2024-266. Afin qu’elle fût toujours sans aucune tache, entièrement exempte de l’esclavage du péché, toute belle, toute parfaite, dans une plénitude d’innocence et de sainteté…

29 novembre,
Commencement de la neuvaine préparatoire à la fête de la Conception immaculée de la Très Sainte Mère de Dieu.
Pour la neuvaine, voir la prière du saint pape Pie X > ici.

       Pour accompagner la neuvaine préparatoire à la fête de la Conception immaculée de la Très Sainte Mère de Dieu et la pratiquer avec autant de ferveur que d’émerveillement devant ce que Dieu a accompli dans ce mystère, pourquoi ne pas relire et méditer chaque jour un passage de la Constitution apostolique « Inneffabilis Deus » publiée le 8 décembre 1854 par le Bienheureux Pie IX ?
C’est un texte certes un peu long (on peut le trouver en intégralité par exemple > ici), mais il ne présente pas le caractère alambiqué et tortueux de certains documents romains plus récents : on le lit aisément et on y trouve dans le même temps une nourriture doctrinale et un aliment substantiel pour la piété.  

Garofalo - Benvenuto Tisi - Pinacothèque de Brera

Benvenuto Tisi, dit Il Garofalo (1481-1559) et atelier :
La Sainte Trinité avec l’Immaculée Conception entourée de saints et de docteurs
[Pinacothèque de Brera]

       « Dieu ineffable, dont les voies sont miséricorde et vérité, dont la volonté est toute‑puissante, dont la sagesse atteint d’une extrémité jusqu’à l’autre avec une force souveraine et dispose tout avec une merveilleuse douceur, avait prévu de toute éternité la déplorable ruine en laquelle la transgression d’Adam devait entraîner tout le genre humain ; et dans les profonds secrets d’un dessein caché à tous les siècles, Il avait résolu d’accomplir, dans un mystère encore plus profond, par l’Incarnation du Verbe, le premier ouvrage de Sa bonté, afin que l’homme, qui avait été poussé au péché par la malice et la ruse du démon, ne pérît pas, contrairement au dessein miséricordieux de son Créateur, et que la chute de notre nature, dans le premier Adam, fût réparée avec avantage dans le second.
Il destina donc, dès le commencement et avant tous les siècles, à Son Fils unique, la Mère de laquelle, S’étant incarné, Il naîtrait, dans la bienheureuse plénitude des temps ; Il la choisit, Il lui marqua sa place dans l’ordre de Ses desseins ; Il l’aima par‑dessus toutes les créatures, d’un tel amour de prédilection, qu’Il mit en elle, d’une manière singulière, toutes Ses plus grandes complaisances.
C’est pourquoi, puisant dans les trésors de Sa divinité, Il la combla, bien plus que tous les esprits angéliques, bien plus que tous les saints, de l’abondance de toutes les grâces célestes, et l’enrichit avec une profusion merveilleuse, afin qu’elle fût toujours sans aucune tache, entièrement exempte de l’esclavage du péché, toute belle, toute parfaite et dans une telle plénitude d’innocence et de sainteté qu’on ne peut, au‑dessous de Dieu, en concevoir une plus grande, et que nulle autre pensée que celle de Dieu même ne peut en mesurer la grandeur.

   Et certes, il convenait bien qu’il en fût ainsi, il convenait qu’elle resplendît toujours de l’éclat de la sainteté la plus parfaite, qu’elle fût entièrement préservée, même de la tache du péché originel, et qu’elle remportât ainsi le plus complet triomphe sur l’ancien serpent, cette Mère si vénérable, elle à qui Dieu le Père avait résolu de donner Son Fils unique, Celui qu’Il engendre de Son propre sein, qui Lui est égal en toutes choses et qu’Il aime comme Lui‑même, et de le Lui donner de telle manière qu’Il fût naturellement un même unique et commun Fils de Dieu et de la Vierge ; elle que le Fils de Dieu Lui‑même avait choisie pour en faire substantiellement Sa Mère ; elle enfin, dans le sein de laquelle le Saint‑Esprit avait voulu que, par Son opération divine, fût conçu et naquît Celui dont Il procède Lui-même.

   Cette innocence originelle de l’auguste Vierge, si parfaitement en rapport avec son admirable sainteté et avec sa dignité suréminente de Mère de Dieu, l’Eglise catholique qui, toujours enseignée par l’Esprit‑Saint, est la colonne et le fondement de la vérité, l’a toujours possédée comme une doctrine reçue de Dieu même et renfermée dans le dépôt de la révélation céleste… »

Bienheureux Pie IX
Premières lignes de la Constitution « Ineffabilis Deus » du 8 décembre 1854
définissant le dogme de la Conception immaculée de la Bienheureuse Vierge Marie.

Monogramme de la Vierge Marie - vignette blogue

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1 Commentaire Commenter.

  1. le 28 novembre 2024 à 21 h 45 min Goës écrit:

    Volonté Divine !

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