2023-97. De la « révolution métaphysique ».

26 août,
Fête de Sainte Jeanne-Elisabeth Bichier des Ages, vierge et fondatrice ;
Mémoire du 2ème jour dans l’octave de Saint Louis ;
Mémoire de Saint Ouen, évêque et confesseur ;
Mémoire de Saint Zéphyrin, pape et martyr ;
Au Puy, fête de la Susception de la Sainte Epine (cf. > ici).

Culte de la raison à Notre-Dame de Paris

Culte de la « déesse Raison » célébré dans la « cidevant église de Notre-Dame » (de Paris)

Bien chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

     Au 25 août succède en toute logique le 26 août.
A la fête de Saint Louis – qui manifeste de manière si éclatante à quel point le pouvoir temporel peut être investi d’un rayonnement surnaturel immarcescible sur une très longue suite de siècles, lorsqu’il est conforme aux Lois divines et obéit à la foi divinement révélée -, succède l’odieux anniversaire de la « déclaration des droits de l’homme et du citoyen » du 26 août 1789.

   J’ai appris, et vous pouvez le vérifier par vous-mêmes, qu’il existe en France une loi, dite « loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la république », du 8 juillet 2013 (cf. > ici) qui précise que « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 doit être affichée de manière lisible au sein de tous les établissements scolaires publics ou privés » !!!
Lorsque j’ai lu cela, j’ai été pris d’un irrépressible haut-le-cœur, bien pis que celui dont j’ai été saisi le jour – qui ne se reproduira plus jamais de ma vie – où j’ai croqué une musaraigne !

   Bien pis que l’abominable 14 juillet, plus détestable que les « journées d’octobre 1789″ qui ont vu l’humiliation et l’emprisonnement de la Famille Royale, plus exécrable que tous les presque innombrables jours qui jalonnent la révolution depuis le « serment du jeu de paume » jusqu’à nos jours (car la république, quel que soit le numéro qu’elle porte est la révolution érigée en institution permanente) au cours desquels ont été votées des lois contraires à l’ordre naturel et à l’ordre divin, plus que les dates réunies des massacres de septembre, de l’assassinat du Roi Très Chrétien puis de la Reine, parce qu’elle en est la racine fondamentale, cette date du 26 août 1789 ne peut qu’être l’objet de notre exécration, et, en conséquence, la cause d’une profonde affliction et le motif de ferventes et généreuses expiations !

   En effet, en proclamant : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément » (article 3) et en définissant la loi qui régit la vie d’un état comme « l’expression de la volonté générale » (article 6), cette monstrueuse déclaration, bien davantage que toutes les autres journées révolutionnaires, affirme explicitement son rejet ontologique de toute autorité conforme à l’ordre divin (et donc aussi conforme à l’ordre naturel : la loi naturelle est une loi divine, puisque conforme à l’ordre voulu par le Créateur).

   On peut dire que cette date du 26 août 1789 synthétise la « révolution métaphysique », en laquelle se trouve la source de tous les événements révolutionnaires politiques et sociaux.

   La déclaration des prétendus « droits de l’homme », n’est en réalité que le misérable monument que l’impiété humaine en révolte contre l’ordre voulu par le Créateur, contre la Révélation chrétienne et contre les dogmes de la Sainte Eglise, a érigé pour manifester qu’elle ne veut désormais suivre d’autre voie que celle qui a été ouverte par Lucifer refusant de se soumettre à Dieu.
Elle est le blasphème érigé en « acte fondateur ».

   Soit « le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation ; nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément » ; soit, selon l’enseignement des Saintes Ecritures, toute autorité vient de Dieu – « omnis potestas a Deo » (Rom. XIII, 1) -, s’exerce selon le « droit divin », tient de Lui sa légitimité, et Lui rendra des comptes : « Deux amours ont donc bâti deux cités : l’amour de soi-même jusqu’au mépris de Dieu, celle de la terre, et l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi-même, celle du ciel. L’une se glorifie en soi, et l’autre dans le Seigneur ; l’une brigue la gloire des hommes, et l’autre ne veut pour toute gloire que le témoignage de sa conscience ; l’une marche la tête levée, toute bouffie d’orgueil, et l’autre dit à Dieu : « Vous êtes ma gloire, et c’est Vous qui me faites marcher la tête levée » (Ps. III, 4) ; en l’une, les princes sont dominés par la passion de dominer sur leurs sujets, et en l’autre, les princes et les sujets s’assistent mutuellement, ceux-là par leur bon gouvernement, et ceux-ci par leur obéissance ; l’une aime sa propre force en la personne de ses souverains, et l’autre dit à Dieu : « Seigneur, qui êtes ma vertu,  je Vous aimerai » (Ps. XVII, 2) » ( notre Bienheureux Père Saint Augustin – cf. > ici).

   Pour ce qui me concerne, mon choix est fait, délibéré et résolu, et il n’est pas révolutionnaire !

Tolbiac.

Tolbiac 26 août 2023

Tolbiac, ce 26 août 2023

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2 Commentaires Commenter.

  1. le 25 août 2024 à 21 h 19 min Goës écrit:

    Et dire qu’il y a encore des catholiques qui veulent faire l’alliance avec la révolution.

  2. le 27 août 2023 à 11 h 53 min SPE écrit:

    Magnifique chat ! perfection du chat !

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