2008-43. Suite du feuilleton de l’eau et réfection de plancher.
Samedi soir 2 août 2008.
Avec la fin de la semaine il est bien temps, chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion, que je vous donne quelques nouvelles de nos travaux.
Et en tout premier lieu, après vous avoir montré dans une précédente chronique tous les travaux réalisés à l’extérieur pour que l’eau puisse arriver jusqu’à l’intérieur de notre « Mesnil-Marie » (cf. > www), je puis enfin vous annoncer que, depuis quelques jours, nous avons dans la maison un point d’eau et – le détail peut paraître trivial mais il n’est pas sans importance dans les humbles réalités de la vie quotidienne! – un wc. Cela change considérablement la vie de Frère Maximilien-Marie qui n’est désormais plus obligé de se rendre chez notre voisine que pour prendre sa douche. L’installation intérieure reste encore sommaire, mais après toutes ces semaines où il fallait transporter l’eau dans des récipients, ce progrès a des allures de véritable luxe!
Sur la photographie qui est ici dessus, vous pouvez « admirer » deux étapes de l’installation intérieure qui permet à l’eau d’arriver jusqu’au robinet au dessus de l’évier. Sur le cliché du haut, le « gros machin » rouge que vous voyez seul est un surpresseur : c’est lui qui prend le relai de la pompe et permet d’avoir une pression suffisante. Sur le cliché du bas, vous vous rendez compte qu’un grand « ballon d’eau chaude » a été rajouté aux côtés du surpresseur. Je vous invite à ce sujet à rendre de très vives actions de grâces à la divine Providence, car ce chauffe-eau de 300 litres – et pratiquement neuf – a été donné à la communauté par un bienfaiteur (il se reconnaîtra en lisant ces lignes et il faut qu’il sache que nous n’omettons pas de demander à Dieu de lui rendre en bénédictions et en grâces sa générosité à notre endroit). Cela a été une véritable expédition d’aller récupérer ce chauffe-eau : en effet le donateur – qui habite assez loin d’ici – pouvait en assurer le transport pour une partie du trajet, à l’occasion d’un déménagement familial, et Frère Maximilien-Marie a donc dû aller à sa rencontre pour le charger alors dans notre propre véhicule et l’apporter ici. De fait, un point de rencontre à quelque 80 kilomètres d’ici avait été choisi, de manière à ne pas occasionner un détour à notre bienfaiteur. Le pittoresque de l’histoire, c’est que finalement cette rencontre s’est faite à une heure avancée de la nuit et que le Frère est revenu avec le précieux chargement à une heure du matin, en me disant qu’il était heureux qu’il n’y ait point eu de patrouille de gendarmerie sur ces hauts plateaux à 23 h 30 : la maréchaussée n’aurait-elle pas pu suspecter que ce chauffe-eau qui changeait de véhicule en bord de route en pleine campagne à la faveur des ténèbres dissimulait en réalité quelque trafic de substance illicite???… Je m’imaginais déjà en tremblant qu’il m’aurait peut-être fallu me déplacer à la gendarmerie pour faire sortir Frère Maximilien-Marie d’une cellule de garde-à-vue…
L’autre partie des travaux de la semaine qui vient de s’achever a consisté dans le démontage partiel d’un plancher qu’il faut intégralement remplacer. Le sol de l’ancienne grande grange à foin, qui constitue l’étage supérieur de notre « Mesnil-Marie« , est en effet fabriqué avec des plaques d’aggloméré : deux épaisseurs séparées par des chevrons, et cet espace – entre les deux plaques d’aggloméré – est devenu avec les années une véritable H.L.M. pour les souris, les rats et les loirs… Pour moi, c’est une véritable aubaine, mais Frère Maximilien-Marie n’a guère envie de continuer à loger rongeurs et muscidés et il doit remplacer ce plancher, qui en outre a été sérieusement endommagé en plusieurs endroits par des gouttières et des inondations… Il a donc commencé par retirer, sur un quart de sa surface totale, ces plaques fatiguées afin que, jeudi et vendredi derniers, les menuisiers puissent poser à la place un véritable et solide plancher. Vous pouvez avoir ci-dessous un aperçu de ces travaux. Sur la première photo, vous me verrez en train d’inspecter l’intérieur du plancher après que Frère Maximilien-Marie a retiré la première épaisseur d’aggloméré : c’était très intéressant parce qu’il y avait plein de nids de souris.. mais je n’ai trouvé aucune de celles-ci parce que le bruit et le mouvement des travaux avaient dû les faire fuir. Sur la seconde photographie, vous me verrez faire mon petit numéro d’équilibriste sur les poutres une fois que les deux épaisseurs ont été enlevées… et vous pourrez même apercevoir le crâne (un peu dégarni!) de Frère Maximilien-Marie, qui était debout sur un escabeau, à l’étage inférieur et dont la tête dépassait juste : je trouvais cela très amusant! (Comme toujours, il vous faut cliquer sur les vignettes pour les voir en grand)
Je terminerai ma chronique de ce soir en souhaitant de bonnes vacances à ceux qui ont le bonheur d’en avoir, et un bon courage à ceux qui sont au travail, et en vous assurant tous de ma très féline considération.
Lully.
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Chers Frères,
Nous sommes heureux de voir que les travaux avancent bien.
Vous êtes très courageux.
Le voisinage se joint à nous et vous embrasse.
bises……….
L’arrivée d’un point d’eau dans une maisonnée n’est jamais anodine.
Bonne continuation pour les travaux, même si cela prend plus de temps que prévu.
Mon souhait est que vous puissiez passer l’hiver au chaud.
Bises !!!
Ca bosse dur, dirait-on!!!