2024-155. Leçons du deuxième nocturne des matines pour la fête de Saint Jacques le Majeur.
25 juillet,
Fête de Saint Jacques le Majeur, apôtre ;
Mémoire de Saint Christophe, martyr ;
Anniversaire de l’abjuration d’Henri IV (25 juillet 1593 – cf. > ici) ;
Anniversaire de la mort de Louis-Célestin Sapinaud, chevalier de La Verrie (+ 25 juillet 1793).
Vous trouverez ci-dessous la traduction des leçons (c’est-à-dire des lectures) du deuxième nocturne des matines de la fête de l’apôtre Saint Jacques le Majeur, telles qu’on les trouve dans le Bréviaire romain traditionnel : il faut se souvenir que les leçons du deuxième nocturne des fêtes des saints sont dites hagiographiques parce qu’elles rappellent un résumé de la vie de celui dont on célèbre la fête, résumé qui constitue, pour la Sainte Eglise catholique, une sorte de « version officielle » de sa biographie authentifiée par la Tradition.
Saint Jacques le Majeur (atelier de Georges de la Tour, vers 1640 – collection privée)
Quatrième leçon :
Jacques, fils de Zébédée et frère de l’Apôtre Jean, était Galiléen. Appelé, ainsi que son frère, à prendre rang parmi les premiers Apôtres, il quitta son père et ses filets et suivit le Seigneur.
Jacques et Jean furent appelés par Jésus Lui-même Boanergès, c’est-à-dire « fils du tonnerre ». Jacques fut l’un des trois Apôtres que le Sauveur aima le plus, qu’Il choisit pour témoins de Sa transfiguration, et de la résurrection de la fille du chef de la synagogue, et qui L’accompagnèrent le jour où Il Se retira sur le mont des Oliviers pour y prier Son Père, quelques heures avant de tomber aux mains des Juifs.
Georges de la Tour (1593-1652) : Saint Jacques le Majeur (collection privée)
Cinquième leçon :
Après l’Ascension de Jésus-Christ au ciel, Jacques prêcha Sa divinité dans la Judée et la Samarie, et détermina beaucoup d’hommes à embrasser la foi chrétienne.
Il partit bientôt pour l’Espagne, et y convertit quelques personnes au Christ. De ce nombre, il y en eut sept que Saint Pierre ordonna évêques dans la suite et qui furent envoyés les premiers en Espagne.
Jacques étant revenu à Jérusalem, le magicien Hermogène fut un de ceux auxquels il inculqua les vérités de la foi.
Comme l’Apôtre proclamait librement la divinité de Jésus-Christ, Hérode Agrippa, élevé à la royauté sous l’empereur Claude et désireux de se concilier les Juifs, le condamna à la peine capitale. Celui qui l’avait conduit au tribunal ayant vu son courage pour le martyre, déclara sur-le-champ que lui aussi était chrétien.
Noël Coypel (1628-1707) :
Saint Jacques le Majeur, conduit au supplice, guérit un paralytique et embrasse son accusateur (1661)
[musée du Louvre]
Sixième leçon :
Tandis qu’on les emmenait au supplice, le nouveau chrétien demanda pardon à Saint Jacques : « Que la paix soit avec toi » lui répondit celui-ci en l’embrassant. Ils furent tous deux frappés de la hache ; l’Apôtre avait, un moment auparavant, guéri un paralytique.
Le corps du Saint a été plus tard transporté à Compostelle, où son culte est en très grand honneur, et où se rassemblent des pèlerins amenés de tous les points du monde par leur piété et leurs vœux.
Pour célébrer la mémoire de la naissance du saint Apôtre à la vie du ciel, l’Eglise a pris le jour qui est celui de la translation de son corps ; car c’est aux environs de la fête de Pâques, que, le premier d’entre les Apôtres, il a rendu témoignage à Jésus-Christ par l’effusion de son sang, dans la ville de Jérusalem.
Tombe de l’Apôtre Saint Jacques le Majeur
(cathédrale Saint-Jacques, Compostelle)
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MERCI de nous avoir transmis ces lectures de Matines pour la fête de cet Apôtre.