« Faites que j’entende Votre parole comme Marie-Magdeleine mérita de la recueillir de Votre bouche divine… »
Le repas chez Simon le Pharisien et le pardon accordé à Marie la pécheresse (Luc. VII, 36-50)
Vitrail de l’église Saint-Symphorien de Montjean-sur-Loire
O Jésus, Espoir des pénitents,
que Vous avez été bon d’accueillir Marie la pécheresse
lorsqu’elle s’est jetée à Vos pieds,
les a arrosés de ses larmes, les a couverts de ses baisers !
Oh ! Que Votre condescendance a été grande,
lorsque Vous avez daigné agréer ces marques de repentir,
et même Vous complaire dans ces témoignages de son amour !
Après un tel acte de miséricorde, ne me repoussez pas, doux Jésus,
quand, à mon tour, j’ose me précipiter à Vos pieds sacrés,
les couvrir des larmes d’une profonde douleur,
les baiser avec l’ardeur d’une fervente oraison.
Faites que j’entende Votre parole,
si pleine de compassion et de clémence, de douceur et de pardon,
comme Marie-Magdeleine mérita de la recueillir de Votre bouche divine.
Oui, que mes innombrables péchés me soient remis,
en vue de Vos mérites et par Votre infinie miséricorde.
Ainsi soit-il !
Pierre, cardinal de Bérulle
Vous pouvez laisser une réponse.

Belle prière a méditer avant la Confession !
Quelle belle prière, lorsque le mot « condescendance » répondait à la signification donnée par Littre. Notre époque arrive même à traduire un vocable par son inverse…
Cependant, merci cher Frère, de nous transmettre de telles belles prières.