2019-59. Un 14 juillet de préparation du 220ème anniversaire de la mort de Sa Sainteté le Pape Pie VI.
Parce que cela va bientôt faire 220 ans…
Sa Sainteté le Pape Pie Vi : portrait par Pompeo Batoni
Enlevé de Rome le 20 février 1798 et emmené captif, ainsi que nous l’avons déjà expliqué (cf. > ici), Sa Sainteté le Pape Pie VI, dans sa quatre-vingt-deuxième année, arrive à Valence le 14 août 1799 et y meurt quinze jours plus tard : le 29 août. On lui fit des funérailles civiles !
Ce 29 août 2019 marquera donc le 220ème anniversaire de la mort de Pie VI, prisonnier de la révolution qui s’imaginait qu’elle enterrait le « ci-devant et dernier pape » !
Les Cercles Légitimistes du Vivarais (Abbé Claude Allier) et du Dauphiné (Crillon le Brave) ont l’habitude de se retrouver chaque année le 14 juillet pour commémorer, au rebours de l’histoire officielle qui colporte tant de mensonges, les méfaits de la grande révolution.
Il semble tout naturel cette année, en préparation du deux-cent-vingtième anniversaire de la mort à Valence du courageux Pontife qui y mourut captif de la révolution, de lui consacrer cette journée de mémoire et de vérité.
Nous vous invitons donc à nous retrouver tous, ce dimanche 14 juillet 2019, pour la Sainte Messe dominicale à l’église Notre-Dame, à Valence (rue Berthelot – messe célébrée dans le rite latin traditionnel) à 10 h 45.
Nous prendrons notre déjeuner ensemble (repas tiré du sac – prévoir aussi des sièges pliants), et après une causerie historique rappelant l’emprisonnement, la captivité et la mort de Sa Sainteté le Pape Pie VI, nous nous rendrons sur les lieux où se sont déroulés ces faits, avant d’aller à la cathédrale Saint-Apollinaire nous recueillir devant le monument dans lequel se trouvent le cœur et les entrailles du saint Pontife victime de l’impiété révolutionnaire.
Vous pouvez laisser une réponse.
Un immense merci pour toutes ces informations que j’arrive le plus souvent à introduire dans mes différentes visites de Paris
Une guide-conférencière reconnaissante !
La question est difficile.
Il n’a pas à strictement parler été mis à mort de manière violente en haine de la foi.
Mais son enlèvement de Rome, sa captivité, et le fait qu’il ait été « traîné » – sans beaucoup d’égards de la part des militaires mandatés par le Directoire – sur les routes d’Italie puis de France, alors qu’il était un octogénaire en mauvaise santé, et justement parce qu’il était le Pape, montrent de manière évidente que la république française le persécutait en tant que Vicaire du Christ et Tête visible de l’Eglise catholique romaine : tous les mauvais traitements avec les souffrances consécutives, physiques et psychologiques, lui ont été infligés en raison de sa fonction et donc en haine de l’Eglise, et donc en haine de la Foi et des ses corrolaires.
Pour moi, qui ne suis pas chargé de parler au nom de l’Eglise en ce domaine et qui ne suis absolument pas en charge d’enquêter sur l’authenticité de son martyre, cela ne fait pas de doute… mais ce n’est qu’un avis personnel.
J’ignore si un procès en béatification a été initié.
Cher frère,
Peut-on considérer sa mort comme un martyre ? Son procès en béatification a-t-il déjà été ouvert ? Si non, pensez-vous qu’il le sera un jour ?
Avec vous de tout coeur par la prière.