2015-94. De l’octave de la Toussaint, de la sainteté en laquelle consiste la vocation du chrétien, et des leçons spirituelles d’une chenille transformiste…
8 Novembre,
Octave de la fête de tous les saints.
Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,
Qu’ils sont beaux tous ces jours de l’octave de la Toussaint !
Après la grave – mais non point triste – célébration de la commémoraison solennelle des défunts, nous y avons enchaîné de très belles fêtes qui nous permettent d’intensifier notre désir du Ciel et de rendre plus ardentes et plus concrètes nos résolutions de sainteté : le 3 novembre, ici, nous avons en effet la fête de tous les saints du diocèse de Viviers ; le 4 novembre, la fête de Saint Charles Borromée vient nous rappeler l’extraordinaire fécondité spirituelle du saint concile de Trente ; ce 5 novembre, la fête des Saintes Reliques, qui nous permet d’honorer les restes mortels de ceux qui ont été d’une manière très spéciale les temples du Saint-Esprit ; et le 6 novembre, la fête de la dédicace des églises consacrées (hormis la cathédrale), fête qui nous fait voir dans nos églises consacrées d’ici-bas la figure de la Jérusalem Céleste, notre vraie patrie, depuis laquelle les Saints nous appellent à les rejoindre, depuis laquelle les Saints – qui intercèdent pour nous – nous assistent aussi dans la vie d’ici-bas…
Il y en a qui ont le monstrueux culot de prétendre qu’il a fallu attendre le second concile du Vatican pour que l’Eglise adresse à tous les fidèles un solennel appel à la sainteté.
Frère Maximilien-Marie se souvient d’avoir entendu des prêtres et évêques pérorer avec toute la bêtise de leur suffisante ignorance, pour affirmer que « avant le concile, la sainteté était présentée comme uniquement une affaire de moines et de religieuses, mais qu’enfin « le » concile avait ouvert la voie de la sainteté à tous les fidèles… ».
C’est à se demander si ces prêtres et évêques ont jamais lu les Evangiles et les épîtres des Saints Apôtres ! Sans parler – bien sûr – des écrits des Pères et Docteurs de l’Eglise, des textes des anciens conciles, de plusieurs centaines de mandements épiscopaux ou encycliques pontificales antérieurs au concile vaticandeux ; et sans citer non plus l’insistance continue des textes et oraisons du missel et du bréviaire… etc.
Bref ! l’octave de la Toussaint (mais il est vrai que les pseudo réformes liturgiques du milieu du XX ème siècle ont supprimé l’octave de la Toussaint !!!), en célébrant pendant huit jours la foule immense de tous les saints – cette « foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes tribus, peuples et langues » (épître de la Toussaint) – vient justement insister pour nous stimuler à travailler toujours mieux à devenir des saints, ce en quoi se résume la vocation chrétienne, ce que l’Eglise a toujours répété inlassablement depuis ses origines et à travers tous les siècles.
Cela, une des petites bandes dessinées de notre Frère Maximilien-Marie l’a aussi illustré : c’est en décembre 1989 qu’il l’avait réalisée, à la suite d’une conférence de Claude Tresmontant au cours de laquelle ce fameux philosophe, métaphysicien et exégète avait utilisé la métaphore de la chenille et du papillon qui est ici reprise.
Allez, bien chers Amis, je vous laisse à l’école d’une chenille transformiste !
Toutes les B.D. de Frère Maximilien-Marie publiées sur ce blogue en cliquant > ici.
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En effet une belle bande dessinée !
Quel art pour exprimer si simplement cette transfiguration qu’apporte la sainteté si nous laissons Dieu nous envahir!
Oh elle elle est épatante cette BD !!
J’étais au baptême de ma petite-fille Lucie dimanche dernier…
Bien cha(t)micalement
Oh elle me plaît cette bande dessinée de Camille Chenille et Edmond Papillon !
Bien cha(t)micalement
Béa kimcat
C’est mignon et ludique.
Ah ! si tous nos enfants pouvaient lire ces planches de bandes dessinées, ils auraient l’esprit plus ouvert et appréhenderaient de la meilleure des façons notre sainte religion !
Encore merci !