2008-20. Notre prochain « Mesnil-Marie »…
Samedi soir, 12 avril 2008.
Chers Amis du Mesnil-Marie,
Nous voici rentrés et, comme je vous l’avais promis, j’ai ramené pour vous quelques photos afin que vous puissiez vous faire une idée de la maison qui va devenir d’ici quelques semaines le nouveau « Mesnil-Marie« … Car le « Mesnil-Marie » n’est pas seulement un lieu, il est avant tout un édifice spirituel : cet édifice spirituel subsistera indépendamment de l’endroit où il a pu jeter ses premières bases, et il perdurera malgré les intrigues de ceux qui ont pensé pouvoir mettre fin à son existence en faisant en sorte que lui soit retirée cette propriété où il a commencé.
Comme nous allons quitter les provinces de langue d’Oil pour aller nous installer en pays d’Oc, je me demandais s’il faudrait traduire « Mesnil-Marie » en Occitan! Je vous avoue que je suis même un peu inquiet : les chats du sud miaulent-ils avec un accent et des expressions différentes de ceux qui vivent au nord de la Loire? serai-je compris d’eux quand je voudrais leur parler? ne vont-ils pas trouver – comme Escartefigue pour l’accent de Monsieur Brun – que je miaule « pointu« ?
Depuis ce 31 mars dernier où nous avions pris la route du sud, tandis que pour mon compte je me donnais l’impression d’être en vacances chez ma « Mamie », Frère Maximilien-Marie a fait avancer bien des choses… car désormais le temps presse!
Il a rencontré le Maire de ce village qui deviendra bientôt le nôtre : le contact a été véritablement sympathique! Il semblerait que la rumeur de notre venue commence à se répandre et certaines personnes sont vraiment heureuses à la pensée qu’il y aura un moine à proximité du village. Frère Maximilien-Marie a aussi dû contacter plusieurs organismes afin d’étudier avec leur aide ce qui – dans les domaines du chauffage, de l’isolation… etc… – sera le plus adapté au climat de moyenne montagne de cet endroit, le plus conforme au respect d’un environnement qu’on peut qualifier d’exceptionnel, et le plus en accord avec ce patrimoine rural traditionnel que la Providence va nous permettre d’acquérir. Il lui a aussi fallu commencer à rencontrer des artisans pour la prévision des travaux les plus urgents et l’établissement de devis…
Ainsi que Frère Maximilien-Marie vous l’avait écrit (cf. www) notre future maison est pour le moment bien dépourvue de portes et de fenêtres, n’a pas d’eau courante ni de système d’évacuation des eaux usées, n’est pas isolée, ne possède pas d’autre installation de chauffage que la grande cheminée traditionnelle… etc. Bref, notre Frère n’a pas chômé, je puis vous l’assurer, et il a même déjà commencé à se transformer en terrassier – maniant le pic, la pioche et la pelle -, pour dégager certains endroits…!
Avec l’aide de Dieu, avec le soutien de vos prières fidèles, avec les secours suscités par la Providence, Frère Maximilien-Marie ne doute pas qu’il parviendra à faire de cette vieille ferme un lieu de bénédiction, un havre de paix et de vie spirituelle, un véritable Refuge où le Coeur maternel de Notre-Dame de Compassion agira puissamment et rayonnera.
Mais j’ai été assez bavard, je vous laisse mais pas sans vous adresser mes ronronnements les plus respectueusement amicaux.
Lully.
Vous pouvez laisser une réponse.
Ce sera vraiment un havre de paix et un petit paradis!.
Que la Sainte Vierge, St. Joseph et tous les saints vous aident à préparer ce nid qui, je n’en doute pas, sera un lieu de ressourcement spirituel pour beaucoup.
Bien à vous
Traudl W.
Bravo, mes amis, pour cette trouvaille!…
Bien courageux que vous êtes de vous attacher à un tel chantier…quand je vois mon monastère tourangeau à coté, je suis heureuse qu’il y ait au moins l’eau courante et des murs isolés…et surtout une porte digne de ce nom…
Oh lala, toute mon énergie vous accompagne dans ce projet magnifique !
Je vous embrasse.
Emmanuelle
La maison est magnifique et très certainement fort ancienne !
Bienvenue dans le monde des travaux !
Ma-gni-fi-que !
Ce lieu est enchanteur et la propriété sera fantastique.
Bravo pour cette trouvaille !
Union de prières affectueuses,
Bertrand T.