2020-115. Nous devons désormais nous préparer à des choses graves et douloureuses
Mardi soir 17 novembre 2020,
Fête de Saint Grégoire de Tours, premier historien de la France chrétienne ;
Mémoire de Saint Grégoire le Thaumaturge ;
Mémoire de Saint Aignan d’Orléans ;
265ème anniversaire de la naissance de SMTC le Roi Louis XVIII (17 novembre 1755) ;
Anniversaire de la mort héroïque de Dominique Allier (cf. > ici) ;
20ème anniversaire de la sainte mort du Rd. Père Michel André (cf. > ici).
Les plaies de la France pansée par Marie, voir > ici
Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,
Voici un peu plus d’un mois et demi que je n’ai pas ajouté de nouvelle publication à ce blogue : la dernière en date, en effet, remonte au premier octobre et, reprenant un texte doublement centenaire, invitait à prier ardemment pour notre chère France et pour la conservation de la foi catholique en elle (cf. > ici).
Quoique pressentant que nous étions à la veille de temps difficiles, je n’imaginais cependant pas à quel point cet appel à la prière allait rapidement revêtir un caractère d’urgente actualité…
De très nombreux déplacements, travaux, études et lectures (à l’heure actuelle je n’arrive plus à lire tout ce qui m’est adressé quotidiennement et tous les textes pourtant très importants qu’il conviendrait que j’étudie chaque jour), auxquels il faut ajouter encore les contacts personnels qui me prennent aussi beaucoup de temps, sont la cause principale de cette absence de nouvelles publications sur ce blogue, nonobstant le fait que l’actualité m’inspire des réflexions et des approfondissements que je serais heureux de partager avec vous.
Il y aurait en effet beaucoup, vraiment beaucoup, à dire au sujet des événements qui se déroulent sous nos yeux, dans une espèce d’accélaration que nous n’eussions jamais pu imaginer il y a seulement un an, au moment où l’on commença à parler de ce nouveau virus qui commençait à faire des victimes en Chine.
Je ne veux point, ce soir, m’étendre sur cette actualité, sur ce nouveau confinement que nous subissons, et sur le caractère de plus en plus évident de l’anticatholicisme de ce gouvernement impie et immoral qui navre la France autant qu’il offense la loi naturelle et, surtout, la Loi divine.
Il est très probable que nous devons désormais nous préparer à des choses graves et douloureuses, dont les actuelles restrictions des libertés individuelles et sociales, sous prétexte de pandémie, ne sont que les prémices de vexations qui vont aller crescendo jusqu’à aboutir à une véritable persécution.
Dans ces circonstances les messages récents de notre Roi légitime (nous sommes en retard pour les publier alors qu’il y en a eu plusieurs depuis le début octobre) sont la source d’une grande consolation, et bien propres à stimuler nos forces morales et spirituelles.
Dans quelques jours seulement, nous allons entrer dans une nouvelle année liturgique et le temps de l’Avent, habituellement si doux et baigné d’espérance, apparaît dès à présent enveloppé d’ombres menaçantes et d’inquiétudes.
Ne cessons toutefois jamais d’espérer, de nous confier en la divine Providence, et de prier avec davantage de ferveur.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur
Prière à Notre-Dame pour la France :
Mère céleste, Notre-Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils ;
Amenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur. Aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la Foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée.
Regina pacis ! Oh ! Oui ! Soyez vraiment au milieu de ce peuple qui est vôtre la Reine de la paix, écrasez de votre pied virginal le démon de la haine et de la discorde.
Faites comprendre au monde, où tant d’âmes droites s’évertuent à édifier le temple de la paix, le secret qui seul assurera le succès de leurs efforts :
Établir au centre de ce temple le trône royal de votre divin Fils et rendre hommage à sa loi sainte, en laquelle la justice et l’amour s’unissent en un chaste baiser.
Et que par Vous la France, fidèle à sa vocation, soutenue dans son action par la puissance de la prière, par la concorde dans la charité, par une ferme et indéfectible vigilance,
Exalte dans le monde le triomphe et le Règne du Christ, Prince de la Paix, Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Amen.
Prière conclusive du discours sur la vocation de la France
prononcé par Son Eminence le Cardinal Pacelli, futur Pie XII,
le 13 juillet 1937 dans la chaire de Notre-Dame de Paris
(voir le texte complet de > ici).

Vous pouvez laisser une réponse.
Bonsoir Frère,
Sans nouvelle publication de votre part depuis si longtemps nous commencions réellement à nous inquiéter. Nous voilà rassurés désormais et prions l’Esprit de force de reposer sur vous afin qu’il vous aide à faire face à toutes vos obligations et tâches pour lesquelles vous vous dépensez sans compter.Courage!
Respectueusement vôtre,
D-Nathanaël.
Cher Frère,
Quelle joie de vous lire et de savoir que vous êtes toujours de ce monde.
Merci de votre bonne publication.
Que Dieu vous garde.
Merci pour ce billet, frère Maximilien-Marie…
Nous vivons des choses graves et douloureuses…
Prions pour connaître des jours meilleurs…
Merci de ce retour, cher Frère, et merci aussi pour ce texte du futur Pape Pie XII, prière qui nous permettra d’être en communion spirituelle avec ceux qui souhaite le retour de la France chrétienne.
Ce blog fait partie de » notre pain quotidien », qui en ces temps de tribulations , nous permet de tenir , à notre poste de combat.
Nous avons tant besoin de vous. Nous sommes à vos côtés.
En communion d’espérance et de prière sur cette route, Chemin de Croix.
Merci, Frère Maximilien.
En effet vous nous avez bien manqué, comme nous manquent toujours les lettres de Maître Chat Lully.
Certes il y avait les liaisons pour les prières, suivant les dates mais votre voix, vous, n’y étiez pas !
Les temps vont être de plus en plus durs pour nous chrétiens, cela se sent en effet. Les beaux jours de cette infâme révolution (1793) reviennent. Qui l’eût cru ? en fait sont-ils vraiment partis ?
Et tout cela encouragé si je puis dire par le clergé actuel par son attitude, son manque de foi réelle.
Le pasteur à la tête n’existant plus, le brebis font ce qu’elles veulent
Et ce manque de foi et de prières ! Que dire ?
Il doit être bien triste Notre-Seigneur quand il se penche sur la fille aînée de l’Eglise.
C’est pourquoi nous avons besoin de vous pour nous aider…
… et grand merci de votre présence !
Dieu vous garde.