2024-264. Sainte Catherine Labouré légitimiste : sa prière pour la restauration monarchique.

27 novembre,
Fête de la manifestation de la Médaille miraculeuse (cf. > ici) ;
Mémoire de Sainte Catherine Labouré (cf. > ici, > ici et aussiici) ;
Anniversaire de la mort de S.M. le Roi Clovis 1er le Grand (+ 27 nov. 511 – cf. > ici, > ici) ;
Anniversaire de la mort de S.M. la Reine Blanche de Castille (+ 27 nov. 1252) ;
Anniversaire de la naissance de Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon (27 novembre 1635).

Lys couronné - vignette blogue

       Profitons de cette fête de la manifestation de la médaille de l’Immaculée Conception, plus populairement nommée « médaille miraculeuse », dans la chapelle du séminaire des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul, rue du Bac à Paris, et de la mémoire liturgique que nous ajoutons, pour ce qui nous concerne, de la mystique qui en reçut la révélation, Sainte Catherine Labouré, pour rappeler que, comme le plus grand nombre des saints de France qui se sont exprimés à ce sujet, cette dernière était naturellement légitimiste.

   Les saints, en effet, sont respectueux de l’ordre voulu par Dieu, et adhèrent spontanément aux desseins de la Providence sur les nations et les peuples, parce que, selon la belle sentence du cher vicomte de Bonald, « la Légitimité n’est que la conformité aux lois dont Dieu est l’auteur ».
On ne peut donc être saint et révolutionnaire, car on ne saurait être saint en professant des opinions, même en ce qui concerne l’ordonnancement de la société, contraires aux dispositions divines.

27 novembre 1830 - manifestation de la médaille miraculeuse à Sainte Catherine Labouré

27 novembre 1830, à l’heure de l’oraison du soir,
Sainte Catherine Labouré, alors novice, reçoit la révélation de la médaille miraculeuse

   Celle qui avait vu, en plusieurs apparitions, au mois d’avril précédent, le cœur de Saint Vincent de Paul affligé à la perspective des malheureux changements politiques qui allaient arriver (cf. > ici), celle devant laquelle la Très Sainte Mère de Dieu avait versé d’abondantes larmes en lui annonçant le renversement du Trône et les révolutions et persécutions des quarante années qui suivraient (cf. > ici), celle aussi qui avait vu Notre-Seigneur Jésus-Christ S’identifier à Son lieu-tenant en France, Sa Majesté le Roi Charles X, consacré par les saintes onctions de son Sacre à Reims (29 mai 1825), ne pouvait pas être autre chose que légitimiste !

   Ces lignes ont déjà été publiées dans les pages de ce blogue, mais il n’est pas inutile de les citer à nouveau :

   « Le jour de la Sainte Trinité, Notre-Seigneur m’apparut dans le Très Saint-Sacrement pendant la Sainte Messe, comme un roi, avec la croix sur sa poitrine. Au moment de l’Evangile, il m’a semblé que la croix et tous ses ornements royaux coulaient à terre sous ses pieds, et que Notre-Seigneur restait dépouillé. C’est là que j’ai eu les pensées les plus noires et les plus tristes, comprenant que le roi serait dépouillé de ses habits royaux et les dommages qui en résulteraient » (récit de Sainte Catherine Labouré elle-même, relatant l’apparition du dimanche 6 juin 1830).

   Aussi lorsqu’après la dégringolade qui fit basculer la France dans la « monarchie de juillet », puis dans l’éphémère deuxième république, le second empire (en-pire), l’écrasement sous la botte prussienne, la Commune insurrectionnelle et la répression bourgeoise, on espérait une authentique restauration monarchique, sous un Souverain légitime, profondément chrétien, rigoureusement fidèle aux principes de la monarchie capétienne traditionnelle – Henri V, dit « le comte de Chambord »  -, Sainte Catherine Labouré s’adressait-elle ainsi au Roi des rois :

   « Rendez et consolidez le trône que vous avez rendu tant de fois au fils de Saint Louis ; éclairez son esprit, remplissez son cœur ; soyez son conseil et son appui ; qu’il marche constamment dans les voies de la justice et soit enfin un jour Roi selon votre Cœur, qui captive celui de tous ses sujets » (prière manuscrite trouvée dans les papiers de Sainte Catherine Labouré après sa mort).

   On le voit, celle qu’on réduit souvent à une simple « visionnaire » chargée de manière quasi anecdotique de faire frapper une « insignifiante » médaille et vivant ensuite dans l’humilité et l’éprouvante patience du service à des vieillards pas toujours très affables, était aussi, dans l’effacement persévérant de cette vie d’abnégation, une sainte éminemment politique, qui portait le souci de la conformité de la France aux desseins divins, et qui offrait des prières – ainsi que bien sûr aussi des sacrifices – pour la restauration du Royaume des Lys et de son Roi légitime, parce qu’elle savait que la restauration monarchique est une grâce, une grâce qu’il faut instamment demander à Dieu, par l’intercession de la Vierge immaculée.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

Vierge aux lys - blogue

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2 Commentaires Commenter.

  1. le 27 novembre 2024 à 11 h 18 min Goës écrit:

    O Marie, envoyez-nous votre grâce afin que soit restaurée la Monarchie traditionnelle en France.

  2. le 27 novembre 2024 à 7 h 29 min Abbé Jean-Louis D. écrit:

    Voilà qui vient étayer la foi en la légitimité !
    Vivement le retour du roi attendu !

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