2016-34. Où le Maître-Chat publie le témoignage d’une amie qui se trouvait à Andria ce Vendredi-Saint 25 mars 2016, lors du miracle de la Sainte Epine.
Andria est une cité épiscopale des Pouilles (sud de l’Italie), dont la cathédrale, depuis le XIVe siècle, conserve précieusement une épine détachée de la sainte couronne de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Cette épine fut offerte au chapitre cathédral en 1308 par la comtesse Béatrice, fille de Charles II d’Anjou, roi de Naples et de Jérusalem (Charles II était fils de Charles I d’Anjou qui était lui-même frère du Roi Saint Louis de France qui avait acquis la sainte couronne d’épines en 1239 : Charles 1er d’Anjou avait porté la Sainte Couronne d’Epines avec le Roi son frère lors de la réception de celle-ci – cf. > ici).
A l’état ordinaire, cette épine est desséchée ; on y aperçoit des taches roussâtres.
Or, quand le Vendredi Saint, coïncide avec le 25 mars - date traditionnellement reçue pour celle de la mort de Notre-Seigneur, et aussi anniversaire de l’Annonciation – , la sainte épine d’Andria présente des phénomènes scientifiquement inexplicables dûment constatés depuis des siècles : les taches sus-mentionnées deviennent rouge sang ; parfois une excroissance sanguinolente s’y manifeste, comme de petits bourgeons.
Le miracle s’est reproduit en cette année 2016, le Vendredi Saint 25 mars.
Une de nos fidèles amies, qui vit en Italie, s’était rendue à Andria pour l’occasion. Nous lui avons demandé de nous faire le récit de ce dont elle a été témoin.
La Sainte Epine d’Andria dans son état ordinaire
J’étais à Andria, ce Vendredi Saint 25 mars 2016…
par Marie-Christine Ceruti-Cendrier (note 1)
« Nous avions, avec un groupe d’amies catholiques, quand nous étions à Lusaka en Zambie, décidé de nous retrouver toutes à Andria.
En effet nous avions entendu parler d’un miracle qui se reproduit chaque fois que le jour de l’Annonciation tombe un Vendredi Saint : c’est à dire quand le début et la fin de la vie terrestre de Jésus, si on exclut les quarante jours après Sa Résurrection, se retrouvent « résumés » dans un seul jour.
Il s’agit d’une épine qui se trouve dans cette ville d’Italie du sud parce qu’une petite nièce de Saint Louis avait épousé un seigneur de cette ville, et nous savons bien que la famille de Saint Louis, si ce n’est lui, a offert toutes les épines qui restaient attachées à cette couronne, si bien qu’on en retrouve (et sans doute même des fausses !) un peu partout.
Trois de ces épines reçoivent du Seigneur la grâce d’un miracle qui consiste à saigner, ou à changer de couleur, généralement vers le rouge, ou encore à faire éclore un ou plusieurs bourgeons.
Celle d’Andria est la plus fidèle, les autres sont moins régulières à accomplir un miracle (note 2). C’est pourquoi nous avions choisi Andria.
C’est une petite épine grande comme le petit doigt, qu’il n’est pas facile d’observer de près pour la plupart des très nombreux fidèles qui se pressent pour l’apercevoir, derrière une grille et un reliquaire de verre et de métal précieux.
Heureusement la ville installe ce jour-là deux écrans géants qui permettent de la voir beaucoup mieux, jour et nuit.
Notre petit groupe a eu la chance d’être chaperonné par Monseigneur Girasoli, nonce apostolique à Lusaka, quand nous y habitions : ce qui nous a valu l’honneur d’être invités, nos maris et nous, à nous approcher de cette extraordinaire relique et de nous faire expliquer - nous étions le matin – que le miracle semblait avoir débuté puisque l’épine commençait à changer de couleur.
Bouleversées nous étions toutes en pleurs. »
Deux prises de vue extraites des films réalisés pendant le miracle à Andria
ce Vendredi Saint 25 mars 2016 :
à gauche, il est 16 h 10, les taches rougeâtres et le bourgeonnement apparaissent
à droite, il est 18 h 10, le miracle s’achève et l’épine reprend son aspect habituel
« Le miracle à proprement parler n’a eu lieu qu’entre 16 h 10 et 17 h 10, et bien que nous soyons retournées plusieurs fois faire la queue à la basilique nous n’avons plus vu l’épine que de loin.
En revanche nous avons bien vu à la télévision – qui filmait en continu ce qui se passait à l’intérieur de l’église – les bourgeons qui étaient apparus.
Ainsi donc, encore une fois, le Seigneur a voulu faire ce cadeau à ceux qui L’aiment – et ils sont nombreux dans les Pouilles où toute la population des villes participe aux processions de la Semaine Sainte.
Ne le voient, ce miracle, que ceux qui le veulent bien, mais il les touche au cœur.
Il n’aura plus lieu avant 2157 ; c’est pourquoi sans doute Dieu a permis qu’il ait lieu cette année à la fois à Bari, à Bergame et à Andria.
Prions qu’Il fasse pour notre siècle et le prochain beaucoup de miracles pour nous garder et nous fortifier dans la foi. »
Note 1 : Marie-Christine Ceruti-Cendrier est l’auteur de « Les Evangiles sont des reportages n’en déplaise à certains » (ed. Téqui 1997, réédité en 2005) et de « Les vrais rationalistes sont les chrétiens » (ed. DMM 2012), ouvrage dont nous avions parlé > ici. Depuis l’automne 2015, elle est présidente de l’Association Jean Carmignac : c’est elle qui a traduit de l’italien le témoignage de Vittorio Messori sur l’abbé Carmignac que nous avons publié > ici.
Note 2 : Comme cela sera indiqué en fin de texte, les saintes épines conservées à Bergame et à Bari, ont elles aussi présenté des phénomènes miraculeux du même ordre le Vendredi Saint 25 mars de cette année 2016.
Les autorités religieuses et des scientifiques observent le miracle
Alors qu’en France le miracle de la Sainte Epine d’Andria a été fort peu signalé, on peut trouver, sur des sites italiens des comptes-rendus et de nombreuses photographies, en particulier > ici (17 photos).

Vous pouvez laisser une réponse.
Beau témoignage.
Toute une couronne d’épines comme celle-ci, quelle douleur…
Merci infiniment pour ce témoignage.
Merci, mon Dieu, pour ces grâces que vous donnez au monde !
Qu il se convertisse.
Quelle année, où le divin révèle tant sa présence pour mieux nous obliger à nous positionner par rapport au mal qui surgit de partout.
Merci pour ce témoignage…
Bien cha(t)micalement
Béa kimcat