2023-164. Nous avons lu et nous avons aimé : « Ruysbrœck l’admirable », de Claude-Henri Rocquet.

2 décembre,
Fête du Bienheureux Jean de Ruysbrœck (cf. > ici) ;
Mémoire de Sainte Bibiane, vierge et martyre ;
En Avent, mémoire de la férie ;
Anniversaire de la bataille de Loigny (cf. > ici).

       Voici une biographie que nous avons trouvé intéressante et que nous n’hésitons pas à recommander. Il en existe deux versions antérieures : la première a été publiée en 1998 sous le titre de « Ruysbrœck l’Admirable », et la seconde sous celui de « Petite vie de Ruysbrœck » en 2003, toutes deux chez Desclée de Brouwer. La troisième édition, celle que nous signalons ici, a été publiée en 2014 aux éditions Salvator.

Quatrième de couverture :

   Il est arrivé que des moines de Groenendael, inquiets de ne pas voir revenir leur prieur, Jean Ruysbroeck, partent à sa recherche dans la nuit. Ils virent dans les feuillages de la forêt de Soignes une lumière qui n’était ni de lanterne ni de lune. Sous un tilleul illuminé par sa contemplation, le vieil homme écrivait ce que lui dictait l’Esprit.
Cela se passait près de Bruxelles, au XIVe siècle, dans cette forêt dont le nom flamand, Zonien, Zonienbosch, signifie peut-être « bois du soleil », et où vécut, dit-on, dans sa cabane saint Hubert. Au temps de Ruysbroeck, des anachorètes nombreux avaient choisi cette solitude, ce désert.
Dans cette biographie lyrique et inspirée, Claude-Henri Rocquet évoque avec un vrai bonheur littéraire cette grande personnalité de la mystique flamande. Jean Ruysbroeck (1293-1381) témoigne de ce courant spirituel dont Eckart est une autre figure majeure. Toujours actuel, il invite à rencontrer Dieu dans une expérience intime et bouleversante. 

L’auteur :

   Claude-Henri Roquet (1933-2016), agrégé de lettres et docteur en esthétique et sciences de l’art, a enseigné à l’école nationale supérieure des Arts décoratifs ; il fut aussi un poète, qui s’est particulièrement intéressé aux connexions de l’art et de la spiritualité.