2024-232. Nous avons lu et nous avons aimé : « La dernière prison de Marie-Antoinette » de Rosalie Lamorlière.
16 octobre,
En France, la fête de l’apparition de Saint Michel au Mont Tombe ;
Anniversaire de l’assassinat de S.M. la Reine Marie-Antoinette (cf. > ici).
Gravure du temps de la Restauration montrant S.M. la Reine dans son cachot à la Conciergerie
La Bibliothèque nationale de France (BNF) et Hachette Livre ont la bonne idée de permettre la réimpression d’ouvrages anciens, que l’on peut aussi trouver sur Gallica en version numérique, et qui sans cela seraient rarement accessibles.
C’est le cas de cet opuscule – une vingtaine de pages de texte – qui permet d’accéder à la relation de Rosalie Lamorlière (1768-1848) qui fut la dernière servante de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette à la Conciergerie, depuis la nuit-même où l’infortunée Souveraine y fut transférée jusqu’au matin de son exécution, c’est-à-dire depuis la nuit du 2 août au 16 octobre 1793.
Ce récit simple de celle qui était alors une jeune femme, respire la fidélité, la sensibilité, la délicatesse : on n’y trouve pas de grandes phrases ni de considérations abstraites, seulement les souvenirs d’une « brave fille », discrète et réservée, sincèrement attachée et dévouée à la Reine dans un climat de suspicion universelle et dans la crainte des terroristes qui tyrannisaient tout le peuple de France. Des souvenirs égrenés de manière presque laconique, sans pathos romantique malfaisant, mais dont la narration sans fioriture, pudique et authentique, vous bouleverse en plus d’un endroit.
Un petit ouvrage à recommander instamment donc :
- pour le lire en ligne > ici ;
- pour le télécharger au format PDF > ici ;
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