2016-72. Prendre son chapelet, c’est aller à la bataille.

Octobre,
Mois du Très Saint Rosaire.

Lépante - tableau illustrant la bataille

Tableau de la bataille de Lépante représentant, au-dessus, des flottes chrétienne et mahométane,
la Très Sainte Vierge Marie, brandissant un glaive, intervenant avec l’armée des anges,
pour venir en aide aux combattants de la Chrétienté.

   Cessons de donner de la prière du Saint Rosaire l’image d’un doux et pieux ronronnement de fidèles inoffensifs cantonnés dans leurs églises et leurs paisibles « groupes de prière »…

   Non ! Le rosaire est une arme de guerre, un glaive meurtrier, un fléau d’arme, une « kalach » spirituelle.
Les fidèles qui le prient doivent l’avoir en main pour s’en servir comme d’une arme impitoyable.

   Prendre son chapelet, c’est aller à la bataille !
Réciter son chapelet est un acte militant au sens étymologique du terme : un acte de militaire.
Et souvenons-nous bien que par le sacrement de la confirmation qu’il a reçu chacun d’entre nous a été fait combattant : « miles Christi ».
Eh bien ! la prière du rosaire est vraiment un acte de guerre, un acte combattant, un acte tout à la fois défensif et offensif qui blessera l’ennemi, qui l’empêchera de nuire, qui tâchera de le faire saigner, jusqu’à le vider de son sang et le faire mourir.

   On doit dire le rosaire avec l’esprit du chevalier qui, après avoir revêtu cotte de maille et armure, enfourche son destrier caparaçonné et s’en va au combat pour en découdre sans ménagement, pour faire du mal à l’ennemi, pour le terrasser et le tuer, sans pitié.
Vaincre à tout prix et ne pas mourir n’ont pas d’autre alternative.

   A chaque mystère, je suis dans un corps à corps avec l’ennemi.
Lutte sans merci contre le traître tapi au fond de moi ; lutte sans merci contre le monde, l’esprit du monde et tous leurs hideux sattelites : hérésies, maçonnerie, révolution, libéralisme, socialisme, capitalisme, sectes diaboliques, islamisme, hypersexualisme… etc. ; lutte sans merci contre l’enfer déchaîné, répandu sur la terre, et oeuvrant sans répît pour faire tomber les âmes en enfer.

A chaque « Ave, Maria », je suis dans la mêlée et je frappe – un coup après l’autre, inlassablement répété, continûment réitéré – sur l’ennemi, pour défoncer sa cuirasse, pour la percer, lui transpercer le corps et le mettre à mort.
Et il faudra recommencer, encore et encore : « Ou bien tu mets à mort l’iniquité, ou bien c’est l’iniquité qui te tue », disait notre bienheureux Père Saint Augustin. Trop de chrétiens l’ont oublié et négocient leurs petits arrangements avec l’ennemi pour mener une vie chrétienne sans gêne et sans combat ; c’est sans nul doute l’une des raisons pour laquelle la Chrétienté se porte si mal.

   Rappelons nous que la fête de Notre-Dame du Très Saint Rosaire, a été originellement nommée Notre-Dame de la Victoire du Très Saint Rosaire, instituée comme une débordante action de grâce pour le salut de la Chrétienté, menacée par l’islam, obtenu de manière spectaculaire à la bataille de Lépante.
Ainsi la fête du 7 octobre n’est-elle pas une fête mineure de dévotion pour bigotes iréniques : elle est la célébration jubilatoire de la victoire, bien plus que ne peuvent l’être les commémorations civiles d’armistice !
Fête de la victoire contre tous les ennemis du règne du Christ, victoire de Son Eglise, victoire de la Chrétienté.
Chaque fois que je saisis mon chapelet, je ne dois pas seulement me souvenir de Lépante, mais je dois en vérité actualiser Lépante : je dois transposer la lutte acharnée de Lépante, et sa victoire, à tous les combats actuels de la Sainte Eglise.

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Coeur.           

Lépante  - détail

Voir aussi la bande dessinée
« Du Saint Rosaire redoutable aux démons » > ici

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6 Commentaires Commenter.

  1. le 7 octobre 2022 à 8 h 37 min Hervé J. V. écrit:

    Que le Chapelet nous donne les forces nécessaires à vaincre le mal, comme il permit la Victoire de Lépante.
    Action de grâces pour le salut de la Chrétienté, menacée par l’islam, obtenu de manière spectaculaire à la bataille de Lépante.

  2. le 6 octobre 2022 à 21 h 08 min Goës écrit:

    Lutter sans cesse pour défoncer la cuirasse et faire connaître tous leurs mensonges .

  3. le 8 octobre 2019 à 18 h 48 min Girard écrit:

    Excellent!
    Merci de ce rappel qui nous remplit d’espérance!
    Et quelle joie de vous lire…

  4. le 12 octobre 2017 à 8 h 08 min Danièle L. écrit:

    Merci pour ce texte qui rajoute une espérance à ceux qui prient.

  5. le 11 octobre 2017 à 6 h 16 min Emmanuel B. écrit:

    Merci, frère, pour ce texte !
    Voilà pourquoi tant de haine contre cet outil, pourquoi beaucoup cherchent à le faire passer pour un vieux machin désuet, un truc de « vieilles bonnes femmes ! » Paroles déjà entendues de la part d’un prêtre qui ne voulait pas de ça dans son église !!!
    Le chapelet guide ma journée.
    Un doute, une question, une demande, une angoisse, une louange, une méditation, une décision à prendre, une prière urgente dans une situation innatendue, etc, vite je saisis mon chapelet, et la connection avec ma bonne Mère est établie, je n’ai plus rien à craindre.
    Parfois au lieu de longs discours creux, on ferait mieux de se saisir de cette arme.
    On peut vivre sans pain une journée mais difficilement sans chapelet…

  6. le 7 octobre 2016 à 14 h 49 min Verocarriere écrit:

    Merci, mon Frère, de ce coup de fouet spirituel !
    Oui, en ce mois du rosaire et à l’approche du centenaire de Fatima, c’est bien de rappeler la nécessité de prier avec son chapelet.
    Que de forces il donne !

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