2024-102. Premier vendredi du mois de mai : l’appel du Cœur de Jésus à Ses amis.
Premier vendredi du mois de mai.
« Je ne vous appellerai plus serviteurs,
parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître.
Mais je vous ai appelés Mes amis…
Ce n’est pas vous qui M’avez choisi,
mais c’est Moi qui vous ai choisis…»
[Jean XV, 15a, 16a]
« Ce n’est pas vous qui M’avez choisi, mais c’est Moi qui vous ai prédestinés.
C’est Moi seul qui vous ai choisis et élus entre mille autres, pour vous faire participer, dans une sublime intimité, aux confidences, à l’amour et aux grâces spéciales que J’ai mises en réserve dans Mon divin Cœur, à l’intention de ceux qui répondront à Ses appels…
Approchez-vous donc, sans aucune crainte ; tendez-Moi les bras et accourez vers Moi ; Je tends les Miens vers vous, Moi aussi, pour que vous vous y précipitiez afin d’y trouver le refuge de consolation et de paix auquel vous aspirez, et pour que vous vous fassiez vous aussi ces refuges de réparation et de consolation auquel Mon Cœur aspire, lui qui « a attendu l’opprobre et la misère : et J’ai espéré avec constance quelqu’un qui prît part à Ma tristesse, et nul ne l’a fait ; et quelqu’un qui Me consolât, et Je n’ai trouvé personne » (Ps. LXVIII, 21).
Venez enlever les épines de Mon diadème de douleur, et offrez-Moi vos plus exquises consolations, car je défaille d’amour et d’amertume, Moi qui vous ai tant aimés !
Vous vous êtes approchés de Ma Cène et y avez été nourris du Don ineffable dans lequel Je M’immole et M’offre en nourriture : vous avez pris part à Ma Pâque mystique ; vous vous êtes approchés du festin des noces de l’Agneau ; vous avez consommé le Pain des Anges…
Vous pouvez désormais être nourris de Mon Eucharistie, repas sacré où Je suis reçu tout entier – avec Mon Corps, Mon Sang, Mon âme et Ma divinité -, où est rappelée la mémoire de Ma Passion, où votre esprit est rempli de la grâce et où vous est communiqué le gage de la gloire future ; vous pouvez réchauffer vos cœurs aux ardeurs du Mien.
C’est parce que, gratuitement et sans mérite de votre part, Je vous ai choisis et préférés à beaucoup d’autres.
Si, hier, vous étiez Mes serviteurs, voyez que, désormais, vous êtes plus que cela, infiniment plus : lavés et purifiés dans Mon Sang rédempteur, vous êtes devenus chair de Ma chair, puisque, nourris de Mon Corps, vous êtes Mes enfants aimés, Mes enfants de prédilection, Mes amis choisis.
Approchez donc pour communier aux sentiments de Mon Cœur.
Ouvrez vos cœurs pour que Mon Cœur déverse en eux le trop-plein de Son amour et de Ses amertumes.
J’ai besoin de vous ouvrir Mon âme, car elle renferme des tristesses inconnues aux anges, et des larmes qui ne coulent jamais au ciel.
Vous qui me connaissez et qui connaissez Mes paroles de vie, considérez qu’il est – hélas ! – des millions de vos frères, créés pour la sainteté et pour la gloire éternelle, qui passent à côté des surabondantes grâces de salut que je leur ai méritées, que je leur ai obtenues au prix de Mon Sang.
Considérez ces millions d’âmes qui refusent de M’adorer et de Me servir, de se soumettre à Mes lois de sainteté et d’amour, et qui lancent vers Moi leur refus, écho de celui de Lucifer : « Il n’y a point de Dieu auquel nous nous devions soumettre, il n’y a point de lois au-dessus de celles que nous nous donnons, il n’y a point de vérité au-dessus de celle que nous proclamons… »
Ils M’excluent de leurs vies, de leurs familles, de leurs entreprises, de leurs projets, de leurs buts, de leur avenir, de leurs sociétés et de leurs Etats.
Ainsi Me rétribuent-ils de l’amour que J’ai eu pour eux et qui M’a conduit à la Croix, et qui Me pousse inlassablement chaque jour à M’immoler encore sur les autels.
Jour après jour, siècle après siècle, se perpétue dans Mon Cœur un calvaire douloureux : que d’âmes potentiellement rachetées par Mon Sang et cruellement perdues : appelées à être consumées dans les ardeurs de Mon amour, elles sont et seront vouées aux flammes terribles et vengeresses de l’enfer.
Dès cette vie, leur refus maudit Mon Incarnation, maudit Ma crèche, maudit Mes abaissements et Ma pauvreté, maudit Mes labeurs d’ici bas, maudit les peines que J’ai prises pour leur salut, maudit Ma Passion et ma Croix, maudit Ma Résurrection et Mon Ascension, maudit Mon Eglise et Mes sacrements… et ils les maudiront pour toute l’éternité, d’une malédiction qui fera leur tourment infini.
Vous que J’appelle Mes amis, vous que J’ai choisis et que j’appelle au partage éternel de Ma béatitude, regardez la blessure de Mon Cœur qui saigne en voyant ces innombrables âmes perdues, sur la réprobation desquelles les portes de l’abîme se fermeront irrémissiblement, en rendant inutile pour elles-mêmes le salut que Je leur ai pourtant acquis.
Qui communiera à la souffrance de Mon Cœur très aimant ? et, surtout, qui s’engagera aujourd’hui dans les voies héroïques par lesquelles il peut encore être possible d’obtenir à ceux de ses proches dont l’âme n’est pas irrémédiablement endurcie, les grâces de la conversion et de la pénitence finale ?
Si vous comprenez Mon Cœur et son amour, si vous comprenez la souffrance que J’éprouve à l’évocation de ceux qui ont refusé, refusent ou refuseront le salut que Je leur ai mérité, vous comprendrez aussi, vous Mes amis, vous Mes choisis, combien Je place de confiance en vous pour qu’à Ma suite vous œuvriez au salut de vos proches en travaillant à les prédisposer aux grâces que Je leur présente inlassablement… »
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