2024-181. Message royal à l’occasion de la fête de Saint Louis 2024.
25 août 2024,
Fête de Saint Louis IX, Roi de France et confesseur.
Dans la soirée du dimanche 25 août 2024, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Louis XX, a publié le message suivant à l’adresse des Français, message dans lequel Sa Majesté se livre à quelques commentaires concernant la situation plus que préoccupante de notre France, et rappelant où se trouvent les solutions à la crise présente…
Chers Français,
Quand je m’exprimai le 25 août dernier (cf. > ici), à l’occasion de la fête de la Saint-Louis, qui aurait pensé que les mois qui suivraient seraient à ce point tourmentés ?
A l’exception de la fierté que l’on tirerait des résultats de nos athlètes olympiques, quel regard positif tirer de l’année écoulée sur un pays toujours plus divisé ? Même dans les moments qui devraient rassembler les Français comme une certaine cérémonie d’ouverture, les dirigeants réussissent à briser cette aspiration par des ferments de haine.
Que retenir sinon une situation politique toujours plus dégradée dans laquelle notre pays est enferré avec une quasi vacance des pouvoirs ? La France traverse une crise telle qu’elle n’en a peut-être jamais connue en temps de paix.
Il y a un an nous formulions l’espoir que, malgré les difficultés croissantes, des changements pourraient advenir. Hélas, outre l’accumulation de mauvaises décisions prises (subversions sur le plan du respect des valeurs et de l’ordre public, poursuite d’un déficit chronique et alimentation d’une dette abyssale, conséquences de flux migratoires incontrôlés…), il nous faut considérer aussi l’esprit sciemment perverti dans lequel beaucoup de ces décisions ont été prises. Idées partisanes, intérêts privés ou communautaristes et options conjoncturelles chassent les règles de bon sens, d’équité, de justice, le souci des populations les plus fragiles, la pleine mesure des questions sociales et sociétales (sécurité intérieure et extérieure, politique familiale, personnes âgées, Défense nationale,…).
Au lieu de porter haut de saines ambitions pour le pays, les élections récentes n’ont pas permis de renouveler certaines élites politiques, et les véritables enjeux français et européens face aux dangers qui nous menacent ont été occultés.
Force est de reconnaître que l’organisation de notre société et des institutions ne répond plus aux besoins qu’expriment la majorité des Français, une véritable fracture s’aggravant ainsi chaque jour. Comme pour toutes les crises profondes que notre cher Pays a traversées, nous devons espérer que celle-ci ne soit que temporaire et qu’en particulier cesse le plus rapidement possible cette inversion des valeurs.
Cela passera, souvent à rebours d’idées ambiantes, par la fin du déni et l’acceptation de la réalité, même si cette dernière impose des efforts, voire des sacrifices. Comme nos sportifs, les Français devront avoir une mentalité de gagnants. Il sera indispensable de réaffirmer le primat des valeurs familiales, seule garantie d’une évolution à nouveau positive de notre société vieillissante et rempart naturel contre les dangers des immigrations. Défendre la vie de la conception à la mort doit demeurer également un objectif premier, en redonnant toute sa place à la morale sociale, notamment au « Tu ne tueras pas ».
Assurer enfin, dans l’esprit de Saint Louis, par la garantie du droit, la sécurité et le respect des personnes et des biens.
A un niveau supérieur, l’avenir de notre pays nécessite de réaffirmer son engagement européen sur la base du strict respect des intérêts nationaux de tous les Etats, en s’appuyant sur le principe de subsidiarité, toujours énoncé mais si souvent détourné en pratique.
Puisse notre pays, en retrouvant le sens de sa mission civilisatrice, se reprendre à l’intérieur pour être fort vis-à-vis de l’extérieur.
Puisse Saint Louis, modèle des gouvernants, nous aider à retrouver à nouveau l’Espérance en l’avenir de la France.
Louis de Bourbon,
duc d’Anjou.
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Saint Louis rendant la justice sous le chêne (1816)
[Musée des Beaux-Arts, Angers]
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Très bon message.
Merci, Monseigneur !
Beau message.
Qu’advienne le retour de la monarchie, et nos espoirs renaîtront.