2024-129. Devons-nous nous attendre à de nouvelles mesures contre la Messe latine traditionnelle ?
Mardi 18 juin 2024,
Fête de Saint Ephrem de Nisibe, diacre et docteur de l’Eglise (cf. > ici) ;
Mémoire des Saints Marc et Marcellien, martyrs ;
Dans l’Ordre de Saint Augustin, mémoire de la Bienheureuse Marine de Spolète ;
Deuxième jour du Jeûne des Apôtres (cf. > ici) ;
Anniversaire de la victoire de Patay (18 juin 1429 – cf. > ici) ;
Anniversaire de la mort de Michel-Richard de Lalande.
Dans un article daté de ce 17 juin, le site anglophone « Rorate cœli », généralement bien informé, a publié une véritable alerte sous ce titre : Rumeurs grandissantes sur une « solution finale » pour la messe latine traditionnelle. C’est à lire > ici. Même les personnes qui, comme moi, sont absolument incapables de lire un texte en langue anglaise peuvent néanmoins faire un « clic » droit sur la page indiquée ci-dessus et activer « traduire en français » pour en prendre connaissance.
En résumé : en rappelant la fiabilité des sources qui informent de ce genre d’événements à venir la rédaction de « Rorate cœli », cet article fait état de manigances acharnées et incessantes des ennemis de la Messe catholique, bien installés à la Curie, qui chercheraient par tous les moyens, en sus de toutes les mesures restrictives à sa célébration déjà publiées pendant l’actuel pontificat, à l’éradiquer totalement et définitivement.
Ils voudraient pour cela la publication la plus rapide possible, d’un document du Saint-Siège.
Malgré le caractère urgent et très alarmiste de cet article, j’ai toutefois envie de commenter par un « nihil novi sub sole », sans trouble ni inquiétude véritables : je n’ai en effet jamais imaginé le moins du monde que ceux qui sont à la manœuvre dans l’ombre – mal cachés sous la soutane transparente de l’actuel occupant du trône pontifical – en resteraient là.
Qu’un énième document, quelque forme qu’il prenne, vienne encore restreindre de manière plus ou moins drastique la célébration publique et officielle de la Sainte Messe latine traditionnelle (ou tout, pour parler encore plus simplement, de la Sainte Messe catholique, pour la distinguer de la « Messe équivoque » que dénonçait feu Monseigneur Ducaud-Bourget cf. > ici), c’est dans la logique la plus évidente de cette pitoyable fin de règne.
Mais j’entends déjà la question : « Mais, si cela arrive, et qu’un nouveau document vient carrément interdire la Messe traditionnelle, qu’allez-vous faire ? »
La réponse est très simple, absolument sereine, et sans l’ombre d’une hésitation : « Nous ferons ce que nous avons toujours fait : nous résisterons ! »
Nonobstant une éventuelle « absolue interdiction », et n’en déplaise à tous ceux qui prêcheront « l’humble soumission » à des mesures qui ne seront qu’un abus de pouvoir supplémentaire, il ne manquera jamais de prêtres authentiquement catholiques qui, compte-tenu du caractère abusif et contraire à toute la Tradition liturgique et canonique d’une telle mesure, continuerons de célébrer la Messe latine traditionnelle, même s’il leur faut pour cela entrer en clandestinité ou passer pour « schismatiques ».
Et il ne manquera jamais de lieux non plus pour permettre au rite multiséculaire et sans équivoque d’être célébré, même s’il nous faut pour cela parcourir encore davantage de kilomètres.
Je l’écris en toute tranquillité d’âme et je n’en fais pas mystère : nous résisterons… et nous patienterons.
Les papes ne sont pas éternels, leurs règnes ont toujours une fin : une grande partie de la solution de toute crise est toujours d’ordre biologique.
Il suffit d’attendre paisiblement.
Aux heures difficiles, il faut toujours se souvenir que Dieu nous aime et que Sa vérité finit toujours par triompher.
A côté de cela, quelque pénibles que puissent être les agitations des méchants, et quelque douloureuses que puissent être les épreuves qu’ils nous infligent et infligeront encore, elles n’ont en réalité pas beaucoup de consistance et les promesses de la vie éternelle ne leur ont pas été assurées.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur

Vous pouvez laisser une réponse.
Oui tout à fait, il est de notre devoir de résister, dans la plus grande paix possible.
Eh oui tout à une fin.
Accepter la volonté de Dieu et rejeter le mal ; accepter la souffrance et l’offrir en réparation et pour leur conversion. Offrir aimer pardonner.
Ce sont nos cœurs blessés et unis au Vôtre, Seigneur, que nous Vous offrons. Nos chagrins, nos peines, mais aussi nos joies…
Merci, Seigneur, pour nos véritables prêtres. Pardon et miséricorde pour les autres : ils ne savent pas ce qu’il font !
Le pire est que l’attaque nous vient de l’intérieur de l’Eglise.
La célébration du rite traditionnel (forme extraordinaire) peut-elle devenir clandestine pour les prêtres diocésains à la quelle ils sont revenus, tout en continuant par obligation plus que par obéissance, à célébrer dans la forme ordinaire ?