2008-41. Où l’on parle de ruisseau, de plantation d’arbre… et de chèvres!
Jeudi 24 juillet 2008.
Chers Amis du « Refuge Notre-Dame de Compassion« ,
Voici douze jours que je ne vous ai pas donné des nouvelles des travaux dans notre « Mesnil-Marie« , et vous vous doutez bien que les choses ne sont pas restées dans l’état que je vous décrivais le 12 juillet au soir (cf.> www).
Il faut être sur tous les fronts, en intérieur et en extérieur, et il arrive que la journée de travail de Frère Maximilien-Marie ne se termine pas avant 21h30. Je vous ferai un « reportage » à part pour tout ce qui concerne la suite du feuilleton de l’arrivée de l’eau dans notre maison (ce n’est pas encore terminé), je vous parlerai aussi plus tard des commencements d’aménagement du grenier et du dégagement des murs contre lesquels des éboulements de terrain ont accumulé de la terre et des pierres… Mais pour aujourd’hui, dans la continuité du « jeu de l’avant & après » que je vous ai proposé il y a quelques semaines (cf.>www), je vais vous montrer et commenter quelques clichés (cliquer dessus pour les voir dans une taille convenable).
Sur le premier vous pourrez vérifier le travail de Frère Maximilien-Marie qui, les 14 et 18 juillet, a débroussaillé le ruisseau dans lequel vient se déverser la béalière. Il était complètement envahi par les ronces, les orties, les fougères, le lierre, les jeunes pousses de frêne (encore eux!) ainsi que par divers détritus. Tous ceci empêchait presque complètement de voir un mur de 2 à 3 mètres de haut qui soutient notre terrain en surplomb de ce ruisseau…
Ci dessous vous pourrez voir le premier arbre planté sur le terrain du « Mesnil-Marie » : c’est un cerisier qui nous a été offert à l’occasion de l’anniversaire de Frère Maximilien-Marie. Maître Christian, suréminent botaniste, avait – hier matin – assuré que l’actuelle période de lune décroissante serait favorable à l’enracinement de l’arbuste et donné quelques recommandations pour son implantation ; aussi dans la soirée, quand la fraîcheur est de retour, a-t-il été planté sur l’une des terrasses qui domine la maison et j’étais là pour surveiller que tout soit fait correctement!
Et pour terminer de manière anecdotique, je vous dirai que dimanche dernier, après la Sainte Messe, avec des amis Frère Maximilien-Marie a rejoint le village de Saint-Front où se tenait la 10ème « Fête de la Chèvre« . Organisée par l’Association pour le Renouveau de la Chèvre du Massif Central (ARCMC), qui a réussi à « sauver » cette race caprine particulière, menacée d’être complètement supplantée par les races alpines, cette sympathique manifestation avait attiré notre Frère parce qu’il songe parfois à acquérir une chèvre qui lui serait un précieux auxiliaire pour débroussailler et entretenir les terrasses. Sa présence en habit monastique au milieu de la fête n’est pas passée inaperçue et a suscité plus d’un témoignage de sympathie… Moi, je suis un peu inquiet à la perspective de voir arriver une bestiole à cornes dans notre « Mesnil-Marie » et je crains qu’elle ne vienne un jour grignoter mes croquettes!!! Mais Frère Maximilien-Marie m’a totalement rassuré en me disant que cela ne sera pas réalisable avant longtemps…
Je vous adresse mes ronronnements les plus distingués.
Lully.

Vous pouvez laisser une réponse.
Cher Lully,
Nous voyons que les Frères n’ont pas une minute à eux, mais que le résultat de leurs efforts est là.Quel courage !!!
Cela nous donne envie de venir vous voir…
Nous vous embrassons tous et pensons souvent à vous.
Isabelle et Luc.
Un vrai boulot de romains !
Bon courage à vous : tout cela avance sûrement.
Une suggestion : n’y a-t-il pas une dénomination locale pour le « Mesnil » ???
Quelque chose de nouveau commence là-bas ; il serait bon de laisser le passé là où il se trouve, non ?
Je vous embrasse.
Ioanna
Réponse de Lully:
Chère Ioanna,
Merci pour les encouragements que je transmets aux Frères…
Mais pour ce qui est de l’appellation « Mesnil-Marie » la chose est entendue dans la mesure où « Le Mesnil-Marie » est une oeuvre avant d’être un lieu. Le passé est passé, la page est tournée… Et le « Mesnil-Marie », même en déménageant en pays de langue d’Oc, reste fidèle à lui-même: dans la continuité en se développant… ce qui est le propre d’une authentique tradition.
Je me frotte contre vos jambes en ronronnant.
Lully.
Lully,
Les cerises, ce n’est pas encore pour cette année !!!