2011-89. De la préparation de notre couronne de l’Avent.
« Allez ! allez ! Dépêche-toi un peu, Frère Maximilien-Marie !
J’ai hâte que notre couronne de l’Avent soit prête !
Es-tu allé couper les branches de résineux ?… »
« Ah oui ! Bon, il me semble qu’il y en aura assez.
Et qu’as tu fait de l’armature ? Ah! la voilà ! »
« Bien ! Maintenant, tu dois disposer les branches et les bougies sur l’armature…
Oooooh, pas les bougies tout de suite, elles vont te gêner pour travailler et, maladroit comme tu l’es, tu risques de les faire tomber ! »
« Non, je ne veux pas de cette guirlande cette année :
j’ai décidé que notre couronne resterait très sobre, presque minimaliste… »
« En revanche, je veux bien que tu y accroches les petits oiseaux dorés ! »
« Voilà ! Ce n’est pas trop mal…
Ah, tiens ! La guirlande, mets-la donc en décoration avec le reste des branchages au pied de la statue de la Sainte Vierge, à l’entrée de la terrasse ! »
« Bon ! Eh bien, tu n’as plus qu’à mettre notre couronne de l’Avent en place… »
« Et puis n’oublie pas d’en accrocher une petite à notre huis ! »
« Vraiment, il faut toujours tout te dire…
Puis il me faut rester à côté de toi pour vérifier que tu as bien compris et que tu ne fais pas les choses de travers : c’est fatigant !
Maintenant j’ai les yeux qui se ferment tout seuls… »
« … j’ai vraiment bien mérité ma p’tite sieste, moi ! »

Vous pouvez laisser une réponse.
J’aime beaucoup votre blog et ce petit humour « sérieux » qui s’en dégage par moment.
Tiens au fait, Lully, une question : on m’a toujours dit que les animaux n’ont pas d’âme….
Mais comment imaginer que mes deux petits chatounets que j’aime beaucoup et qui sont si gentils partiront dans le néant?… Qu’en pense Frère Maximilien?…
Réponse de Lully :
« Mon papa-moine a déjà répondu indirectement à cette question à la fin de la quatrième partie de son conte « Des saints et des animaux », publié ici > www.
En résumé, les animaux – comme tous les êtres vivants – ont une âme… car l’âme c’est le principe de vie. On distingue ainsi l’âme animale, qui est différente de l’âme végétative et de l’âme spirituelle (cette dernière donnée à l’homme). L’école de théologie franciscaine, à la suite de Saint Bonaventure (qui est tout de même « docteur de l’Eglise », excusez du peu!), pense sérieusement que l’âme des animaux n’est pas « néantisée » à leur mort, mais qu’elle retourne à Dieu, son Créateur, principe de toute vie… et que les animaux feront partie de la perfection du monde renouvelé, après « la fin du monde ».
Comment cela se fera-t-il? Il est difficile de le préciser en revanche… Mais moi, petit chat monastique, je suis persuadé que je retrouverai mon papa-moine dans l’éternité et que même si je ne suis pas « équipé » de l’organisme surnaturel qui permet de voir Dieu, en raison même du lien privilégié que j’ai établi avec lui en cette vie, je bénéficierai par une sorte de communication en « cascade » de la béatitude qui ne finit pas… Mais je vous laisse lire les quatre parties de ce conte et leur conclusion! »
Cha alors, c’est vrai qu’il a mérité sa petite sieste, Lully !
Extraordinaire le … chef de chantier !!!!