2012-9. 15 février 1982 : un certain cardinal Ratzinger était appelé à demeurer à Rome pour y servir l’Eglise.

Mercredi 15 février 2012,
fête de Saint Claude de La Colombière.

Notre amie Béatrice, dans son excellent site « Benoît et moi », met en ligne aujourd’hui la traduction qu’elle a faite d’un article paru en italien dans l’Osservatore Romano de ce jour.
Cet article s’intitule « Trente ans après » parce qu’il rappelle que, jour pour jour, « il y a trente ans, le 15 Février 1982, était rendue publique la nouvelle que Jean-Paul II, allant à l’encontre du désir du cardinal Joseph Ratzinger, le déchargeait de la gouvernance pastorale du diocèse de Freising et Munich.
Le 25 novembre précédent, en effet, le cardinal allemand de 54 ans avait été nommé par le Pape comme préfet du premier dicastère de la Curie romaine, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Ainsi, après avoir conservé près de trois mois encore la direction de ce grand diocèse bavarois, en ces jours de février, Ratzinger s’installe à Rome. (…) Depuis février 1982, le cardinal allemand n’a plus jamais quitté Rome ».

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1982 : le Cardinal Joseph Ratzinger fait ses adieux au diocèse de Munich pour s’installer à Rome
(ici avec les montagnards bavarois en costume traditionnel) 

Trente ans donc de présence à Rome pour celui qui est devenu, le 19 avril 2005, notre Saint-Père le Pape Benoît XVI.
Trente ans de présence continue et laborieuse…
Hormis toutefois pendant les courtes périodes de vacances de la Curie, qui permettaient au Cardinal Ratzinger de retourner dans sa petite maison, voisine de la ferme de Pentling : il l’avait achetée en vue de sa retraite, qu’il eût souhaitée discrète, modeste, paisible, studieuse… et accompagnée de chats!
Je vous avais parlé, in illo tempore, de la publication de cette biographie du Cardinal Ratzinger – depuis sa naissance jusqu’à son élévation au Souverain Pontificat – rédigée par Chico, le chat roux de la ferme de Pentling qui, lorsque le bon prélat revenait dans sa Bavière natale, désertait la maison de ses maîtres pour s’installer chez son grand ami Joseph (cf. > www) [1].
Moi, je l’ai toujours pensé : un prélat qui aime les chats et qui – en plus – est aimé d’eux, ne peut que faire un bon Pape! (voir aussi > www).

« Je ne le connais pas, mais ses yeux sont bons », ces paroles d’une romaine quelque jours après l’élection de Benoît XVI, citées par l’article qu’a traduit notre amie Béatrice, rejoint l’expérience de l’épouse de l’un des officiers de l’Ecole de Cavalerie de Saumur lors de la béatification du Père Charles de Foucauld (nota : en effet Frère Maximilien-Marie accompagnait la délégation de l’Ecole de Cavalerie et lui servait de guide pour les visites de Rome ;  il était aussi placé avec ces militaires – au premier rang, avec de beaux prie-dieu de velours rouge – à la cérémonie de béatification le dimanche 13 novembre 2005).
Cette jeune femme donc s’est trouvée en première ligne, sur le passage du Souverain Pontife, lorsqu’il a regagné la sacristie après la vénération des reliques du nouveau bienheureux ; le Pape lui a tendu la main, qu’elle a baisée avec ferveur en mettant genou en terre, puis elle a pu lui parler quelques instants pour recommander à sa prière un tout petit enfant malade. Elle fut bouleversée par la manière dont le Saint Père a plongé son regard dans le sien, avec une indicible expression d’attention, de bonté, de profonde compassion… « A ce moment-là, a-t-elle ensuite confié en substance à Frère Maximilien-Marie, j’ai eu l’impression certaine qu’il n’y avait en quelque sorte plus que lui et moi, qu’il prenait véritablement – au sens le plus fort que peut revêtir ce verbe prendre – cette intention douloureuse que je lui confiais, et j’ai compris à quel point c’est un père que nous avons à la tête de  notre Eglise… »

BenoîtXVI-soleil Benoît XVI dans Intentions de priere

Mais je continue ma lecture de l’article :
« Aujourd’hui, à trente ans du début de la période romaine de Joseph Ratzinger, ce doux berger qui ne recule pas devant les loups, le profil de la maturité d’un pontificat qui restera dans l’histoire se fait clair, dissolvant comme de la fumée les stéréotypes durs à mourir et contrastant avec des comportements irresponsables et indignes. Ces derniers finissent par s’imbriquer dans les clameurs des médias, inévitables et certainement pas désintéressées, mais qui doivent être utilisées comme une opportunité pour la purification de l’Eglise. 
Pape de la paix qui veut raviver la flamme de la primauté de Dieu, Benoît XVI est parfaitement cohérent avec son histoire. Une histoire marquée par une vision ample qui, pendant ces trente (années) romaines, a toujours cherché un souffle mondial et a été caractérisé par une oeuvre d’innovation et de purification poursuivie avec courage, ténacité et patience, conscient que depuis la nuit des temps, l’ennemi sème la zizanie (l’ivraie) dans le champ. 
C’est pourquoi le Pape indique sans relâche la nécessité d’un renouveau continu (Ecclesia semper reformanda [2]), rappelant que la sainteté de l’Église ne sera pas obscurcie si, à l’écoute de la vérité, elle reste proche de l’unique Seigneur ».

Oh, combien nous souscrivons à ces paroles! Et plus que jamais, rendant grâces à Dieu pour les trente années romaines de celui qui s’est soumis avec humilité et obéissance aux dispositions de la divine Providence qui contrecarrait ses projets personnels, nous redisons avec ferveur les paroles de l’ « Oremus pro Pontifice nostro » : « Que le Seigneur le garde, qu’Il le conserve en vie, qu’Il le fasse heureux sur la terre et qu’Il ne le livre pas à la merci de ses ennemis »!

Lully.

Pour lire la totalité de l’article de l’Osservatore Romano sur le site « Benoît et moi », cliquer ici > www, et si vous voulez le lire en italien, ici > www.

armes-benoit-XVI-2-93x150 cardinal Ratzinger dans Lectures & relectures

[1] A ma connaissance, le très bel album « Joseph et Chico » dont j’avais relaté la parution en octobre 2007 n’a toujours pas été traduit en français, et c’est vraiment très dommage!

[2] « Ecclesia semper reformanda » : c’est un adage qui remonte au Moyen-Age et qui signifie que l’Eglise doit toujours travailler à sa propre réforme.

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1 Commentaire Commenter.

  1. le 15 février 2012 à 22 h 12 min Iolire écrit:

    Amen.

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