2012-90. « Elles sont apparues la bénignité et l’humanité de Dieu, notre Sauveur! »

Mercredi 26 décembre 2012
premier jour dans l’Octave de Noël
et fête de Saint Etienne, protomartyr.

2012-90.

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

J’eusse souhaité vous écrire hier, saint Jour de la Nativité de Notre-Seigneur, mais le site qui héberge ce blogue étant en partie paralysé par des problèmes techniques, il me fut impossible de vous adresser mes voeux de Noël ainsi que je l’avais prévu…
Du moins vous ai-je tous rejoints par une prière amicale, chacun m’étant personnellement présent avec ses intentions, ses préoccupations, ses joies et ses soucis

Alors que le monde déchristianisé et superficiel a tendance à anticiper toujours plus et à « fêter Noël » avant Noël avec de moins en moins de place à la religion, pour nous la fête a commencé seulement à minuit, dans la nuit du 24 au 25 décembre, au moment où les cloches ont carillonné pour annoncer l’heure bénie de la naissance de notre Rédempteur et où nous avons entonné le fameux « Minuit! Chrétiens, c’est l’heure solennelle où l’Homme-Dieu descendit jusqu’à nous… »
Alors que le monde déchristianisé et superficiel considère qu’après l’ouverture des cadeaux, et qu’après avoir bien bu et bien mangé, le 26 décembre la fête est finie, pour nous au contraire la fête dure huit jours – c’est l’Octave de Noël – , puis se prolonge jusqu’à l’exultation triomphante de l’Epiphanie.
Alors que, nous dit-on, un nombre toujours croissant de personnes revend dès le 25 décembre les cadeaux reçus, pour nous le céleste et inestimable présent du Verbe de Dieu incarné va alimenter de façon inépuisable notre adoration, notre action de grâces, notre louange, notre prière et nos méditations devant la représentation de la crèche pendant quarante jours…

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le faire, je vous engage à lire et à approfondir les textes que nous a donnés notre Saint-Père le Pape à l’occasion de ces célébrations de la Nativité de l’année 2012 :
- tout d’abord le grand discours que le Souverain Pontife a prononcé le 21 décembre à l’occasion des voeux du Sacré Collège, de la Curie et du Gouvernorat de la Cité du Vatican ; ce discours revêt toujours une importance particulière puisqu’il permet au Saint-Père de dresser un bilan de l’année écoulée et d’établir une synthèse de la situation de l’Eglise et du monde (en lire le texte complet > ici).
- il y a ensuite l’homélie de la Messe de la Nuit de Noël, dans laquelle le Pape nous a livrés quelques éléments de méditation et d’approfondissement très riches, tant pour notre vie spirituelle que pour notre relation avec une société dans laquelle l’anti-christianisme se fait souvent plus virulent (texte > ici).
- enfin il y a le message de paix adressé depuis la loggia de la Basilique Vaticane à l’occasion de la bénédiction urbi et orbi du saint Jour de Noël (voir > ici).

Je me contente de citer ici un court passage de l’homélie de la Nuit de Noël :
« La paix sur la terre entre les hommes est en relation avec la gloire de Dieu au plus haut des cieux. Là où on ne rend pas gloire à Dieu, là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix. Aujourd’hui, pourtant, des courants de pensée répandus soutiennent le contraire : les religions, en particulier le monothéisme, seraient la cause de la violence et des guerres dans le monde ; il conviendrait avant tout de libérer l’humanité des religions, afin qu’il se crée ensuite la paix ; le monothéisme, la foi dans le Dieu unique, serait tyrannie, cause d’intolérance, car, en fonction de sa nature, il voudrait s’imposer à tous avec la prétention de l’unique vérité. Il est vrai que, dans l’histoire, le monothéisme a servi de prétexte à l’intolérance et à la violence. Il est vrai qu’une religion peut devenir malade et arriver ainsi à s’opposer à sa nature la plus profonde, quand l’homme pense devoir prendre lui-même en main la cause de Dieu, faisant ainsi de Dieu sa propriété privée. Nous devons être vigilants face à ces travestissements du sacré. Si dans l’histoire un certain usage inapproprié de la religion est incontestable, il n’est pourtant pas vrai que le « non » à Dieu rétablirait la paix. Si la lumière de Dieu s’éteint, la dignité divine de l’homme s’éteint aussi. Alors, il n’est plus l’image de Dieu, que nous devons honorer en chacun, dans le faible, dans l’étranger, dans le pauvre. Alors, nous ne sommes plus tous frères et sœurs, enfants de l’unique Père qui, à partir du Père, sont en relation mutuelle. Quels types de violence arrogante apparaissent alors et comment l’homme déprécie et écrase l’homme, nous l’avons vu dans sa toute cruauté au cours du siècle dernier. Seulement si la lumière de Dieu brille sur l’homme et dans l’homme, seulement si chaque être humain est voulu, connu et aimé par Dieu, seulement alors, quelle que soit sa situation de misère, sa dignité est inviolable. Dans la Sainte Nuit, Dieu lui-même s’est fait homme, comme le prophète Isaïe avait annoncé : l’enfant né ici est “Emmanuel”, Dieu avec nous (cf. Is. VII, 14). Et au cours de tous ces siècles, vraiment, il n’y a pas eu seulement des cas d’usage inapproprié de la religion, mais des forces de réconciliation et de bonté sont toujours venues de nouveau de la foi en ce Dieu qui s’est fait homme. Dans l’obscurité du péché et de la violence, cette foi a introduit un rayon lumineux de paix et de bonté qui continue à briller ».

Mais, je vous en prie, ayez cette sainte curiosité – à laquelle le Souverain Pontife a aussi exhorté les fidèles – d’aller tout lire avec attention, afin d’en extraire un suc nourrissant et en faire votre miel spirituel : il y a vraiment matière pour cela!

Je ne prolongerai pas davantage aujourd’hui. Je vous souhaite – malgré tous les facteurs terrestres d’inquiétude et de trouble – toutes les grâces de paix intérieure et de joie spirituelle qui découlent du Coeur très aimant de Jésus, Verbe de Dieu incarné, puisque « elles sont apparues la bénignité et l’humanité de Dieu, notre Sauveur » (épître de la Messe de l’Aurore : Tit. III, 4), et je vous laisse maintenant découvrir, en vidéo, notre crèche, où vous allez retrouver reproduit, comme décor de la Nativité, notre Mesnil-Marie lui-même.

Frère Maximilien-Marie.

[Pour visionner la vidéo > faire un clic droit sur l'image ci-dessous, puis "ouvrir dans un nouvel onglet"]

Image de prévisualisation YouTube

petit-ange-au-gloria crèche du Mesnil-Marie dans De liturgia

Pour aider et soutenir le Refuge N.D. de Compassion > ici.

Publié dans : De liturgia, Textes spirituels |le 26 décembre, 2012 |7 Commentaires »

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7 Commentaires Commenter.

  1. le 31 décembre 2012 à 17 h 25 min Béatrice N. écrit:

    Quelle merveille!
    Sublime travail pour la Gloire de Notre Seigneur.
    Soyez remercié de nous donner cette joie de regarder votre Crèche : merci pour ce beau partage!
    Et Lully bien sagement à vos cotés s’émerveille de toute cette beauté…
    Merci, Frère.

    Béa

  2. le 28 décembre 2012 à 16 h 31 min GKL écrit:

    Un très saint et joyeux noël à vous et tous ceux qui vous entourent !
    Une très heureuse année 2013.
    Union de prières.
    Bravo pour cette magnifique crèche ! quel dommage de la savoir si loin…

  3. le 26 décembre 2012 à 21 h 27 min Dominique L. écrit:

    Une fois de plus votre crèche est magnifique, frère Max, et brille de mille feux d’amour.
    Que cette nouvelle année nous apporte à tous bonheur et santé.

    JOYEUX NOEL !

  4. le 26 décembre 2012 à 11 h 27 min Monique V. écrit:

    Merci, cher Frère, pour ce partage.
    Votre crèche est magnifique et il me semble que vous avez mis moins de temps que les autres années. L’Amour et le Foi donnent tous les dons ….
    Votre crèche me donne l’idée de rajouter quelques personnages à la mienne pour l’année prochaine, si mon curé me redonne son autorisation de l’exposer.
    J’aurai, cette année, plus d’expérience, plus de temps et moins de difficultés personnelles, je l’espère…
    Votre dernier « santon géant », noir et blanc, est irrésistible et tellement beau!!!
    Saint Noël à vous deux, et à votre famille !

  5. le 26 décembre 2012 à 11 h 09 min Abbé Jean-Louis D. écrit:

    Merci pour ces voeux si « nourrissants »!
    Et recevez, cher frère, nos voeux les meilleurs en cette Octave de Noël et pour la nouvelle année 2013.
    Qu’elle soit pour vous joie et paix, que le Seigneur vous accorde une solide santé!

  6. le 26 décembre 2012 à 10 h 57 min Jacqueline T. écrit:

    Je vous souhaite, cher Frère, un trés Joyeux Noël ainsi qu’à Maître Lully!
    En cette fin d’année, moment de bilan, rien ne vaut les textes que vous nous envoyez pour réfléchir à la prochaine année : mille mercis!

  7. le 26 décembre 2012 à 10 h 01 min Clara V. écrit:

    Comme c’est beau!
    Plus tard, je regarderai avec le son car… les enfants dorment en bas : il va être 5 heures!!!
    …Et Lully!!!
    Quel plaisir vous nous faites, Très Cher Frère.
    Je vous souhaite encore un TRÈS JOYEUX NOËL, et plein de câlins à Lully !

    Clara

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