2024-251. De Saint Ruf, fils de Simon de Cyrène et premier évêque d’Avignon, que l’on fête le 12 novembre.
12 novembre,
Fête de Saint Ruf d’Avignon, évêque et confesseur ;
Mémoire de Saint Nil le Sinaïte, anachorète et confesseur ;
Mémoire de Saint Martin de Todi, pape et martyr.
Simon de Cyrène aide Notre-Seigneur à porter la croix :
il est accompagné de ses deux fils, Alexandre et Ruf
Saint Ruf, fondateur de l’Eglise d’Avignon
(1er siècle)
« C’est une ancienne tradition de l’Eglise d’Avignon que Saint Ruf, son premier évêque, était fils de ce Simon le Cyrénéen qui aida Jésus à porter Sa croix.
On dit que Simon avait quitté la Lybie et la ville de Cyrène, sa patrie, après la perte de sa fortune, et qu’il était venu à Jérusalem avec ses deux fils Alexandre et Rufus. Ayant été témoin des merveilles qu’opérait Jésus, il crut en Lui et fut compté parmi Ses disciples.
Après l’Ascension du Sauveur, Ruf s’attacha à Saint Paul et vint à Rome avec le Docteur des nations. C’est de lui, on le croit, que parle Saint Paul, dans l’épître aux Romains, lorsqu’il dit : « Saluez Rufus, élu dans le Seigneur », – bref éloge qui montre suffisamment la sainteté du Bienheureux Ruf.
Il suivit Saint Paul en Espagne où cet Apôtre l’établit chef de l’Eglise de Tortose naissante. Sur la demande des habitants de Valence émus des merveilles opérées à Tortose, il envoya dans cette ville quelques-uns de ses disciples pour y porter la lumière de l’Evangile. Il passa ensuite les Pyrénées avec Paul-Serge, que l’Apôtre des Gentils avait ordonné évêque de Narbonne, et vint fonder l’Eglise d’Avignon. Il propagea l’Evangile d’une manière étonnante dans la contrée et fit bâtir, dit-on, une chapelle sur le Rocher, où, selon la tradition, Charlemagne fit élever plus tard la basilique de Notre-Dame des Doms.
Comblé d’années et de mérites, Rufus s’endormit dans le Seigneur vers l’an 90. Le martyrologe romain le mentionne le 12 novembre : les Eglises d’Avignon et de Tortose célèbrent sa fête le 14 du même mois.
Son corps a reposé pendant de longs siècles dans l’oratoire qu’il avait fondé. Lorsque la congrégation des chanoines dits de Saint Ruf se transporta à Valence en Dauphiné, les reliques du saint furent placées dans la cathédrale d’Avignon et renfermées dans une châsse d’argent. Des mains sacrilèges les ont profanées et dispersées pendant la révolution (…) ».
Monseigneur Paul Guérin,
in « Les Petits Bollandistes », tome III pp.604-605
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