2020-39. A propos des consignes sanitaires délivrées avec insistance en temps d’épidémie.
Dimanche de la Passion 29 mars 2020,
Anniversaire de l’exécution du Chevalier de Charette (29 mars 1796 – cf. > ici et > ici).
Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,
La prise en considération des côtés dramatiques de l’épidémie en cours, les personnes en souffrance, le personnel soignant débordé et fatigué, les morts – surtout lorsqu’on pense à toutes ces personnes qui passent de vie à trépas sans préparation spirituelle, sans repentir et sans le secours des sacrements de l’Eglise -, les familles éprouvées par le deuil qui doivent se contenter de cérémonies de funérailles minimalistes, et surtout la disette spirituelle en laquelle nombre de fidèles se trouvent réduits en cette période qui est la plus sacrée de toute l’année liturgique… tout cela n’ôte pas le sens de l’humour à certains de nos amis : l’humour – en bonne proportion et de bon aloi – se révèle souvent une forme salutaire d’exutoire, et en effet nombreuses sont les publications qui permettent de garder le sourire, en attendant la fin de l’épidémie.
Parmi les choses qui m’ont été envoyées, il y en a une qui m’a beaucoup amusé – reprenant les consignes sanitaires dont on nous matraque dès qu’on ouvre la radio pour prendre un bulletin d’information – et que je ne résiste pas à la tentation de vous partager.
J’ignore qui a réalisé ce montage, mais je le trouve vraiment réussi et plein de finesse.
Il m’a donné l’occasion à quelques réflexions un peu incorrectes : l’Occident en général et la France en particulier ont tellement vécu avec la conviction – inculquée dans les cours d’histoire depuis l’école primaire pour ce qui me concerne – que c’était le Moyen-Age, en raison du manque d’hygiène et du retard des sciences (parce que celles-ci devaient être soumises à l’Eglise, présentée bien sûr comme une puissance d’obscurantisme oppresseur et la cause des retards des progrès sociaux) qui avait eu le quasi monopole des grandes épidémies.
Les circonstances présentes remettent un peu les pendules à l’heure. On le voit : même nos sociétés modernes avec leurs « progrès » sanitaires et scientifiques, et avec leurs technologies avancées sont d’une vulnérabilité incroyable en face d’une épidémie qui se généralise…
Je ne suis pas loin de penser que peut-être beaucoup de nos contemporains sont davantage en situation de vulnérabilité psychologique que nos ancêtres du Moyen-Age en face de ces fléaux récurrents.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur
Vous pouvez laisser une réponse.
Le moyen-âge républicain, c’est maintenant ! Et encore en pleine régression !
Cher Père,
Le Moyen Age est, à mon avis l’une des plus belles période de l’histoire de France grâce à son christianisme présent dans la majorité des familles et des institutions.
Pour les femmes, ce serait bien de retourner au Moyen Age, elles seraient plus privilégiées, plus respectées et honorées, etc… Les féministes feraient bien de s’inspirer de cette époque.
Je ne dis pas que tout était parfait mais le royaume était mieux gouverné que la France d’aujourd’hui sans Dieu et sous une dictature certaine qui rappelle le communisme…
Claude,
ancien expert, juriste et DEA de civilisations médiévales.
Un montage très réussi.
Merci pour ce partage.
Que Dieu nous garde !
TRES BIEN VU, Cher frère du Mézenc.
Décidément le bipède est un curieux animal.
Gardons- nous dans l’espérance et la foi. Ces temps de Pâques pour une année qui devait être 20 / 20 inaugurent un genre nouveau bien loin de vos illustrations.
Et ce sera 0 / 20
Amitiés.
En effet voici un montage très drôle
On a toujours fait passer le Moyen Age pour une période d’obscurantisme alors que c’est pour moi sans aucun doute la période la plus lumineuse et pendant laquelle la femme a eu un pouvoir énorme bien loin des soi disant conquêtes des féministes folles et décérébrées . Oui mais pour savoir cela il faut lire et ne pas passer son temps devant des émissions d’histoire truquées et falsifiées !
Dieu vous garde Frère Maximilien !