2010-15. Une semaine marquée par les pèlerinages avant d’entrer dans la Semaine Sainte.
Samedi soir 27 mars 2010.
Chers Amis du « Refuge Notre-Dame de Compassion« ,
Avant d’entrer dans la Semaine Sainte, je veux vous relater les évènements de ces derniers jours en notre « Mesnil-Marie« . Ma chronique de ce soir sera très illustrée : j’espère que vous ne vous en plaindrez pas! Et pour commencer laissez-moi vous offrir nos toutes premières fleurs : des crocus qui ont fait surgir de la terre une touche de soleil le 21 mars.
Nous nous sommes vraiment réjouis de ce signe évident de l’arrivée du printemps et tout au long de la semaine qui vient de s’écouler nous avons assisté, émerveillés, à la floraison des violettes ainsi qu’à la croissance très rapide des pousses de jonquilles et de tulipes. Nous sommes impatients, après ce long hiver, de voir leurs vives couleurs éclater sous les rayons du soleil!
Depuis ma dernière chronique (cf.> www), notre actualité a été très marquée par les grandes fêtes de notre liturgie catholique. En effet il y a d’abord eu la fête de Saint Joseph, le vendredi 19 mars, et Frère Maximilien-Marie s’est rendu en pèlerinage au sanctuaire de Saint-Joseph de Bon Espoir, à Espaly-Saint-Marcel, près du Puy. Voici une vue générale de ce sanctuaire, surmonté par une énorme statue de Saint Joseph, puis un cliché pris dans la grotte-chapelle qui est à l’origine de ce pèlerinage (cliquer sur les vues pour les agrandir).
Les circonstances actuelles nous poussent bien sûr à prier très spécialement Saint Joseph à l’intention de notre Saint Père le Pape : Joseph est son prénom de baptême, ne l’oublions pas, et il a bien besoin que Saint Joseph, invoqué comme « Protecteur de la Sainte Eglise » (par décision du Bienheureux Pie IX le 8 décembre 1870), l’assiste et lui obtienne courage et force dans les attaques presque continuelles dont il est la cible…
Tout de suite après la fête de Saint Joseph, il y a eu l’entrée dans le temps de la Passion : avec Chlôris, nous avons aidé à recouvrir de voiles violets les croix, les statues et les icônes dans toute la maison.
En ce premier dimanche de la Passion, Frère Maximilien-Marie est parti de très bonne heure pour se rendre à Ars. Il y allait précisément ce dimanche parce qu’un groupe d’amis du Village d’Enfants de Riaumont y venait en pèlerinage depuis l’Artois et les Flandres, à l’occasion de l’année jubilaire du 150ème anniversaire de la mort du Saint Curé. C’est cet anniversaire qui a poussé notre Saint-Père le Pape a décréter pour toute l’Eglise une année sacerdotale (voir ici > www, et ici > www). C’était donc l’occasion pour notre Frère non seulement de se rendre dans les lieux sanctifiés par Saint Jean-Marie Vianney et d’y prier spécialement pour tous les prêtres qu’il connaît, mais aussi celle de retrouver un certain nombre de personnes pour lesquelles il a beaucoup d’estime et d’amitié et qu’il n’avait pas revues depuis longtemps en raison des centaines de kilomètres qui nous éloignent d’elles. Il a été très ému par la célébration de la Sainte Messe à l’autel où se trouve la châsse dans laquelle est conservée la dépouille mortelle du Saint Curé.
Et comme on ne peut pas parler de Saint Jean-Marie Vianney sans évoquer sa « chère petite Sainte » – comme il l’appelait avec une affectueuse émotion -, Frère Maximilien-Marie en a aussi profité pour photographier tout ce qui, à Ars, se rapporte au culte de Sainte Philomène, à laquelle nous nous intéressons beaucoup, vous vous en souvenez (cf.> www). Voici en particulier ci-dessous (cliquer sur les vignettes pour voir les photos en grand) un tableau en forme d’ex-voto qui relate la guérison miraculeuse du Saint Curé par Sainte Philomène, puis le bas-relief sculpté sur l’autel du Très Saint Sacrement représentant les anges sauvant Sainte Philomène de la noyade (remarquez aussi la mosaïque du marchepied de l’autel reproduisant l’inscription gravée sur les briques qui fermaient le loculus où l’on découvrit les reliques de Sainte Philomène dans les catacombes), et enfin l’autel de Sainte Philomène dans la chapelle latérale que Saint Jean-Marie Vianney fit édifier dans sa petite église.
Je vous parlerai un autre jour des travaux de notre Crypte Sainte Philomène : ils avancent tout doucement, en fonction des intempéries, parce que les maçons viennent y travailler surtout les jours de pluie puisque alors ils ne peuvent pas s’occuper des chantiers extérieurs.
Enfin, il y a eu la grande et belle fête de l’Annonciation de la Très Sainte Vierge : la cathédrale du Puy est placée sous ce vocable (et vous savez qu’il y a un jubilé particulier au Puy chaque fois que le 25 mars coïncide avec le Vendredi Saint). Jeudi soir, Frère Maximilien-Marie a donc participé à la procession aux flambeaux qui, derrière la Croix des Pénitents Blancs, montait vers la magnifique cathédrale où fut ensuite célébrée une belle et fervente Messe.
Hier, vendredi de la Passion, c’était la commémoraison solennelle de la compassion et des douleurs de Notre-Dame : je suis bien convaincu qu’un jour, lorsque le Refuge Notre-Dame de Compassion se sera développé et que la chapelle de Notre-Dame de Compassion aura été élevée de terre, cette célébration verra des pèlerins venir ici…
En terminant ma chronique de ce soir, permettez-moi de vous présenter un des rameaux que Frère Maximilien-Marie a préparé pour la bénédiction et la procession de demain.
Je dois vous avouer que Chlôris et moi n’avons pas été très sages tandis que notre papa s’appliquait à entrelacer palmes et branches d’olivier : Chlôris – c’est bien une fille! – voulait absolument s’emparer des rubans tandis que moi j’ai voulu goûter et machouiller les feuilles de palmier, si bien que Frère Maximilien-Marie a dû élever la voix et faire les gros yeux!!!
Je vous souhaite à tous une très belle et très fervente Semaine Sainte, en accompagnant par beaucoup d’amour Notre-Seigneur Jésus-Christ dans les étapes de sa douloureuse Passion jusqu’à la gloire de sa Résurrection.
Lully.
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Cher Lully,
une réaction à ta chronique :
Tu es bien un chat de la terre, va! Tu crois que c’est une touffe de crocus qui fait jaillir le soleil, eh bien, moi, je crois le contraire: le soleil du Bon Dieu fait jaillir, fuser, plantes et fleurs et tout ce que nous pouvons faire avec sa grâce prévenante…
A Jésus-Vie, ressuscité de Pâques, je demande de faire pousser plein de bonne choses au Mesnil: fleurs, ouverture catholique c-à-d universelle, amour ardent, vie en sa présence!
En union de prière!
M. Sophie, rscj
Merci beaucoup pour cette chronique.
J’ai revu avec plaisir les souvenirs de Sainte Philomène à Ars, en particulier, ceux que l’on m’a interdit de reproduire dans mon livre.
Bien amicalement. JLP
Cher Lully,
A force de gambader, il va falloir changer tes coussinets à la fin de la Semaine Sainte !!!
hé, vous deux les chats, laissez un peu en paix vot’Patron, sinon pas d’chocolat !!!