2015-56. Où le Maître-Chat vous livre une fois de plus ses convictions profondes et réflexions, à l’occasion de l’anniversaire du Sacre de Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Charles X.
- 29 mai 1825 -
29 mai,
Fête de Sainte Marie-Madeleine de’ Pazzi.
Depuis ce matin, chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion, en notre Mesnil-Marie résonnent les puissantes harmonies de la Messe Solennelle en la majeur pour choeur et orchestre composée par Luigi Cherubini pour le Sacre de Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Charles X (cf. > ici).
C’est en effet aujourd’hui l’anniversaire de cette cérémonie, qui fut donc célébrée à Reims le dimanche 29 mai 1825.
Permettez-moi, à cette occasion, de vous faire une fois de plus part de quelques unes de mes réflexions :
A) Tout d’abord au sujet de cette Messe Solennelle pour le Sacre de Charles X composée par Cherubini :
Il s’agit incontestablement d’une oeuvre « romantique », et ceux qui me connaissent savent bien (je ne m’appelle pas Lully pour rien !) que je ne prise habituellement pas beaucoup le romantisme.
Néanmoins Berlioz – qui n’aimait guère Cherubini en tant qu’homme – a porté sur sa musique un jugement qui mérite d’être cité, puisqu’il estimait qu’elle « jaillissait des profondeurs de la méditation chrétienne et respirait l’amour divin ».
Le Credo de cette Messe, tout spécialement, force l’adhésion par sa puissance.
L’enregistrement de cette Messe se trouve disponible sur Internet et je vous invite à l’écouter ou à le ré-écouter grâce à la publication que j’ai faite > ici.
Le Sacre de Sa Majesté Très Chrétienne le Roi Charles X par François Gérard.
B) Cet anniversaire est pour nous en demi-teinte :
- d’une part, en effet, il nous remplit d’une nostalgie voilée de tristesse, lorsque nous pensons que ce fut le dernier Sacre à avoir été célébré en notre France, et que, depuis 1830, celle-ci est en quelque sorte orpheline…
- mais d’autre part ce rappel historique nous remplit d’une douce et ferme espérance.
Puisque ce 29 mai 1825 refermait quasi miraculeusement – pour quelques trop courtes années, certes ! – l’horrible parenthèse de la révolution et de l’empire, en renouant l’alliance séculaire entre le Ciel et la France, scellée dans les fonts baptismaux de Reims (que romprait à nouveau la révolution de 1830, la « monarchie de juillet » et les régimes suivants), nous espérons, d’une manière toute surnaturelle, le temps béni de la conversion de la France et de son retour à ses anciennes et saintes traditions, et, dans cette espérance, nous renouvelons avec ferveur nos engagements de coeur et d’âme pour Dieu et pour le Roi légitime.
C) Je vais bientôt revenir vers vous pour porter à votre connaissance des récits contemporains relatant le Sacre de Charles X.
En attendant, je vous invite à lire ou à relire ce que j’ai publié en novembre 2008 au sujet de la Sainte Ampoule du Sacre des Rois de France :
- 1ère partie : des origines à la révolution > ici
- 2ème partie : de la révolution à nos jours > ici
J’ai illustré ces articles avec des clichés montrant ce qui a subsisté des Regalia (c’est-à-dire des objets à forte valeur symbolique et sacrée qui étaient utilisés pour le Sacre de nos Rois) : quelques uns avaient échappé aux destructions et profanations révolutionnaires, et d’autres durent être refaits après la révolution, justement à l’occasion du Sacre de Charles X.
Reconstitution de la couronne de Charles X
D) Notons au passage que la couronne de Charles X – chef-d’oeuvre de l’orfèvre Evrard Bapst (1771-1842) – , dépouillée des pierres diamants et saphirs de la Couronne qui l’ornaient, mais malgré tout conservée dans les caves du ministère des finances, fut sacrifiée sur l’autel du sectarisme laïc et républicain de la fin du XIXe siècle.
En effet, plutôt que d’être restituée au fils d’Evrard Bapst qui souhaitait la racheter, elle fut volontairement brisée, lors de la célèbre vente des diamants de la Couronne, organisée en 1887 par la troisième république sous l’impulsion de Jules Grévy, afin que disparaisse spectaculairement ce symbole de la monarchie et pour briser avec elle tout espoir de restauration…
Les « valeurs de la république » ne sont décidemment pas les nôtres, puisque nous ne pouvons que constater (je n’interprète pas, je me contente de laisser la parole aux faits) que la république française est ontologiquement liée au mépris des racines et des gloires de la vraie France, à la barbarie, au vandalisme, à la destruction et à la laideur !
(faire un « clic » droit sur l’image ci-dessous, puis « ouvrir le lien dans un nouvel onglet »)
Guillaume du Faÿ : lamentation sur la Sainte Mère Eglise Constantinopolitaine
E) Ma dernière réflexion enfin est liée à un autre anniversaire, infiniment triste et absolument désolant : le 29 mai 1453, Constantinople – la ville de Saint Constantin le Grand, la capitale de ce qui subsistait de l’Empire Romain chrétien – tombait sous les assauts des païens mahométans.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire (cf. > ici), je voudrais que cet anniversaire soit à perpétuité célébré par une journée de deuil européen ; il me semble que ce serait en effet salutaire pour la santé mentale du vieux continent et pour sa survie !
De nos jours, ouvertement et sans vergogne, sous nos yeux, la république maçonnique unit ses noirs desseins destructeurs à ceux de cette fausse religion afin de faire barrage au christianisme et à ses forces de vie, naturelle et surnaturelle.
Nous gardons fermement au coeur la certitude que, finalement, « les portes de l’enfer ne prévaudront pas » : ni contre la Sainte Eglise, ni contre la France dont la divine Providence a voulu qu’elle fût le porte-glaive, par sa monarchie légitime traditionnelle.
Bien sûr, en attendant la victoire finale dont nous sommes pourtant certains, nous voyons s’accumuler les dégâts, immenses et dramatiques : dégâts matériels et économiques, dégâts familiaux et sociaux, dégâts politiques et culturels, dégâts psychologiques et spirituels, jusqu’à la perte éternelle de très nombreuses âmes…
Cependant notre foi et notre espérance parlent plus haut et plus fort que toutes ces voix qui nous porteraient au découragement et, animés par une ardente charité, nous proclamons sans hésitation et sans relâche que le divin Coeur de Jésus sera vainqueur et qu’Il régnera !
Lully.
Vous pouvez laisser une réponse.
Chaque jour en effet nous réalisons l’ampleur de toute ces catastrophes et nous ne sommes pas encore au fond du panier.
Merci pour ce rappel de vaccin de la Couronne!
Chaque jour je réalise l’ampleur de toutes ces catastrophes.Le plus grand cataclysme mondial c’est bien la révolution et cette république putride qui empeste nos vies, celle du royaume et du monde entier lié par les chaînes de satan..Prions sans cesse pour le retour du roi SACRE et des souverains des pays noyés par la république universelle.
(Autriche, Sainte Russie etc etc). Mais avant que de chapelets á dire .JE PARTAGE TOTALEMENT VOTRE MESSAGE..
Toujours passionnant. Merci pour toutes ces réflexions et rappels historiques.
Comme tu es beau petit Lully à côté de cette couronne !
La prise de Constantinople, c’est bien triste.
Mais heureusement nous avons le couronnement de Sa Majesté CHARLES X !
Merci, Cher Frère, pour tous ces rappels historiques.
Respectueusement vôtre.
Reine Claude
Je bois du petit lait quand je vous lis, étant totalement en phase avec vos écrits.
Je souscris pleinement à vos réflexions, cher Lully.
Je souscris à votre proclamation, Maitre Chat Lully… Entièrement !
Bien proclamé Maître-Chat Lully !
Bien cha(t)micalement
Béa kimcat
Dessin de Sainte-Sophie amputée de ses min…
encore une histoire de Minets.
Bravo, Lully !