2015-102. Du Bienheureux Charles de Jésus que nous fêtons avec ferveur le 1er décembre.
Mardi 1er décembre 2015,
Fête du Bienheureux Charles de Jésus.
Statue du Bienheureux Charles de Jésus
érigée devant l’ancien grand séminaire de Viviers,
aujourd’hui « maison diocésaine Charles de Foucauld ».
Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,
Ainsi que je vous l’écrivais hier (ici > 2015-100), notre Frère Maximilien-Marie était ce dernier dimanche à Montélimar et à Viviers, pour la Sainte Messe du premier dimanche de l’Avent et pour participer à l’hommage filial rendu par les fidèles de la chapelle Notre-Dame de la Rose au cher abbé Bryan Houghton.
Mais, comme je vous l’écrivais également hier, il y a une seconde partie au compte-rendu de ce dimanche : en prévision de la fête liturgique de ce jour, celle du Bienheureux Charles de Jésus, prêtre du diocèse de Viviers, Frère Maximilien-Marie, lorsqu’il avait compris dimanche matin que l’état des routes ne lui permettrait pas de se rendre à notre paroisse de Ceyssac, avait pris la résolution de se rendre à la Sainte Messe à Montélimar avec la pensée qu’il se rendrait ensuite à Viviers pour y visiter l’exposition consacrée au Bienheureux Père de Jésus.
En effet, le diocèse de Viviers a inauguré le dimanche 22 novembre dernier une « année Charles de Foucauld » : commencée en novembre 2015 en commémorant le dixième anniversaire de la béatification du célèbre ermite du Sahara (à Rome, le 13 novembre 2005), elle s’achèvera au début décembre 2016 par la célébration du centenaire de sa mort (à Tamanrasset, le 1er décembre 1916).
Viviers, porche de la « maison diocésaine » – ancien grand séminaire -
avec l’annonce de l’ « année Charles de Foucauld ».
A l’occasion de cette année particulière, jalonnée de diverses manifestations, la « maison diocésaine Charles de Foucauld » (ancien grand séminaire), a mis en place une exposition qui présente des photographies, des objets de culte, des souvenirs… etc. du Bienheureux Charles de Jésus.
Cette exposition se trouve dans ce qui fut naguère la chapelle de la Sainte Vierge jouxtant la grande chapelle du séminaire dans laquelle le Bienheureux Charles reçut l’ordination sacerdotale, le 9 juin 1901.
J’avais déjà, dans les pages de ce blogue, évoqué les liens du Père de Foucauld avec le diocèse de Viviers à l’occasion du cent-dixième anniversaire de son ordination (voir ici > 2011-46), et je vous renvoie au texte et aux photographies que je publiais alors (en particulier la grande chapelle du séminaire dans son état ancien et la chasuble de la première Messe du Bienheureux Charles).
Frère Maximilien-Marie a lui-même des liens spirituels très forts avec le Bienheureux Charles de Jésus, dont les écrits, depuis l’époque de son noviciat, l’ont régulièrement nourri.
En outre, en novembre 2005 – conjuguant d’une part la générosité d’une grande amie qui lui avait offert le voyage et le séjour à Rome, et d’autre part la confiante amitié du prêtre qui en était alors l’aumônier et l’avait sollicité pour guider dans la Ville Eternelle et accompagner à la cérémonie de béatification la délégation de l’Ecole de Cavalerie de Saumur - , la divine Providence avait, d’une manière vraiment merveilleuse, ménagé à notre Frère de remarquables rencontres avec des ecclésiastiques prudents et avisés travaillant à la Curie, lesquels lui avaient alors prodigué de sages conseils pour l’établissement du Refuge Notre-Dame de Compassion, si bien que la béatification du Père Charles de Jésus représente une date très importante pour notre très modeste oeuvre…
Viviers, grande chapelle (état actuel) de la « maison diocésaine »
- ancien grand séminaire - ,
dans laquelle le Bienheureux Charles de Jésus fut ordonné prêtre, le 9 juin 1901.
Lorsqu’il était jeune religieux, Frère Maximilien-Marie a également un peu connu l’un des derniers chanoines de la cathédrale de Viviers, le chanoine Briand : mort à la veille de ses cent ans en 1993, ce prêtre atypique, avait passé son enfance à Viviers où il était enfant de choeur à la paroisse.
Le 9 juin 1901, alors qu’il était âgé de sept ans, son curé l’avait emmené à la chapelle du grand séminaire pour y assister à l’ordination sacerdotale de Charles de Jésus par Monseigneur Montéty, en présence de Monseigneur Bonnet, évêque de Viviers.
Grâce aux souvenirs du chanoine Briand, nous ont été transmis quelques détails de cette ordination dont les biographes n’ont pas toujours eu connaissance.
Mais il est bien temps de vous présenter quelques unes des photographies de cette exposition réalisées par Frère Maximilien-Marie, dimanche dernier à Viviers.
Viviers, ancienne chapelle de la Sainte Vierge jouxtant la grande chapelle du séminaire :
sur l’autel sont présentés quelques uns des éléments de l’exposition consacrée au Bienheureux Charles de Jésus…
en particulier, dans cette vitrine,
l’étole, le manipule et le voile de calice de l’ornement de la première Messe
du Bienheureux Charles de Jésus
(prêtés par l’abbaye de Notre-Dame des Neiges où la chasuble se trouve exposée)
Viviers, ancienne chapelle de la Sainte Vierge jouxtant la grande chapelle du séminaire,
vitrines présentant des photographies, souvenirs, ou objets
ayant été à l’usage du Bienheureux Charles de Jésus.
Dessin de Notre-Seigneur en prière réalisé par le Bienheureux Charles de Jésus
et pale de calice qui a été à son usage.
Photographies de la « khaoua » de Beni-Abbès,
ostensoir et chandeliers à l’usage du Bienheureux Charles de Jésus.
Petites stations, en bois, du Chemin de Croix (stations XI, XII et XIII)
réalisées et dessinées par le Bienheureux Charles de Jésus pour sa chapelle.
Bréviaire du Bienheureux Charles de Jésus,
sur la page de garde sont écrites de sa main les lignes suivantes
(sous le titre « Breviarium Romanum ») :
VIS COMME SI TU DEVAIS MARTYR AUJOURD’HUI.
Plus tout nous manque sur terre,
plus nous trouvons
ce que peut nous donner de meilleur la terre :
la CROIX.
Plus nous embrassons la Croix,
plus nous étreignons étroitement
JESUS
qui y est attaché.
+ Armand de Foucauld, Prêtre, Vicaire Général de Mgr. du Lau archevêque
d’Arles ; mort Martyr à la prison du Couvent des Carmes, le 2 septembre 1792.
(mon arrière grand-oncle.)
+ Jean-Marie du Lau, Archevêque d’Arles ; mort Martyr à la prison du
couvent des Carmes, le 2 septembre 1792. (mon arrière-grand-oncle à
la mode de Bretagne.)
Grâce à ces quelques photographies, chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion, qui pour la plupart êtes très loin de notre Vivarais et n’y viendrez pas forcément dans les prochains mois afin de visiter « pour de vrai » cette exposition, j’ai néanmoins voulu vous permettre d’en profiter un peu à la suite de Frère Maximilien-Marie, qui avait très spécialement pour dessein, en se recueillant devant toutes ces précieuses reliques, de recommander au Bienheureux Charles de Jésus la centaine de participants (soit via Facebook soit par un envoi quotidien direct dans leur boite aux lettres électronique) à la préparation spirituelle de cet Avent 2015 (cf. > ici), préparation qui est tout imprégnée des textes du Père de Foucauld et de son cher directeur spirituel, l’abbé Henri Huvelin.
Belle et fervente fête du Bienheureux Charles de Jésus à vous tous !
Qu’il intercède pour chacun d’entre nous !
Qu’il prie pour notre France qui en a si grand besoin !
Lully.
Relique du Bienheureux Charles de Jésus dans l’oratoire du Mesnil-Marie.

Vous pouvez laisser une réponse.
Merci, cher Lully, pour les photos !
Cordialement.
Quel beau cadeau! La vie de Charles de Foucauld (par René Bazin) a été la première vie de saint que j’ai lue dans mon adolescence!
Belle exposition de ce grand saint qui disait, ainsi que Lyautey, qui si nous ne convertissions pas les Africains du Nord, un jour l’Islam nous envahirait.
Prophétie qui se réalise….
Native du Maroc et habitante d’Amizmiz, village berbère dans l’ATLAS à 60 km de Marrakech (le bled), je suis très touchée par ces chaleureux témoignages.
Départ 1957. Une grande fracture.
Adolescent, vers 14 ans, La vie de Charles de Foucauld par René Bazin a été la première ‘vie de saint’ que j’ai lue et qui m’a accompagné dans mon cheminement spirituel.
Dommage que Viviers soit si loin du Cantal !
Merci, cher Lully, de nous en avoir fait profiter tout de même!
Le texte est magnifique, les photos le sont tout autant.