2021-68. « Pour étouffer par avance toute révolte… »
Les lignes qui suivent sont connues et souvent reprises en ces jours-ci sur les réseaux sociaux.
Il est vrai que si elles ont été publiées en 1956 par le philosophe juif allemand Günther Anders, dans son ouvrage « L’obsolescence de l’homme », soixante-cinq ans plus tard elles donnent l’impression d’avoir été écrites sous une inspiration prophétique.
Il nous a paru bon de les reprendre également dans les pages de ce blogue tant la réalité qu’elles décrivent – notre réalité politique aujourd’hui – fait ressortir la sagesse et la clairvoyance des messages de notre Souverain légitime.
»Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente.
Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées.
Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées (…).
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau et la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.
Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste (…), que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie.
Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s’interroger, penser, réfléchir.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau.
Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement, ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé…
Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels.
On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »
Vous pouvez laisser une réponse.
Bonjour.
Quelle belle vision, devenue réalité !
Cordialement.
Qu’elle belle vision de Günter Anders – et il n’était qu’en 1956 ! – : Bavardage, musique incessante… de mauvaise qualité, empêcher l’esprit de s’interroger, penser, réfléchir. Par contre les méthodes de propagande ce sont affinées depuis Hitler.
Cette stratégie a été préparée depuis longtemps par la synagogue de Satan et s’est peaufinée au fur et à mesure pour en arriver à son application dans ces années que nous vivons.
Mais le Christ-Roi règnera de toute façon. En Lui est notre espérance.