aucune des vertus de cette Mère très sainte sans l’imiter, toutefois désirons-Nous que les fidèles s’appliquent de préférence aux principales et qui sont comme les nerfs et les jointures de la vie chrétienne, Nous voulons dire la foi, l’espérance et la charité à l’égard de Dieu et du prochain. Vertus dont la vie de Marie porte, dans toutes ses phases, la rayonnante empreinte, mais qui atteignirent à leur plus haut degré de splendeur dans le temps qu’elle assista son Fils mourant.
Jésus est cloué à la croix, et on Lui reproche, en Le maudissant, de S’être fait le Fils de Dieu (Joan. XIX, 7). Marie, elle, avec une indéfectible constance, reconnaît et adore en Lui la divinité. Elle L’ensevelit après Sa mort, mais sans douter un seul instant de Sa résurrection.
Quant à la charité dont elle brille pour Dieu, cette vertu va jusqu’à la rendre participante des tourments de Jésus-Christ et l’associée de Sa Passion ; avec Lui, d’ailleurs, et comme arrachée au sentiment de sa propre douleur, elle implore pardon pour les bourreaux, malgré ce cri de leur haine : Que Son sang soit sur nous et sur nos enfants (Matth. XXVII, 25) ».
Saint Pie X,
dans l’encyclique « Ad diem illum » du 2 février 1904
pour célébrer le 50ème anniversaire de la proclamation du dogme
de la Conception immaculée de la Bienheureuse Vierge Marie.
Vous pouvez laisser une réponse.
Imitons ses vertus !