Le chapelet des Sept Douleurs de Notre-Dame.

Le chapelet – ou couronne -  des Sept Douleurs de la Vierge Marie permet de méditer sur la manière dont Notre-Dame fut associée en toute sa vie à l’oeuvre rédemptrice accomplie par son divin Fils.
Cette manière de prier est liée depuis son origine – en 1233, à Florence – à l’Ordre des Servites de Marie, et elle fut particulièrement recommandée aux XIVème et XVème siècles par les mystiques rhénans ; elle permet d’approfondir le mystère de la Compassion de Marie.

Chapelet des Sept Douleurs de Notre-Dame

Ce chapelet se compose non pas de dizaines mais de « septaines », c’est-à-dire de séries de sept « Ave, Maria ». La plupart du temps, ces septaines sont séparées non pas par un gros grain (comme dans les chapelets ordinaires) mais par une médaille : chaque médaille représentant l’une des douleurs de Marie. Sur la médaille on énonce donc la douleur sur laquelle on va méditer et on récite le « Pater noster » puis sur chacun des grains de la septaine on récite un « Ave, Maria » (qu’on peut aussi remplacer par le « Je vous salue » particulier pour honorer la Vierge de Compassion attribué à Saint Bonaventure, dont on trouvera le texte > ici) ; à la fin de la septaine on récite ou on chante la strophe du « Stabat Mater » : « Sancta Mater istud agas Crucifixi fige plagas cordi meo valide : O Mère Sainte imprimez profondément dans mon coeur les plaies de Jésus crucifié ! »

On termine la couronne des Sept Douleurs par trois « Ave, Maria » dans l’intention de consoler Notre-Dame des larmes qu’elle a versées pour nous et pour demander une vraie contrition de nos péchés, enfin on récite un « Pater noster » sur la médaille principale représentant la Vierge Marie au coeur percé de sept glaives.

Notre-Dame des Sept Douleurs

Voici une proposition pour aider à prier le chapelet des Sept Douleurs:

- 1ère douleur de Marie la prophétie du vieillard Siméon :
Ô Mère affligée, je compatis à votre douleur lorsque Siméon vous a prédit qu’un glaive de douleurs vous transpercerait le coeur, et je vous demande la grâce de la force d’âme en toutes les épreuves de cette vie !

- 2ème douleur de Marie la fuite en Egypte :
Ô Mère affligée, je compatis à votre douleur lorsque vous avez dû fuir la colère d’Hérode et subir l’exil, et je vous demande la grâce de savoir supporter avec patience les persécutions et les contrariétés qui viennent de la méchanceté des hommes !

- 3ème douleur de Marie la perte de Jésus pendant trois jours :
Ô Mère affligée, je compatis à votre douleur lorsque, remplie d’angoisse, vous avez cherché Jésus pendant trois jours, et je vous demande la grâce de ne jamais être séparé de Lui par le péché !

- 4ème douleur de Marie la rencontre sur le chemin du Calvaire :
Ô Mère affligée, je compatis à votre douleur lorsque vous avez rencontré Jésus chargé de sa Croix et que vous l’avez vu tomber, hué et insulté sur le chemin du Calvaire, et je vous demande la grâce de ne jamais me décourager en face de l’adversité !

- 5ème douleur de Marie la mort de Jésus sur la Croix :
Ô Mère affligée, je compatis à votre douleur lorsque vous vous êtes tenue debout au pied de la Croix, témoin de son horrible agonie, de sa mort et de l’ouverture de son Coeur, et je vous demande la  très grande grâce de la compassion aux souffrances de Jésus et de mes frères !

- 6ème douleur de Marie la descente de Croix :
Ô Mère affligée, je compatis à votre douleur lorsque vous avez reçu sur vos genoux le corps de Jésus descendu de la Croix, et je vous demande la grâce de savoir comme vous offrir mes peines et les souffrances de cette vie en union avec celles de mon Sauveur pour le salut et la sanctification des âmes !

- 7ème douleur de Marie l’ensevelissement de Notre-Seigneur :
Ô Mère affligée, je compatis à votre douleur lorsque vous avez vu le  corps de votre Jésus enfermé dans le sépulcre, et je vous demande la grâce d’être à mes côtés à l’heure de ma mort et de recevoir mon âme pour la présenter à Dieu quand je rendrai le dernier soupir !

Coeur douloureux et immaculé de Marie

On trouvera > ici une neuvaine en l’honneur de Notre-Dame des Sept Douleurs.

Vous pouvez laisser une réponse.

11 Commentaires Commenter.

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  1. le 15 septembre 2016 à 9 h 05 min Marie-Agnès L. écrit:

    Que rajouter à tous ces commentaires qui résument si bien ce que moi aussi j’en pense si ce n’est un énorme MERCI.
    En union de prières.
    Marie-Agnès

  2. le 15 mars 2012 à 10 h 52 min Myriam B. écrit:

    Merci pour ce chapelet qui m’a apporté beaucoup de bonheur!

  3. le 5 septembre 2011 à 21 h 34 min Michèle écrit:

    Grâce à vous je vais pouvoir utiliser le beau chapelet des sept douleurs trouvé et acheté à Lourdes cet été! J’en suis toute émue et encore plus à l’idée de le faire avec d’autres priants, merci Frère Maximilien-Marie!

  4. le 15 avril 2011 à 16 h 32 min Béa écrit:

    Merci, Frère, pour cette belle prière : j’avoue que je ne la connaissais pas du tout!!!

  5. le 15 février 2011 à 13 h 24 min Faty écrit:

    Merci beaucoup!

  6. le 10 décembre 2010 à 11 h 02 min Bonaventure M. écrit:

    Je suis Marianiste et je suis trés content d’avoir trouvé les mystères des sept douleurs.

  7. le 14 septembre 2010 à 18 h 18 min Franck écrit:

    Je suis content de découvrir le chapelet des sept douleurs…

  8. le 19 août 2010 à 22 h 25 min Georges écrit:

    Merci de faire connaître Notre-Dame des Douleurs et de nous apprendre à nous unir à Elle.
    Notre-Dame de La Salette nous a rappelé ses douleurs.

  9. le 26 mars 2010 à 22 h 53 min Clara écrit:

    Merci, cher Frère, de nous aider ainsi à prier en comprenant mieux les septaines de Notre Dame des Sept douleurs.
    Mon Dieu, face à ce qui se passe contre notre Eglise et Notre Saint-Père il faut la prier plus que jamais.
    Clara

  10. le 26 mars 2010 à 15 h 32 min Alain écrit:

    Merci de le faire connaître.

    On le nomme aussi Via Matris, et médité dans le soir après avoir médité en milieu de journée le rosaire des sept mystères de saint Joseph j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé les deux dévotions qui font pleinement entrer dans l’intimité des cœurs de Marie et Joseph, vraiment de l’intérieur.
    Mieux que le rosaire dominicain, un peu extérieur.
    Une pieuse femme des environs prie quotidiennement les trois :
    7 mystères de la via joséphique, 7 mystères de la via matris, et 1 station de la via crucis (rosaire du chemin de croix).
    Il y aurait tellement à dire.

    Une dernière notule :
    la Vierge de la Salette, entre autre titres, est tenue comme la « véritable mère des douleurs ». Son apparition est la manifestation par excellence du cœur douloureux de Marie.

    La liturgie nous fait trouver refuge dans le cœur douloureux de Marie pour pouvoir entrer dans la semaine sainte, mais fait aussi de ce mystère un pilier de l’année liturgique, puisque la fête de N. D. des sept douleurs partage l’année liturgique en deux avec la St Joseph : 19 septembre et 19 mars, 6 mois séparant les deux.

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