2014-93. D’un jubilé célébré au Mesnil-Marie à l’occasion de noces d’argent de profession perpétuelle.
Samedi 20 septembre 2014.
Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,
Beaucoup de nos proches le savent (et même s’ils ne peuvent être là physiquement nous savons bien qu’ils seront spirituellement présents – par la prière -), ce dimanche 21 septembre 2014, dans notre paroisse de rite latin traditionnel, Monsieur l’Abbé offrira la Sainte Messe en action de grâces à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la profession perpétuelle de Frère Maximilien-Marie, c’est-à-dire pour le jubilé de ses noces d’argent religieuses.
Les fidèles de notre petite communauté paroissiale et quelques fidèles venus de plus loin entoureront ensuite notre Frère au cours d’un repas de fête (cf. > annonce).
En fait, Frère Maximilien-Marie a célébré cette année, le 8 septembre, le trente-quatrième anniversaire de son entrée dans la vie religieuse (postulat), le trente-troisième anniversaire de son entrée au noviciat, et le trente-et-unième anniversaire de sa profession simple (voeux temporaires).
Sa profession perpétuelle a ensuite été célébrée le 24 septembre 1989, en la fête de Notre-Dame de la Merci, et c’est cet engagement définitif et irrévocable au service de Notre-Seigneur Jésus-Christ, entre les mains de la Très Sainte Vierge Marie, dont nous marquons l’anniversaire dans l’action de grâces ce dimanche (pour que notre Frère puisse être entouré, en effet, il a semblé plus judicieux de le fêter le dimanche d’autant qu’en cette année 2014, le 24 septembre tombera le mercredi des Quatre-Temps, qui est jour de jeûne et d’abstinence).
Comme j’avais déjà eu l’occasion de l’évoquer (cf. > ici et > ici), je ne reviendrai pas aujourd’hui sur tous les détails particuliers à la vocation de Frère Maximilien-Marie.
Néanmoins j’insisterai pour dire que si son accomplissement n’a pas toujours emprunté des chemins faciles et tranquilles, depuis trente-quatre ans elle n’a fait que s’affirmer avec plus de vigueur, se renforcer et s’épanouir – malgré toutes les oppositions, adversités et contradictions – dans la rigoureuse et stricte logique de la démarche libre, volontaire et pleinement responsable, qu’il accomplissait en entrant au postulat à dix-huit ans ; démarche dont la profession publique, solennelle et définitive des saints voeux de pauvreté, chasteté et obéissance fut la consécration, il y a vingt-cinq ans.
Je ne veux pas en écrire davantage aujourd’hui. En revanche, pour marquer ce jubilé, et parce que j’ai eu accès aux carnets dans lesquels Frère Maximilien-Marie conserve ses notes spirituelles, je veux vous livrer ci-dessous un florilège de citations qui l’ont particulièrement marqué dans les années de sa formation religieuse ; citations qui ont été pour lui plus que des repères dans la maturation de sa vocation - j’ai presque envie d’écrire des slogans qu’il s’est très souvent répétés – , et sur lesquels je vous invite à méditer à votre tour…
Lully.
« Si tu savais le don de Dieu ! »
L’entretien de Jésus avec la samaritaine (vitrail de l’église Saint-Martin de Vals-les-Bains)
Paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ à Soeur Joséfa Ménendez :
- « Ce n’est pas pour ce que tu es que Je t’ai choisie, mais pour ce que tu n’es pas. J’ai trouvé ainsi où placer Ma puissance et Mon amour. »
De Saint Augustin :
- « Totum te exigit qui totum te fecit ! » (traduction : Il t’exige entièrement Celui qui t’a tout entier créé).
Du Révérend Père Joseph de Guibert sj :
- « Qu’on étudie la vie des « saints manqués », je veus dire prêtres, religieux et simples fidèles, fervents et zélés, pieux et dévoués, mais qui cependant n’ont pas été des saints tout court : on constatera que ce qui a manqué, ce n’est ni une vie intérieure profonde, ni un sincère et vif amour de Dieu et des âmes, mais une certaine plénitude dans le renoncement.
Aimer Dieu, Le louer, se dévouer, se fatiguer, se tuer même à Son service, autant de choses qui attirent les âmes généreuses, mais mourir totalement à soi, obscurément, dans le silence intime de l’âme, se déprendre, se laisser détacher à fond de tout ce qui n’est pas Dieu, voilà l’holocauste secret devant lequel reculent la plupart des âmes, le point exact où leur chemin bifurque entre une vie fervente et une vie de haute sainteté. »
De Don Lorenzo Scupoli :
- « Que l’on ne s’imagine pas pourvoir acquérir les véritables vertus et servir Dieu comme il faut si l’on n’est pas dans la résolution de se faire violence à soi-même. »
De saint Bernard :
- « La miséricorde de Dieu est mon mérite, et je n’en manquerai pas tant que Dieu daignera prendre compassion de moi. »
De Sainte Thérèse d’Avila :
- « C’est parce que nous ne faisons pas à Dieu le don total et absolu de nous-mêmes qu’Il ne nous donne pas tout d’un coup le trésor d’un parfait amour. »
- « Dieu a plus soin de nous que nous-mêmes, et Il sait à quoi chacun est propre. De quoi sert de se gouverner soi-même, quand on a déjà donné toute sa volonté à Dieu ? »
De saint Alphonse de Ligori :
- « Toute la sainteté, c’est d’aimer Dieu ; et tout l’Amour de Dieu, c’est d’accomplir la volonté divine. »
de Saint Jérôme :
- « Rien n’est dur à qui aime ; à qui désire nul effort n’est difficile. »
De Saint François de Sales :
- « Le temps seul est perdu dont l’amour est absent. »
- « O mon âme, tu es capable de Dieu ! Malheur à toi si tu te contentes de moins que de Dieu ! »
De Sainte Thérèse Couderc :
- « Si le Bon Dieu ne m’avait pas fait d’autre grâce que celle de la vocation, ne serait-ce pas déjà assez ? »
- « Qu’importe si mes pieds nus et déchirés remplissent souvent mes sabots de sang ! Je recommencerais volontiers ma route, j’ai si bien trouvé le Bon Dieu ! »
De Louis Veuillot :
- « L’Eglise m’a donné la lumière et la paix. Je lui dois ma raison et mon coeur. C’est par elle que je sais, que j’admire, que j’aime, que je vis. Lorsqu’on l’attaque, j’ai les mouvements d’un fils qui voit frapper sa mère. »
De Saint Paul de la Croix :
- « Vous ne pouvez avoir de signes plus sûrs de l’Amour divin envers vous que la souffrance que Dieu permet pour vous et vous donne en cadeau. C’est de cette façon qu’Il rend votre âme toujours plus parfaite. »
du Révérend Père Frédéric-William Faber :
- « L’union avec Jésus est la plus courte définition de la sainteté, une définition qui est également applicable aux variétés innombrables de cette union dont Marie est le modèle. La grâce spéciale de toutes dévotions envers Marie est l’union avec Jésus (…). Marie est inséparable de Jésus. L’esprit de Marie est la communication de l’esprit de Jésus, la plus grande qui puisse exister. »
Du Bienheureux Charles de Foucauld :
- « Il faut passer par le désert et y séjourner pour y recevoir la Grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu, et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul. »
- « Notre anéantissement est le moyen le plus puissant que nous ayons de nous unir à Dieu et de faire du bien aux âmes ; c’est ce que Saint Jean de la Croix répète presque à chaque ligne.
Quand on peut souffrir et aimer, on peut beaucoup, on peut le plus qu’on puisse en ce monde : on sent qu’on souffre, on ne sent pas toujours qu’on aime, et c’est une grande souffrance de plus ! Mais on sait qu’on voudrait aimer, et vouloir aimer, c’est aimer.
On trouve qu’on n’aime pas assez ; comme c’est vrai, on n’aimera jamais assez ! Mais le Bon Dieu qui sait de quelle boue Il nous a pétris et qui nous aime bien plus qu’une mère ne peut aimer son enfant, nous a dit, Lui qui ne ment pas, qu’Il ne repousserait pas celui qui vient à Lui… »
« Veillez et priez ! »
La Sainte Agonie de Gethsémani (vitrail de l’église Saint-Martin de Vals-les-Bains)

Vous pouvez laisser une réponse.
Très touchant anniversaire.
Que le Seigneur et la Vierge Marie VOUS GARDENT.
Bien cordial salut et fidélité en Christ.
Émotion et bonheur!
Grande paix et amour en cet anniversaire tout axé vers notre Créateur.
Que de force rayonnante en vous très Cher Frère en Christ.
Merci!
Cher Frère Maximilien-Marie,
Il est six heures du matin et je me prépare à partir pour un « vide-jardin » auquel on m’a invitée. Je ne puis donc même pas aller à ma messe traditionnelle pour allumer un cierge en actions de grâces à Notre-Dame, et un autre à sainte Jeanne d’Arc, car elle est également fort honorée dans notre paroisse, action de grâces pour vos vingt-cinq ans de vœux monastiques où toutes deux vous ont sans doute soutenu plus d’une fois. Mais mon cœur y est !
Belle et sainte journée aujourd’hui !
Rhizotomos
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat !
Nous serons avec vous par la prière pour votre jubilé.
Avec toute notre amitié.
Mike et Mylène.
Toutes mes félicitations.
Tous mes voeux vous accompagnent.
JLP
Bien uni à vous, frère, dans un merci reconnaissant à Dieu!
A la messe, demain, Jésus nous gardera proches dans son offrande au Père.
je suis dans ma famille pour l’office anniversaire de maman.
Belle journée pour vous et ceux qui vous entoureront.
A bientôt!
Cher Frère Maximilien-Marie,
Saint et joyeux Jubilé en ces Noces d’Argent, anniversaire de vos voeux perpétuels.
Je serai demain en union de prières avec vous dans les Coeurs Unis de Jésus et de Marie. Merci pour toutes vos si riches publications dans le Blog du Mesnil-Marie, sans oublier le bon Chat Lully.
Bien cordialement.
Rachel.
Je m’unis aux prières d’action de grâce qui s’élèveront vers le Seigneur à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de vos voeux perpétuels, de tout coeur avec vous.
J’aurai une pensée profonde au cours de la Messe que je célèbrerai, ce dimanche 21 septembre, à votre intention.
Heureux jubilé avec vos amis, présents pour vous entourer.
Par le Coeur immaculé de Marie, que Dieu vous bénisse !
Mon coeur se remplit de joie à la lecture de ces phrases. Merci.
Demain, nous serons de coeur avec vous pendant la Messe et marcherons avec vous pour soutenir les chrétiens d’Orient à Paris, bien unis dans le coeur de Jésus.
Bien rentrées du Puy grâce à vous !
Marie-France et Odile
Bonjour, mon frère,
malheureusement pour moi je ne serai pas présent, du fait que, niveau organisation, c’est trop court, mais je m’unirai à vous à la messe et par la prière.
En union de prières, plein de courage…
et bon vent de Bretagne !
Votre ami,
Jean